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11 Ce matin, après une bonne nuit de sommeil réparateur, je me sens bien,
sereine et en commençant à écouter la médiation de Deepak Chopra, l’idée que
mon âme a choisi d’utiliser la dualité, la souffrance et la faculté de
comparaison du mental comme moyen de réalisation, d’émergence du vrai moi, du
soi, m’apparait comme une évidence.
Il n’y a rien à faire, juste à être, je
suis déjà tout ce que je souhaite manifester.
Je
suis encore parfaitement en résonance avec ce qu’il dit et ces quelques mots en
particuliers, ont fait écho en moi : « Irradier la
plénitude/réalisation/l’accomplissement est l’étape finale de l’expansion du
bonheur. Ceci vient de soi quand vous reconnaissez en vous qu’il n’y a plus
rien à chercher, vous retournez chez vous, après votre voyage. Pourtant, le
chemin spirituel se déroule comme un voyage étrange parce que vous ne parcourez
aucune distance.
Vous commencez là où vous avez commencé avec vous-même mais le
soi que vous connaissiez au début, n’est plus celui que vous connaissez à la
fin.
Votre soi à la fin s’est réalisé, il a appris que la vie ne nécessite
aucune lutte, peur ou résistance, vous avez seulement besoin d’être.
J’aime la
simplicité de la citation suivante : « pour devenir illuminé, arrêtez de courir continuellement et
commencez à marcher. Quand vous marchez, ralentissez et arrêtez vous. Dès que
vous vous arrêtez, vous réalisez qui vous êtes vraiment ».
Alors, tout le
voyage est un processus de détente et de relâchement. Il n’y a rien à étudier,
mémoriser, apprendre ou à défendre, il y a seulement l’expérience. Faire
l’expérience du vrai soi ne serait-ce qu’un instant, active la sensation du
« ah ah, voilà ce que j’ai toujours recherché » Deepak Chopra
C'est vrai que lorsqu'on ressent cela de tout son être, lorsqu'on a la sensation de trouver ce qu'on a toujours cherché, ça change le regard qu'on porte sur soi, sur la vie, mais on peut vite se sentir perdu et retomber dans les même schémas si on n'a pas lâché le passé.
Tant qu'on ne réalise pas l'unité en soi, on sera balloté entre l'âme et la personnalité, au gré de nos pensées, de nos émotions, pensant qu'il faut choisir l'un ou l'autre, qu'il faut choisir le bien plutôt que le mal. Tant qu'on rejette un aspect de soi, on nourrit l'illusion de la séparation, la division et on ne perçoit pas qui on est au-delà et à travers la souffrance et le personnage
En
fait, on utilise la dualité pour lutter contre soi et amplifier les sensations
de manque, de perte, de besoin, le stress, la lutte, le rejet de soi. On a
tellement été habitué à se fier aux jugements, conditionné par le système de
punition et de récompense qu’on a peur de lâcher le contrôle. On confond
jugement et discernement et on redoute d’abandonner la dualité comme système de
référence absolu parce qu’on craint de se perdre. On a peur de ne plus se
juger, de ne plus lutter, de ne plus se critiquer, de ne plus contrôler notre
vie parce qu’on craint de devenir mauvais, de s‘égarer et parce qu’on nous a
dit qu’il fallait agir selon des codes moraux, des règles et des lois humaines,
pour prouver notre valeur, pour être considéré, estimé, reconnu.
En ce sens,
savoir intuitivement que nous sommes l’amour/lumière va nous aider à la
laisser émerger. On va choisir l'amour, la paix, l’ouverture, le non jugement,
l’unité, plutôt que de choisir la lutte et la résistance.
Ça demande de poser
un choix conscient à chaque fois qu’on est
chamboulé à l’intérieur. On lutte contre ses pensées émotions dites négatives
mais elles le sont parce qu’on les juge, parce qu’on leur donne du poids, soit
en les rejetant, en les niant, soit en les croyant. On s’attache à ce système
dualitaire par habitude, par conformisme, par peur mais c’est précisément ce
qui nous empêche d’aller au-delà, de percevoir l’être, l’essence de ce que nous
sommes.
L’illumination
dont parlent les religions, c’est juste la prise de conscience qui se manifeste
comme une évidence et qui donne la sensation qu’on est éclairé de l’intérieur,
de et dans tout notre être. A ce moment là, tous nos corps sont d’accord, ils
perçoivent tous de la même façon, ils reçoivent l’info comme une vérité. L’âme
et la conscience expriment la même idée, la même vibration, et le mental ou la
conscience humaine ne peut qu’acquiescer.
Au
lieu d’utiliser la dualité pour se comparer aux autres, apprendre à s’observer,
à reconnaitre la vibration de l’âme, du soi ou de la source, la vibration de
paix et d’unité en somme, on va découvrir notre vrai moi, notre soi, dans cette
observation neutre et attentive.
Vivre dans la peur, la souffrance dès
l’enfance, amène à chercher le sens de la vie et cela créé une forme de
détachement obligatoire de la matière. On est tellement en souffrance dans son
propre corps qu’on va tout faire pour s’en échapper mais comme à la longue, on
se rendra compte que ça n’élimine pas le mal-être mais qu’au contraire ça
l’augmente, on finira par lâcher prise, par jeter l’éponge, on ne voudra plus
lutter.
Dans ce lâcher prise, la paix va se manifester, par effet contraste on
commencera à vouloir approfondir cette sensation intérieure et on cessera de
chercher au dehors ou mentalement, des réponses à nos angoisses existentielles.
J’ai
repensé à la réflexion que je me suis faite lors de la 3ème séance
de reconnexion âmique proposée par Magali et je me suis dit que j’avais été
maladroite parce que l’idée qui m’est venue était intérieure, elle s’adressait
à moi-même.
Cette sensation de faire toutes sortes de détours pour trouver des
raisons « valables » d’habiter pleinement le corps physique, de
chercher à comprendre intellectuellement de quoi je suis faite plutôt que de
juste ressentir.
Évidemment quand habiter son corps physique veut dire
souffrir, on aura du mal à vouloir être présent à soi même. Alors on tente de
convaincre le mental que ça vaut la peine de vivre, d’être incarné, on essaie
de lui expliquer combien la paix, l’être divin, l’amour et la lumière que nous
sommes sont des vibrations fantastiques, combien d’expériences extraordinaires
on peut vivre.
Ce n’est pas faux dans un sens mais tout ce qui est mental,
visuel, n’est que la surface de l’être et les expériences dites d’éveil sont
ponctuelles, on ne peut pas les provoquer.
Ce qu’on peut faire, c’est choisir la paix du mental dans un premier temps, en abandonnant toute attente,
toute volonté de provoquer quoi que ce soit et en apprenant à s’ouvrir.
Voir un
ange, un être de lumière, un défunt, ou encore des énergies en mouvement,
l’aura, ne peut pas changer radicalement un être parce que ça reste des images
"extérieures" à soi qui en plus peuvent subjuguer et rendre dépendant.
Rien
d’autre que l’expérience vivante, vécue en soi ne peut convaincre le mental, la
conscience humaine de ce qu’elle est en essence et encore ça reste
évènementiel.
Malgré tout, l’impression puissante peut être suffisante pour
vouloir se tourner vers l’intérieur et chercher à laisser rayonner la paix du cœur.
Par définition
la paix n’a rien d’extravagant au contraire, c’est juste une sensation de
calme. Mais c'est déjà énorme parce que ça change la vibration et donc la vision.
Nous sommes remplis de croyances qui créent des schémas de pensées
automatiques venant sans arrêt s’opposer à cette paix. En ce sens porter un
regard neutre sur ces pensées réflexes que sont les jugements, les critiques,
la comparaison, le rejet, le déni, ça va déjà déblayer le terrain et la paix va
s’installer peu à peu.
Déjà quand le mental n’est plus perçu comme notre
personnalité véritable mais seulement comme un outil de la conscience
conditionné par la peur, on se simplifie la vie.
On
sait que l’attention et l’intention sont des outils puissants et lorsqu’on les
utilise pour faire la paix avec soi, avec tous les aspects de l’être, on trouve
effectivement cette paix que nous sommes, que nous avons toujours été.
L’idée
que je suis déjà libre continue de faire son chemin à l’intérieur et c’est
clair que cela vient de l’âme, en ce sens je rejoins la vision de Deepak
Chopra. Tout comme le fait qu’elle soit venue deux jours avant que je l’entende
lors de cette méditation. Je ne dis pas ça pour me la péter mais juste pour
souligner le fait que la conscience Une est en chacun et que la vision depuis
cet espace est nécessairement commune.
Une
idée à elle seule ne peut pas changer une personne mais quand elle vient de
l’âme, elle infuse l’être tout entier, elle fait écho en tous les corps, en
chaque cellule. Elle crée une sorte de détente intérieure qui favorise la libre
circulation de l’énergie.
Malgré
tout, nous sommes éternels et nous avons tout le temps pour réaliser/savoir qui
nous sommes en vérité et notre âme nous guide en ce sens mais si on veut se
faciliter la vie, on peut aller à la rencontre de l’être.
Nous sommes guidés et
soutenus sur ce chemin et nous disposons d’outils qui agissent au niveau de
l’énergie, de la conscience humaine, afin de trouver, de manifester la paix,
d’apprendre à aborder nos pensées émotions énergies de façon à lâcher les
croyances invalidantes et limitatives.
Tant que ça reste des outils et qu’on ne
s’attache pas à eux ou aux guides comme si c’était notre salut, notre
destination, notre réalisation, tant qu’on est conscient que l’être est à l’intérieur
et qu’il se révèle dans l’intimité, on ne s’égare pas.
Les rayons, les prières,
les visualisations peuvent aider à rester centré sur ses objectifs de paix,
d’harmonie et d’unité mais cela ne remplace pas la sensation intérieure. Ce sont les outils de la conscience, de ce potentiel de focalisation de l'attention et de l'intention.
Le
vrai moi, c’est la personne consciente de l’essence qui l’anime et qui se
confie entièrement à son âme, sa propre guidance. C’est l’aspect intérieur qui
ne doute pas, qui est confiant en la vie, qui sait que tout est juste, qui ne
se pose pas de question, qui est tout simplement.
Comme l’enfant que nous
étions, avant le drame ou l'événement qui a amené l'incompréhension, l'isolement, ou tout simplement avant le processus d'individualisation, il ne doute pas, il se sent aimé par la vie, il est rempli d’énergie de
vie alors il se sent puissant, immortel même.
Le soi, c’est à mon sens, la
conscience éclairée, élargie, unifiée, reliée à la source, la conscience
d’être, l'aspect informel de la source. L’âme, c’est l’aspect vivant, celui qui ressent, qui a des sentiments
et qui agit dans la matière en association avec la conscience dont elle n’est
pas séparée.
Ça reste un point de vue personnel et ça n’engage que moi. Puis en
fait ça n’a pas vraiment d’importance puisque dans la paix du cœur, la
sensation d’unité, de plénitude libère du besoin de savoir puisqu’il "suffit"
d’être.
Être soi-même, entièrement et en confiance, en sachant que quoi que nous fassions,
l’âme et la conscience sont aux manettes. Ils nous guident vers plus de clarté,
de lucidité, de compréhension et de sagesse, vers cet esprit de paix et
d’unité.
Pour
trouver cette clarté, il est nécessaire de lâcher les vielles croyances, de
purifier les outils de perception que sont le mental et l’émotionnel, de se libérer de la notion de dualité et de l'attachement à la peur, à l’excès.
De temps en temps, je suis amenée à activer
certains rayons pour faciliter le calme mental et pour agir au niveau
énergétique, éthérique, astral. Je ne sais pas si ils ont une action réelle ou
si c’est le fait de lâcher prise qui me ramène à la paix mais comme les pensées
et les émotions sont des énergies, comme nous avons des corps subtils, ça
semble logique que ça ait une incidence. Puis comme ces appels me viennent
spontanément, c’est qu’ils ont un sens, une raison d’être.
Le
mental a besoin de support et comme il conceptualise tout, comme il a
l’habitude de contrôler, les rayons sont des outils qui lui conviennent
puisqu’il peut participer à l’établissement de la paix. Il a peut-être l’illusion
de participer mais au moins, il ne lutte plus et l’unité s’installe aussi.
Je
passe de l’utilisation de béquilles chimiques à celle des rayons sacrés qui
sont un support naturel agissant sur les corps subtils. Par la même occasion
j’apprends à reconnaitre l’intuition, à choisir l’état d’esprit par lequel je
perçois ce qui est.
Le nombre de points de vue différents au sujet de la
source, des énergies, des êtres d’autres mondes et si nombreux que ça montre
leur caractère superficiel et individuel, il s’agit là de points de vue
relatifs à la personne. Cela
concerne les mondes subtils, les corps subtils, par contre au niveau du soi,
dans le cœur de l’être, au centre, dans la paix et l’unité ressenties, il y a
une seule vision commune. Comme si les mondes éthérés étaient des projections de la conscience duelle, humaine, avec les deux aspects enfer et paradis. Soit on projette ce qu'on ressent depuis la peur, l'esprit de division soit on perçoit dans l'unité du cœur, la conscience Une.
J’ai
encore du mal à le décrire parce que c’est de l’ordre de l’intuition, du
ressenti.
La
nature est encore étincelante de lumière après les fortes pluies d’hier alors
je vais en profiter pour prolonger la méditation par cette contemplation et en
capter quelques vues. Les photos ne sont pas les fleurs mais elles transmettent
une part de celle-ci, leur aspect superficiel qui se compose de formes et de
couleurs mais il manque le parfum, l’essence.
C’est un peu comme nous, l’apparence
ne reflète pas l’essence ou seulement une faible part et tout comme pour la
fleur, cette essence provient et émane du cœur.
Quand la personnalité est
alignée, unifiée, connectée à la source, consciente d’être cette essence, sont
rayonnement atteint la surface de l’être. L’unité, l’harmonie et la paix qui
règnent en tous et entre tous les corps, se voit à l’extérieur.
Je constate que
malgré que je ne fasse aucun régime et que je continue de manger de la mousse
au chocolat quotidiennement, j’ai perdu du gras du ventre. J’ai toujours eu la
sensation que cette graisse était une forme de protection de l’enfant en soi,
du corps émotionnel, une réaction physique de défense qui commence dans la
pensée, l’inconscient et se répercute jusque dans la chair.
Quand la paix
s’installe en soi, quand le corps émotionnel n’est plus perçu comme un ennemi,
les tensions internes se relâchent et le corps physique s’adapte, s’harmonise
selon la fréquence émise.
Je ne culpabilise pas de manger ces mousses, je ne me
reproche pas de négliger mon apparence ou de ne pas respecter mon corps parce
que je sais que tout commence au niveau subtil, de la psyché. En changeant la
vibration, par le lâcher prise, l’acceptation, l’amour et la paix qui
rayonnent, purifient les corps subtils, libèrent les énergies bloquées dans
l’inconscient et la vie circule en abondance.
La sensation de manque est
absorbée dans celle de la plénitude qu’offre l’unité intérieure. J’ai eu
quelques pensées troublées avant de m’endormir et j’ai pu constater qu’il a
suffit que je fasse appel aux rayons blanc, vert, doré et rose pour trouver le
sommeil.
Savoir calmer le mental est essentiel mais ça ne se fait pas en force,
en le contraignant à avoir des pensées positives, ça se réalise en revenant à
la conscience de qui nous sommes, des êtres multidimensionnels connectés en
permanence à l’âme et la conscience Une ou à la source.
Les pensées, les
émotions créent des réactions chimiques en chaine et quand on les maitrise cela
restaure l’équilibre métabolique. C’est en cela que la libération de
l’addiction aux médicaments devient possible et facilement réalisable, sans
contraintes.
Le seul effort, c’est celui de devenir conscient et de
s’identifier à l’essence de l’être plutôt qu’au personnage ou à la peur. Ceci
dit ça n’est pas non plus évident parce que nous agissons et pensons de façon
automatique, par habitude et cela constitue un certain confort. Le confort
d’être en terrain connu, de ne pas avoir à réfléchir, à regarder ses peurs, ses
douleurs, ses blessures, son passé, le confort d’agir toujours de la même
façon, de penser de la même façon.
Un
confort qui peut s’écrouler à la moindre contrariété et c’est souvent là qu’on
est obligé de se remettre en question. Malheureusement, on cherche à changer
les actes au lieu d’aller au plus profond de soi et de remettre en question les
croyances auxquelles on s’est toujours attachées.
En ce sens, les enseignements
des rayons sont des tremplins, des ponts entre les croyances passées, celles
liées à l’identification à la victime et celles qui se basent sur les lois universelles, l’énergie, la prévalence de la vibration qui elle-même se compose de
l’énergie des pensées, des émotions et de l’intention associées.
Maintenant que
l’unité et l’harmonie s’installent en moi, je laisse l’âme me guider et
j’appelle les rayons à se positionner de façon harmonieuse à l’intérieur.
L’image de l’arc en ciel est plus que symbolique parce que l’alliance entre
l’humain et le divin, se matérialise au niveau énergétique par ce rayonnement
harmonieux qui allie l’eau et la lumière, le monde des émotions révélateur de
la source intérieure. Cette source elle-même, c’est l’eau de vie, la vie
éternelle qui change de forme au fil du temps, dans notre dimension linéaire.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr