Ce
matin, je me suis réveillé dans le même état d’esprit qu’hier soir, dans la
colère, les idées noires en voyant le ciel encore chargé de nuages dus aux
épandages aériens.
Je n’en peux puis plus de ne pas voir le soleil depuis des jours.
La colère envers mon âme s’est aussi exprimée parce que je suis partie de ma
région natale à cause entre autre du temps pourri et je me retrouve ici, avec
les mêmes circonstances extérieures.
Je sais pourtant que les pensées émotions
sur lesquelles on se focalise définissent l’état d’être mais d’un autre côté,
feindre, tricher, contenir ses pensées n’est pas du tout une solution non plus.
Alors je vide mon sac, laisse tout sortir sans chercher à contenir ou à adopter
une attitude fayotte vis-à-vis de l’âme.
Je
sais au fond qu’elle me parle tout le temps mais dans ces moments là, je suis
imperméable à ces clins d’œil, aux synchronicités.
C’est aussi dans ces situations
que je peux mesurer la force des pensées et l’amplification du mal-être par le
phénomène de résonance qui attire des pensées similaires. Et peut-être même des
entités mais je n’entre pas dans cette voie qui de toute façon est non
seulement aléatoire mais en plus ça nourrit l’idée d’impuissance, de victime.