La
journée d’hier a commencé dans la grisaille, le réveil a été difficile, j’avais
du mal à m’ancrer, à me connecter mais peu à peu, en offrant à la source tout
ce qui me dérangeait, ou tout ce qui n’est pas la joie, l’enthousiasme à agir
est venu.
Je me suis un peu bousculée pour aller au jardin au lieu de rester
scotchée sur l’écran parce que je peux y passer des heures puis m’en
vouloir à la fin de la journée de n’avoir pas fait grand-chose, d’être restée
enfermée dans le mental au lieu d’agir.
Je suis donc allée au jardin pour
essayer de faire quelque chose malgré la terre encore imbibée des six jours de
pluie consécutifs. D’ailleurs c’est souvent lorsque je me retrouve enfermée à
cause du temps, lorsque je constate les effets des situations extrêmes que je
prends conscience du manque d’équilibre dans ma vie.
Il faut que j’arrive à
saturation pour voir les inconvénients d’une situation et les avantages du
centrage, de l’équilibre, pour changer ma façon d’organiser mon temps.
Je m’ouvre
vers l’extérieur et comme je suis convaincue de l’effet miroir, de la résonance
et de ma capacité de choisir, de rectifier, enfin de me centrer, de confier à
la source le soin d’équilibrer les énergies intérieures et de m’inspirer, j’ai
passé quelques jours dans l’observation de mes stratégies internes.