dimanche 31 janvier 2016

« Une autre façon de considérer les faits sans les occulter »






Ce matin, j’ai mal au bide. Ça n’est pas trop douloureux mais assez gênant pour attirer mon attention. Au fond, je sais intuitivement que c’est une guérison/libération, un ajustement, quelque chose qui se situe dans les profondeurs de l’être et je suis confiante. 

Ce genre de symptômes est passager et m’invite toujours à me centrer, à prendre soin de mon corps physique en étant à l’écoute pour répondre aux besoins du moment afin de faciliter ces ajustements. 
Déjà, le seul fait de ne pas angoisser ou chercher à faire disparaitre cette douleur facilite le processus. 
Accompagner la guérison, c’est la seule chose que je puisse faire, en étant dans l’acceptation. Inutile de chercher à savoir le sens de cela par l’intellect, les réponses viendront de façon évidente, claire, par des images symboles et savoir cela m’évite de me perdre dans les questions, les pourquoi qui sont souvent des formes de résistances et ajoutent la souffrance à la douleur. 
Faire confiance aux capacités de régénération des cellules, à l’intelligence du corps physique et à la source en soi me permet de rester en paix et en état de réceptivité.

Je me dis que ce doit être karmique puisque rien de physique ne semble avoir causé cette douleur ; pas d’excès, d’alcool ou autre produit acide ni de peur, de colère, de tristesse, apparentes. En plus, le transit intestinal est normal c’est déjà le signe qu’il n’y  pas de blocages, que ça se libère tout seul.


Je me contente donc de maintenir le confort du corps physique, la chaleur autour de la ceinture abdominale avec la bande de laine vierge tricotée par mes soins, celle que j’utilisais surtout quand j’étais congestionnée en période de cycle menstruel. 

Ça me ramène au fait que je n’ai plus du tout de bouffées de chaleur et là encore, je constate que la libération des croyances au sujet de la santé, de la médecine, de la conscience collective et de l’inconscient n’ont plus autant d’impact sur moi. 
Et aussi, surtout, ça me confirme une fois de plus que l'accueil de ce qui est, dans l'instant, porte ses fruits.

J’accepte l’idée qu’on meurt physiquement et qu’on puisse être malade mais les croyances communes et ma foi en l’être éternel, la source en soi, font que je favorise mon intuition et mon expérience au sujet de la santé, du vieillissement, de la dégradation physique envisagée comme une fatalité.

L’incarnation est un contexte d’apprentissage et il ne me vient pas à l’idée d’aller contre le plan divin, de chercher l’immortalité ou d’utiliser la chirurgie esthétique, les techniques médicales de rajeunissement, mais je ne suis pas obligée d’adhérer aux croyances extérieures, à l’opinion publique. 
Je ne suis pas censée souffrir ou dépérir; vieillir psychologiquement voire physiquement. 

Chaque cycle de la vie apporte des connaissances, sont des moyens de révélation, des occasions de grandir en sagesse et en acceptant cela, on peut mieux appréhender les changements inhérents à l’humain. Puis sachant que nous ne sommes pas uniquement un corps physique, que celui-ci est une extension de la conscience, que nous sommes avant tout des êtres d’amour et de lumière, en laissant cette essence se manifester de plus en plus, ça affecte tous les corps, les ajuste à la fréquence de la source.

Le corps physique est programmé pour manifester la vie perpétuellement. Il n’y a pas de limites théoriquement puisque les cellules se régénèrent continuellement.
Après, ce sont nos croyances qui définissent la chimie interne des pensées émotions et notre capacité à être centré, dans l’harmonie, la paix, qui détermine le type de système interne qui est le plus sollicité : soit la survie déclenchée par la peur, soit la croissance activée par l’amour lumière en soi. 
La libre circulation de l’énergie en soi est un facteur de santé, d’équilibre, d’harmonie qui favorise la capacité d’adaptation aux stimuli extérieurs.

Notre psyché est complexe et la mémoire cellulaire détient des programmations que nous pouvons désactiver en changeant la réponse aux schémas récurrents.  




Plus on est dans l’acceptation de ce qui est dans l’instant et plus on aide le corps physique à retrouver l’harmonie, la santé. Le fait de ne pas lutter ou résister permet aux cellules de se régénérer, active la croissance cellulaire et favorise l’équilibre entre vie et mort.

Je n’ai pas de formation scientifique mais l’intuition et les connaissances de la science  ajoutées à celles de médecins tels que le docteur Hamer ou le docteur Tal Schaller, entre autres, se rejoignent. Puis la nature montre que la vie se manifeste dans l’équilibre entre les forces, les éléments et croit dans l’harmonie. Enfin, et par dessus tout, c'est l'application sur le terrain, au quotidien, de ces connaissances intuitives qui m'en confirme la valeur.

J’ai été attirée par des vidéos de feng shui, un art de vivre que je connaissais vaguement et qui me confirme la réalité de l’être vibratoire, énergétique, de la conscience qui projette, modèle l’environnement selon sa fréquence et de l’effet miroir.
En écoutant ces vidéos, j’ai constaté que mon intuition me guide en tous temps et pour toutes choses. Le choix des matières, des couleurs, de l’emplacement des objets, tout est le reflet de ce qu’on est. L’extérieur nous renvoie tant ce qui est caché dans notre inconscient que nos croyances et la vibration de notre âme, de notre conscience. 

Les objets de l’espace « amour » dans le sens de relation de couple qui peut aussi concerner la relation à l’être ou la présence divine, sont assez significatifs, une porte lilas ouverte, une échelle cachée derrière, un miroir dans lequel se reflète le plafonnier un chapeau chinois, une guitare pour enfant, des flûtes, un jeu de cartes d’Eckart Tolle qui contient des citations au sujet du moment présent, un dessin du 3ème œil, une cuve en bois ornée d’une pompe à eau…
Toute chose a une valeur symbolique et selon la conscience qui l’observe, le sens peut être totalement différent mais on peut tout de même trouver un sens commun bien que l’interprétation puisse être subjective.  
La porte ouverte peut signifier l’ouverture de cœur et l’échelle derrière elle, le désir d’aller vers les hauteurs, de prendre du recul sur les croyances communes au sujet de l’amour. Mais ça peut aussi montrer un idéal trop élevé ou illusoire et ces deux points de vue peuvent amener finalement à se dire une fois de plus que tout est dans l’équilibre.
Le miroir qui reflète la lumière est aussi symbolique et la forme du chapeau chinois peut signifier la réception et le rayonnement de la lumière. 

Je n'ai pas spécialement appris quelque chose d'extraordinaire en regardant ces vidéos, ce qui est important ici, c'est le fait que l'intuition m'ait poussée à aller vers quelque chose qui nourrit la confiance, la foi en mon ressenti et bien évidemment l'importance de suivre les élans portés par la joie, de se fier à son cœur. Ça témoigne de la présence constante du divin en soi qui se manifeste dans les petites choses du quotidien. 
Et quand on sait être à l'écoute puis confier à la source intérieure le moindre tracas, le chemin n'est plus douloureux, c'est la joie et la confiance qui guident chaque pas.
C'est toujours le même processus qui s'enclenche: un symptôme, une émotion, une pensée apparaissent et poussent à se centrer, à s'ancrer puis la paix revient et la joie impulse l'élan à agir. 




Rien n'est occulté, on passe d'une basse fréquence à la paix puis le mental est orienté par inspiration à se tourner vers quelque chose qui va maintenir la vibration, en nourrissant sa curiosité.
 
Puis en continuant de me laisser guider par l’élan, j'ai arrêté d'écrire dès que l'idée de me faire une soupe de poireau pommes de terre s'est manifestée. 
Bien que ça puisse sembler anodin, c’est le signe que je suis de plus en plus à l’écoute de mon corps physique et apte à répondre à ses besoins du moment. 
Ce qui m’indique cela, c’est le fait que l’idée ait suscité une sensation de faim. 
Là encore, la faim, cette sensation peut avoir un sens différent selon l’individu. Pour moi, il est signe de désir de vivre et quand je suis patraque, ça me montre, quand l’appétit revient, que la santé, l’harmonie est restaurée. 

On se demande comment le divin nous parle, on s’imagine qu'on va voir des êtres de lumière, des anges et du coup, on passe à côté de la réalité. 
C’est en notre corps, à travers le ressenti, les idées spontanées, les sensations de joie, mais aussi les émotions moins agréables, que l’être divin que nous sommes se manifeste continuellement nous invitant à nous tourner à l’intérieur, à faire une pause afin de rétablir la paix, à habiter pleinement notre corps, à être présent. 
En étant attentif à soi, on va constater que nous sommes toujours accompagnés puis que nous sommes un humain divin unifié. 
Notre habitude de considérer les choses de façon distinctes, séparées, nous empêche de voir combien tout en nous est harmonieux, inspiré, sacré. Que la conscience nous habite jusqu’à la plus petite particule, que nous sommes La Vie.

Le fameux hasard m’a amenée aussi à lire ce récit d’une expérience particulière qui a éveillé de vieux souvenirs en moi. 
Nous sommes guidés de mille et une façon afin de nous reconnaitre peu à peu, en totalité et comme nous sommes immenses, infinis, c’est un chemin éternel alors autant le vivre dans la joie, dans la confiance. De cette façon on prend plaisir à avancer, à chaque pas peut importe où il nous mène puisqu’on sait qu’on va découvrir toujours plus. Et pour cela, prendre en considération les appels, revendications de l’enfant intérieur revêt son importance.

Quand on libère les croyances, qu’on lâche les conditionnements, on prend conscience de l’amplitude, la vastitude de l’être, de l’éternité que nous sommes. 
Tout est là, en nous même, se projetant et se reflétant à l’extérieur, les barrières s’effondrent et on prend conscience que nous sommes le tout. 
Tant la conscience qui est que sa projection et les objets de ce mouvement expansif. 
Ça donne le vertige mais ça relativise tout ; le temps, le soi, les autres. 
On comprend que nos limites, sont celles de notre corps physique non plus comme une prison mais comme un point d’ancrage, de focalisation de la conscience.
J’en ai la tête qui tourne et je vérifie une fois de plus l’importance d’être ancrée, présente à mon corps physique. 
Déjà, le fait que je ne le considère plus comme un poids, une charge, un ennemi mais comme un logement de la conscience, un partenaire de vie, un fidèle ami, change tout. 

J’apprends à le connaitre par le dialogue, l’écoute, comme on ferait avec un étranger avec lequel on ressent des affinités. 
Un positionnement qui permet de se détacher de l’identification au corps physique, à la matière, tout en étant consciente du privilège d’avoir été invitée à faire ce bout de chemin ensembles. 
Je ne suis plus responsable de son état mais du type de relation que j’entretiens avec lui qui détermine la qualité de cette vie. 
Ces prises de conscience successives suscitent la joie qui s’installe de plus en plus.
Le désir d’unité correspondant à l’essence même de l’être, me ramène doucement à la maison, à la source.   
Et ça n’est pas seulement mon esprit, ma conscience qui retournent à l’amour lumière, c’est toute l’équipe au sol qui rejoint celle du ciel, juste là, en mon cœur. 

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr