jeudi 24 novembre 2016

« Le mental ne sait pas gérer l’émotion de façon appropriée, seule l’âme en a le pouvoir »





23 11 Il y a bien longtemps que je n’avais pas eu cette sensation de régresser, de tourner en rond. Mais en regardant en arrière et en constatant que c’est à chaque fois la même chose, le même processus, puis en me positionnant dans le cœur, la neutralité, malgré l’apparente confusion, je trouve la paix et une confiance aveugle en l’avenir.

Quand on s’autorise à vivre les émotions sans les bloquer ni les retenir, on se trouve dans une phase déroutante parce qu’on ne peut plus s’accrocher aux croyances passées, on entre dans un monde inconnu, on perd nos repères habituels. On ne peut plus s’identifier au personnage de surface et à ces certitudes, aux croyances qu’ils l’ont formé et qui le nourrissent alors on a la sensation d’être perdu, seul, impuissant.
On ne sait plus comment être ni quoi faire et plus on essaie de contrôler les choses plus elles nous échappent. 

On est tellement habitué à agir de façon automatique que le fait de suivre l’élan du moment, de vivre au jour le jour, en accueillant ce qui émerge dans l’instant, peut effrayer.
Et plus on résiste à ce qui arrive plus on se sent perdu. La panne de voiture et le mécano qui promet de venir la réparer, c’est un scénario déjà vécu et la seule différence avec le passé, c’est ma façon de réagir à cela.

Je vois que l’énergie de la victime s’active, que les pensées de dévalorisation s’enchaînent et que les émotions sont bloquées dès qu’elles se manifestent. Je ne change rien à ma façon d’agir mais je ne me laisse pas berner par les pensées automatiques.

mardi 22 novembre 2016

« Pleurer est bon pour la santé ! »...





Saviez-vous que pleurer est bon pour la santé ?
Durant longtemps, les larmes ont été perçues comme le principal signe de faiblesse d'une personne. Le seul fait de pleurer était considéré comme la démonstration d'une personnalité immature. Les personnes qui pleuraient étaient accusées de ne pas assumer leurs erreurs et de vouloir seulement attirer de la compassion. 

Pleurer est bon !
Lorsque nous sommes tristes, et que nous l'exprimons par des pleurs, le corps libère des substances qui jouent le rôle de calmant naturel, qui nous aident à ce que notre douleur s'apaise petit à petit.
Les pleurs permettent de libérer deux classes d'hormones distinctes, les opiacées et l'ocytocine.
Ces deux substances ont la capacité d'apaiser nos souffrances.
Elles fonctionnent comme deux véritables anesthésiants naturels, qui nous apportent de la tranquillité et, d'une certaine manière, un peu de "détente".
Pour résumer, pleurer est un bon exercice qui nous aide à maintenir le bon fonctionnement de notre organisme.
C'est un comportement essentiel lorsque nous nous sentons angoissé, lorsque nous sommes déprimés ou préoccupés par une situation particulière. 

« Le Pouvoir de l’Accueil » Nassrine Reza





Ce matin (mardi), la pluie remet en question l’idée d’aller faire des courses puisque la voiture est en panne et je n’ai pas de parapluie. Je n’ai jamais pensé à acheter cet engin qui dans la région n’a pas de raison d’être tant les pluies sont rares. J’ai pris l’habitude d’adapter mon emploi du temps à la météo comme je n’ai pas d’obligations sociales, de contraintes horaires.
Je mesure combien j’ai été attachée à la lutte, la résistance, à l’intensité des sensations. 
En relisant ce que j’ai écris hier et que je n’ai pas publié de suite parce que j’ai préféré agir plutôt que de rester dans le mental, j’ai pris conscience que j’ai tellement été habituée à vivre la peur au ventre étant enfant, que j’y ai pris goût. Pas à la peur mais à son intensité. Puis comme c’était douloureux et handicapant, j’ai cherché l’inverse, les plaisirs intenses, la joie provoquée par des substances sans jamais me demander si cette quête n’était pas la cause de mon mal-être.

