Tant
qu’on se pose la question, c’est qu’on pense manquer d’amour et qu’on
en a une vision, une conception plus intellectuelle que sensorielle, vivante.
Et si je me la pose c'est qu'il va me falloir l'explorer, la vivre dans la réalité, intégrer encore plus cet amour en profondeur.
A mesure qu’on lâche les croyances à ce sujet, qu’on se libère des
conditionnements, qu’on se laisse enseigner de l’intérieur, qu’on écoute son
corps, ses corps, qu’on apprend à se connaitre et à se faire confiance, on se rend compte non
seulement que nous sommes cet amour mais aussi et surtout qu’il ne tient qu’à nous de l’autoriser
à se manifester.
Quand
je parle de tomber les masques, ça veut dire simplement de ne plus se mentir et
ça demande d’être dans l’écoute attentive, la bienveillance et le non jugement.
Le jugement se réfère et prend racine dans nos croyances celles qui précisément
nous pourrissent la vie.
Juger nous ramène toujours en arrière, dans une
conception duelle et conflictuelle de la vie. On accuse, on juge et du coup on
reste enfermé dans le triangle des rôles, le système patriarcal où le féminin
n’a pas son mot à dire et la violence est la règle tout comme le contrôle,
l’objectif premier.
Un
plan de vie très étriqué et douloureux se dessine alors et la dépression
guette.
En
étant attentif à nos pensées, aux nombreuses voix et énergies qui s’expriment
tout en ayant pour objectif de se connaitre véritablement et totalement, on va
commencer à remarquer que la plupart d’entre elles sont des répétitions de
phrases prononcées par des voix extérieures.
L’écho de nos parents, des
éducateurs, de tout ceux qui nous ont jugé, qui ont définit qui on était, en
bien ou en mal. On va s’apercevoir qu’on ne se connait pas ou que ce qu’on
connait de soi repose sur les affirmations des autres, leur évaluation à notre
égard.
On y verra qu’eux-mêmes se basent sur leurs propres critiques internes,
les croyances adoptées par ceux qui les ont qualifié, jugé, définit.
De là, on constatera que nous ne savons pas
qui nous sommes réellement, pas plus que ceux quoi nous entourent. Et si on
décide de se connaitre vraiment, de renaitre littéralement, non pas en se
définissant par des qualités ou des défauts, des traits de caractère mais en
acceptant de se voir en toute transparence et en toute innocence, l’amour et la
lumière vont pouvoir agir, remplir leur fonction naturelle.
Plus
on devient conscient de qui on est, présent à soi-même, observateur de nos
pensées, de nos émotions et de nos gestes et plus on va pouvoir déceler ce qui
n’est pas nous, ce qui est polarisé, excessive et injuste.
En ayant pour seul
référent l’amour inconditionnel, on va peu à peu reconnaitre l’essence de
l’être, la personnalité véritable et l’énergie de l’âme, de la sagesse, la
conscience pure qui voit les choses telles qu’elles sont.
Ce couple âme et
conscience va devenir la référence, les parents parfaits qui vont
nous permettre de renaitre, de guérir l’enfant intérieur et de laisser émerger
notre vrai moi, celui de notre enfance.
Celui
qui existait avant notre naissance et que les besoins de reconnaissance
extérieure ont perverti.
A
mesure qu’on laisse l’amour nous guider, on va apprendre à se poser, à ne plus
entrer en réaction parce qu’on sait alors que nous sommes en mode automatique,
que ça n’est pas notre être véritable qui agit mais l’ego qui réagit, c’est une
stratégie inconsciente et donc automatique qui ne nous définit pas.
C’est une
couche superficielle, un masque de protection, un jeu de rôle que nous pouvons
distinguer de notre être véritable simplement en prenant du recul, en observant
ce jeu.
Le
seul fait que nous puissions nous observer témoigne de cette présence qu’on
qualifie de divine et comme ça ne juge pas, on se dit que c’est l’amour.
J’ai
commencé à courir pour pouvoir aller faire des courses avant que les magasins
ne ferment et voyant que je n’aurais pas le temps de faire tout ce que j’avais
prévu, je me suis posée pour réfléchir et par élimination essayer d’aller à
l’essentiel, de définir ce qui était prioritaire.
Puis finalement je me suis
demandée si j’avais vraiment besoin de ces courses, si l’essentiel n’étais pas
la qualité de l’instant, l’énergie qui me porte ?
Je
suis revenue à la raison, celle du cœur en me disant qu’une fois de plus je
faisais les choses à l’envers.
Mais comme je ne me suis pas reprochée cela, la
paix qui ne me quitte plus, a été amplifiée tout comme le sentiment de sécurité,
la sensation que tout va bien, et que je me suis juste emballée, identifiée au rôle pour un moment.
J’ai
tellement passé mon temps à courir, à agir selon le sentiment d’urgence, à tout
faire pour éviter le silence, la rencontre avec moi-même, que revenir au calme
en se disant que tout est parfait n’est pas encore un réflexe mais j’y viens.
Déjà,
être conscient de soi, des postures, des rôles, c’est être dans sa lumière, en
présence et quand on ne se juge plus, la paix et l’amour nous envahissent.
Ce
n’est pas une extase mais une douce détente dont l’effet contraste en révèle la
profondeur.
On commence à saisir ce qu’est vraiment l’amour, on sent que c’est
la douceur, la tendresse, la paix, la détente intérieure, toutes ces choses
qu’on a espéré recevoir des autres, de notre mère, de nos "amoureux".
Une
relation d’amour, d’amitié, nous renvoie ce que nous sommes mais comme on ne le
sait pas, on pense que l’amour vient exclusivement de la relation spéciale qui
nous lie. Nous nous attachons à la personne en croyant que c’est grâce à elle
que nous pouvons sentir l’amour mais elle vient juste nous le révéler.
Son
intensité sera proportionnelle à l’attachement que nous avons vis-à-vis de
cette personne mais si on y regarde de plus près, on verra que cet attachement nait
de la peur et du manque, des croyances et de l’ignorance de ce que nous sommes
en vérité. L'amour véritable entre deux personnes est au-delà des rôles, mais ce que nous vivons dans les relations est tout de même de l'amour puisqu'au niveau de l'âme, il s'agit d'un contrat mutuel d'assistance où chacun joue le miroir pour l'autre.
Quand
on est seul face à soi-même et qu’on veut guérir les blessures intérieures, on
apprend à aimer les parts en soi qui sont en souffrance et la qualité de cet
amour va bien au-delà de ce qu’on a connu.
Personne d’autre que nous même ne
peut savoir ce qui nous comble, ce dont nous avons besoin dans l’instant ni la
façon dont nous souhaitons le recevoir.
Quand on s’autorise à combler un
besoin, à répondre au désir du moment et qu’on ne se juge pas, on goûte à la
vraie liberté et au bien-être que procurent l’acceptation totale de soi.
Ça n’enlève rien à personne, ça ne créé pas de sentiment de culpabilité puisque c'est entre soi et soi. Cette autorisation à être soi, honnête dans ces désirs et capable de suivre l'élan qui vient du cœur, c'est du pur amour.
Plus
ça va et plus je me dis que je me suis créée cette dépendance aux cachets pour
pouvoir me donner le loisir de guérir, de me tourner à l’intérieur afin
d’apporter tout l’amour à l’enfant intérieur en souffrance. Que c’est ce chemin
qui m’a permis de développer mon individualité, de poser mes choix, mes
priorités et le masque de victime, de malade me donne l’opportunité de cette
rencontre intérieure qui révèle ma nature véritable et complète.Une façon de me couper du monde et de ses obligations pour me consacrer à la guérison des blessures, de l'enfant en soi et ensuite pouvoir contribuer au mieux-être général, selon ma vision de ce qui est important et le faire selon mon expérience.
La
pensée de Neale Donald Walsche que j’ai découverte juste après avoir choisi de
ne pas courir sous prétexte que j’avais décidé d’aller faire des courses
aujourd’hui, m’a confortée encore plus dans ma décision, la certitude que
j’avais fait le bon choix.
Et oui, comment peut-on intégrer la liberté si on
est prisonnier de ses habitudes, de la routine, des croyances ? Sachant
que tout commence en soi et se reflète à l’extérieur, la notion de liberté est
à intégrer en soi-même. Et c’est une chance parce que ça libère des chaines
extérieures qui deviennent simplement des marqueurs des indicateurs de mon
propre état intérieur.
En ce jour de votre vie, je crois que Dieu souhaite que vous sachiez …
que vous devez être bon avec vous-même si vous
voulez apporter du bon aux autres.
que vous devez être bon avec vous-même si vous
voulez apporter du bon aux autres.
Cela signifie prendre un jour de congé une fois de temps
en temps quand ce n’est pas prévu. Manger un morceau
de chocolat quand ce n’est pas recommandé. Faire une
sieste quand ce n’est juste pas possible.
en temps quand ce n’est pas prévu. Manger un morceau
de chocolat quand ce n’est pas recommandé. Faire une
sieste quand ce n’est juste pas possible.
Mettez le nez dans un bon livre pendant une heure
quand vous ne pouvez pas vous le permettre. Prenez
un bon bain quand il n’y a pas le temps. Arrêtez
tout quand vous n’êtes pas sensé le faire. Faites-le
maintenant, dès maintenant, pour l’amour du ciel.
quand vous ne pouvez pas vous le permettre. Prenez
un bon bain quand il n’y a pas le temps. Arrêtez
tout quand vous n’êtes pas sensé le faire. Faites-le
maintenant, dès maintenant, pour l’amour du ciel.
Avec tout mon amour, votre ami …
Neale
Neale
Être libre, ça ne veut pas dire de pouvoir faire ce qu’on veut quand on veut même si
ça y participe, c’est avant tout être capable de se sentir en paix avec
soi-même, avec ses choix et leur conséquences, aligné intérieurement, en accord
avec son essence divine.
Se donner le droit d’être imparfait, différent,
s’autoriser à vivre selon l’élan de l’instant sans craindre de se planter, sans
chercher autre chose que d’être vrai, soi-même, et être dans la joie.
Quand on
accueille son ombre, on s’aperçoit qu’elle participe à notre épanouissement,
une peur regardée en face montre la puissance de l’amour et rien que pour cela,
on peut être reconnaissant parce qu’on a compris qu’il n’y a pas d’ennemi. Ni
en soi ni à l’extérieur.
Pas même les voix critiques intérieures puisque
lorsqu’on les reconnait comme étant l’écho de voix extérieures, on s’en
désidentifie.
Plus ça va et plus je me dis que parler d'ombre n'est pas juste, il s'agit de lumière inversée; elle nous apparait commet telle parce qu'on n'en voit que l'aspect polarisé, on la voit à travers nos peurs et nos croyances.
Dans l'accueil de cette ombre, lorsqu'elle se révèle et s'harmonise, on conserve seulement l’énergie qui vient s’ajouter à la palette
de nos potentiels, de nos capacités.
Le critique interne aiguise notre
discernement, nous ramène à la clarté, la lucidité nous évite de nous accrocher
à des chimères, des illusions.
Il nous pousse à nous interroger et à nous
regarder avec les yeux du cœur et quand on voit que tout le monde agit de cette
façon, par peur et par ignorance, que le critique est une forme de self
défense, ce que les autres disent ne nous touche plus autant.
On ne le prend
plus personnellement puisqu’on sait que c’est une stratégie, un reflet de ce que
nous portons qui dès lors que nous l’accueillons dans l’amour, le non jugement,
se transforme en compassion.
En ce sens on comprend que tout est l’amour et son
image inversée, qu’il suffit de ramener au centre pour qu’elle montre sa vérité,
sa beauté.
Ça me rappelle la vidéo de ce petit homme plein de sagesse que j’aie
postée il y a quelques jours.Je la remet parce que sa vibration est puissante dans et au-delà du discours. Je laisse aussi le lien pour ceux qui veulent la partager sur les réseaux...
« The prison of your mind » La prison de
votre mental : Sean Stephenson à la prison d’état d’Ironwood (si je
traduis correctement)
https://youtu.be/VaRO5-V1uK0
On
parle beaucoup des changements de notre époque mais quand on sait que nos
vibrations s’ajoutent et nous sont renvoyées multipliées lorsqu’elles ont
connectés d’autre cœur en résonance, il n’est pas étonnant de se sentir soulevé
par des vagues énergétiques considérables.
Selon le principe de la dualité,
plus nous accueillons la lumière et plus elle révèle l’ombre et plus on y
résiste, plus elle persiste, l’une comme l’autre.
Mais si on se place au
centre, dans le cœur, dans l’harmonie intérieure, c’est alors un mouvement
ascendant qui se créé dans cette dynamique des contraires qui s’unissent, c’est
étourdissant et il est bien naturel que le corps physique en soit tout
chamboulé.
subit une secousse à chaque fois que nous choisissons de ne pas
réagir, de ne pas fonctionner en mode automatique.
Tout le corps doit alors
s’aligner à la volonté et à la vibration de l’amour, le corps émotionnel qui
libère des énergies polarisées, cristallisées, ça fait comme des minis
explosions internes.
D’où l’importance de l’écouter et de lui donner du repos
quand il le réclame.
Il passe du mode automatique au mode conscient qui active
des circuits, des réactions en chaine totalement nouvelles et même s’il est
programmé pour se régénérer, c’est un genre de choc qu’il vit par cet apport de
lumière. D’ailleurs j’y vais maintenant...
J’ai
passé deux heures allongée dans mon lit douillet enfin couchée en fœtus, à me
détendre, à laisser mon mental s’extérioriser parce que je sentais beaucoup de
nervosité en observant de loin ses pensées. Je n’ai donc pas le souvenir de
celles-ci mais la sensation d’avoir maintenu l’équilibre interne par le
centrage dans le cœur.
Une fois que je me suis levée, je suis allée au jardin
malgré le vent et ça m’a fait le plus grand bien de pouvoir poursuivre la
méditation, de laisser le mental se vider sans interférer.
De temps en temps je
demandais à mon cœur d’équilibrer et d’harmoniser les énergies.
J’ai drôlement
simplifié le processus de retour au centre et l’appel à l’aide auprès de mon
âme, et c’est la conséquence de la confiance qui s’installe tant vis-à-vis du
processus de transmutation enfin d’harmonisation que par rapport à tout ce que
je suis.
Je
reprends ce matin, ce texte que j’ai commencé à écrire hier et que j’ai arrêté
en plein milieu de ma réflexion pour aller appliquer ce que je disais.
Il
y a encore pas mal d’ajustement à faire à l’intérieur, de croyances à lâcher
mais dans l’ensemble, le processus est plus facile et surtout beaucoup moins
déstabilisant.
Il reste des interrogations et des incompréhensions et le plus
gros du travail consiste à accepter de ne pas pouvoir voir directement ce que
je porte.
Bien que je cherche sincèrement la transparence, et la synchronicité m'a amenée sur cet article afin de creuser le thème, je n’en suis pas
encore là puisque je dois passer par le processus du miroir pour savoir ce que
porte mon enfant intérieur en profondeur.
Il a fallu revenir au calme par cette
méditation, enfin cet immobilisme de deux heures dans le lit suivi de deux heures d'ancrage au jardin, par le désherbage, puis projeter mon ressenti dans
un mail adressé à une personne qui joue le jeu du miroir avec bienveillance et
conscience, me laisser guider par l’élan pour intégrer des infos et enfin
dormir cinq heures pour comprendre ce que mon enfant intérieur voulait me dire.
Pour voir, entendre, comprendre que j’intègre précisément les outils de travail qui vont me servir à aider les autres et
lâcher les croyances qui m’empêchent d’être dans l’amour inconditionnel envers
tout ce que je suis.
La blessure d’injustice a été activée et par le lâcher prise,
par le fait de ne pas entrer en conflit avec un des aspects intérieurs ni de m’identifier
aux pensées qui maintiennent la division entre le masculin et le féminin
intérieur, l'ego et le cœur...elle a pu être guérie.
Enfin je n’ai pas agit selon ce programme et
j’ai pu voir à peu près le processus, ce qui n'est déjà pas si mal même si ça n'a pas été instantané, immédiat.
Je ne reçois
plus les pensées de Neale Donald Walsche aussi régulièrement qu’avant et je
dois aller les chercher dans la corbeille mais elles continuent
de résonner fortement.
Je pourrais y voir une création personnelle, une forme
de rejet des conseils extérieurs mais comme le problème est généralisé puisque
d’autres vivent la même chose, je n’en fait pas un sujet de discrimination. Je
me dis que ça montre mon désir de communiquer plus directement avec mon âme...
En
ce jour de votre vie, je crois que Dieu souhaite que vous sachiez …
que la sauvegarde de notre monde humain n’est nulle part ailleurs
que dans le cœur humain, la pensée humaine, la douceur humaine,
la responsabilité humaine.
que la sauvegarde de notre monde humain n’est nulle part ailleurs
que dans le cœur humain, la pensée humaine, la douceur humaine,
la responsabilité humaine.
Vaclac
Havel a dit cela et il avait raison. Certaines
personnes pensent que notre salut réside en Dieu, ou en son fils,
pourtant le cœur humain n’est-il pas l’endroit où l’on trouve le Divin ?
personnes pensent que notre salut réside en Dieu, ou en son fils,
pourtant le cœur humain n’est-il pas l’endroit où l’on trouve le Divin ?
Par
conséquent, ouvrez votre cœur, et ouvrez-vous à votre cœur,
que vous puissiez entendre son appel à réfléchir, et à être responsable.
que vous puissiez entendre son appel à réfléchir, et à être responsable.
Avec
tout mon amour, votre ami …
Neale
Neale
Il
est clair que le fait de prendre encore des cachets est une forme de déni de
soi, une façon de se couper des blessures internes, de ne pas les sentir mais
en même temps, ça m’empêche d’entendre directement mon enfant intérieur qui
doit projeter ce qu’il ressent pour que ça vienne à ma conscience et tant que
le dialogue avec l’enfant est difficile, celui avec l’âme semble absent.
Enfin
on ne se sent pas digne de recevoir une guidance directe justement parce qu’on
se coupe des blessures de l’enfant en soi. On se prive de la lumière et de l'amour, de savoir et de regarder avec compassion ce que l'enfant veut nous dire, ce qu'on porte enfouit au fond de soi.
Les émotions qu’on ressent sont sa
façon d’attirer notre attention sur ce qui doit être lâché, une croyance
adoptée dans l’enfance qui a besoin de sortir de l’inconscient, d’être mise en
lumière.
Et lorsqu’on la perçoit par le ressenti, le retour par effet miroir et
qu’on peut la verbaliser, si on ne la rejette pas, si on ne se fait pas de
reproche du style, « mais ce sont des croyances débiles, ou encore je
pensais que c’était fini tout ça… » ou plus simplement si on ne s’identifie
pas à ces pensées, si on les observe sans juger, elles vont alors révéler leur
raison d’être, la pertinence de leur présence.
Pour
mon cas, comme ma passion, le but de mon âme, c’est d’aider les humains à
prendre conscience de ce qu’ils sont et afin de parvenir à l’autonomie affective puis à la souveraineté, (rien que ça, lol!),
à la paix et l’unité intérieure, il me faut connaitre et utiliser les outils de
libération.
Pas étonnant que je n’arrive pas à trouver comment proposer un
accompagnement.
C’est tout simplement parce que ma boite à outils même si elle est
complète, l'application elle n'est pas complétée et certaines blessures encore actives le démontrent.
Elles bloquent plus ou
moins le flux de l’énergie, du don et de la réception, la vision du contact direct à l’enfant
et donc à mon âme.
Il devient de plus en plus clair que cet enfant est l’intermédiaire
entre la personnalité et l’âme, qu’il est son porte parole puisque c’est dans la
transparence, la sincérité et la spontanéité qu’on trouve sa nature véritable
et complète.
Voilà
qui me motive à continuer de lâcher la dépendance aux cachets, juste en suivant
l’élan de l’instant qui est précisément mon système de guidance, celui qui me
porte dans la joie, depuis la paix et me permet d’entrer en contact en douceur
avec l’enfant intérieur.
Au niveau du sevrage, le fait de pouvoir être
constamment en paix à l’intérieur est un gros avantage mais le bémol c’est que
je sens moins les émotions.
Mais comme j’ai cette chance d’avoir une âmie qui
joue précisément la transparence, ce que je me propose de faire pour ceux qui souhaiteront
que je les accompagne sur ce chemin, tout est bien.
La confiance que j’aie en
cette amie restaure la relation aux humains, la confiance vis-à-vis de mes
contemporains et en même temps avec mon âme par la proximité à ce niveau.
Le
désir de paix, d’harmonie, de vivre sur les fréquences de la joie, m’épargnent
les souffrances simplement parce que je n’oppose pas de résistance à ce qui se
manifeste.
C’est en soi un « travail », un exercice, qui demande de la
présence et de la bienveillance envers soi-même et c’est en cela qu’on parle d’amour
et de lumière.
Je
n’ai dormi que cinq heures cette nuit et c’est le besoin de comprendre, d’aller
de l’avant, de suivre l’envie du moment qui m’ont empêché d’aller me recoucher
mais comme je dispose de tout mon temps, ça n’est pas un problème et c’est
aussi l’occasion de continuer d’écouter mon corps, de comprendre ses messages,
de restaurer l’amour entre tout ce que je suis, l’humain, la chair, l’incarnation…Pour le moment, j'ai une belle pêche!
C’est
tout ça l’amour vrai de soi ! Et ça passe tant par l’ouverture, l'écoute, l’amour
tant dans la relation à l’autre que vis-à-vis des parts internes !
Tout est
relié, tout est Un et même s’il y a des subdivisions si on peut dire comme l’explique
Magali dans ce nouveau texte (a venir dans quelques minutes), au final, au niveau de la source, nous nous
rejoindrons tous un jour ou l’autre. Finalement, j'aurais pu titrer ce texte de cette façon "L'amour divin; un apprentissage sur le terrain..."
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr