« Ne
te préoccupe pas de ce que tu dois faire dans la matière, pour le moment, ce
qui importe le plus, c’est que tu apprennes à faire totalement confiance en ta
guidance intérieure, que tu puisses reconnaitre la voix de la sagesse en toi.
La
sagesse n’est pas une attitude rigide ou encore faussement détachée face aux
circonstances de la vie, aux autres, c’est la conscience de ce que tu es, de la
paix du cœur et de sa capacité à pacifier tout ce que tu es. Il ne t’importe
pas de t’occuper des autres dans la matière mais de ces autres "toi" à
l’intérieur ».
Je
suis tellement en joie, connectée à mon âme par le fait d’espacer les prises de
médocs que la sensation de bien-être intérieure m’inspire encore à écrire
mais comme le soleil brille et que la température est douce, je vais d’abord en
profiter et reporter à plus tard l’écriture.
C’est clair que cette habitude de
confier sur l’ordi tout ce qui me passe par la tête au quotidien constitue à la
fois un stimulant et une aide pour le mental qui structure la pensée, concentre
l’énergie, mais en même temps, ça m’éloigne de la réalité tangible ou de
l’action dans la matière.
Le juste milieu est à trouver mais là encore, sans
forcer, juste en continuant de me maintenir dans la paix et l’unité
intérieures.
Ce moment d’écriture est une façon de démarrer la journée avec un
mental remplit d’enthousiasme du fait d’être dans la passion. La vibration qui
me porte est alors celle de la joie et le goût de passer à l’action vient dans
l’élan spontané, motivé aussi par le goût du changement.
L’effet duel ou
contraste sert le bien-être lorsqu’on est porté par l’inspiration, lorsqu’on
suit l’élan à changer d’activité sans s’y obliger, simplement par évidence, par
goût.
Le
fait d’être plus sensible, ouverte à ce que je ressens en espaçant les prises
de médicaments me permet de voir quelle pensée génère l’état d’être ou la
fréquence vibratoire de l’instant. J'apprends à voir les associations pensée émotion qui ont formé et qui nourrissent les croyances faussées.
En prenant l’habitude de me placer en
observatrice neutre des pensées, émotions, énergies, j’apprends à reconnaitre
le moment où la paix est troublée et ce qui en est la cause. C’est toujours une
pensée de peur, de doute, de jugement, de rejet, d’accusation ou de critique, qui crée le
mal-être. Parfois et même très souvent, la pensée n'est pas perceptible, consciente mais la sensation de stress me pousse à me poser, à me relaxer, à retrouver la paix du cœur.
C’est
clair que les mondes invisibles existent et que la vie est organisée de façon
intelligente, que tous les règnes, les dimensions qui nous constituent, sont
toujours harmonisées à la vibration prédominante. Celle de la pensée consciente
et inconsciente à laquelle est associée une émotion et qui se relie aux
égrégores correspondants.
Plus on est conscient de notre vibration, donc de nos
pensées, émotions et plus on peut revenir à la paix du cœur, être présent à son
ressenti et modifier la fréquence vibratoire simplement en portant un regard
neutre sur les sensations dites désagréables.
J’ai écouté la troisième séance
de reconnexion âmique proposée par Magali mais j’ai eu la même sensation que la
dernière fois. Je préfère faire confiance aux systèmes internes, être présente
aux mondes subtils par l’observation neutre pour savoir comment ça marche, pour
acquérir la connaissance de l’intérieur et cultiver l’amour
dans ce regard curieux, ce désir de savoir intimement. Puis continuer d’agir selon les élans de l’âme,
l’inspiration du moment et mes propres expériences, visions.
Ce qu’on vit ou ce qui nous pousse à agir dans l’élan spontané, ne correspond pas aux attentes de l’ego. On croit qu’on agit pour telle ou telle raison et en fait, on agit la plupart du temps de façon inconsciente, selon des croyances et stratégies qui visent à combler le manque. L'âme nous guide vers l'amour et la sagesse au travers de ces élans qui sont autant motivés par les blessures que par le désir de les guérir.
L’idée de manque vient de l’enfance
et de l’âme à la fois. Le souvenir plus ou moins fort que nous sommes issus
d’un monde unifié, d’une conscience Une, que notre essence divine est
communion, fusion.
La sensation de communion ou d’illimité, d’infini, qui
provient de l’essence de l’être, de l’âme, nous pousse à rechercher la fusion
avec les êtres, à rechercher l’amour.
L’élan spontané est toujours juste mais
la façon dont le mental interprète les choses est faussée et restreinte. Le
fait même d’essayer de comprendre l’énergie de vie de façon intellectuelle nous
maintient dans le mental, le vouloir égotique, la projection d’images
préfabriquées, la personnification d’énergies dont le piège est l’attachement à ce qui est superficiel.
Bien souvent ce que nous voulons est une stratégie qui vise à combler un
manque, à contourner une peur, c’est l’expression d’une frustration intérieure,
une projection de notre mal-être ou de nos attentes. Les attentes sont
l’expression de la peur, de la volonté de contrôler la vie, les évènements, et
ça bloque l’énergie de vie ou ça la restreint.
Je
me suis laissée guidée par l’envie spontanée d’écouter la méditation mais je me
suis vite ennuyée bien que je reconnaisse que l’expérience est réelle. Enfin
réelle, on peut sentir en effet et visualiser ce qu’elle dit. L’expérience est
intéressante puisqu’elle amène les gens à s’intérioriser mais ce qui me dérange en quelque sorte, c’est le pouvoir
de la suggestion et le caractère individuel des visions, de ce qu’on reçoit. Ou
j’ai du mal à accepter l’idée que ce qu’on reçoit puisse être généralisé.
A mon
sens ça vaut seulement pour soi-même et en plus, à un instant précis, c'est une expérience intime qui révèle les mondes subtils qui à mon sens n'ont pas de forme.
D’un autre côté,
selon l’aspect universel de l’humain, le principe de la méditation ou le fait
de se tourner à l’intérieur peut s’appliquer à tous mais l’image ou l’interprétation
reste aléatoire, subjective, ça peut aussi égarer de s’attacher aux visions des
autres parce que chaque expérience est singulière et la vérité de l'individu est unique.
Et c’est surtout le fait de
s’ouvrir, d’être à l’écoute de son ressenti, de s’observer, qui révèle la source
en soi. La source et le fait que chacun soit son propre chemin.
Quoi qu’il en
soit, une méditation guidée, comme son nom l’indique, est une invitation à
voyager en un lieu particulier, prédéfinit.
La force de la suggestion peut amener le mental à vouloir former des
images et à s’accrocher au résultat plutôt que de laisser venir l’inspiration,
d’observer la sensation. C’est en cela que je me dis que ces méditations ne
sont pas faites pour moi mais l’aspect positif, c’est que ça me pousse à me
faire davantage confiance tout en m’ouvrant de nouvelles perspectives, en me
donnant l’envie de communiquer encore plus avec les cellules et les règnes, les
éléments et les dimensions qui me constituent.
Chacun
vivra l’expérience qui lui est utile et je peux aussi voir que je m’ouvre plus
facilement aux autres, que je fais davantage confiance aux autres ou que je crains moins d'être manipulée à mesure que je me fais confiance.
Je peux aussi observer de plus près cet esprit critique qui cache peut-être une pointe de jalousie par rapport au fait qu’elle ose affirmer son point de vue, sa vision, chose que je ne sais pas encore faire via la vidéo.
Je peux aussi observer de plus près cet esprit critique qui cache peut-être une pointe de jalousie par rapport au fait qu’elle ose affirmer son point de vue, sa vision, chose que je ne sais pas encore faire via la vidéo.
Et l’idée qui me vient, c’est un peu
comme le mythe de je ne sais plus quelle personnage mythologique qui a reçu un don et en
même temps une malédiction puisqu’elle peut voir ce que d’autres ne voient pas mais
personne ne la croit.
En fait, ce qui compte, ce n’est pas d’avoir raison par rapport aux autres mais d’être en accord avec soi-même, d’aligner tous les corps, toutes les perceptions sur la même vibration, celle de l’intention pure.
Cela demande de
reconnaitre le désir sous-jacent aux stratégies et de puiser en soi les
ressources, dons et qualités qui permettent de le nourrir au mieux. Le texte de Jamye Price est venu à point confirmer ma vision.
La
réalité de chacun est liée à l’expérience et elle peut nous amener à la conscience Une, à reconnaitre et à cultiver la connexion intime à l'âme, à cultiver les qualités ou attributs divins. C’est en cela qu’on apprend à se connaitre, se reconnaitre et
s’accepter en totalité parce qu’on voit tout le potentiel à notre portée, tous
les talents, toute la sagesse acquise au fil des expériences plutôt que de voir
les choses en termes d’échec, de défaut ou d’épreuve négative.