Malgré tout, il fallait passer par là pour connaitre la palette des émotions et décider enfin de vivre dans la paix. Cette paix qui devient vitale au point que le désir de l’obtenir amène à s’attacher à toutes sortes de croyances qui même si elles ne permettent pas de trouver la quiétude, aident à sortir la tête de l’eau. 
Mais cet équilibre est précaire puisqu’il demande une attention soutenue à ces pensées, un contrôle permanent qui finit par créer encore plus de trouble, d’anxiété. 
Je viens encore de vérifier la puissance libératrice de l’abandon de la lutte.

On est tellement habitué à résister à ce qui se manifeste en soi qu’on vit dans un stress permanent qui génère des crises, des explosions émotionnelles, de la confusion mentale et un sentiment de dévalorisation croissant.
Plus on s’accroche aux raisonnements du mental, plus on tente de contrôler et plus l’énergie peine à circuler.

lundi 21 novembre 2016

« Cesser de lutter, de s’attacher à ce qui se manifeste en soi »





Maintenant que la vague est passée, enfin que je m'accroche moins aux raisonnements du mental, ce qui reste de cette expérience, c’est une redéfinition des émotions, des énergies, et la capacité à marcher avec le mental plutôt que contre lui, de le rassurer en cessant de cogiter. 
Plus on lutte contre ce qui se manifeste en soi, plus on donne de l’énergie à la peur, simplement en l’étiquetant de mauvaise et plus on est mal, dans la confusion. 

Savoir abandonner les étiquettes et croyances semble être un bon moyen de se faciliter la vie et d’intégrer le changement, les nouvelles énergies, en douceur ou sans avoir la sensation d’être perdu, bouleversé à l’intérieur. Être hypersensible peut sembler douloureux mais en lâchant la notion de bien et de mal, en cessant de bloquer l’énergie en soi, ça devient une force. La patience est nécessaire, elle permet de s'apprivoiser, de se familiariser avec les sensations.

J’ai repensé aux moments où j’ai senti ce trouble intérieur et au fait qu’à chaque fois, j’ai eu la forte impression d’intégrer de nouvelles énergies, d’augmenter mon taux vibratoire. C’est fascinant d’observer comment fonctionne l’énergie et quand on le fait avec un certain recul, quand on n’est pas identifié aux pensées ou aux émotions qui émergent naturellement quand ces téléchargements s’effectuent, quand on reconnait et quand on lâche certaines croyances, on sent une paix de plus en plus profonde et stable. 
Quand on admet que la notion de jugement, de bien et de mal est arbitraire, aléatoire et en plus douloureuse, on facilite l’intégration ou l’émergence de l’énergie de vie en soi.
C’est ce qui ressort de mon expérience de ces derniers jours.

samedi 19 novembre 2016

« Maintenir la reliance interne » & vidéo Darpan « Travailler sur ses peurs »






Ces derniers jours ont été très intenses et avec un peu de recul, je peux constater plusieurs choses et tirer un bilan plutôt positif de la situation. C’est encore assez bouleversant mais comme je confie tout à mon âme et comme j’ai pu exprimer mon ressenti à deux âmies, je reste debout et confiante.
Pouvoir remonter à une peur, une croyance qui s’est imprimée dans l’enfance, dans les profondeurs de l’inconscient, créant un programme spécifique dont découlent toutes sortes de comportements, de croyances, de schémas de pensées, de réflexes conditionnés, c’est en soi une nette progression. Cela veut dire que la peur de la peur est en train de se dissoudre, ou de changer de forme, d’apparence, de sens et même si ça peut sembler fou de dire ça, c’est une réalité que nous partageons tous. 

Nous sommes habitués à refouler la peur, à lui donner des réponses intellectuelles, à s’en prémunir ou à croire qu’on peut le faire en achetant toutes sortes d’assurances, de garanties, en achetant une arme pour se défendre, en ayant un compte en banque bien rempli, et dans les relations amoureuses, à tout faire pour ne pas perdre l’autre, à se marier, à le couvrir de cadeau, à être aux petits soins, à répondre aux attentes de l'autre…

Toutes sortes de stratégies qui sont sensées nous tranquilliser, nous faciliter la vie mais qui sont totalement vaines lorsque survient une crise, un deuil, la perte d’un emploi, d’un conjoint…
On a tellement de solutions très sophistiquées pour ne pas sentir la peur, qu’on fini par croire qu’elle n’existe pas, qu’elle n’a pas de raison d’être, que ce sont les faibles qui en sont la proie...

