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11 Toute souffrance vient d’un blocage énergétique, d’un manque de fluidité, de
souplesse, d'ouverture. Si l’énergie de vie est confinée dans un des corps, un des chakras,
cela créé des frustrations, des maladies et une confusion mentale. Elle est généralement confinée dans le mental qui tente de contrôler la vie, les émotions. C’est plus
ou moins intense selon les blessures d’enfance et la capacité d’adaptation à
son environnement, selon la personnalité, la foi, le désir d’incarnation ou d’Être de
l’âme, le degré de conscience et le vécu.
Cela fait beaucoup de paramètres et
de par notre constitution multidimensionnelle, le nombre de nos corps et le
contexte de la dualité, c’est autant de possibilités de souffrir, de
s’enfermer, d'être confus, que de potentiel d'ouverture, de réalisation et d’expansion qui s’offrent à
nous.
La
perception et l’interprétation de l’humain ignorant de sa nature multidimensionnelle
est limitée en conséquence. Plus on devient conscient de tout ce que nous
sommes en réalité et en le ressentant, en s’observant avec un regard neuf, plus
on est émerveillé par cela.
On
croit que la sexualité représente l’enjeu essentiel et que l’accomplissement
d’un être réside dans l’acte qui consiste à assouvir son désir. La société est
construite sur ce postulat réducteur et tout est envisagé comme un objet de
consommation, tout est commercialisé et tourne autour de la séduction, de la
capacité à convaincre, à dominer l’autre et à avoir raison.
Je
regarde des vieux films des années 30 à 50 et je suis ébahie de constater que
les mêmes personnages, les mêmes scénarii se rejouent sans cesse. Tout est basé
sur la superficialité de l’être et l’amour est cantonné aux relations de couple
quels qu’ils soient.
Le besoin de communion, de fusion est limité dans son
accomplissement par la relation de couple, les relations filiales, comme si le
cœur de l’humain ne pouvait embrasser qu’un nombre limité d’individus.