Et ce point de vue vient toujours de la comparaison, soit aux autres, soit au modèle de l'humain parfait qu'on s'est forgé selon les critères de sélection du mental. La perfection réside dans la reconnaissance de Tout ce que nous sommes.
Et ce point de vue vient toujours de la comparaison, soit aux autres, soit au modèle de l'humain parfait qu'on s'est forgé selon les critères de sélection du mental. La perfection réside dans la reconnaissance de Tout ce que nous sommes.
Ce n’est qu’en
étant pleinement soi-même qu’on peut jouir de la vie, s’épanouir et la vie nous
donne continuellement l’occasion de nous connaitre, de nous reconnaitre et
d’aimer.
J’ai découvert ce personnage avec délectation parce qu’il vibre sur
les fréquences de l’authenticité, de la simplicité, de la spontanéité et de la
joie enfantine qui n’empêche pas d’être lucide. Au contraire, plus on est
lucide, plus on voit les personnages qu’on joue et plus on prend conscience du
caractère ludique et illusoire de la vie. Illusoire dans le sens où c’est une
représentation grandeur nature du jeu des Je, de la source qui s’exprime à
travers toute vie, jouant à se révéler en chacun, à se ressentir à travers
toute la création.
Savoir
être observateur et en même temps être conscient de jouer un rôle change tout,
la vibration, la vision et le quotidien. Quand on peut voir et rire des rôles qu'on joue, on est connecté à son âme sans forcément le savoir. On sait distinguer le personnage de l'être. Se prendre au sérieux c'est être identifié au personnage.
Jeanfi extrait Zénith printemps du rire Toulouse
Chaque point de vue, chaque vision individuelle vient enrichir ce jeu, cette reconnaissance de la source commune, Une, et à ce titre aucune n’est plus importante ou même réelle que les autres.
La réalité est très relative lorsqu’on aborde les mondes
invisibles puisque c’est de l’ordre du ressenti, de la vibration et en ce sens,
l’expérience individuelle est réelle pour celui qui la vit.
Le point de vue de
Magali vient élargir le champ de la vision, de la compréhension et en ce sens,
il est précieux. Le danger c’est toujours de s’attacher à une vision, de faire
de sa propre réalité, celle de tout le monde, même si la conscience que nous
partageons tous est Une. Elle est Une et Tout à la fois, c’est cela qui est
troublant pour l’individu, le mental.
De plus on sait que le fait d’observer
modifie l’objet observé, l’observateur interagit avec l’objet et cette
rencontre énergétique, vibratoire, influence chacun.
J’ai
regardé un film hier et un autre avant-hier qui m’ont amenée à réfléchir au
sujet des comportements humains, des rôles du triangle de Karpman et j’aime
bien quand l’élan me porte à aborder les choses de façon ludique, moins
scolaire.
On trouve des vidéos sur le triangle dramatique mais j’aime bien
aborder le thème à travers le ressenti et par les images qui parlent à l’âme.
La puissance de l’image sur la psyché, le subconscient, l’inconscient et l’âme,
est reconnue et cela peut tout autant nous élever que nous restreindre, nous
enfermer dans la peur.
Les publicitaires ont bien compris la valeur et l’impact
de l’image comme tous les médias d’ailleurs.
Une image réveille des souvenirs,
elle peut enclencher les mécanismes inconscients, nourrir les croyances
collectives et individuelles qui nous maintiennent dans la peur, l’illusion, la
dépendance.
Mais dans le contexte de la dualité, toute chose est autant
positive que négative, elle porte en elle les deux aspects et on peut utiliser
l’image pour renforcer la foi, nourrir l’amour vrai de soi, la joie, la paix,
les intentions positives.
C’est ce que je fais par exemple en collant des
dessins sur les paquets de tabac à la place des images volontairement
terrifiantes.
A mon sens, ce qui est sensé pousser les gens à arrêter de fumer
ne fait que les maintenir dans la peur, la culpabilité, le rejet de soi, la
mésestime, des pensées émotions qui n’aident pas à sortir des croyances et
conditionnements invalidants.
La peur n’évite pas le danger, elle suscite des
réactions de survie qui ne résolvent rien
et qui maintiennent l’individu dans un état de stress permanent.
Ce film
le décrit assez bien même s’il date des années 80
« Mon
oncle d’Amérique » On ne le trouve plus sur youtube...
Les
recherches récentes en psychologie, les écrits d’auteurs à propos de la
puissance de la psyché, et la spiritualité, expliquent les phénomènes avec de
plus en plus de précision mais rien ne remplace l’expérience.
Parce que
l’expérience, l’observation neutre et profonde de soi révèle autant les
mécanismes de la personnalité que la présence qui observe en silence et sans
jugement. C'est à travers nos sens éveillés, la conscience d’Être, que la connaissance s'acquiert de façon intime et complète, par tous nos corps, tous nos outils de perception, de façon simultanée. La connaissance est à la portée de tous et ce qui est remarquable, c'est que notre âme nous inspire sa sagesse, nous pouvons accéder aux connaissances au sujet de l'humain, de sa constitution, de ses modes de fonctionnement, sans même ouvrir un livre. Simplement par l'observation en se connectant à notre âme, en adoptant son regard.
Cette constatation révèle les mondes invisibles, ceux de la pensée, de l'émotion, de l'énergie, par la sensation et
met en évidence la vibration de paix, la présence divine, la sensation d’unité
intérieure.
C’est cela qui est magnifique parce que cela veut dire que chacun
peut savoir par lui-même et se libérer de tout ce qui est faux, cultiver le
discernement et s’affranchir.
C’est à mon sens la justice divine ou simplement
l’émergence de la conscience éclairée, la sagesse innée, qui se révèle en ce
processus et rend libre de la forme et dans la forme.
Cet autre film montre la puissance de l’amour inconditionnel qui guérit, les schémas douloureux et répétitifs qui demandent à être vu, exprimés et transcendés. Les stratégies que chacun utilise pour se libérer de la souffrance sont aussi diversifiées qu'il y a d'individu mais on trouve toujours les mêmes mécanismes de projection de la souffrance, de ce qu'on vit en soi, vers l'extérieur.
« Le Nom Des Gens » celui-ci est encore inaccessible...
Le
caractère universel des jeux de rôles générés par les traumas d’enfance vécus
dans l’isolement, démontre que l’histoire d’un individu ne le définit pas même
si cela influence sa personnalité et le place dans des rôles qui se
transmettent de génération en génération.
Le premier pas vers la guérison d’un
trauma, c’est de le reconnaitre et d’en parler, de pouvoir extérioriser ce qui
a été ressenti mais ça demande d’être entendu par des oreilles neutres,
averties, par quelqu’un qui ne s’identifie pas au rôle de sauveur.
C’est
toujours le danger lorsqu’on exprime sa souffrance, son vécu douloureux, parce
qu’on est identifié à la victime et inconsciemment, on cherche le soutien des
autres et la reconnaissance de cet état de victime peut nous maintenir dans cet état.
Reconnaitre mais ne pas
s’identifier au rôle est essentiel.
Le fait de dire, c’est déjà s’en dissocier,
mais tant que les émotions sont refoulées, tant qu’on ne pacifie pas la
mémoire, nos croyances vont continuer de nourrir l’énergie de la victime et la
souffrance.
Seule l’âme, sa vibration d’amour inconditionnel, a le pouvoir de
pacifier et de guérir l’enfant en soi. Quand je parle de confier à la source en
soi, toutes les souffrances de l’enfant, l’extériorisation, l’expression, la
reconnaissance de ce qui a été vécu, c’est ce qui mène à la guérison profonde et
définitive. On ne projette plus sa souffrance vers les autres, on ne nourrit plus l'interdépendance affective douloureuse ou les jeux de rôle, on confie tout cela à l'amour lumière en soi.
C’est ce que l’on fait lorsqu’on va voir un psy et le fait qu’il ne
nous juge pas, qu’il sache dissocier le trauma de l’individu, nous aide à
retrouver plus de clarté et une meilleure estime de soi.
Mais on reste dépendant
de son secours à moins qu’il ne nous donne des clefs de guérison, qu’il ne nous
montre comment aborder les émotions et devenir autonome affectivement. Parce qu'un psy reste un humain avec toutes les questions existentielles et les réponses qui ne peuvent que se trouver au coeur de l'être. S'il n'a pas lui-même touché cet espace intérieur, s'il est identifié au rôle de sauveur, on sera dans une relation de dépendance réciproque, de transfert, où on trouve en l'autre un père, une autorité. C'est ce qui est vécu dans la plupart des relations de couple où chacun tente de palier les besoins de l'autre en jouant un rôle.
Être conscient du moment où on est dans le rôle, où on s’identifie à la victime, est une clef de libération essentielle parce qu’on casse les réflexes conditionnés.
Être conscient du moment où on est dans le rôle, où on s’identifie à la victime, est une clef de libération essentielle parce qu’on casse les réflexes conditionnés.
L’utilisation des films pour révéler ce qu’on porte en soi en étant attentif au ressenti et en repérant les émotions qui nous traversent selon les scènes, est un moyen facile de se connaitre en profondeur et d’apprendre à définir les énergies.
Aborder les
émotions et l’inconscient de façon neutre en révèle la valeur et nous apprend
la maitrise de notre taux vibratoire.
On peut mieux repérer les moments où on
bascule dans le jeu de rôle, où on s’identifie au personnage et le principe du
film, la projection, nous renvoie aux capacités du mental, nous renseigne sur
l’effet miroir, la loi de résonance.
De même comme on ne s’identifie pas à
l’acteur malgré qu’on puisse ressentir les mêmes émotions qu’il joue, qu'il transmet,
on peut apprendre ainsi à se dissocier de ses émotions.
En voir le caractère
illusoire, éphémère et changeant tout autant que l’impact que ça crée sur notre
état d’être dans l’instant. Et au-delà du trouble, lorsque la paix revient, percevoir tout le potentiel de l'émotion qui magnifie l'esprit, humanise les individus. Le monde de l'émotion, c'est comme la source d'eau qui nourrit la vie.
En tous cas, je trouve que c’est un bel outil de connaissance de soi et en plus, cela développe la conscience, la présence, cela montre le potentiel qui est en nous.
On peut à loisir changer sa vibration
selon les images, les fréquences sur lesquelles on choisi de porter son
attention.
Quand on devient plus conscient de tout ce qu'on est, la vie n'a plus besoin de nous envoyer des images choc, des évènements douloureux pour qu'on revienne à la vérité de l'être. En ce sens, le fait que je puisse utiliser les capacités du mental, le pouvoir de l'observation neutre en choisissant le miroir qui me reflète les parts inconscientes, croyances et conditionnements de la personnalité, constitue un immense progrès et valide l'efficacité du processus d'accueil, la force de l'intention et de l'attention.
Je ne génère plus de drames par la vibration intérieure qui est beaucoup plus sereine et je peux choisir les outils de révélation. C'est essentiel et ça reflète le fait que l'inconscient n'est plus le principal directeur de ma vie.
L'instinct de survie est primordial, nécessaire mais il doit seulement gérer les systèmes physiques internes, la respiration, le flux et rythme biologiques, biochimiques, physiologique.
Notre pouvoir réside dans le fait d'être conscient de tout cela, tant de la capacité du corps physique à maintenir la vie, l'harmonie en soi, que de l'importance de focaliser l'attention sur le cœur, la neutralité.
Cette
clef de sagesse piochée il y a quelques jours au moment opportun peut aider à
revenir à la réalité de l’être :
Clef
384
"Lorsque vous viennent des pensées de tristesse, de
soucis, de peur, ou des pensées non charitables, ayez le réflexe de dire ou de
penser : « Lumière et Amour sur ces pensées, Lumière et Amour dans mon corps,
Lumière et Amour dans mon cœur ». Ces mots ont une magie, une grande puissance
que vous pourrez très rapidement constater".
Les
principes de la méditation sont simples et quand on les applique au quotidien,
au moment où on se sent mal, où on sent son taux vibratoire baisser, on apprend
la maitrise. Focaliser la pensée sur la paix, la neutralité, en utilisant un
mantra, une phrase qui a du sens, favorise la paix du mental et quand on laisse
les émotions s’exprimer sans s’y attacher on sent une détente à tous les
niveaux.
On peut aussi utiliser la force de l’image mais ce qui compte le plus,
que ce soit l’image ou la phrase, c’est que cela ait du sens pour le mental.
En prenant l’habitude d’agir de cette façon, on se libère des schémas et réflexes inconscients, l’énergie de vie circule plus librement et on peut agir en conscience, manifester nos désirs. Quand on maitrise la vibration qu’on émane et qu’on se maintient sur la fréquence de la paix, de l’unité, on trouve le pouvoir de créer. Enfin je devrais dire qu’on s’aligne à la volonté du cœur, de l’âme, de l’être et on y trouve la joie.
Je
vois bien que je peux mieux m’organiser, agir avec plus de clarté, de confiance
à mesure que je me tourne vers l’intérieur. Dans la confidence systématique à
l’âme, dans cette proximité, la confiance qui s’installe est puissante.
Le
fait de démonter les rôles, de laisser l’amour harmoniser les énergies,
pacifier les corps et de suivre l’élan porté par la joie me positionne sur la
vibration de la passion d’être, de créer ce qui me correspond vraiment.
Je
n’agis plus systématiquement par des stratégies de survie mais dans l’unité des corps, des
compétences réunies, compétences révélées dans la reconnaissance et l’abandon
des rôles.
Sans contrainte, sans efforts, juste en devenant de plus en plus
consciente de tout ce que je suis et en portant un regard amoureux sur tous les
aspects de l’être.
Quand
je parle de lumière, cela regroupe les facultés de la conscience éclairée, la
lucidité, la capacité de voir les masques et l’énergie qui est sous-jacente.
C’est toujours l’amour qui nous motive, la recherche de cet amour, le fait de
vouloir l’obtenir ou d’être reconnu.
Nos réactions dites négatives sont
l’expression du besoin et de l’idée qu’on manque d’amour.
L’amour c’est le désir
d’être, de communier, d’échanger, de se mélanger, de s’accomplir et comme tout
ce que nous faisons tourne autour de cette vibration, c’est la preuve que nous
sommes cet amour.
Quand on manifeste l’amour envers les aspects de soi, quand
on porte un regard rempli de tendresse pour l’enfant qu’on a été, quand on
observe avec neutralité, sans juger, sans vouloir changer l’autre ou soi-même,
c’est notre essence qui se manifeste.
Lorsqu’on manifeste les qualités de la
source comme la patience qui de son point de vue est tout à fait logique
puisque l’éternité est sa réalité ou son état d’être, lorsqu’on applique cela
de bon cœur, à soi-même ou aux autres, c’est l’amour de la source en action.
La
tolérance, la compassion, le non jugement, l’acceptation, l’ouverture d’esprit,
sont les fruits de cette connexion consciente à l’être divin, à l’âme, au soi,
à cette vibration d’unité. Cela émerge naturellement au-delà des jeux de rôles.
J'ai écrit ce texte la semaine dernière mais je suis tellement dans l'action, la spontanéité, que je n'ai pas pris le temps de le publier. C'est clair que l'écriture est un soutien pour moi mais une dépendance s'est crée dans cette extériorisation de ce que je vis, dans le besoin de reconnaissance. Néanmoins, j'apprends à m'aimer vraiment et donc à ne plus critiquer ce que je perçois comme négatif.
Revenir à la neutralité, observer ce qui est sans porter de jugement, nous révèle ce qui nous tient à cœur et on peut voir que c'est justement l'expression de notre passion, du désir d'incarnation de l'âme.
Depuis le cœur, cette passion est l'expression naturelle du désir de contribuer au bien-être d'autrui et le fait que je sois plus dans l'action montre que l'équilibre s'installe à mesure que j'offre à la source, tout jugement et auto-critique.
Le mental sait ce qui est déséquilibré, ce qui a besoin d'être lâché mais ça n'est que dans l'accueil, l'offrande à la source ou le lâcher prise, que les croyances, les conditionnements et les rôles se dissolvent. C'est seulement en revenant au centre, à la neutralité mentale, émotionnelle que la vibration de paix et d'unité peut ramener l'ordre et l'équilibre en soi.
J'ai écrit ce texte la semaine dernière mais je suis tellement dans l'action, la spontanéité, que je n'ai pas pris le temps de le publier. C'est clair que l'écriture est un soutien pour moi mais une dépendance s'est crée dans cette extériorisation de ce que je vis, dans le besoin de reconnaissance. Néanmoins, j'apprends à m'aimer vraiment et donc à ne plus critiquer ce que je perçois comme négatif.
Revenir à la neutralité, observer ce qui est sans porter de jugement, nous révèle ce qui nous tient à cœur et on peut voir que c'est justement l'expression de notre passion, du désir d'incarnation de l'âme.
Depuis le cœur, cette passion est l'expression naturelle du désir de contribuer au bien-être d'autrui et le fait que je sois plus dans l'action montre que l'équilibre s'installe à mesure que j'offre à la source, tout jugement et auto-critique.
Le mental sait ce qui est déséquilibré, ce qui a besoin d'être lâché mais ça n'est que dans l'accueil, l'offrande à la source ou le lâcher prise, que les croyances, les conditionnements et les rôles se dissolvent. C'est seulement en revenant au centre, à la neutralité mentale, émotionnelle que la vibration de paix et d'unité peut ramener l'ordre et l'équilibre en soi.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr