vendredi 18 mars 2016

« Reconnaitre et harmoniser la jalousie dans la paix du cœur » & vidéo





Ce matin, je me suis levée à 4 heures après avoir dormi d’une traite pendant cinq heures dans un profond sommeil régénérateur, ça fait du bien. J'ai expliqué au chat mon point de vue au sujet du respect mutuel, affirmé mon désir de dormir en paix, de ne pas être dérangée et il est resté à sa place. J'ai failli rire quand je lui parlais parce qu'il avait des mimiques de mécontentement mais je n'ai pas craqué. 
J’ai la sensation d’avoir passé un cap, d’être plus déterminée, sure de mon chemin, certaine d’emprunter la voie qui me correspond, celle que mon âme m’inspire à suivre. 

Sur ce chemin, il y a des pièges qui sont autant d’occasions de libérer les vielles croyances qui nous maintiennent dans des structures de victime qui, si on les observe dans la neutralité, révèlent leur caractère initiatique. 

Et ce sont ces étapes essentielles qui ramènent au centre de l’être d’où la renaissance est possible. Il me semble que pour renaitre effectivement, il faille passer par l’utérus, cet espace dans lequel l’alchimie s’opère, dans lequel les émotions sont transmutées, équilibrées et ça se réalise simultanément avec la conscience et le cœur alignés.

On a tendance à s’arrêter sur ce que l’on considère comme une épreuve comme si c’était une fin, exactement comme on voit la mort alors qu’il s’agit à chaque fois d’un passage initiatique, une invitation de la source intérieure à élever notre conscience au-delà des apparences, au-delà de la sensation douloureuse pour reconstruire une nouvelle structure intérieure qui soutiendra la naissance du christ en soi.

Naissance de l’enfant qui est le lien entre ciel et terre, le fruit du masculin et du féminin sacrés, réunifiés, l’être nouveau qui commence un nouveau cycle, une nouvelle vie. 

Une vie d’être libre, conscient et autonome, qui s’appuie sur le couple intérieur sacré, sur le féminin et le masculin guéris, libérés du poids du passé, des siècles de domination, de manipulation et d’asservissement. L’être qui s’affranchit par ses choix, qui se fie à son cœur, à sa conscience, qui cherche la sagesse innée, la sagesse de l’âme et se laisse guider comme un enfant confiant.
Un enfant qui sait d’où il vient qui ne doute plus qu’il est aimé sans conditions par la source père mère. Qui se réjouit de la transparence, de l’innocence retrouvée, par l’abandon du jugement, de la dualité, et qui se plait dans l’unité.

Il a fallu pour ça, regarder en face les réactions de jalousie, oser reconnaitre que je portais cela et voir que c’est un programme interne qui s’enclenche automatiquement, instinctivement, puis choisir de ne plus le nourrir en confiant à l’amour lumière intérieurs, ces pensées émotions qui l’activaient. Il a fallu rendre sa juste place au masculin et au féminin intérieurs, exercer le pouvoir du lâcher prise et avancer sur ce chemin aveuglément avec foi en la puissance de l’amour lumière. 
Simplement en émettant l’intention de vivre dans la paix, l’unité et l’harmonie intérieures, et en s’abandonnant à la source, en lui offrant délibérément toute réaction primaire.

La conscience d’adulte sait que la jalousie est une énergie qui vient du manque d’amour de soi mais l’enfant qui s’est senti mal aimé a besoin d’être libéré des blessures, il a besoin de sentir un regard rempli de compassion, d’acceptation, pour que les croyances/programmes activés dans l’enfance soient enfin débranchés.

Et cela se réalise simplement en ne s’identifiant pas à ces pensées qui appartiennent au passé et aussi à l’inconscient et la conscience collective. C’est ce qui créé la sensation de longueur, l’impression qu’on n’en finira pas de libérer toutes ces pensées émotions mais si on persévère, il arrive un moment où la vibration de paix qui s’installe mène à la maitrise. 

Lorsqu’on peut reconnaitre que c’est une croyance, un programme automatique, qui s’est enclenché de façon inconsciente et choisir de ne pas le nourrir, de ne pas donner foi aux pensées émotions qui naissent de la comparaison ou de l’esprit de compétition, ou encore de vengeance, alors, quelque chose en nous s’ouvre, se détend.

Ce choix déterminant se manifeste de façon concrète par la confiance en la source intérieure qui s’installe, le doute qui disparait même si sur le moment on reste dans le flou parce que justement, les pensées émotions doivent s’exprimer, s’extérioriser et c’est là qu’il faut rester ferme, ancré, centré, confiant en la puissance de l’amour de la source en soi. 
En général quand on en est à ce stade, la foi en la source et la conscience d’être bien plus qu’un simple humain, est déjà bien ancrée et elle l’a été par le choix régulier de vivre dans la paix, par le retour au cœur dès que des mouvements internes, des conflits se manifestaient.

Quand on parle de la loi du moindre effort, ça veut dire de ne pas s’opposer à ce qui se manifeste en soi ou même à l’extérieur, d'être de plus en plus conscient de soi. 
C’est difficile de lâcher prise mais si on en a le désir, la source va nous y aider. 
Notre conscience va recevoir des infos qui vont nous aider à rester ferme dans ce choix. La volonté va s’exercer uniquement dans ce choix de vivre dans la paix, de sortir définitivement des cycles de vengeances, d’action/réaction, de pouvoir dominateur.

Pour cela, il faut que le mental n’ait plus envie de vivre de conflits et qu’il ait compris qu’il n’est pas une victime, que tout se réalise selon la vibration qui unit la pensée, l’émotion, l’intention et la croyance inconsciente.

Plus on croit être une victime et plus l’inconscient est puissant, plus les programmes automatiques de survie, de prédation, de manipulation, de séduction, de comparaison et de dominance, sont activés et gèrent la vie, l’état d’être de l’individu.




On va constater un mieux-être chaque fois qu’on choisit la paix, qu’on de choisit de ne pas s'identifier aux réactions et peu à peu le drame va perdre son attrait, on ne craindra pas de manquer de quoi que ce soit en allant vers l’unité, la neutralité. 
Et pour cela, on fera l’expérience de mouvements internes violents propres à la dualité. On passera de la tristesse à la joie, de la peur à la confiance, d’une vibration basse à une vibration élevée et inversement, simplement pour comprendre l’impact de nos pensées émotions et vouloir la stabilité, l’équilibre. 
Le vouloir avec suffisamment de détermination pour croire que l’unité, l’abandon du jugement est un choix judicieux, que sans ce système de comparaison, de division et de contrôle, on ne sera pas perdu, dépossédé du sens de la réalité mais au contraire, on sera dans la justesse et la rectitude. 

C’est une étape difficile parce qu’elle remet en question tout un système d’évaluation, toute une façon d’appréhender le monde et de se situer. On passera par des moments de doute mais en restant déterminé, connecté à son cœur, son âme et la conscience Une, chaque fois qu’on choisira la paix et l’unité, la foi grandira. 
Jusqu’au moment où le doute n’aura pas d’autre effet que de nous ramener gentiment au centre et de révéler des besoins pas encore assouvis, des talents ignorés, en latence. 

Dans ce processus on apprend à faire confiance à la source, à la guidance intérieure et l’amour sans conditions, le désir d’unité, deviennent notre référence absolue. 
C’est un choix qui permet de ne pas rester enfermer dans les questions, le doute, la peur, de ne pas tergiverser et qui développe la patience, la confiance en la source, en l’amour lumière intérieurs.
Quand on est dans cette confiance, la gratitude l’accompagne et la joie ne tarde pas à s’installer aussi. 
On comprend alors que cette joie qui vient naturellement de la paix du cœur, n’est pas l’objet d’une réaction, le résultat de l’obtention d’une faveur, qu’elle n’est pas une récompense mais la juste conséquence du choix de vivre dans l’unité. 
On n’a pas le sentiment de gagner contre quelque chose ou contre quelqu’un mais la sensation d’être à la juste place, au bon moment, d’avoir de la valeur tout autant que les autres.

J’ai pu vérifier cela hier en regardant une interview de Laura Marie avec Henriette NenDaka. Plusieurs fois, j’ai essayé de lire son point de vue mais je bloquais sur certains aspects comme le fait de nourrir la dualité, le « nous » contre « eux », qu'elle se définisse comme guerrier de la lumière, « mentor », qu’elle associe l’image, la réussite sociale, le vedettariat, au bonheur et à la spiritualité, qu’elle soit fière de s’être fabriqué une image qui n’est autre que le modèle standard des canons de la mode définis par la société, le show business. 
Bref, il m'a fallu aborder cette vidéo en utilisant l'effet miroir plutôt qu'en restant bloquée sur mes à priori puisque tout ce qui me fait réagir à quelque chose à m'enseigner.
« Comment Devenir La Meilleure Version de Toi-Même » avec Laura Marie




Malgré tout, malgré mes convictions arrêtées à plusieurs niveaux, je sentais que je n’étais pas juste, qu'il me fallait revenir au centre, que mon regard était faussé par le manque d’amour de soi, le manque de confiance en soi qui fait qu’on construit l’estime de soi en se comparant à la masse et en se sentant un peu au-dessus. Je sentais qu'il y avait une résonance au niveau de la blessure d'injustice et que ça m'empêchait d'entendre de façon neutre.
J’étais en conflit intérieur parce qu’une part de moi savait que le système de comparaison est un leurre, que l’amour de la source en soi ne juge pas, ne se justifie pas, ne se compare pas, et de l’autre, au niveau inconscient, les mécanismes internes de survie et de dualité continuaient de s’activer. 

Comme je sais que l’amour de soi se nourrit par l’acceptation totale de ce qu’on est, de ce qu’on porte, j’ai donc confié tout cela à la source. Déjà, le fait de reconnaitre que le sentiment de jalousie apparaissait, et de ne pas le nier, de ne pas essayer de me raisonner mentalement, a permis de neutraliser ces pensées, de changer ma vision et ma façon d’écouter son discours dans cette vidéo. 
Au début, je réagissais à ce qu’elle disait et commençais à écrire un commentaire puis en me relisant, je voyais de l’aigreur, de l’injustice parce que parallèlement beaucoup de choses qu’elle disait entraient en résonance nottamment au sujet de la liberté d'être. J’ai même trouvé des arguments utiles, sensés, qui ont enrichit mon point de vue. 

Peu à peu, en offrant à la source les pensées ou plus simplement en prenant conscience des pensée injustes à son égard, j’ai pu voir au-delà de ses failles puisque nous en avons tous, les blessures de l’enfant, sa naïveté, son innocence. Puis je me suis dit qu’elle est encore jeune et très attachée à la notion de dualité, au rôle de sauveur. 
Je ne dis pas non plus que sa jeunesse est une faiblesse puisqu’au contraire, dans cette innocence, cette soif de justice et de liberté, par l'accueil de l'ado en moi, je retrouve des qualités essentielles, nécessaires à l’autonomie, à la réalisation de soi. 
De plus lorsqu’on regarde avec tendresse, les peurs et blessures de l’enfant et de l’ado en soi, on retrouve la jeunesse physiquement et le fait de le constater me permet d'accepter l'idée de vieillir même si là aussi des programmes et conditionnements restent ancrés... L'âge n'est pas toujours synonyme de sagesse et la jeunesse n'est pas non plus systématiquement l'inconscience, tout dépend de la connexion à la source en soi. 

Les énergies qui s’équilibrent et le fait d’agir depuis l’espace serein du cœur, dans le désir d’harmonie intérieure, restaure la santé, la vitalité, l’enthousiasme et l’innocence. 
On agit plus selon l’instinct de survie mais selon la croissance naturelle, la programmation de la vie éternelle celle-là même qui régit le processus de cicatrisation.

Petit à petit, en la voyant comme l’enfant blessée qui trouve sa force en la guidance de l’âme et guérit ses blessures à sa façon, selon son propre chemin de vie, mon écoute a changé. 
Je peux voir maintenant que sa façon d’être et de faire, bien qu’elle joue un rôle qui ne me corresponde pas, ou que je considère comme faisant partie du triangle de Karpman, est appropriée pour un certain publique. 




Je vois aussi ma propre rigidité, la façon d’être trop catégorique, de penser que jouer un rôle, c’est forcément être dans l’erreur. 
Ce qui me gêne c’est quand une personne proclame détenir La vérité alors que nous percevons la réalité de façon subjective et c’est ce qui fait de nous des êtres uniques. Donner sa vision des choses en laissant à chacun la liberté de choisir et surtout d’être lui-même me semble plus juste. 
Malgré tout, chaque fois que je réagissais à ces propos et que j’essayais de formuler un commentaire, je me rendais compte qu’elle me renvoyait le reflet de ce qui en moi était déséquilibré et si je voulais lui faire un reproche, je voyais qu’il pouvait tout autant s’adresser à moi-même. 
Tout ce dont je l'accusais est l'expression de mes propres jugements internes et ils révèlent des besoins non assumés mais aussi des talents qui demandent à être vus, admis et développés. 
Je ne vais pas rester bloquée dessus en essayant de décortiquer, d'analyser, je sais que des réponses viendront pas des images, des idées, des élans spontanés en lesquels je pourrais vérifier les changements de comportement et donc de pensées, de croyances. 

C’est une expérience qui a été enrichissante et m’a permis de lâcher encore plus ces pensées émotions injustes puis de reconnaitre qu’elles ne sont pas des réalités, des idées qui m’appartiennent mais des réponses toutes faites aux stimuli extérieurs visant justement à révéler les mécanismes internes automatiques. Ce n'est pas parce que ces pensées émanent de moi, de ces systèmes internes, que je doive me les approprier et en faire une vérité.
Je peux maintenant les détecter avec beaucoup plus de facilité et pas seulement au niveau vibratoire, au niveau du cœur, par réaction/résonance douloureuse, mais de façon consciente, selon mes propres convictions, choix et valeurs.

J’en ressors grandie et avec la conviction que chacun a choisi un rôle bien précis pour contribuer à l’ouverture des consciences et même si c’est un rôle, on peut le vivre en sachant justement que ça n’est pas qui nous sommes foncièrement mais juste un moyen de faire passer les messages et l’énergie de notre âme. 
Trouver le juste milieu n’est pas aisé mais c’est en le désirant et en agissant en ce sens, que peu à peu on apprend à s’y maintenir, à s’y ancrer, en se fiant à notre cœur.

Puis pour le "rôle de sauveur", tous ceux qui dérangent et font réagir parce que j’ai vu aussi qu’il y avait beaucoup de critiques et même de violence à son égard, donnent l’opportunité à chacun de se tourner à l’intérieur pour connaitre sa propre vérité. 
Et même si ça passe par des croyances illusoires à mon sens, c’est une façon de savoir, de connaitre et d’avancer. 
Le danger dans ce positionnement, ce rôle de sauveur, c’est d’être submergé par l’effet boomerang de la dualité parce qu’on reçoit les plaintes, les accusations, les énergies exacerbées de l’extérieur. Elle suscite beaucoup de jalousie et tant qu’elle sera positionnée du côté des « justes », des « éveillés », convaincue de sauver le monde, attachée à son rôle, elle fera les frais de cette position de catalyseur de la lumière contre l’ombre. 

D’un autre côté, ça peut lui donner la force de gagner en confiance mais tôt ou tard, cette dynamique des contraires risque de la plonger dans ce que beaucoup appellent la nuit noire de l’âme. Parce que l'effet miroir risque d'amplifier les choses. Mais à chacun ses choix et comme nous sommes tous dotés d'un cœur et d'une conscience, il ne sert à rien d'interférer ou de vouloir à son tour jouer les sauveurs, lol! 
C'est le cycle infernal de ce système triangulaire des jeux de rôles où on passe de celle qui se croit victime, qui accuse et joue à son tour le bourreau puis qui finalement veut sauver l'autre en pensant qu'il est en danger... 




On n’est pas obligé d’être immergé dans ses profondeurs de façon violente. 
Si on choisit la paix, l’harmonie et l’unité intérieures, ça peut se faire dans la légèreté. 
Au début on aura du mal à croire au pouvoir de la paix et de l’amour en soi parce que l’inconscient gère nos pensées émotions mais plus on cherchera la transparence et plus on deviendra conscient de ses mécanismes internes, plus on pourra s’en détacher avec facilité.

Finalement, j’en tire la conclusion que le système de comparaison peut être utile s’il permet de reconnaitre ses propres qualités non pas en diminuant, en critiquant l’autre mais en appréciant ses propres différences, ses choix et son chemin. 
Et je vois aussi que ça n’est pas le système qui pose problème mais comme toujours l’identification à un seul aspect de soi, ou la vision duelle et séparée. 
Les pensées de jalousies accueillies dans le cœur changent de forme, d’énergie et je peux maintenant voir la pertinence de tous les jeux de rôles, de toutes les pièces du puzzle de la conscience Une.

L’idée que ce soit facile de jouer sur les fantasmes des gens, de l’opinion, de modeler son image aux attentes extérieures afin de se sentir aimé, une fois qu’elle est équilibrée, me donne le goût d’être dans le juste milieu, d’accepter les règles du jeu, de comprendre que même si l’image n’est que la surface, en prendre soin, c’est aussi une forme d’amour tant pour soi-même que pour les autres. 
Ça me renvoie à ma vision de la justice qui est assez arbitraire et encore marquée par la blessure d'injustice.
Jusqu’à maintenant, je voyais le maquillage, la chirurgie esthétique et même la coloration capillaire, comme des formes de trahison de l’âme, de ses choix et de la personnalité, mais en fait c’est oublier que nous ne sommes pas soumis à la volonté de l’âme et que tout ceci est un jeu. 
Elle n’exige rien de nous même si elle souhaite nous affranchir et nous voir épanouis, elle nous place dans un contexte, nous inspire, mais nous sommes libres de suivre ou pas sa guidance, libre d’interpréter les choses comme nous le souhaitons.

Et en fin de compte, l'effet miroir m'a montré la rigueur, l'excès de zèle, le jugement arbitraire, toutes ces pensées émotions qui naissent de l'identification aux systèmes internes, la dualité, le conflit, la comparaison. 
C'est l'expression du rejet de soi, du conflit entre les multiples aspects de la personnalité que le regard de la source en soi remplit de compassion amène réconcilier, à équilibrer et à rassembler. 
Le fait d'avoir mis tout ça en évidence et d'avoir laissé l'amour lumière éclairer le sujet amène plus de légèreté, de souplesse, de confiance en soi, en la vie, en l'autre, plus de foi et un peu plus de compréhension.


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr