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12 Un sentiment de gratitude m’envahit quand je considère ma vie avec du recul
et quand je vois objectivement où j’en suis rendue. La journée d’hier s’est
passée dans la joie, la transparence, l’écoute des aspects internes et plus
particulièrement de l’enfant intérieur qui montrait des signes de tristesse
sachant que ma mère et ma sœur sont ensemble pour les fêtes. J’ai accueillies
ces pensées et les émotions associées que j’ai confié à la source intérieure et
cet épanchement du cœur a maintenu la paix, la joie, le sentiment d’unité, de
communion.
Alors que je voulais écouter les contes des mille et une nuits,
l’idée que je pourrais plutôt créer ma vie selon mes propres rêves, désirs, est
venue non pas comme une critique, une frustration mais comme un
potentiel à ma portée.
Quand je confectionnais de la mousse au chocolat hier
j’ai invité les êtres créateurs dans la matière, les cuisiniers, les sorcières,
les fées, à y participer, à contribuer par leur expérience, leur savoir faire
et l’amour pour la création.
Les
besoins existentiels de l’humain, c’est l’amour, l’échange, le partage, le fait
de prendre soin, de contribuer, de créer selon ses aspirations et talents. Cela
peut se vivre à l’intérieur et comme c’est le principe créateur qui nourrit la joie,
les besoins de l’humain, ils sont satisfaits dans cet élan à créer, à cocréer.
Puis
cet élan à appeler des êtres ou des consciences puisque je considère que la vie
ne se limite pas à cette incarnation, cet espace temps, c’est aussi l’expression
de mon ouverture aux autres, le signe que la confiance grandit.
Il n’est pas
nécessaire d’être physiquement prêts des êtres pour sentir leur présence, pour
communier, la technologie en est l’illustration.
Cette ouverture de cœur et ce
contact avec l’invisible est une façon de faire un pas vers les autres qui
préparent le terrain pour m’approcher des humains ou de mes contemporains.
Quand on prend l’habitude d’être à l’aise dans la solitude, quand on sait qu’on
est relié aux autres en permanence, on peut s’isoler des autres physiquement et
finir par s’enfermer dans une bulle.
Comme en toutes choses, il est bon de
trouver le juste milieu, et les contacts virtuels ou ceux avec les consciences
invisibles ne sont pas suffisants.
Pour
vivre selon ses aspirations et talents, encore faut-il les connaitre, les
reconnaitre, savoir rêver, projeter, imaginer comment concrétiser nos rêves.
Pour cela, il faut savoir interroger son cœur, savoir comment il nous parle et
nous inspire. Comme je le dis depuis pas mal de temps, le moteur du cœur, c’est
la joie, la joie d’être et de créer, de manifester dans la matière.
Le
fait de se tourner à l’intérieur et d’écouter les nombreuses voix, d’accueillir
les émotions et pensées difficiles nous renseigne à propos de nos dons et
aspirations.
Tout comme le fait de guérir l’enfant en soi libère les qualités
qui sont les siennes, ces qualités universelles et intrinsèques à l’enfant.
Le
rêve est indispensable et permet de projeter ses désirs avant de pouvoir les
manifester dans la chair.
Plusieurs fois et longtemps, je me suis lamentée de
ne pas avoir eu une enfance normale, d’avoir été soumise à la peur et de porter
le masque de la victime, ce rôle contre lequel je luttais nourrissant ainsi le
sentiment d’injustice et les regrets.
Maintenant que je prends les choses "dans
le bon sens" et que j’offre à la source tous les regrets, l’amertume, le
sentiment d’injustice, la jalousie qui en découle lorsque je suis dans la comparaison et considère le
parcours des autres, l’enfant qui est libéré du fardeau du passé, recommence à
rêver, à croire que tout est possible, à ne pas douter de ses capacités, de sa
valeur. Je suis tellement consciente de ce qu’il porte de bon, du précieux
qu’il est comme dirait Isabelle Padovani, que je me réjouis de le sentir
s’épanouir.
Je
ne bloque plus sur ce que j’aurais pu faire, sur ce que je ne sais pas faire,
je m’ouvre à mes talents uniques, à percevoir tout ce qui est à ma portée, tous
les acquis et le potentiel qu’offre la multidimensionnalité.
Je
reconnais en chaque aspect de l’être, un ami, un outil précieux et je laisse le
cœur, l’amour et la lumière restaurer l’ordre et l’harmonie.
Je reconnais le
langage du corps physique par les sensations, les symptômes physiques, les
envies et surtout par la vibration de la joie, du désir.
L’âme s’exprime à
travers la joie, le corps physique, les sensations, les impressions, les
pressentiments, l’intuition, l’impulsion spontanée à agir et aussi les
symptômes.
La
communion avec l’âme m’ouvre sur le potentiel des vies simultanées, les
talents qu’elle a engrangé au fil des expériences. Une sagesse accessible tout
comme les acquis d’autres incarnations puisque tout se déroule dans le présent,
simultanément.
On porte en notre ADN, toutes sortes de programmes à priori
invalidants ou limitant mais quand on laisse l’amour et la lumière agir, ces
mêmes programmes offrent leur contribution à notre bien-être et notre
expansion.
Un
défaut ou considéré comme tel, lorsqu’il est amené au cœur, vient équilibrer
une qualité, lui donner de la profondeur, de l’ampleur. Il montre sa richesse,
sa valeur et son potentiel lorsqu’on laisse le cœur s’en charger.
Dans cette
optique, la dépendance aux cachets devient un moyen, un outil d’exploration, de
communication et de libération. Je peux apprendre à écouter mon corps selon
l’élan qui me motive à prendre un bout de cachet et observer les pensées, les
émotions, ce qui a déclenché l’envie. Reconnaitre et offrir à l’amour lumière,
l’expression de la peur et du manque qui se manifeste au travers des pensées.
Cet acte libère de l’habitude de juger, donc de la dualité, du rejet de soi.
Dans l’observation neutre, les pensées qui émergent révèlent mes besoins
essentiels non nourris et des idées surgissent portées par la joie d’être et de
faire. Puis quand je constate que c’est la peur du manque qui génère le geste,
le fait de savoir intellectuellement que je suis le tout, ne suffit pas à
casser le geste.
C’est en reconnaissant, par l’observation, que chaque aspect
de ce que je suis est vivant, intelligent, interconnecté et organisé en un tout
cohérent que je sors peu à peu des conditionnements et intègre en profondeur la
notion d’unité.
Le fait de savoir que je peux communiquer avec chaque parcelle
qui me compose, rétablit la reliance, l’amour à l’intérieur et je n’ai pas
besoin d’avoir des réponses formulées par des phrases pour être sure que je
suis entendue, qu’il y a un dialogue véritable.
Chaque
corps, chaque élément à sa propre façon de s’exprimer, de communiquer et c’est
cela que j’apprends à reconnaitre au travers de l’addiction, du quotidien, des
sensations et des synchronicités. Je sais que la lumière c’est de l’information
qui est communiquée par les neurones, sous la forme d’impulsion électrique et
qu’une réaction chimique se produit en guise de réponse et forme des pensées,
des émotions émanant de cette info initiale.
Elle est perçue d’abord par le
cœur puis elle est comparée à la mémoire inconsciente elle-même porteuse des
expériences de l’âme, aux références mentales, triées selon ces données et
enfin véhiculées jusqu’au mental via les hormones sous la forme d’idées ou de
pensées. On peut dire que les pensées surgissent de la mémoire, de ce tri
sélectif et que les idées proviennent de l’harmonisation qui se réalise dans le
cœur où l’info est traitée selon l’amour et la lumière. Selon la conscience
unifiée ou selon des connaissances relatives aux mémoires.
En
écoutant les contes, l’idée que ce qui est relaté d’extraordinaire illustre les
relations des humains avec la dimension éthérique, ou quatrième dimension,
celle des égrégores et des mondes invisibles, semble juste.
C’est comme si
durant ces siècles d’immersion dans la dualité, nous avions comme guides ou
enseignants, les reflets de notre imaginaire, de nos pensées émotions, de nos
aspirations, de nos attentes et frustrations. Ces projections de
l’inconscience, de l’ignorance et de l’interprétation des réalités subtiles ont
manifesté ce que nous portons et sommes à l’intérieur.
Ils enseignaient
l’humain à propos de l’invisible, de ses multiples dimensions de l’être et donc
de son potentiel infini, selon le principe de dualité et de séparation.
Comme
un écran géant de la conscience habitant un corps de chair lui-même composé de
strates superposées émanant toutes leurs propres images.
C’est
toujours à peu près les mêmes scénarii dans ces contes qui relatent les
attributs de la conscience, les vertus, les penchants, les aspirations de
l’humain, sa relation au divin, au forces qui l’habitent, traçant un chemin de
progression vers le ciel.
