Ce
matin, je suis face à mes profondeurs, mes limites dans la relation à l’autre
et ça n’est pas évident ! La culpabilité, la peur de mal faire, d’être
trop directe et finalement de compliquer les choses, tout est en train de
remonter mais heureusement quelques connaissances de base m’aident à ne pas
être emportée par tout ça. Je remets beaucoup de choses en question et constate
une fois de plus que ce qu’on affirme avec force est souvent le reflet de ce
qui est déséquilibré en soi.
Au
sujet de l’amour, c’est un sujet tellement vaste et il a tellement de formes d’expression,
de façon de se manifester qu’il n’est pas toujours évident de savoir s’il s’agit
d’amour véritable ou de projections mentales et émotionnelles, de croyances.
Certainement un peu des deux.
Alors dans un premier temps, accepter de ne pas
comprendre, de ne pas se comprendre en profondeur et d’être faillible, c’est
déjà faire un pas vers l’enfant en soi. Puis
ne pas le rejeter, l’accuser, l’incriminer, ne pas nier ce qu’il exprime, oser
confier cela à la source en ayant confiance que tout va s’équilibrer, que la
clarté viendra.
On se dit alors que l’impermanence est une réalité de ce monde,
de la vie.
J’ai encore du mal à vivre ses mouvements d’humeurs, mais comme la
paix est malgré tout présente, je ne me laisse pas impressionner.