vendredi 18 novembre 2016

« Oser toucher la vérité de la personne pour sentir la présence de l’être "divin" »






On peut avoir l’impression que le monde s’écroule quand on regarde la politique, les révélations, les infos qui circulent en masse, qui se contredisent et dont on ne peut pas vérifier la source. Chacun expose son point de vue selon ce qu’il vit à l’intérieur, selon le domaine qui lui tient à cœur et la quête de vérité touche une grande majorité de gens. Mais plus on cherche des réponses à l'extérieur et plus on s'éloigne de sa propre vérité, celle qui est vivante en soi. 
Dans tout ce fatras on peut apprendre à se connaitre, à se reconnaitre, à se situer et surtout à comprendre que la vérité est en soi, que ce qui résonne en notre cœur est précisément ce que nous avons besoin d’entendre, d’intégrer et de comprendre à cet instant. 
Que cette vérité est d'abord celle de nos blessures, des croyances qui nous conditionnent et à moins de les regarder en profondeur, on ne peut voir émerger ce que nous sommes au-delà du personnage.
Quand on fait confiance à son intuition, quand on reconnait la façon dont l’âme, la vie, notre environnement, les situations, nous guident, nous parlent, nous enseignent, quand on reste ouvert, ce que disent les autres n’est plus une référence, on apprend à faire émerger notre propre vérité sans avoir besoin de convaincre qui que ce soit parce que la reconnaissance est intérieure, intime, elle consiste à voir ce qui est enfoui dans les profondeurs. 
On est guidé vers un livre, une phrase, une vidéo, qui viennent à point et qui éveillent ou initient quelque chose en nous. La sensation de paix intérieure devient l’ancre, la source, la référence absolue et l’indicateur que nous sommes notre propre secours. 

Et la solution à tout problème, à toute question, c’est toujours de s'intérioriser, d’incarner sa propre réalité, d’être présent à soi-même, d’être ouvert, à l’écoute des pensées, celles qui expriment la souffrance, les croyances difficiles. De laisser les émotions associées à ces pensées, s’exprimer sans les refouler, sans les juger, parce qu’elles amènent toujours à sonder l’inconscient, à reconnaitre la croyance de base, celle qu’on a adopté comme une vérité et qui conditionne nos comportements depuis lors.

mardi 15 novembre 2016

« L’Ombre et la Lumière » & « Outil de reconnaissance d’étapes dans votre évolution » Magali/Miriadan





Nous recherchons la Lumière et en faisons notre objectif de vie, notre "mission". 
La Lumière est cet état par lequel nous rayonnons à partir de Qui Nous Sommes, dans le Partage et la Beauté. Être Lumière emplit et nourrit. Être Lumière apporte la satiété et une finalité. La Lumière appose une stabilité.

Dans son Amour infini, l'Un nous a offert l'égale et la sœur de la Lumière : l'Ombre. L'Ombre est une initiatrice, une émulatrice. Elle détient les clés de la Lumière en vous car elle en est la gardienne aimante et exigeante. Dans toute évolution, il vous faut abandonner vos repères, vos croyances, vos illusions, ce qui vous maintient dans votre zone de confort, pour aller plus loin, en profondeur. Et l'Ombre est cette ouvreuse de portes.

Notre corps est un temple dédié à Qui Nous Sommes. 
Rien ne se trouve à l'extérieur, tout se cache en notre intériorité. 
Notre magnificence nous attend patiemment, et s'offre progressivement lorsque nous acceptons l'invitation de notre Ombre à nous initier à nous-même. Cette partie indissociable de notre Être nous présente nos peurs, nos blocages, nos limites dans l'objectif de nous dépasser. Et quand nous trouvons en nous la voie, que nous dépassons le miroir de nos fantasmes, nous laissons jaillir la Lumière.

La religion nous a éloigné de l'Ombre en la dépeignant sous les traits du Mal, ennemi du Bien. D'où vient l'image du diable aux pieds de boucs et cornu ? Nous le retrouvons sous les traits du dieu celte Cernunnos, intermédiaire entre les vivants et les morts et gouvernant le rythme des saisons, ou le dieu grec Pan, gardien de la nature et exalteur impertinent de ce que nous n'osons pas regarder en nous. Et rien n'est plus Juste.