Toutes ces richesses sont ce que nous portons mais
nous les cherchons au-dehors et adorons des objets qui nous perdent dans
l’illusion de leur brillance.
Tous
les caractères, toutes les personnalités sont illustrées dépeignant des
archétypes et en même temps, le caractère universel de l’humain.
Bon,
j’ai envie de tricoter en réécoutant les médiations guidées de Magali. Ce désir
de plonger dans mes mondes intérieurs grandit de plus en plus et me donne la sensation d’être Simbad
le marin qui veut explorer le monde.
Mais cette fois-ci sans aucun à priori,
juste en essayant d’être ouverte et neutre, de me laisser porter complètement
par les images, les sons, les sensations sans y apposer d’étiquettes.
Juste
ressentir et être attentive à ce que je perçois. J’ai rigolé quand elle nous
invitait à explorer le monde animal en soi et à rencontrer des êtres de ce
règne parce que la première image qui est venue, c’est celle d’une belle
panthère noire.
Alors quand elle a présenté la mouette je crois ou le
coléoptère, je me suis dit que l’image que j’avais reçue provenait de la
mémoire et des attentes, des à priori.
Mais comme elle est venue spontanément,
je me suis souvenue que cette même image était apparue lorsque j’avais fait une
méditation guidée par Jeshua qui invitait à explorer le monde des émotions, le
ventre et sa caverne profonde.
Du coup comme je ne savais plus quoi penser,
j’ai abandonné l’idée de chercher à comprendre et retenu seulement que la spontanéité
de l‘image avait de la valeur et que le sens me serait donné au moment
opportun.
Puis c’est clair que l’intuition ou les visions sont des principes
encore très mystérieux et l’intérêt de ces méditations, c’est d’apprendre à
percevoir différemment puis à se faire confiance.
26/12 Il
semble que le sentiment d’injustice soit encore actif en moi parce qu’en
écoutant de nouvelles histoires des contes des mille et une nuits, j’ai été
agacée par la bêtise, la méchanceté et l’injustice vécue par des personnages.
De fil en aiguille, j’ai offert à la source les pensées de colère, les émotions
que cela faisait surgir et la douleur à l’estomac a amplifié au point que j’ai eu
l’idée de prendre du charbon. Bien que ça m’ait un peu soulagée, ça continue de
me peser et l’explication de ce symptôme par Lise Bourbeau, a montré entre
autres, que je continue de me laisser influencer par le critique intérieur et de
manquer de confiance envers moi et envers les autres.
J’ai
aussi exprimé de la colère vis-à-vis de l’âme qui est en fait une forme d’impatience
puisque c’est ce que j’entendais quand je vidais mon sac. "Prend patience" c'est ce qui a émergé de l'intérieur tandis que je déversais les pensées émotions de l'enfant. J’ai dû offrir à l’amour
lumière intérieur, la culpabilité qui venait juste après la colère et ce matin,
les choses sont un peu plus claires.
Je
remarque que quelque chose qui veut être examiné comme le manque de confiance
en soi se manifeste d’abord par une ouverture de cœur, de conscience et en l’occurrence,
l’élan d’aller vers les autres puis, j’ai l’opportunité de m’ouvrir.
Niveau sensation, je commence par ressentir de la joie, de l'enthousiasme puis vient la colère, la tristesse, une fois que je constate le blocage, la limite, qui vient casser la joie ou la chose qui est mise en évidence, la blessure ou la mémoire qui a été activée.
Cela s’est
fait au travers d'une conversation avec une âmie via skype et j’en suis encore toute
retournée. J’ai pu constater que j’étais encore très troublée par mon image
puisqu’en fait, je n’habite pas encore tout à fait mon corps. Disons que je me suis toujours plus identifiée à ma psyché, à mon mental, mon esprit, mon âme, qu’à l’enveloppe charnelle.
Avant
les douleurs à l’estomac, un mélange d’écœurement, de lourdeur,
montrait que j’avais du mal à accepter quelque chose tout comme le fait d'avoir du mal à évacuer et comme très souvent, c’est
lié aux reproches que je me fais.
J’ai du mal à accepter de ne pas avancer plus
vite dans la libération des addictions, d’avoir encore de la difficulté à m’accepter
comme je suis…
Mais comme je me raisonne, comme je me dis que ça n’est pas
justifié, il faut que le message « aime-toi entièrement » sois entendu à travers
un symptôme, donc de façon puissante, pour que j’y réagisse. C'est à dire que j’accepte enfin d’exprimer
les émotions que le raisonnement, le fait de chercher à solutionner les choses mentalement, empêche de s’extérioriser.
C’est le réflexe
habituel du mental que de vouloir résoudre les choses par la compréhension
alors que c’est au contraire en lâchant prise, en cessant de vouloir contrôler
qu’on libère les énergies, qu’une situation trouve une issue, qu’on change un
comportement.
Hier
soir alors que je confiais à mon âme comment j’étais étonnée d’avoir tant de
mal avec mon image puisque le fait de me voir sur l’écran m’avait profondément
fait mal, l’idée est venue que ce sentiment était celui d’une autre émanation
de l’âme.
Je n’ai pas de raison d’avoir autant de difficulté avec mon image et
la démesure de cette réaction, de ce rejet, me laisse penser que ça ne m’appartient
pas vraiment.
Bien que ça puisse être la conséquence de mon vécu, au quotidien
et dans ma relation aux autres, avec mon entourage, je ne me soucie pas de mon
apparence, du moins ça ne me pose pas de problème.
Puis l’idée que le fait que
l’âme prenne plus de place en moi ou du moins par la communion consciente avec
elle, le fait d’être dans la confidence, me met en contact avec les
mémoires ou les vibrations d’autres vies,
est venue comme une évidence.
Je me suis souvenue de l’apparition d’une
sorcière défigurée le 21 décembre 2012 qui s’était présentée avec 6 autres
personnalités issues de la même âme que nous partageons ou sommes sensés
partager.
Je ne m’attache pas trop à cette vision bien qu’elle soit venue
spontanément et que ce soit logique selon ma foi, mon point de vue.
Je
considère que la libération émotionnelle est plus efficace que la compréhension
qui de plus est souvent aléatoire.
L’émotion ne triche pas tandis que les
pensées peuvent venir de plusieurs lieux, corps, voix, ce qui les rend peu
fiables.
J’essaie d’aller au plus efficace en me disant que ce que je porte,
ces programmes invalidants qu’ils trouvent leur origine dans cette vie ou dans
celle d’ancêtres, d’autres incarnations de l’âme, importe moins que la façon
dont je peux m’en libérer ou comment je peux les utiliser pour grandir en sagesse et dans la capacité d'aimer.
Puis on récupère autant les talents de nos ancêtres
que leurs limites, dans la dualité, on n’a pas l’un sans l’autre. Et la
solution, c’est toujours d’amener tout au cœur, de vider son sac ou de poser
les choses à plat, d’amener tout au point zéro.
Je
me suis couchée à 22h30 et levée à 3h tellement j’ai été chamboulée par la
conversation via la webcam. Là aussi, je me suis reproché plein de trucs, des
mots prononcés, le fait d’être coincée, rigide ou figée, de bloquer sur mon image, de manquer de spontanéité, d'assurance, de me sentir nulle et dominée…tout un cinéma intérieur qu'il me fallait voir avec les yeux du cœur.
J’étais
bien découragée à la fin de la journée mais comme j’ai tout confié à l’âme, ça m’a
tout de même soulagée. Je crois que je vais me recoucher parce que mon estomac
est encore bien barbouillé.
Le fait de somatiser est pesant mais d’un autre
côté, ça m’oblige à m’intérioriser et à lâcher prise.
Quand on est sourd, quand
on n’entend pas les voix de l’enfant, de l'ado, de la vérité de l'instant, ou qu’on ne veut pas prendre en
considération les aspects internes en souffrance, comme la voix du critique
intérieur, cela se traduit par une douleur parce qu’alors, on retient l’émotion.
Parce qu’en fait ce critique, c’est un aspect de soi qui souffre, qui est
frustré, qui voudrait tant contribuer à notre accomplissement, à notre
évolution, qu’il est malheureux de voir ce qui n’avance pas, ce qui pourrait
être mieux…
C’est aussi cela qui est venu comme une évidence parce que cet
aspect intérieur est aussi la part de soi qui a de grands rêves, des projets et
des ambitions, même s’il n’exprime que les frustrations.
Et quand on l’écoute ou
quand on cesse de le considérer comme un fauteur de trouble, on peut entendre
ces aspirations et les talents qui les sous-tendent, ou qui sont nécessaire à la réalisation de ces rêves. Déjà, ça change l’énergie en soi, la vision, et celui qu’on
rejetait montre son côté positif.
Tous les aspects intérieurs agissent pour
notre bien mais comme on est encore très influencé par la notion de bien et de
mal, comme on pense plus avec notre tête qu’avec notre cœur, on ne voit que l’aspect
négatif des voix qui sont bruyantes ou qui n’expriment pas l’amour, la paix, de
façon directe, agréable ou selon nos attentes.
On oublie que dans le contexte de la dualité, ce qui se montre cache ou contient l'inverse. Derrière une joie excessive, il y a une peine dissimulée, derrière une peur, il y a un cruel besoin d'aimer, d'être compris. Et comme tout ceci est à l'intérieur, en revenant au cœur, au centre, l'équilibre se créé naturellement, les deux forces ne s'opposent plus, elles se stimulent, s'associent.
Pour
info, Monique Lapointe offre un soin à distance par la connexion divine, le 30
décembre. C’est gratuit et vous trouverez les infos en cliquant sur ce lien :
Maintenant que la vague émotionnelle est passée, place à la musique, la joie, la danse, la légèreté! Je suis déjà contente d'avoir pu vider mon sac émotionnel, d'avoir changé de regard sur le critique intérieur, ça ira pour cette fois-ci.
Pas question de faire de ces libérations une souffrance supplémentaire, un combat, une obligation, un devoir ou un travail et de nourrir les égrégores de la lutte, de la souffrance, de la pénibilité obligatoire, de l'idée qu'il faille souffrir pour guérir, pour toucher le ciel...
Cette nouvelle année, mon objectif premier, c'est la Joie. Qu'elle soit provoquée ou spontanée, peu importe puisque je suis ouverte aussi aux voix de la tristesse, de la colère...
Libérer les émotions refoulées peut se faire dans la légèreté et l'idée de participer aux ateliers de clown se renforce.
Le théâtre d'improvisation semble être aussi une bonne thérapie.
J'avais écouté avec grand intérêt la conférence d'un comique français que j'apprécie beaucoup, la voici. Je crois que je l'ai déjà publiée mais peu importe et ça illustre aussi le fait que pour intégrer quelque chose en profondeur, il faut y revenir régulièrement, patiemment, être persévérant.
C'est là qu'intervient la notion d'effort, dans la capacité à être patient!
Je le sais que la patience est nécessaire surtout en ce moment, dans ces libérations émotionnelles et c'est le seul message que j'aie reçu de l'âme en cette circonstance mais pour l'appliquer au quotidien, c'est une autre histoire! C'est tout un apprentissage et la médiation, le fait d'apprendre à se poser, à se calmer, à se tourner vers l'intérieur, à se rappeler de l'effet miroir, à s'écouter penser, à ressentir ce qui monte en soi, sont autant de moyens de cultiver cette patience, cet amour de soi et de la vie.
"L'improvisation théâtrale pour tous" Gustave
PARKING | TEDxPointeaPitre
Un
petit clin d’œil de l’âme et de l’ado intérieure qui appréciait beaucoup le
jazz pour le côté improvisation tout comme l’attrait pour les tziganes,
manouches, la vie de bohème..
"Osez l'improvisation" Cyrille AIMEE & Michael
VALEANU | TEDxClermont
Une
conférence très instructive qui ne vient pas maintenant par hasard !
Je me suis laissée guidée à découvrir d'autres conférences sur ce thème et celui de la créativité que je développerais plus tard...
En tous cas, ces quelques minutes passées à écouter ces vidéos m'ont confirmé la justesse de mon chemin de libération par la joie, la spontanéité, l'élan, l'enthousiasme.
Puisque l'énergie cristallisée se libère dans la fluidité, le lâcher prise, apprendre à retrouver la spontanéité est essentiel. En plus, c'est ce qui nous met en contact avec la présence, le présent, ça libère ce qui en nous est authentique, l'émotion et nous permet de suivre le courant de la vie en développant notre créativité, notre capacité à rebondir dans l'instant. C'est de cette façon qu'on suit son cœur, son intuition. Mais ça demande de lâcher les jugements et les attentes pour être soi-même, au cœur de l'expérience.
"L’improvisation : la science du hasard" Yves Roffi
| TEDxLyon
La sérendipité, c’est dire « Oui » à ce
qui se présente et l’improvisation telle qu’il la décrit, c’est l’histoire de
toute une vie, lol !
Finalement, on trouve dans le théâtre d’improvisation,
le mode d’emploi d’une vie riche, épanouissante. Une voie spirituelle beaucoup plus simple que les enseignements laborieux des églises, des textes anciens...
Alors autant dire « oui »
à ce qui est, s’ouvrir à recevoir et se laisser porter par l’enthousiasme.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr