Tant
qu’on se pose la question, c’est qu’on pense manquer d’amour et qu’on
en a une vision, une conception plus intellectuelle que sensorielle, vivante.
Et si je me la pose c'est qu'il va me falloir l'explorer, la vivre dans la réalité, intégrer encore plus cet amour en profondeur.
A mesure qu’on lâche les croyances à ce sujet, qu’on se libère des
conditionnements, qu’on se laisse enseigner de l’intérieur, qu’on écoute son
corps, ses corps, qu’on apprend à se connaitre et à se faire confiance, on se rend compte non
seulement que nous sommes cet amour mais aussi et surtout qu’il ne tient qu’à nous de l’autoriser
à se manifester.
Quand
je parle de tomber les masques, ça veut dire simplement de ne plus se mentir et
ça demande d’être dans l’écoute attentive, la bienveillance et le non jugement.
Le jugement se réfère et prend racine dans nos croyances celles qui précisément
nous pourrissent la vie.
Juger nous ramène toujours en arrière, dans une
conception duelle et conflictuelle de la vie. On accuse, on juge et du coup on
reste enfermé dans le triangle des rôles, le système patriarcal où le féminin
n’a pas son mot à dire et la violence est la règle tout comme le contrôle,
l’objectif premier.