jeudi 31 mars 2016

« Apprivoiser son univers, reconnaitre la valeur des corps, leur langage et leurs rôles »





Comme c’est bon de retrouver la santé ! Même si je suis encore dans la phase de toux grasse et comme c’est la dernière étape, je me réjouis d’avoir passé ce gros rhum en adulte responsable plutôt qu’en victime qui subit. 
Et ça change tout quand on considère son corps physique comme un allié, quand on lui fait confiance, quand on reconnait l’intelligence des cellules, leur capacité de régénération, quand on s’observe avec neutralité. 

Si j’enlève tous les jugements, les peurs, les critiques lorsque je regarde ma vie, je me dis qu’il doit m’aimer très fort ce corps physique pour être encore en vie aujourd’hui malgré toute la violence que je lui ai infligée, qu’il a une conscience paternelle et maternelle, et que cet associé, ce partenaire de vie est d’une fidélité, d’une loyauté incomparable.

Maintenant que je sais qu’il n’est pas seulement constitué de chair et de sang, et même cela est sacré, puissant, divin, qu’il est un ensemble complexe très sophistiqué dont la perfection se situe dans sa composition divine et l’harmonisation qui le régit, je porte un regard émerveillé sur ce que j’ai rejeté auparavant. Le seul fait d’écrire cela remplit mon ventre d’une douce chaleur et comme je sais qu’il est intelligent, comme je sais qu’il communique sans cesse avec mon esprit, mon mental et mon âme, je suis heureuse de l’habiter et de favoriser le nettoyage interne en libérant les énergies cristallisées par les croyances invalidantes basées sur la peur et la division.

Je suis fière et heureuse de pouvoir participer un tant soit peu et contempler cette œuvre alchimique, cette reconnaissance, cette renaissance. A chaque instant, il me parle d’amour, d’harmonie, de rythme, de cohérence, d’inter-reliance et d’interdépendance. 
Il n’utilise pas les mots bien que parfois ses messages me parviennent par la pensée mais par la conscience de ce qu'il est et par le fait qu’il soit vivant, le fait que je le connaisse de plus en plus intimement, tout cela est la manifestation de la source, de sa bienveillance et de l'amour qu'elle porte à la création. 

Alors je lui parle comme je le ferais avec un ami sincère en sachant que je peux lui faire confiance et qu’il sait parfaitement comment se maintenir en bonne santé. Je lui demande de me dire ce dont il a besoin dans l’instant pour l’aider à transmuter les mémoires, pour se sentir bien. 
Je libère toute culpabilité, toute peur que j’offre à l’amour lumière de mon cœur. 
Je lui parle en le considérant comme un ensemble, un tout, une formidable organisation dont je confie la gérance, la direction, la guidance, à mon cœur, mon âme et ma conscience réunis. 
J’apprends à entendre et à comprendre ses messages, à décoder les signes, les troubles, les symptômes mais chaque fois, je constate que ça n’est pas un langage intellectuel, raisonné. 

Je parle avec lui le langage du cœur, le langage de l’enfant de plus en plus confiant, le langage vrai et spontané afin que les croyances et mémoires soient absorbées dans l’amour lumière. Puis j’essaie de me souvenir de l’habiter pleinement, en conscience, d’être présente, à l’écoute. 
Il me dit ce dont il a besoin comme aliment par la salivation, l’idée qui émerge et me réjouis. Alors je prépare les repas avec amour, bénis les aliments pour qu’ils le remplissent de joie, de plaisir, de lumière et d’amour. 

J’apprivoise ses aspects sauvages, encore soumis aux réflexes conditionnés, j’essaie de le comprendre, de lui apporter de plus en plus de douceur sans jamais me sentir obligée, soumise ou apeurée. Je laisse l'âme me montrer ce qui est avec ses yeux.
J’appelle l’amour lumière de la source à se déverser sur lui et quand ils me révèlent une tension, un blocage, je cherche à le détendre, à accompagner la délivrance. 




C’est une relation intuitive où j’apprends à faire confiance à mon ressenti, où je fais en sorte que la paix demeure afin de ne pas briser l’harmonie naturelle. 
Je ne lui donne aucun ordre mais je lui confie mes limites et en le faisant, je m‘adresse au divin qui l’habite, à la conscience Une qui gère ses rythmes, ses cycles, son évolution, ses systèmes que j’apprends à reconnaitre à leur juste valeur. 

Face à tant de complexité et d’intelligence, j’admets mon ignorance et le besoin de guidance, je confie à mon cœur sacré les peines de l’enfant que je suis à bien des égards. J’apprends à l’aimer de façon inconditionnelle, à lui faire entièrement confiance et à admettre que ma personnalité n’est qu’une infime partie de ce corps multidimensionnel, et qu’elle doit apprendre à faire confiance à chacun des corps subtils et chaque cellule, à la vie et à la source qui l'ont créé et le maintiennent en vie ici et maintenant. 

Puis en prenant du recul depuis le cœur serein j’apprends le détachement, je prends conscience que je suis l’hôte et non le propriétaire de ce temple, un co-locataire qui fait de son mieux pour comprendre les mondes qui le constituent, les énergies qui le traversent. Consciente que chaque fois que je viens en mon cœur pour y trouver la paix, pour offrir une pensée émotion douloureuse, je découvre un peu plus qui je suis au-delà de la forme et en elle, l’amour et l’émerveillement grandissent. 
En même temps que le respect pour la vie qui me traverse et je sais que ça n’est pas dans la crainte, la défiance, la lutte, la résistance, le devoir ou l’obligation que je peux le reconnaitre ni l'honorer que ces énergies ne sont pas ce qui me définit, qu'elles sont juste des énergies de contraste qui révèlent mon être véritable. 
J’apprends à cohabiter en conscience et en présence avec cet ensemble complexe. 
Je constate que c’est en lâchant prise, en m’abandonnant à l’amour lumière de la source intérieure au moindre conflit, à la moindre critique, au moindre doute, que la paix et l’amour se diffusent sans compter, que la détente et la tendresse me confirment que j’ai fait le bon choix et que je suis cet amour lumière manifestés.

Pour mon rhume, je suis heureuse de ne pas avoir opposé de résistance, d’avoir été dans l’écoute et de ne pas être tombée dans la colère à l’égard de ce corps qui faisait tout pour retrouver l’équilibre, pour ajuster les énergies, élever la vibration en résonance avec les énergies de la source. 
Passer de la conscience duelle à celle de l’unité, ajuster la pensée émotion à cette fréquence là, c’est toute une révolution intérieure qui se réalise par le cycle de la mort et de la vie. 

C’est celui des cellules ordinairement mais là, il est question de libération de mémoires ancestrales, de gérer les corps en conscience et plus en mode survie. De passer d’un système géré consciemment par l’amour et plus seulement par la peur, la survie, l’inconscient. C’est une sorte de mise à jour qui demande un formatage et une réinitialisation. Et j’en suis à la phase de déconstruction qui se fait en simultané avec l’installation de nouveaux programmes, de nouvelles énergies. 

C’est en effet un travail gigantesque dont je ne peux mesurer toutes les répercussions. Mais je peux déjà sentir combien ça change mon état d’être, mes mondes intérieurs et mon rapport à tout ce que je suis. La conscience qui s’ouvre, pose son attention sur l’énergie du cœur, amplifie son action par cette seule présence, c’est un spectacle, une sensation magnifique !




Le seul fait de ne plus rejeter des aspects de ce que je suis, créé un sentiment de confiance, de sécurité et d’espérance de pouvoir libérer les addictions, en étant dans l’accueil et l’offrande des pensées émotions du critique et du juge intérieur. 
J’ai compris que tout en moi avait un sens, une raison d’être et que seul l’amour sait et peut remettre de l’ordre en moi. 

Alors de temps en temps, je demande à mes cellules d’activer le programme de santé parfaite, de jeunesse éternelle, sans attendre un miracle mais en ayant foi qu’elles m’entendent et en sachant aussi que tout commence dans les pensées, se conforme à la vibration et que c’est à moi qu’il incombe de m'aligner à la bonne fréquence en faisant le choix constant de la paix et de l’amour. La bonne fréquence étant celle qui me permet d'être en paix, de me sentir bien, d'éprouver de la joie à être ici et maintenant.

J’appelle mon cœur à harmoniser les énergies, à aider mes corps à être unis et solidaires. 
Je ne récite pas de prières de mantras, j’utilise le langage spontané dans l’instant, selon la situation, en ayant conscience que ce mode de fonctionnement est nouveau pour tout ce que je suis et que ça demande naturellement un temps d’adaptation puisque les corps subtils ont chacun leur rythme, leur vitesse de rotation. Enfin je ne saurais le décrire précisément mais c’est l’idée qui me vient. 


Le positionnement dans le cœur offre la vision d’une sorte de lignée entre les corps subtils, comme si la personnalité se situait au carrefour du temps, comme si elle était un père et une mère pour les pensées émotions et un enfant vis à vis de la source père mère. Et quand toutes ses énergies se rejoignent dans l’amour c’est une réunion extraordinaire. 

Les pensées de Neale Donald Walsch de ces deux derniers jours sont en parfaite résonance avec mon état d’esprit du moment où l’enfant intérieur qui guérit donne de la confiance à l’adulte que je suis. Confiance en la puissance de l’amour, du lâcher prise, vis-à-vis de la source et du potentiel qui est le mien dans cette capacité à s’émerveiller, à découvrir et à s’en réjouir. 
Et pour me libérer de l’addiction aux médicaments, au tabac, j’appelle la source à embrasser, à réunir les aspects internes qui critiquent cette dépendance avec ceux qui rêvent de liberté. Je n’en fais pas un objectif obligatoire, j’apprends déjà à reconnaitre et libérer ce qui nourrit ces besoins, puis j’écoute mon corps pour savoir quand et comment  diminuer. 
De cette façon je développe l'écoute, cultive l'attention, la bienveillance, le non jugement et la reliance intime avec mon corps physique que j'apprends à connaitre, tant ce qu'il est; ce véhicule sacré que son mode d'expression, son langage.
J’ai toute la vie pour m’en libérer et ce qui me permet de croire que c’est tout à fait réalisable, c’est la façon dont j’ai lâché l’addiction à l’herbe. 
Non seulement c’est faisable mais en plus facilement, sans avoir à forcer, à lutter, au contraire, en nourrissant la paix, la confiance, l’harmonie et l’unité en soi, en étant dans l’écoute bienveillante des voix qui souffrent. 

Reconnaitre la complexité, la grandeur de ce que nous sommes mène à l’humilité, la gratitude et la confiance. En ce positionnement on affirme la grandeur de la source, du plan, de la vie et en même temps notre incompétence, le fait que notre mental soit dépassé par cela. 
Ce qui ne veut pas dire non plus que notre mental soit inférieur ni que nous soyons incapable d’agir ou encore nécessairement soumis à la source. On conçoit plutôt les choses en terme d'association, de complémentarité.

Quand on reconnait les limites du mental, on reconnait aussi ses compétences lorsqu’on observe depuis l’espace neutre du cœur. Et ce faisant, la source remet de l’ordre; chaque corps agit selon sa fonction véritable, sa juste mesure, sa participation équitable proportionnelle à sa fonction, son action appropriée, dans le respect et pour le bien-être de l’ensemble. Nous voyons qui a telle ou telle compétence selon le domaine. Le mental sert à analyser, capter l’info et on va apprendre à écouter, à entendre l’info sous toutes ses formes.    





En ce jour de votre vie, je crois que Dieu souhaite que vous sachiez …
que vous ne pouvez pas faire d’erreur, vous pouvez seulement prendre
la meilleure décision qui sera votre meilleure prochaine étape.
Il n’y a pas de raison d’hésiter quand vous savez que
vous n’avez rien à perdre. Et perdre n’est pas
un acte de Dieu, c’est une pensée dans l’esprit
des êtres humains.
Débarrassez-vous de cette pensée et vous vous débarrasserez
du doute. Chevauchez votre Sagesse vers la Victoire.
Avec tout mon amour, votre ami …
Neale

Là aussi, on peut entendre ces mots « vous ne pouvez pas faire d’erreur » de différentes manières, on peut y voir une forme de confiance excessive en l'ego ou alors un abandon, une confiance totale en la source et en la vie. 
Seul l’excès et les croyances qui se basent sur le mérité, la récompense, la compétition, la comparaison, peuvent nourrir l’idée de l’échec, de l’erreur et de l’impuissance puis de devoir, d’obligation et de sacrifice. 
Encore une fois, c’est une question de positionnement, de confiance et de conscience. 

Qui sommes nous pour lutter contre la vie, contre le plan divin et pour croire que nous avançons comme des robots soumis ? 
Tout dépend de nos croyances, de notre positionnement vis-à-vis de la source, mais en laissant l’amour lumière les absorber, la foi et la confiance qui amplifient nous montrent que nous sommes guidés en tout temps, que notre job consiste à suivre la voix du cœur, les appels intérieurs et à agir depuis la paix. 
Mais ça ne veut pas dire d’ignorer tout ce que nous portons au contraire puisque c’est en le reconnaissant qu’on s’en détache, qu’on n’est plus soumis à ces programmes involutifs et qu’ils se dissolvent dans cet accueil. 
Et même encore l’idée qu’ils soient des programmes involutifs est un point de vue limité, ce sont des parcours initiatiques permettant de rencontrer la source en soi et d’intégrer ses énergies, ses qualités, sa vibration. 





En ce jour de votre vie, je crois que Dieu souhaite que vous sachiez …
que vous êtes un pur enfant de Dieu, magnifique dans votre innocence — et
cela est vrai quoique vous ayez pu faire dans le passé.
Aucune offense que vous avez pu commettre ne peut vous
voler votre magnificence, ou le merveilleux de vous-même.

L’affaire Eliot Spitzer a évoqué beaucoup de choses
pour nous tous, n’est-ce-pas ? Et pourtant, qui parmi
nous ne s’est pas égaré hors du chemin, n’a pas trahi
un autre, n’a pas agi de manière immorale, n’a pas cédé
à la tentation, n’a pas cédé à une addiction ?

Nous sommes tous humains. Et au regard de Dieu, cela
nous rend parfaits. Vraiment. Simplement tels que nous
sommes. Comme des enfants de 3 ans, regardant anxieusement
leurs aînés, se demandant les lèvres tremblantes s’ils vont
recevoir une fessée pour avoir enfreint les règles …

L’enfant de 3 ans est magnifique dans son innocence.
Il est pur comme la neige, et il y a simplement quelque
chose qui n’a pas encore été totalement compris, ou
complètement assimilé dans les comportements. C’est ok.
Nous n’avons pas l’intention d’être « mauvais ». Et en
vérité, nous ne le sommes pas. Aucun de nous.
Nous nous sommes simplement trompés quelques fois. Et Dieu
nous aime quand même. Immensément. Complètement.
Éternellement.
Tels     que    nous   sommes …
Avec tout mon amour, votre ami …
Neale
Note: Eliot Spitzer est un politicien
qui est impliqué dans une affaire
de prostitution aux États-Unis.
-Jean-Philippe




C’est encore un point de vue que je partage parce que la vie elle-même m’a donné de comprendre au travers des expériences vécues, la valeur de l’amour, sa puissance, l’importance et le miracle du pardon. Et c’est aussi en embrassant l’enfant en moi que ma vision s’élargit au point que je puisse voir la lumière dans chaque étape du parcours. 

Le pardon libère de la prison du mental, des stratégies, des jeux de rôle et du cycle de la vengeance. 
Lorsqu’on peut avoir de la compassion pour les aspects internes qui sont dans l’ignorance, pour toutes ces parties de nous qui sont soumises à la peur et aux jugements, pour l’enfant que nous sommes, on s’ouvre alors à comprendre véritablement qui nous sommes, tout ce que nous sommes. 
Dans cette observation interne neutre et bienveillante, on voit la source à l’œuvre, on est le témoin de la force de l’amour et de la lumière qui agissent en nous dans la tendresse, le respect et la toute puissance.

Toute cette compassion qu’on a pour nous-même lorsqu’on comprend que nos actes commis dans l’inconscience ne sont pas considérés par la source comme des échecs mais comme des formes d’apprentissage, des outils, des moyens de s’orienter, de connaitre, cette compassion qui change notre vision de nous-même nous permet de porter un regard différent sur ce qui nous entoure. 
On applique alors la même mesure, le même regard sur les autres, on leur reconnait aussi cette innocence et quand on cesse d’accuser, on peut voir en l’autre la lumière et l’amour qu’il est tout comme nous.
On comprend que ce qu’on appelait erreur ou échec visait à nous instruire, à nous faire savoir qui nous sommes en vérité et en totalité. 
On avance alors en se disant que tout est expérience, occasion de connaitre, de savoir par nous-même, de l’intérieur et d’intégrer, de manifester en conscience et en accord avec la source de toute vie cet élan qui nous vient du cœur. 

On voit la vie comme un chemin initiatique hors compétition où la seule ambition, c’est d’être soi-même, vrai, entier, spontané, réunifié, réconcilié avec tous les aspects de l’être en c’est en cela que nous sommes la source, la conscience Une, l’amour et la lumière manifestés. 


Une dernière pensée de Neale Donald Walsch piochée au hasard à l’instant. 
Celle-ci, je laisse mon cœur l’intégrer avec justesse afin que le mental puisse la comprendre

« Je crois que Dieu souhaite que vous sachiez …
… que les cadeaux que vous devez donner sont innombrables et magnifiques — et qu’il est
tout juste temps de commencer à les donner.
Les événements de la vie sont là aujourd’hui dans votre expérience pour vous donner le contexte parfait dans lequel vous pouvez faire l’expérience de Qui Vous Êtes Vraiment. Honnêtement, pour faire simple, il est temps pour vous de connaître et d’exprimer la plénitude et la richesse de ce qui fait de vous quelqu’un de merveilleux et spécial.
Ces événements de ces derniers temps, les défis dans votre vite aujourd’hui ont été créés par vous (à un niveau très élevé) pour donner au Petit Vous une chance de faire l’expérience et d’exprimer le Grand Vous .. ici et maintenant. Regardez ce que vous êtes en train de vivre en ce moment, en ce jour. Pensez-vous que cela soit par accident ? »
Avec tout mon amour, votre ami ..
Neale
Publié le 31 mars 2012


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr