mardi 8 novembre 2016

« Ne pas s’attacher à ce qui est perçu, ne pas qualifier, ne pas nommer, Juste Observer »





7 11 Je viens de faire la dernière méditation de Deepak Chopra et comme je réagis à chaque fois qu’il parle de l’âme comme d’un aspect limité et possiblement endormi de l’être, j’ai demandé à mon âme d’éclairer mon mental pour que je puisse comprendre mieux qui est qui. Je ne sais pas si je vais traduire en mots ce que j’ai perçu sous forme d’images symboliques, mais j’essaie quand même histoire de ramener le mental au calme.

Tout est question de conscience, de niveau de conscience et d’identification. 
Tant qu’on est identifié seulement au corps physique, qu’on se croit limité, on l’est apparemment. Puis quand on ressent son âme ou que nous sommes plus que notre corps, nos pensées, notre personnalité, on se tourne à l'intérieur, en son cœur/esprit, on s’ouvre et par l’observation on va reconnaitre le caractère illusoire de la personnalité. 

En effet comme nous jouons tous des rôles qui peuvent être reconnus et placés dans des cases, ces rôles étant construits sur l’expérience douloureuse et l’incompréhension ou l’identification aux pensées émotions, aux blessures, il est clair que ça n’est pas notre vrai moi. 
Lorsqu’on est conscient d’exister au-delà des rôles, dans une dimension plus vaste de l’être et par la connexion à cet aspect de soi, on est en relation avec toutes les émanations de l’âme. Elle est infinie, se manifeste en toute forme de vie et selon notre degré de conscience, notre capacité d’ouverture, on va s’identifier soi à une âme qu’on s’approprie soit à l’âme cosmique, universelle. 
Il semble qu’il y ait une seule et même âme, ou l’aspect incarné de la source, l’aspect capable de se matérialiser dans la chair, la matière, sous forme d’atomes organisés. 
Nous sommes uniques dans la relation à la source, à l'âme et la conscience Une.
Puis la conscience sans forme qui habite toute vie et que nous partageons tous.


La sensation d’être isolé, séparé, individualisé, vient de l’intérieur, de la vision qu’on a de soi et des divisions qu’on créé mentalement. Le fait de ne pouvoir porter sa conscience que sur un aspect de soi, quand on est identifié à la personnalité, vient de la capacité limitée du mental, de nos sens mais quand on se connecte à notre âme, quand on voit avec les yeux du cœur, au-delà des masques, des rôles, notre conscience s’élargit, les limites et les barrières se dissolvent. 
Les jeunes enfants n’ont pas cette notion de séparation, ils considèrent tout être, toute vie comme une part d’eux-même mais ça n’est pas conscient. 
L’enfant apprend tout au long de sa vie, à se distinguer, s’individualiser, et à s'il ne se sent pas aimé, il se croira isolé du reste du monde, seul et en manque. 
S’il n’est pas conscient d’être aussi une âme, il sentira la reliance aux autres via le personnage auquel il est identifié, s’il est une victime, il entrera en résonance avec toutes les victimes de la terre et voudra se couper des autres. 
Mais ce sentiment peut aussi amener l'adulte à reconnaitre le caractère universel des rôles, de l’humain et en déduire que quelque chose de puissant relie tous les êtres : l’amour ou la capacité de se relier aux autres ; l’empathie, la compassion. 

Plus on libère les masques et plus on prend conscience de cette reliance essentielle aux autres, au-delà de l’espace et du temps. On peut entrer en résonance avec ceux qui ont souffert à toutes les époques, ressentir ce qu’ils ont ressenti mais tant qu’on s’identifie à la souffrance en soi, on résonnera sur cette fréquence et on sera relié dans la douleur, aux autres, à ceux qui sont sur la même longueur d’ondes. 

En lâchant la souffrance, les masques, on perçoit l’essence de l’être et on entre en résonance avec les êtres, les humains qui vibrent sur la fréquence d’amour et de lumière. On entre en contact vibratoire avec les êtres de même fréquence au-delà de l’espace et du temps. 
Qu’on s’identifie au personnage ou à l’âme, comme notre cœur est ouvert par nature, on est toujours connecté à d’autres êtres, d’autres mondes qui sont en résonance avec notre degré de conscience, notre vibration. 
Plus on focalise sa conscience sur le cœur, plus on déploie l’amour et la lumière que nous sommes en essence et plus on s’ouvre à l’univers, à ses créatures selon la fréquence naturelle de l'être, l'amour inconditionnel, l'esprit de fraternité, de solidarité. 




Et quand on lâche la dualité, quand on ressent la connexion à l’âme, à la conscience Une, selon la vibration amour lumière, selon notre capacité à percevoir avec les yeux du cœur, les multiples aspects de la personnalité, on entre en résonance de cœur avec l’humanité entière. 
On se rend compte qu’on partage la même conscience, la même âme, celle de la terre, de l’humanité et celle du ciel, de l’univers. Qu'au niveau cosmique et terrestre, l'humanité est Une.

Bon, je n’arrive pas à exprimer ce que je ressens. De toute façon ça ne servirait à rien d’essayer de vous convaincre puisque cette vision est celle du cœur et ce n’est que depuis cet espace qu’on accède à cette compréhension/vision. 

Deepak Chopra met en évidence le caractère infini du monde des particules subatomiques et cette notion reconnue par les scientifiques démontre qu’il n’y a pas de limite arrêtée en vérité, que notre corps est limité uniquement par nos yeux qui ne peuvent voir les mondes des cellules, des atomes.

Notre conscience humaine s’identifie à ce qu’elle voit mais si on observe avec les yeux du cœur, si on se fie à ce qu’on ressent, on élargit notre champ de conscience. 
Même juste au niveau de la pensées puisque celle-ci n’est pas limitée au présent. 
Ce qui peut sembler douloureux est aussi le révélateur de l’aspect infini de l’être. 
La pensée n’est pas limité au présent, elle peut se projeter dans le passé, le futur mais très souvent elle le fait pour retrouver des souffrances, projeter des images générées par la peur. 
Quand on ressent intensément les énergies, parce que nos émotions sont exacerbés lors d’un trauma, d’une grande souffrance, le mental fuit la réalité, il se dissocie du corps physique afin de préserver l’intégrité de la conscience. Il laisse l’inconscient gérer les choses et fuit, décolle. 
Quand on est habitué à fuir par la pensée, pour éviter la souffrance, on va alors vouloir fuir la réalité dans les mondes imaginaires, dans les drogues, les gestes compulsifs, on voudra changer d'état d'être mais on le fait selon l'instinct de survie, par la fuite. 
On refuse de s’incarner, d’habiter son corps parce qu’on craint de souffrir à nouveau mais on reste dans des espaces flottants, dans les mondes éthérés où on est connecté aux égrégores de même fréquence, par effet de résonance.




Ces mondes peuvent être perçus comme maléfiques simplement par la fréquence qu’ils portent et qui vient amplifier, par effet de résonance, notre souffrance: la sensation d’isolement, de séparation, de déchirure intérieure mais aussi cette reliance aux mondes éthérés où chacun se nourrit de l’autre dans cette forme de communion via la douleur. 
Plutôt que de se sentir seul et isolé, on s’attachera aux égrégores tout comme on peut se réunir avec les êtres qui souffrent et qui en réponse à cette souffrance, s’associent dans la douleur.

On voit que sur terre, on se regroupe autour d’une vision, d’une idée, d’un personnage, d’un rôle, d’une classe sociale. Selon l’aspect auquel on s’identifie intérieurement, on va vers ceux qui nous ressemblent et dans ce phénomène d’attraction on peut comprendre les liens qui se créent dans l’invisible aussi. Selon les énergies, les fréquences supportées par ces rôles, ces personnages. 

La capacité de focalisation du mental, de la conscience a un grand pouvoir tout comme l’intention et on peut diriger cela, l’utiliser au lieu de le subir, en choisissant la fréquence sur laquelle on veut vivre et ce que l’on veut manifester

On apprend à reconnaitre ce qui nous fait du bien et à agir pour l’obtenir mais très souvent, ce bien vient tenter de combler un manque en vain. Tant qu’on rejette un aspect de soi, on nourrit l’illusion de la séparation, la sensation d’être isolé, seul, en manque.
Je viens de piocher ce conseil dans la boîte à idées de Lulumineuse et ça résonne en moi puisque chaque fois que j’ai la sensation de mieux comprendre ce que je suis, j’ai tendance à me croire arrivée.
"Ne cessez jamais de vous considérez en élève de la vie, tout ce qui demeure autour de vous vous enseigne. Prenez le temps d'observer"
Déjà, l’idée "d’arriver quelque part", ne signifie pas grand-chose puisque la vie est en perpétuel mouvement, le chemin est intérieur et c’est dans l’immobilisme que la source se révèle, dans le silence du mental que les idées innovantes ou éclairées émergent. 
Observer dans la neutralité, c'est voir vraiment. Mais on a vit fait de cataloguer ce qu'on ressent, de coller une étiquette et de rester enfermé dans les croyances limitatives.

Associer les opposés révèle la source en soi: Être neutre lorsque le mental s'emballe, se focaliser sur la paix du cœur quand les émotions sont excessives, révèle notre vraie nature et la vibration de la source. 




8 11 Je reprends l'écriture ce matin et je me rends compte que la méditation quotidienne était un bon support. Mais je sais aussi que je n'ai pas besoin des autres pour me centrer. On pense que ça n'a pas trop d'incidence sur notre état d'être mais ces moments de calme, de confidence à la source, à l'âme, ces moments où on ressent la paix du cœur, sont déterminants. 
Je poursuis le sevrage et je comprends pourquoi j'y vais progressivement. 
Le ressenti intérieur est de plus en plus puissant et je reconnais la force de la connexion à l'âme, l'intensité de sa vibration qui peut être effrayante. Ce ne sont pas les mêmes sensations que celles qui viennent des émotions et la neutralité, le fait de ne pas chercher à interpréter ce que je ressens me parait important. 

Pour le moment, je me contente de percevoir et de maintenir la paix intérieure par la focalisation sur le ressenti du cœur. Ramener le mental au silence, en ne cherchant pas à répondre aux questions mais juste en laissant venir les idées spontanées. 

C'est toujours l'interprétation du ressenti qui nous entraine dans les mondes des égrégores ou dit autrement qui nous éloignent de l'être, par le seul fait de projeter la pensée vers l'extérieur. 
Rester neutre, ouvert, réceptif et attentif à maintenir la paix et l'harmonie, voilà le seul objectif pour le moment, dans cette période de transition. 
Passer de la réaction à l'observation neutre constitue en soi tout un art et suffit à changer en profondeur, à changer de vibration, de dimension, d'état d'être et de conscience, donc de vision. 
Mais une vision claire, libérée des croyances, des images qui proviennent de la conscience et de l'inconscient collectif. Cela peut s'apparenter au vide, au rien mais en fait, c'est une façon de s'ouvrir à recevoir l'inspiration, d'accéder au champ de tous les possibles. Observer avec neutralité, c'est ne pas projeter la pensée, ne pas créer d'images toutes faites mais les laisser venir sans rien provoquer et sans s'y attacher non plus. 
Le mental a besoin de s'accaparer les choses, les visions, les sensations mais quand on sait qu'il réagit de cette façon parce qu'il est stressé, on peut le rassurer en revenant à la paix, en projetant les pensées émotions en direction de l'âme. C'est la seule façon de calmer le flot des pensées, d'arrêter de nourrir le mental et de s'en désidentifier sans pour autant le rejeter.




Un exemple très concret: j'ai prévu d'aller en ville et cela créé du stress alors au lieu de focaliser sur le mental qui va essayer de trouver des solutions en argumentant, en se disant qu'il n'y a aucune raison de stresser, ou encore qu'il faut aller payer le loyer puisque c'est obligatoire, je reviens au centre, à la paix. Puis tout naturellement, je fais les choses une par une, dans l'ordre logique. Pour le paiement du loyer, je remplis le chèque et la remise de chèque et l'affaire est réglée, je passe à autre chose. 
Ça peut sembler tout simple et même stupide de réfléchir à ces choses mais c'est dans les petits gestes du quotidien, dans la façon d'agir que tout est à revoir. 

Il s'agit de devenir conscient de la façon dont on agit et de voir que tout est fait pour justement éviter d'être présent, pour contourner le stress en se raisonnant, en trouvant des solutions qui sont toujours la fuite, en l’occurrence, prendre un bout de cachet, allumer une cigarette ou l'agressivité, en se raisonnant, en niant la sensation de stress. Et c'est justement en ressentant ce stress et en revenant à la détente, que ça n'est plus le mental qui gère selon des stratégies, c'est le cœur, l'âme qui prend le relais. 
En prenant l'habitude d'être plus consciente de ce moment où le stress se manifeste et en offrant à la source les pensées qui le génèrent, je casse le réflexe conditionné, inconscient, automatique et les stratégies, les croyances tout à la fois.  

Je peux constater que c'est efficace puisque je ne me jette plus sur les cachets, je prends le temps de me poser avant le geste et du coup, la première prise vient de plus en plus tard, les écarts entre les prises sont espacés chaque jour un peu plus. En agissant de cette façon, les choses se font en douceur, sans lutte, sans souffrance ajoutée, juste en devenant de plus en plus consciente de ce qui se joue en moi. Je n'ai plus l'impression de subir une addiction, je deviens l'actrice active de ma propre libération.

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr