Ce
matin je baigne dans un sentiment de gratitude, de joie et pourtant hier,
malgré que la paix ne me quitte plus, j’étais dans une profonde tristesse.
J’ai
encore beaucoup de mal à accepter mon image parce qu’elle est trafiquée par la
prise de cachets. Derrière ça, il y a encore de la colère et des regrets vis-à-vis
de l’addiction puisque ce sont les médicaments qui déforment mes traits.
Je ne
suis pas non plus un monstre mais quand je me prends en photo, les défauts ou
stigmates de la dépendance apparaissent décuplés.
Il est clair que c’est le
reflet de mon rejet vis-à-vis de cette addiction qui forme la chair de cette
façon puis le fait de fumer n’arrange rien à l’affaire.
Mais ça ne sont pas les
produits qui créent cet effet, ce sont les croyances et surtout le manque d’amour
qui ont déclenché ces gestes.
Le
corps physique n’est pas conçu pour nous permettre de vivre éternellement sur terre,
mais il nous offre une expérience, l’incarnation, afin que nous apprenions à
maitriser les énergies et les lois universelles, celle de l’amour étant la
première, celle qui génère et gère les autres.
Cette
intelligence divine autonome est capable de se régénérer, de manifester la
santé parfaite, la jeunesse éternelle mais comme nous sommes avant tout des
êtres de lumière venu vivre cette expérience de reconnaissance de l’étincelle
de la source que nous sommes et de connaissance des lois spirituelles, dans l’interaction
avec le vivant qui nous permet de revenir à l’état d’être unifié, il se prête
au jeu de miroir, de la communication et des révélations.