dimanche 6 novembre 2016

« Je suis la Paix, l’Unité, l’Équilibre et l’Harmonie »






Ce matin, la journée commence dans l’énervement malgré une bonne nuit de sommeil. 
J’ai voulu installer skype et comme ça se compliquait, le stress s’est installé. J’ai fait la méditation du jour de Deepak Chopra et bien que je sente encore des tensions à l’intérieur, le mental est apaisé.  
C'est clair que le personnage soumis à la peur se manifeste en ce moment et le seul fait de le reconnaitre en défait l'intensité. Savoir revenir au centre, au calme, à la détente générale, restaure l'unité intérieure et ramène à l'essence de l'être. Il suffit de peu pour en perdre conscience et de la même façon il suffit de quelques respirations profondes pour retrouver cette vibration, cette conscience d’Être.

Je repense à ce que j’ai écris hier au sujet des croyances et au fait que l’humanité ait progressé par le contact avec la source, la lumière, l’amour, en choisissant la paix plutôt que la réaction primaire. Chaque individu qui s’est libéré des masques, des conventions, des croyances et superstitions religieuses, a participé à l’éveil des consciences, de la conscience collective, de façon directe et c'est encore le cas aujourd'hui. 
On parle du siècle des lumières parce qu’il correspond à une période où l’accès aux connaissances n’était plus réservé à une élite, aux nobles et aux bourgeois. Même si ces connaissances étaient et restent limitées à l’aspect humain de l’être, le fait de pouvoir apprendre à lire, écrire et compter, a permis au plus grand nombre de devenir plus autonome. Les érudits tout comme les initiés ont empruntés des chemins isolés, ont voyagé, rencontré différentes cultures, afin d’élargir leur vision et leur compréhension de l’humain. L’accès à Internet aujourd'hui, produit le même effet d'ouverture des consciences et en même temps pose la question du discernement.
Les églises ont causé beaucoup de tort aux humains en instituant des croyances, des superstitions et la crainte d’un dieu éloigné des hommes. Mais d’un autre côté l’ignorance de l’humain au sujet de sa vraie nature et la vision d’un dieu autoritaire ont créé ces chefs, ces hiérarchies, ce système patriarcal.

Et les choses n’ont pas tellement évolué à ce sujet puisque l’humain a toujours besoin de chef, de référence, d’une autorité extérieure qui lui dicte ce qu’il doit faire, penser, comment il doit vivre, s’afficher, se nourrir…

Les croyances en un dieu extérieur, autoritaire, qu’on personnifie et qu’on voit comme un humain parfait selon les critères de perfection de la société, maintiennent l’humain dans l’ignorance, la dualité et les attentes illusoires qui ne peuvent qu’engendrer souffrances et frustrations. L’image qu’on se fait de dieu, des anges, de l’âme, sont autant de représentations de ce modèle de perfection qu’on voudrait atteindre et tant qu’on pense qu’il faille chercher le divin au dehors de soi, dans des visions, des représentations de saints, en poursuivant un modèle d’humain idéal, on s’éloigne de l’être authentique et de la vérité qui se trouve à l’intérieur.  

Déjà, quand on considère l’humain au niveau énergétique, vibratoire, et quand on perçoit le divin comme l’essence de l’être, on se libère de l’illusion, de l’attachement à l’image, à l’apparence, aux représentations qui personnifient le divin et du besoin de suivre un modèle.

Quand on se tourne vers l’intérieur, on peut sentir la présence de l’âme, la vibration de paix, au-delà des pensées émotions. Plus on reconnait cette vibration, cette sensation de paix et moins on a besoin de s’attacher à la forme, de figurer la source selon ce que nous sommes en tant qu’humains. Ce qui fausse et limite notre compréhension, c’est le fait de s’attacher aux croyances et de figurer le divin, de s’attendre à le reconnaitre en ce modèle prédéfinit par les religions ou l’imagination mentale. On imagine le divin comme un être qui serait du genre masculin et on lui attribue les qualités de l’homme parfait selon notre vision anthropomorphique. Cette vision a engendré des codes de moralité qui nient la perfection divine, la perfection dans la constitution de l'humain tel qu'il est en totalité et en vérité.
Quand on dit que l’homme a été créé à l’image de dieu, il s’agit de son potentiel, de ses attributs et de l’essence qui l’anime.
Vouloir limiter le divin aux concepts humains, ou dissocier les créatures de leur créateur c’est ce que les religions prônent et nourrissent depuis des millénaires mais si on observe ce qui est d’un point de vue énergétique, on constate simplement que la source, l’énergie de vie est en tout ce qui existe. 
Quand il y a vie, il y a conscience, interaction et harmonie. 
Nos cellules interagissent en permanence, communiquent entre elles, maintiennent la vie en s’harmonisant constamment, en s’adaptant à leur environnement. Elles s’en nourrissent et évoluent en conséquence. 




Nous ne sommes jamais séparé du divin, de la source et le seul fait d’être en vie ici et maintenant, en témoigne.
Les termes amour lumière qui qualifient la source divine en tant qu’essence offrent une vision beaucoup plus large, plus ouverte et réaliste de ce qu’est le divin. Amour dans le sens de reliance, de désir d’aller vers l’autre, de s’ouvrir, d’accueillir et de bénir et lumière en tant que conscience, connaissance, être, voir et savoir. 

Vouloir expliquer le divin depuis un point de vue humain, par projection, personnification, est totalement réducteur. La perception mentale et les sens ne peuvent pas concevoir l’infini, l’éternité, l’essence de l’être. Ce qu’on perçoit est toujours relatif aux sens et filtré par nos croyances. Les expériences dites mystiques ou d'éveil sont indicibles parce qu’elles sont au-delà des émotions, des concepts et indescriptibles intellectuellement. Déjà, décrire une émotion relève de l’exploit parce que la sensation n’entre pas dans le vocabulaire puisque malgré que le mental et l’émotionnel soient associés, ils ne parlent pas le même langage. Ce qui les relie c’est l’énergie, la fréquence mais dès qu’on tente de définir le ressenti, on utilise des concepts, des mots qui vont en réduire le sens, le déformer.
En ce sens, considérer les choses d’un point de vue énergétique, selon les vertus, les rayons associés aux attributs divins, élargit le champ de conscience et la compréhension. La source se manifeste en l’humain par la vibration d’amour et de lumière, sa capacité à recevoir et rayonner librement ces fréquences. Plus on s’ouvre, plus on permet à l’amour lumière de rayonner sur tous nos corps et plus la paix, l’unité et la joie nous remplissent.
La source est vie et celle-ci se ressent, initie le mouvement, le désir et son accomplissement. Le divin est tout, autant la vie que la mort et on peut observer le fonctionnement des cellules, leur régénération, qui passe par une phase nécessaire de mort ou de transformation. 
La vie peut être considérée en cycles évolutifs et lorsqu’on s’ouvre, lorsqu’on ouvre son cœur et sa conscience, cette pulsion d’être est magnifiée. Plus on est conscient de qui on est en essence, plus on s’aligne à cette vibration et plus la personnalité est dépouillée du superflu. Les croyances en l’idée de séparation, de manque n’ont plus de sens, de réalité.

La référence devient la paix du cœur et sa recherche en toutes circonstances libère de la dualité, du jugement arbitraire, des conditionnements, des masques et des croyances infondées. Quand on reconnait les rôles qu’on joue et qu’on s’en désidentifie, on peut observer ce phénomène chez les autres, voir qu’ils sont aussi conditionnés par la peur, les croyances et les conditionnements.

Depuis pas mal de temps, je sais que je suis la source manifestée dans un corps humain et au fil du temps, j’ai essayé de donner un nom, un sens, une forme à cette vibration d’amour et de lumière. Plus je me connecte à la paix du cœur, à l’âme, plus je suis consciente de ce que je ne suis pas, et moins je peux définir le divin.
J’ai surtout moins besoin de le conceptualiser parce que je laisse cette vibration se révéler d’elle-même. Quand je porte mon attention sur la vibration de paix tandis que les pensées sont confuses, les questions cessent et je n’ai plus besoin de réponses, je suis, tout simplement. 




L’addiction aux médicaments qui amène un certain état d’être m’offre par la comparaison, une forme de compréhension de ce qu’est l’essence divine. La différence des deux états d’être me révèle à la fois la vibration de la personnalité qui se croit séparée, en danger et qui réagit selon des stratégies et par comparaison, la paix du cœur, du mental aligné à la source, des corps unifiés d'où découle l’action juste, évidente, simple.

Les deux points de vue sont différents et c’est la vibration, l’état d’être qui détermine cela. Je constate comment je suis et ce que je fais lorsque je suis conditionnée par les croyances, les stratégies automatiques, l’inconscient et le mental qui tentent de gérer la vie puis comment tout est compliqué, limité et difficile. 
Au contraire, lorsque je suis présente à tous mes corps unifiés, alignée à la source, connectée à l’âme en conscience, tout est fluide, facile, simple. Je ne réfléchis pas à ce que je pourrais faire, j’agis sans me poser de question, sans douter. 
Je me rends compte des limites et des complications qu’amènent le fait d’être coupé du ressenti et d’agir selon les conditionnements passés qui nourrissent et perpétuent le mal-être, le conflit intérieur, la sensation de séparation. Je le perçois mentalement et vibratoirement, autant par la qualité de vie que par les actes posés.

Je me suis coupée du ressenti, des émotions par peur de souffrir, de ressentir celles qu’on qualifie de négatives mais maintenant que je sais que tout dépend de la conscience, de la vision que je porte sur ce qui est, de la façon dont je qualifie la pensée, l’émotion et l’attachement à celles-ci, je me sens beaucoup plus libre. 

Plus libre de choisir comment je perçois les choses, comment je veux me sentir et comment faire pour revenir à la paix du cœur, juste en maintenant l’intention sur ce désir de paix et d’unité intérieures. Et en fait, ce n’est pas tant aux cachets que je suis attachée mais au confort relatif à l’habitude, au fait d’agir selon ces stratégies automatiques d’évitement et de refoulement.
J’ai définit un état d’être positif fabriqué par la chimie et me suis attachée à la stratégie. Maintenant que je reconnais que ce fonctionnement est la cause de la souffrance, de ce manque de présence qui nourrit l’idée de séparation et d’isolement, qui entraine les conflits intérieurs et donne la prééminence au mental, à l’inconscience, le désir de diminuer les doses change. 
Il ne s’agit plus de combattre une habitude mais de faire la lumière sur le processus, d’amener le mental à prendre confiance en ce pouvoir d’accueil et ce faisant la croyance en l’idée de manque se dissout.

En prenant l’habitude d’aimer l’état d’être naturel, ce que je suis lorsque les médicaments ne font plus effet, en constatant que je me préfère authentique et spontanée, que lorsque je suis présente à ce que je suis et fais, je me sens en paix, bien dans ma peau, le fait de diminuer les doses devient une expérience réjouissante. Une expérience de renaissance, de redécouverte de qui je suis en vérité ou de mon vrai moi. Le fait de ne pas me critiquer, d’accepter tout ce que je suis et ce qui se manifeste dans l’instant en sachant que je ne suis ni mes pensées, ni mes émotions, fait rayonner l’amour et guérit l’enfant blessé, dissout la peur de la peur, la peur de la souffrance. Je retrouve la joie simple de vivre, le goût d’aller vers l’autre. 
Depuis hier, j’ai envie de proposer à la voisine à qui j’ai prêté les livres sur les rayons, d’aller chercher des châtaignes. Le désir est là mais je bloque, je n’arrive pas à lui dire alors au lieu de me forcer, de me raisonner, je vois plus en profondeur. J’accueille ou j’observe les pensées qui émergent, les pensées de peur, de doute et les confie à la source.




Toutes ces pensées sont celles qui nourrissent les blessures, activent les stratégies d’évitement, d’isolement et au lieu de réagir en me coupant des autres, ou en refoulant ces pensées qui selon ma vision adulte, sont considérées comme inadaptées, je laisse monter tout ça en surface. Je porte un regard neutre sur ces pensées, accueille les émotions en mon cœur et je vois déjà l’aspect positif, le fait que ce goût d’aller vers l’autre, de partager, d’échanger émerge à nouveau, témoigne de la guérison du passé. L’énergie de vie circule mieux, le désir de reliance revient et l’idée n’est plus rejetée par les pensées. Il n'y a plus de conflit, d'opposition intérieure entre la pensée et l'émotion, entre la conscience et l'inconscient, entre l'adulte et l'enfant. 
Lorsqu’on vit quelque chose qui nous traumatise et nous fait voir les autres comme des ennemis ou des dangers potentiels, la confiance en l’autre est détruite mais comme on ne peut pas vivre seul, on va agir selon des stratégies, en étant sur la défensive ou en étant agressif. 
J’ai vécu toute ma vie dans la paranoïa mais plutôt que de me dire que je ne devrais pas être comme ça que je devrais faire confiance aux humains qui sont des frères et sœurs…je me tourne vers l’intérieur et j’affermis la reliance à la source.

Plus je suis en paix avec moi-même et plus ma relation aux autres et pacifique, sereine. Plus j’accueille les parts blessées en moi, plus je reconnais et offre à la source les pensées émotions polarisées, excessives, et moins je bloque sur les défauts de l’autre, sur le personnage qu’il joue. Plus j’éclaire mon inconscient, plus je vois les schémas stratégiques internes et les comportements qu’ils génèrent et plus je vois la lumière en l’autre, au-delà des masques.
Toutes les stratégies sont fondées sur les croyances basées sur l’idée de manque, de séparation, de rejet et motivées par le besoin de guérir une blessure. Plus la souffrance est intense, plus la blessure est profonde, c'est-à-dire niée par l’individu et plus la stratégie sera extrême. 
En apprenant à accueillir, à offrir à la paix du cœur, toute pensée, toute émotion troublée, l’équilibre s’installe, les stratégies sont utilisées mais on en a conscience et on peut donc les arrêter. 
On agit toujours premièrement au niveau de la pensée, la paix du cœur ramène un autre état d’esprit, plus de lucidité et affermit la volonté de maintenir la paix en soi. 
On apprend à reconnaitre ce qui nous éloigne de la paix du cœur, ce sont toujours des pensées de critique, de jugement, d’accusation, de rejet, de peur, qu’on tente de refouler. 

On est tellement habitué à refouler ou à nier la peur en y apportant des solutions toutes faites, qu’on ne fait jamais la démarche de se poser pour accueillir ces peurs. La peur a toujours quelque chose à nous révéler et à nous apporter ne serait-ce que la paix lorsqu’on l’observe comme une messagère, avec un regard neuf, dénué de jugement ou d’à priori. 
La peur est humaine, elle porte un message du divin, une occasion d’ouvrir son cœur, de rayonner l’amour et la lumière et de le sentir effectivement. Elle témoigne d’un besoin qui n’est pas nourri, d’un désir qui ne trouve pas sa place, de l’énergie de vie qui est contrainte, restreinte. Lorsque le mental est apaisé, l'intuition vient nourrir la compréhension et de nouvelles idées émergent. 

Un mantra qui l'apaise et le ramène au centre: « Je suis la Paix, l’Unité, l’Équilibre et l’Harmonie ». Quand ces mots ont un sens, quand ils témoignent d'une réalité vécue ils ont un fort impact. On a tous éprouvé ce sentiment de paix qui vient du lâcher prise et si c'est une intention sincère, ça aide le mental à rester focalisé, centré, connecté à l'âme, à la source.  Revenir à cette intention en toutes circonstances nourrit la connexion et la confiance en la source.
Les idées qui apparaissent comme des évidences sont aussi le témoignage de la présence et de la guidance de l'âme et celle qui revient régulièrement et calme considérablement le mental, c'est le fait que je sois déjà libre. Cette idée est venue spontanément et sa réalité m'est apparue comme une évidence, une vérité ressentie en profondeur. C'est le genre de prise de conscience qui facilite la vie!
Une nouvelle clef vibratoire de Jérôme Matanaël qui traite le thème du lâcher prise vient clôturer ce texte dans une belle synchronicité.

"Définition du Lâcher-Prise" par Jérôme Matanaël



J’ai passé l’après midi et jusqu’à maintenant d’ailleurs, à trier les photos de fleurs et je n’ai même pas été dérangée par les orages violents, la coupure de courant. 
Je suis tellement dans un autre monde quand je contemple les fleurs que j’en perds la notion du temps. 
J’ai tout de même pensé à manger tout en continuant de cliquer sur l’album. C’est carrément hypnotisant au point que je n’aie plus aucun besoin. Une bonne thérapie qui m’a fait aussi oublier de publier ce texte...

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr