dimanche 20 mars 2016

« Rester centré, connecté et ancré afin de développer le discernement »






C’est chaud en ce moment, la dynamique de la dualité est poussée à son comble et mon rêve de cette nuit a été troublant au point de m’obliger à me connecter, centrer, ancrer, dès le réveil, dès que le mental s'est remémoré les dernières images du rêve.

J’ai commencé la lecture du livre de Joéliah; "13 rayons sacrés" et je sens que ça me travaille en profondeur. J’ai la même impression que lorsque j’ai découvert le premier tome en 2006 je crois, la sensation de pouvoir enfin apprendre quelque chose de nouveau. J’ai donc apprécié de lire les 3 premiers tomes mais comme j’ai reçu le dernier il y a peu, j’ai laissé le 4ème pour commencer ce dernier qui parle des "13 rayons sacrés"

C’est beaucoup plus en résonance avec ce que je suis fondamentalement et je retrouve la sensation d’apprendre quelque chose de nouveau, de pouvoir aller plus loin dans ma compréhension. 
Au niveau divin, nous savons toutes choses mais notre intellect est tellement pollué par toutes sortes de croyances et de conditionnements, de peurs et de jugements, qu’il est souvent difficile de faire la part des choses, de s’y retrouver et de reconnaitre notre propre sagesse interne dans tous le fatras d’infos qui sont de plus en plus nombreuses.

Cependant, nous sommes "divins" et donc nous pouvons recevoir la guidance intérieure afin de ne pas tomber dans les nombreux pièges qui sont perçus comme tels lorsqu'on est convaincu que la dualité est la réalité et non un principe, un outil de connaissance.


La majorité des gens préfère se fier aux maitres, aux anges, aux messages canalisés pour comprendre la spiritualité tout comme elle le fait auprès des hommes politiques pour savoir comment vivre en société, auprès de la médecine pour savoir comment traiter son corps physique,  et aux nombreux experts dans tous les domaines pour gérer leur quotidien. Mais si on observe les choses depuis la paix du cœur, on va voir que l'extérieur nous reflète ce qui est en nous, que nous interprétons les faits selon nos croyances...

On a tous cette tendance à douter de soi et à se tourner vers l’extérieur pour comprendre qui nous sommes et ce que nous faisons sur cette terre. 
Pourtant, nous sommes dotés d’un cœur, d’une conscience et de corps subtils qui sont autant d’instruments de connaissance et de reconnaissance, tout comme le contexte de dualité, l'effet miroir, les lois universelles.
Mais ça demande d’être à l’écoute de son ressenti, de nettoyer les filtres mental émotionnel des croyances basées sur la peur, sur l’idée de séparation donc d’illégitimité, d'indignité et d’impuissance. 

Il en faut du courage, de la détermination et de l’humilité pour oser regarder en face toutes ces pensées qui pour la plupart appartiennent au collectif, à l’inconscient et la conscience collective tout comme aux égrégores correspondants. 
Nous sommes connectés aux autres à tous les niveaux de l’être et par le fait, chaque pensée, croyance, que nous choisissons de nourrir, nous relie et nous lie dans un monde, une dimension spécifique.

Quand je dis qu’il faut du courage, de la détermination et de l’humilité, c’est un constat que mon expérience de vie m’a amené à pouvoir comprendre. Et c’est certainement pour ça que lorsque j’ai lu des messages qui parlaient de la triple flamme, de l’union des rayons bleu, rose et jaune, la résonance a été forte.

Avec du recul, je vois que j’ai développé une forte personnalité et que ça constitue une force mais comme c’était pour suivre mon cœur, l’ego n’a pas trop pris le dessus.
Et c’est là où j’en viens à la qualité essentielle pour entendre son cœur, l’humilité.

L’humilité, se développe dans l’ouverture de cœur et très souvent au travers d’un cœur brisé. Le rôle de victime nous permet d’être en empathie et si nous percevons l’amour et la lumière que nous sommes au travers de ce cœur brisé, nous allons pouvoir reconnaitre le divin intérieur, entendre la voix de notre cœur. 
Ça passe inévitablement par le pardon parce que ça nous permet de nous désidentifier du rôle de la victime et ainsi de pouvoir se libérer des conditionnements. 

Mais pour sortir de ce triangle victime, bourreau sauveur, il faut pouvoir faire confiance à son cœur, oser le suivre sans se laisser influencer par les regards extérieurs. 
Sans douter de la petite voix intérieure qui ne s’exprime pas toujours avec des mots mais qui cependant ne laisse aucun doute quand à la valeur de ses impressions et inspirations.

C’est ce qui rend l’écoute difficile mais d’un autre côté, c’est aussi un repère parce que lorsqu’un message arrive on saura s’il vient du cœur ou s’il vient de la peur. 
En prêtant attention à notre ressenti tout autant qu’aux idées qui émergent, ont saura qui nous parle; l'amour ou la peur. 
Et en général quand notre âme s’exprime par des mots, ça vient de nulle part, ça n’est pas le résultat d’un raisonnement logique même si c’est perçu comme une vérité.




Il est important d’avoir une forte personnalité pour agir selon ses propres valeurs mais il faut aussi avoir de l’humilité vis-à-vis de la vie, de la source intérieur et de toute vie. 
Agir en étant guidé par notre cœur afin de respecter toute vie, ce qui veut dire de ne pas chercher à convaincre les autres, de ne pas vouloir dominer, avoir raison, ou jouer la séduction/manipulation.

Les connaissances que nous avons en psychologie nous ont permis de comprendre les jeux de rôle entre humains et c’est aussi ce qu’on peut comprendre lorsqu’on est plongé enfant dans celui de la victime. 
De ce point de vue là, puisque l'enfant est innocent, c'est à dire neutre, présent, on va pouvoir observer les comportements humains et détecter ce qui est juste de ce qui ne l’est pas. 
En ce sens la blessure d’injustice nous guide dans la justesse puisque lorsque nous sommes enfant, la connexion au cœur, à l’âme, à la conscience divine, est naturelle. 

Très souvent cependant, on va chercher à jouer les sauveurs afin de tenter de soulager la misère du monde parce que lorsqu’on a souffert, on entre en empathie avec touts les souffrances de la terre. 
Et c’est là le piège parce qu’on s’enferme dans le fameux "triangle de Karpman" ou "triangle dramatique", les rôles et les postures sensées guérir nos blessures mais en fait, ça nous éloigne de notre être authentique. 
On passe tour à tour de la victime, au sauveur, puis au bourreau. 
Mais ce triangle, offre comme son nom l'indique, trois angles de perception et en étant enfermé dans ces cycles on va vouloir en sortir. On aura expérimenté chaque point de vue et le désir de venir au centre va émerger de lui-même.
Lorsqu'on est identifié à un des rôle, on perd la connexion directe à notre être véritable parce qu’on est submergé par les pensées émotions, identifié à la personne et aux croyances qui naissent des blessures non guéries.

Nous savons maintenant grâce en partie à Lise Bourbeau, que nous pouvons guérir ces blessures en se tournant vers l’enfant intérieur, dans l’écoute bienveillante, l’ouverture de cœur, la présence, l’amour inconditionnel. 
Et c’est en le faisant qu’on sort des rôles et qu’on réalise, qu’on trouve simultanément l’être divin véritable et complet que nous sommes éternellement. 
En se connectant à son cœur, en permettant à l’amour lumière de guérir nos blessures dans l’accueil des pensées émotions qui nourrissent les croyances et ont créé les masques, les rôles.

C’est dans le contraste du ressenti entre le trouble des pensées émotions douloureuses et la paix qui suivent lorsqu’on accepte ce qui se manifeste en soi dans l’instant, qu’on va pouvoir savoir sans douter que nous sommes l’amour et la lumière. Qu’on va pouvoir nourrir notre foi, élever notre vision, notre vibration.

Je reviens au rêve qui m’a poussée à me connecter parce que c’est le contexte précis que nous rencontrons à longueur de temps dans ce monde où nous sommes stimulés afin de nous situer. C’est aussi en pareille occasion qu’on va pouvoir choisir de se centrer dans la paix du cœur, la neutralité et qu’on va se déconditionner, lâcher les masques et augmenter la confiance en soi, son potentiel créatif, sa capacité à agir dans l’unité intérieure. 
On va comprendre que c'est une nécessité d'être présent, conscient, si on ne veut pas se laisser manipuler. Qu'il nous faut être attentif aux signes, aux réactions internes et les observer avec objectivité et compassion.

Dans ce rêve, je voyais et surtout entendais, des prédicateurs annonçant la fin du monde et invitant la masse à se tourner vers le sauveur. Au début, comme j’étais plutôt impressionnée par ce rêve aux allures apocalyptiques, j’étais un peu dans la confusion pour l’interpréter puis quand je suis venue en mon cœur pour y trouver la paix, des images symboles sont venues. 
Celle du triangle de Karpman et du choix de se tourner au centre de soi plutôt que de réagir à la peur puis peu à peu, ça ma ramenée à l’essentiel: je suis responsable seulement de mon monde intérieur, de mes choix et de mes actes. 




Il est clair que nous sommes face à nos plus grandes peurs et le fait d’avoir regardé certaines d’entre elles ces derniers jours m’a affermie dans ma foi, mes choix et mes convictions. 
On connait les techniques de manipulation de masse qui sont les mêmes que les stratégies qui sont activées lorsqu’on s’identifie à nos pensées émotions, aux rôles de ce triangle. 

"Ce qui est à l’extérieur est comme ce qui est à l’intérieur et inversement" et on peut ajouter, "ce qui est en haut et comme ce qui est en bas". Ce que nous percevons au dehors est une projection de notre conscience, de notre vision qui détermine l'interprétation qu'on aura des faits. 
Ce qui veut dire que les mêmes phénomènes, systèmes et façon de gérer le monde sont à l’œuvre en toute vie et en tous lieux. 

Les forces qui semblent s’opposer si on observe les choses depuis la peur, ou la personnalité identifiée aux rôles, se complètent et s’associent lorsqu’on les observe depuis le cœur, le centre de l’être.

Tous les messages qui nous poussent à lutter ; qui désignent des coupables, qui jouent sur la peur qui ne viennent pas de notre propre cœur ou qui n’entre pas en résonance avec ce centre, sont censés nous permettre de développer notre discernement. 

Ils sont des propositions que nous pouvons examiner depuis le cœur de l’être, la raison et l’intuition associées, afin d’augmenter notre confiance. 
Confiance en notre propre guidance intérieur, notre capacité à discerner le vrai du faux. 

Le vrai pour nous même, selon la façon dont nous allons réagir et comment nous allons nous comporter face à nos réactions. 
Oui ça semble bien complexe mais à vivre c’est très simple. 

Si je sens la peur, le doute, je me connecte à la paix intérieur et je saurais voir depuis les yeux du cœur, de l’âme, qui va équilibrer harmoniser les énergies en moi. 
Je comprendrais un peu plus où se situe mon ‘pouvoir’, dans le fait de me centrer, d’élever ma vibration, de laisser l’amour lumière en moi agir et me montrer les choses d’un point de vue unifié
Et je verrais alors que tout est fait pour que je devienne plus conscient et aimant. 
Plus conscient de qui je suis, des stratégies internes et du pouvoir de l’amour, amour inconditionnel qui guérit les blessures et par sa présence, témoigne de ce que je suis en vérité, en essence.

Je me suis demandée si la lecture des "13 rayons sacrés" n’avait pas crée la confusion intérieure et donc la projection mentale de ses images alarmistes puis une fois ramenée au cœur je me suis dit que je ne devais me fier qu’à mon ressenti puisqu’il s’agit là d’idées nouvelles pour mon intellect même si mon cœur sait. 
Il saura me dire ce qui est juste, pour moi, en ce moment. 
En tous cas, je sens que ça me travaille et ça me ramène aussi à la vision que j’ai eue de ces êtres venus du ciel. Peut-être des émissaires de ce rayon bleu noir étincelant. 

Quand j’ai lu les livres au sujet des "7 rayons sacrés", j’y voyais déjà, la nécessité de lâcher la dualité, du moins de ne plus en faire une réalité mais un contexte, un principe qui révèle, une dynamique qui crée. 
Je sentais que l’unité était la clef mais comme j’étais encore bien polluée par le conditionnement religieux même si je m’en étais écartée, je ne pouvais de toute façon pas aborder les choses intellectuellement de façon trop brutale. 
Et tant que des énergies refoulées continuaient d’activer les blessures, de nourrir les croyances, il me fallait d’abord savoir comment les désactiver, comment les guérir afin d'être objective, d'avoir une vision claire, neutre. 




En tous cas, j’aborde ses nouveaux enseignements avec enthousiasme et le premier rayon tel que décris dans ce nouveau livre, me parle beaucoup plus que dans les autres tomes. 
Et c’est naturel parce que le premier livre des rayons sacrés arrivait à un moment où il n’y avait pas beaucoup d’autres points de vue que ceux du mouvement New âge et les anciennes religions. Nous étions encore soumis aux anciennes façons de considérer l'humain et le divin, endoctrinés jusqu'à la moelle épinière...
Depuis, nous avons tellement d’infos que ça nous a permis de développer l’autonomie, le discernement, l’amour et la lumière Intérieurs. 

Parler d’unité, d’abandonner la notion de bien mal à quelqu’un qui voit le monde et surtout lui-même depuis le sentiment d’illégitimité, d’indignité, de séparation, de division et de conflit interne, ne peut qu’exacerber le mal-être, amplifier la confusion et en ce sens je comprends mieux pourquoi certaines connaissances étaient autrefois réservées à quelques initiés. 
Et encore, ça ne les préservaient pas de l’orgueil, des pièges que peuvent procurer la sensation de pouvoir, d’être au-dessus des autres. 
Il a donc fallu connaitre les limites, les pièges de l’excès, des rôles, pour enfin se tourner en son cœur et faire confiance à sa guidance. 

Comprendre que pour changer le monde, il faut se changer soi-même et que pour changer il faut porter un regard neutre sur notre propre monde, nos peurs, nos "faiblesses" puis laisser l’amour lumière agir, réaliser l’œuvre de purification, de réunification.   
J'aime quand je découvre quelque chose de "nouveau" qui nourrit ma curiosité, me permet de comprendre ce que mon cœur me souffle constamment. 

Il est clair que nous avons encore beaucoup de choses à comprendre concernant les lois divines, spirituelles, et c'est toujours en faisant l'expérience directe, sur le terrain, que nous pouvons les intégrer, mieux les comprendre et ainsi pouvoir constater qu'elles régissent notre vie. 
La loi de résonance nous révèle à nous-même, tant au niveau humain que divin et quand on unifie nos outils de perceptions, nos corps subtils, quand on observe depuis le cœur, nous sommes directement enseignés, guidés et on comprend alors qu'il n'y a qu'à se laisser porter, à s'élever en regardant avec les yeux de l'amour pour réaliser le but commun de l'âme et de la personnalité. 
La personnalité qui s'accorde à la volonté de la source en conscience et en connaissance de cause, redevient l'enfant aux yeux de l'Un et grandit en sagesse dans sa relation aux autres. C'est une association corps/âme/esprit; conscience/cœur en mouvement, qui permet d'être dans le juste milieu, heureux de vivre sur son propre chemin, de retourner à la source, à l'état d'unité, de paix et d'harmonie. 

Depuis que je connais les rayons sacrés, je sens que ces outils me correspondent parfaitement mais la façon dont ils ont été présentés et perçus ne me parle pas vraiment. 
Mais là encore, tout vient de l'intérieur et ça demande juste de continuer à épurer les filtres du mental et de l'émotionnel pour se laisser guider en confiance. Et ainsi pouvoir les intégrer, savoir ce qu'ils sont, comment ils fonctionnent et quels sont leurs effets.  
Déjà, placés dans une perspective purement énergétique au-delà de la vision duelle, des croyances, dans un esprit d'unité, la compréhension sera beaucoup plus objective donc réaliste.
J'ai l'impression d'être entrée dans une classe avec l'enthousiasme de l'enfant qui aime étudier et se réjouit parce que c'est la rentrée. 

J'ai ajouté les liens des livres qui parlent des rayons sacrés parce que c'est en l'intimité de son être qu'on peut se faire une idée, reconnaitre la résonance et la guidance personnelle, savoir par soi-même et donc interpréter ce qu'on lit de façon subjective. 
Puis depuis cet espace du cœur, on aura une vision plus objective et donc une compréhension personnelle et en même temps universelle. 

Nous avons tout entre nos mains, en notre cœur-conscience, pour être affranchit, libre et donc heureux!

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr