Aujourd'hui
29 mars, est un jour particulier pour moi puisque je venais au monde. Cinquante
et un an après ce jour important, je renais littéralement. Même si les contractions
ont été douloureuses, étalées sur un demi siècle, ça valait vraiment la peine.
La
chienne m’a offert un étron dans le salon et j’ai pu mesurer ma capacité à
lâcher prise, à ne pas entrer en réaction face à une situation que j’aurais pu
considérer comme l’expression de la vision de l’ado intérieure qui voyait la
vie comme une épreuve et pour le dire carrément comme de la merde!
Je sais que l’ajustement intérieur, l’unification des
corps et les libérations énergétiques se manifestent dans la matière au travers
de symptômes physiques, et contrairement à ce qu’on pourrait croire, c’est pour
aller vers le meilleur.
La manifestation dans la matière est le résultat final,
la suite logique du travail interne et la période de pâques, le printemps
propice à la renaissance sont des processus de mort qui mène à la résurrection.
Le
christ a symbolisé ce processus au moment de la crucifixion qui représente à
mon sens, l’abandon à l’amour lumière, le centrage, l’ancrage et la connexion
(la conscience d’être une étincelle de la source, reliée à elle et en même
temps, cette source elle-même), simultanés, au ciel, à la terre, au cœur.
Le
fait de se positionner au centre de l’être, dans la communion, l’unification
corps-âme-esprit, au carrefour de la verticalité et de l’horizontalité, c’est
choisir d’agir selon l’intelligence du cœur.
C’est aussi la fin de l’illusion,
des croyances, tant celles relatives au monde, que celles qui concernent le
‘divin’. Accepter la mort, c'est faire le deuil des illusions qui maintiennent dans
l’inconscience, le jugement, accepter d’être mortel tout en sachant que notre
conscience est éternelle.
Accepter
les conditions de l’incarnation, les règles du jeu et se prendre en charge,
faire coïncider ses sentiments, ses pensées, ses intentions et ses actions,
reconnaitre notre pouvoir dans l’abandon à l’amour lumière en soi, c’est un
processus de renaissance complexe mais réalisable.
Ça demande du courage, de l'investissement, de la présence à soi-même, de l'attention et en cela on va faire l'expérience de notre puissance, de notre foi, de la détermination et de l'amour immense que nous sommes. C'est à mon sens le plus beau chemin qu'un humain puisse parcourir parce qu'il mène à la paix, la liberté, l'amour et la joie de vivre. On intègre peu à peu son pouvoir, sa capacité à être autonome, à choisir, à savoir s'orienter.
Les illusions sont
nombreuses mais en apprenant à reconnaitre ce qui se joue en soi, on sort de
l’endormissement, de la sensation d’impuissance. Quand on reconnait les
stratégies internes de survie, de défense, lorsqu’on les contemple avec
neutralité, on ne peut plus s’y identifier, on n’est plus soumis au drame.
Sans
tomber dans le cynisme ou le fatalisme, quand on accepte le fait que la mort
fasse partie de la vie, qu’elle est un processus naturel qui permet d’évoluer
et non une fin en soi, on avance avec plus de confiance, de sérénité et de
clarté.
Il
est vrai que nous avons joué tous les rôles du fameux triangle de Karpman parce
que ce sont des stratégies de survie qui s’enclenchent de façon inconsciente dans
la relation à soi et aux autres. Reconnaitre cela c'est s'en affranchir et cultiver l'amour en soi par cette compassion qu'on offre aux aspects internes qui sont dans l'ignorance, la souffrance, l'isolement et même l'exclusion. On va rétablir peu à peu l'équilibre, la justice et l'ordre divin en confiant à la source tous les conflits internes, en revenant à la paix du cœur.
L’effet de la lumière est puissant, c’est la
conscience Une qui se répand sur la planète, la vérité qui est perçue de toutes
parts. Et c’est d’abord en soi qu’elle se manifeste, c’est en nous-même qu’elle
nous invite à regarder afin de reconnaitre tout ce qui se vit, s’exprime, veut
être amené au grand jour.
Si on n’a pas conscience d’être autre chose qu’un
corps physique, un corps mental, émotionnel, la vie peut apparaitre comme une
épreuve injuste quelque chose d’insensé et c’est depuis ce mal-être qu’on va
chercher à savoir qui on est en vérité.
On va chercher des solutions au dehors, on va nourrir
sa curiosité en lisant, en s’instruisant et comme maintenant, tout et n’importe
quoi peut être trouvé sur la toile, on peut dans le meilleur des cas, développer son intuition et son
discernement. Mais très souvent on va se perdre dans ces reflets, dans les interprétations et les visions des autres.
Ça peut passer par des périodes où on est perché sur un nuage,
attaché à des images, des figures angéliques, des représentations mentales du
divin afin de se reconnaitre en tant qu’enfant de la source. On va commencer
par essayer de s’approprier ces énergies, puis on va prendre conscience peu à
peu que nous sommes cela.
Parfois ce sera vécu de façon absolue mais dans la majorité des cas,
ça se fera par des prises de conscience successives, des crises existentielles qui nous inviteront à lâcher prise, à cesser de lutter contre soi-même. Et dans l’écoute intérieure,
le ressenti et l’abandon, le lâcher prise, on va sentir effectivement que nous sommes bien plus grands que ce que nous voyons. On délaissera peur à peu les croyances pour se plonger au cœur de l'expérience.
Cet abandon permet d’être confortable
avec le paradoxe de l’humain divin, comme l’explique très bien Isabelle
Padovani dans cette vidéo.
« Accueillir nos limites »
Nous sommes nombreux à avoir nourri beaucoup d’illusions
relativement à la loi de manifestation qu’on a tendance à voir comme un enfant
qui croit au père noël.
Oui nos croyances impactent sur notre réalité mais la vibration qu'on émane n'est pas uniquement liée au mental conscient. Nous ne pouvons pas intégrer la lumière d'un seul coup, il faut que le mental puisse comprendre ce qui lui arrive.
Les miracles existent mais ça arrive à des moments
clefs de notre vie, dans un but bien
précis qui dépasse l'entendement mental et ne dépend pas du vouloir.
Très souvent ça vient quand justement on cesse de lutter, quand notre cœur s’ouvre,
quand nous réalisons que nous sommes beaucoup plus qu’un corps de chair ou
quand l’abandon s’appelle expérience de mort imminente. Et à mon avis, ça peut
s’expliquer simplement parce qu’on change de fréquence vibratoire, on n’oppose
plus de résistance alors l’amour lumière peut nous pénétrer et réaliser son œuvre
alchimique. Notre vibration va attirer des énergies similaires et la sensation
de paix, de joie, va amplifier dans ces rencontres, ces mouvements
énergétiques.
Il
n’est pas facile et même impossible de nommer la source, de s’en faire une idée
parce que dès qu’on tente de le faire, on va utiliser des mots qui n’ont pas le
même sens pour tous et qui donc n’auront pas le même impact. C’est une
sensation, une certitude, un ensemble de pensées, sentiments, sensations que le
mental va interpréter selon ses croyances, son éducation et en plus au travers
des blessures.
Il y a autant d’interprétation du divin qu’il y a d’être humain
et à mon sens, il est plus important de se relier à cette énergie en soi, de s’intérioriser,
de plonger dans son ressenti plutôt que d’essayer de coller des étiquettes aux
énergies vibrations.
On peut témoigner de cela mais ça reste un point de vue
subjectif.
Ce qui est utile à savoir aussi, c’est que notre façon de concevoir
le monde est une projection de nos croyances, de notre mental émotionnel et que
notre vision peut être modifiées par l’ouverture du cœur, l’écoute et l’accueil
de l’enfant intérieur, des parts en nous qui sont en souffrance. Le mental se libère peu à peu des conditionnements, les croyances évoluent jusqu'à ce que la foi soit indéfectible.
On saura reconnaitre les blessures, savoir qu’on peut les guérir, qu’on a les
moyens de le faire en unissant justement l’enfant et le divin, en ayant cette
compassion pour l’enfant en soi. En découvrant au fur et à mesure la valeur de ces énergie en nous, leur interaction, leur interdépendance va nous donner la sensation d'être entier, complet, dotés de tout ce dont nous avons besoin pour être libre, heureux et autonome.
J’ai copié collé ce texte sur face de book qui
est en accord avec ma pensée et constitue une clef importante dans l'abandon des masques, la guérison de l'enfant en soi, enfin des blessures qu'il porte...
« Être
dans l'honnêteté » Byron Katie
Entraînez-vous
à bouger et à répondre à partir de l'honnêteté.
Riez, pleurez, criez et parlez tel que cela est véritablement vrai pour vous en chaque instant.
Soyez à nouveau un enfant ; agissez en complète honnêteté avec vos sentiments. Ne laissez pas les croyances compromettre votre intégrité. Par exemple, entraînez-vous à quitter une pièce honnêtement sans manipuler ceux que vous laissez derrière vous avec une excuse polie.
Vivez votre vérité sans chercher à vous expliquer.
Riez, pleurez, criez et parlez tel que cela est véritablement vrai pour vous en chaque instant.
Soyez à nouveau un enfant ; agissez en complète honnêteté avec vos sentiments. Ne laissez pas les croyances compromettre votre intégrité. Par exemple, entraînez-vous à quitter une pièce honnêtement sans manipuler ceux que vous laissez derrière vous avec une excuse polie.
Vivez votre vérité sans chercher à vous expliquer.
Byron
Katie
Être honnête avec soi-même, oser se regarder avec un regard neutre, c'est-à-dire sans
critique et ensuite agir comme une mère pour ces parts en nous qui souffrent,
est essentiel au bien-être, à la réalisation de ses rêves, la manifestation
de son potentiel. La résistance à ce qui est, le jugement, voilent ce qui en
nous est le plus précieux.
Et lorsque l'enfant en nous est serein, lorsque nous sommes dans la paix du cœur, l'élan qui va surgir c'est la manifestation du masculin harmonisé au féminin, la mise en action des aspirations profondes que l'enfant aura révélé dans le processus d'accueil.
Tout en nous guérit et s'aligne à la fréquence de l'amour lumière de la source. Cet alignement sacralise nos énergies qui vont alors travailler ensemble pour le meilleur et dans le respect de tous et de chacun.
Plus
le monde devient violent, plus les manipulations sont révélées et quand on voit
que c’est à tous les niveaux qu’elles s’exercent, on se perd dans ces réalités
si on ne sait pas que nous pouvons prendre en charge ce qui a été éveillé
en nous, les besoins essentiels qui ne sont pas nourris. Celui d’être aimé,
respecté peut-être comblé dans la relation à soi, dans cette écoute empathique,
cet accueil sans conditions de ce qui nous traverse dans l’instant.
J’ai
écouté avec grand intérêt cette nouvelle vidéo d’Isabelle Padovani dont le
discours est en parfaite résonance avec ma vision des choses.
« Aucun bébé ne naît terroriste : comment
contribuer à un monde non-violent »
Prendre
en charge ses propres réactions permet de devenir autonome affectivement, on n’a
plus besoin de trouver en l’autre ce dont on pense manquer. On ne va pas non
plus rester enfermé dans sa tout d’ivoire parce que tout humain a besoin de
communion, d’aller vers l’autre, de faire des rencontres mais quand on le fait
dans l’espoir de combler un vide, on va nécessairement adopter des postures,
agir en fonction des attentes de l’autre, on va être gentil, faux et même
hypocrite juste pour se sentir aimé, accueilli.
Il
est évident que ça ne comble pas parce que ce genre d’attitude nous coupe de notre
spontanéité, de notre joie, de notre vérité, de nos sentiments, sensations. On
dit une chose alors qu’on en ressent une autre. Tôt ou tard, ça va se voir, se
manifester dans la relation. Et si on est face à quelqu’un de sensible, capable
de percevoir ce qui est au-delà des mots, ça va créer de la confusion, des conflits,
de la méfiance, de la suspicion. C’est très souvent de cette façon que les
couples se défont parce que la femme qui est plus connectée à son ressenti, ses
émotions, peut sentir si l’homme qui lui parle est sincère.
Si
on refoule ce qu’on ressent, on se prive aussi de connaitre nos talents, notre
potentiel. Si on n’exprime pas la colère, si on ne l’accueille pas, en l’intimité
de son cœur, elle finira par exploser, se cristalliser ou se manifester par une
maladie.
La
colère c’est une énergie puissante qui est l’expression d’un besoin qui n’est
pas nourrit et c’est l’enfant en nous qui se révolte d’être délaissé, mal
traité, rejeté. C'est une énergie qui lorsqu'elle est harmonisée dans la paix du cœur va se traduire par un élan, un passage à l'acte centré, juste, équilibré.
Quand
on est conscient de ses limites, qu’on les accepte, déjà outre le fait qu’on ne
s’identifie plus à ses blessures, on va porter un regard beaucoup plus
affectueux sur l’enfant en soi, sur nos faiblesses. On va voir que nous avons
développé des stratégies pour répondre à nos besoins et pour tenter de
minimiser l’impact des blessures.
On saura que ça n’est pas une solution viable
mais on ne s’en voudra pas pour autant.
En apprenant à cultiver la paix en soi,
à revenir au centre de l’être, on va y trouver une grande force, une énergie de
guérison, la capacité de prendre en charge l’enfant, ses blessures, ses
limites, ses frustrations. La confiance en soi, en la bienveillance de la
source et en même temps la capacité d'agir, de suivre nos convictions et notre cœur,
à être dans la cohésion, l’unité intérieure, tout cela va augmenter au point qu’on
pourra affirmer ses choix, poser des limites.
On
va retrouver le pouvoir d’agir, parce que déjà dans l’écoute interne, la
guérison des blessures, on apprend à savoir ce qui nous correspond le mieux, ce
qui compte le plus pour nous, ce que nous voulons vraiment et on apprend à
communiquer de façon authentique.
Il est vrai qu'au début, on est maladroit on comprend le processus mais on a du mal à l'appliquer parce qu'on a adopté des réflexes qui en plus nous ont été transmis génétiquement, de générations en générations, depuis des lustres. Nous sommes constitués de tellement de dimensions, d'énergies et traversés par tellement de pensées, qu'il semble impossible d'y voir clair mais en cherchant d'abord la paix en soi, on va apprendre à casser les réflexes automatiques, devenir de plus en plus conscient.
Puis on verra que la dualité nous emprisonne, qu'elle nous limite et comme nous sommes convaincus par expérience d'être l'amour on cherchera l'unité intérieure.
Ce choix déterminant va nous permettre d'intégrer la paix durablement, puis plus rien ne pourra nous déstabiliser au-delà de l'expression émotionnelle naturelle.
Le trouble durera le temps qu'il se manifeste et comme on ne s'y oppose pas, on va aborder plus sereinement les choses, de façon plus simple, pragmatique, évidente.
J’ai
été ravie de constater que les coups de fils avec ma famille pour mon
anniversaire, se sont déroulé dans la paix, aucune pensée émotion douloureuse n’est
apparue ni pendant ni après. Avant ça me travaillait pendant des jours quand j'étais en contact avec mon père.
Ça n’a l’air de rien mais c’est une preuve de la
guérison intérieure, de l’effet miroir, de la loi de résonance, de la capacité
d’aimer qu’on peut cultiver dans la relation à soi, aux aspects internes qu’on
avait tendance à refouler, à juger.
Quand on est en paix avec ses parents c’est
le signe que le passé n’a plus d’impact sur soi, qu’on ne s’identifie plus à
la victime, que les énergies s’équilibrent, que la famille intérieure, les
corps subtils sont en cohérence, alignés à la source.
On a coupé le cordon sans
violence, sans rejeter ses origines, son passé, mais en l’accueillant
pleinement. Et de ce fait, on en perçoit le caractère initiatique, la lumière
qui s’en dégage et on peut goûter les fruits de l’autonomie affective, la force
qui se dégage de l’unité intérieure, la liberté et le pouvoir d’être soi qu’on
a intégré au fur et mesure dans ce
parcours.
Vous aurez peut-être remarqué que je publie seulement le lendemain ce que j'écris le jour même. C'est aussi le signe que je me détache du rôle de sauveur, de l'illusion de croire en une quelconque mission, qui n'est en fait que la conséquence de la croyance en ce manque d'amour, une déviation du besoin de contribuer qui lorsqu'on est dans le déni de soi, se transforme en besoin excessif de reconnaissance extérieure.
Il est naturel et même sain de vouloir être aimé mais quand on utilise des stratégies qui sont des parades au déni de soi, à la peur, à la méfiance, des rôles qu'on endossent afin de récupérer de l'énergie dont on pense manquer, non seulement on n'est pas soi-même mais on agit contre ses vrais besoins et contre l'autre.
On finit par s'identifier au rôle, on va négliger les besoins du corps physique, s'éloigner de son cœur, de sa réalité quotidienne et rester enfermé dans le mental, assujetti aux attentes des autres.
On va entrer dans des relations malsaines, jouer les gourous, se prendre pour un maitre et créer des relations d'interdépendance malsaine avec les autres. On sera dans la manipulation inconsciente, le mensonge, on feindra l'amour, on aura la bouche pleine et le cœur sec. Puis quand les autres s'éloigneront on se sentira lésé, victime.
Il n'y a pas d'issue favorable à ces jeux de rôles, on passe tour à tour chacun des costumes tout en s'éloignant de sa propre vérité. Même si je grossis le tableau car c'est beaucoup plus subtil que cela, la majorité du temps on agit de cette façon.
Les relations humaines dans ce cadre là, sont destructrices, difficiles, conflictuelles et elles ne nourrissent jamais véritablement nos besoins véritables ni ceux des autres.
Le temps est encore bien gris ce matin et ça demande de rencontrer les parts internes en révolte contre les manipulateurs extérieurs...de les éclairer du soleil de la conscience et de les embrasser dans l'amour de la source...
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr