En
réfléchissant à la notion d’abondance, je me dis qu’on envisage la chose à l’envers
et c’est logique puisqu’on voit les choses depuis la dimension mentale, humaine,
selon des croyances limitantes et l’idée de séparation.
Comment pourrait-on
croire à l’abondance financière si nous restons convaincus d’être séparé de la
source, de devoir mériter les choses et abordons ce sujet en considérant l’argent
comme le summum du pouvoir sur terre ?
A
mon sens et par expérience, pour changer n’importe quelle croyance, il faut
commencer par faire confiance à la source en soi, ne pas douter de qui nous
sommes, sentir cet amour lumière en soi.
Tant que la foi est vacillante on aura
du mal à voir les choses d’un autre point de vue que celui du mental conditionné.
Et pour lâcher ces conditionnements, il faut apprendre à se connaitre
intimement et savoir aussi ce que sont les valeurs du cœur.
Pour ça il n’est
pas nécessaire d’avoir fait des études de psychologie ou de théologie à l’université
bien que ça puisse aider à comprendre les mécanismes internes.
La foi se
cultive en soi, dans la relation à ce qui nous fait vibrer, nous porte au-delà
de la dualité. La vision du cœur est celle qui nous donne un point de vue
large, élevé des choses, de la vie et de nous même.
Tant
qu’on est dans la dualité on va croire que pour mériter l’amour de dieu, on va
devoir lui obéir, le craindre, mais c’est une vision humaine et duelle de la réalité.
La
vision du divin, du cœur, de l’âme, ne peut pas être celle de l’ego et ses
limites.
La source est infinie, pur amour et le mental humain ne peut pas
concevoir cela puisqu’il se voit limité dans un corps, limité dans la forme,
dans l’espace et le temps.
Quand
on réfléchit sur son passé, on peut voir que notre pensée ne se limite pas dans
le temps et si on ne peut pas voir l’avenir on peut tout de même entrevoir des
probabilités. Mais le seul intérêt de ces régressions et projections, c’est de
constater que la pensée n’a pas de limite. Le phénomène des rêves nous montre
aussi que notre psyché est capable d’être autonome, de voyager.
Tout ceci
permet d’élargir son système de
croyances, de s’ouvrir à d’autres réalités mais ça n’est pas en faisant des
régressions, des voyages dans l’astral, en connaissant notre nom d’âme, notre lignée
galactique, que nous pouvons amplifier la foi de façon à changer radicalement.
On a vite fait de croire que les moyens sont des destinations mais ça ne sont
que des outils d’expansion de conscience.
Rien
ne remplace l’expérience vécue, la sensation de l’amour, de la paix, de l’unité
quand on choisit de faire confiance à son cœur et de se confier à l’amour divin
en soi.
Tant qu’on ne ressent pas ces vibrations de l’intérieur, la foi sera
fragile et la vision trouble.
En même temps, le fait de faire totalement
confiance à ce ressenti intérieur va aider à revenir en soi-même quand la
pensée est troublée et ce faisant on va s’ouvrir de plus en plus à sa nature multidimensionnelle.
L’introspection
permet de distinguer la voix de la peur et celle du cœur, de l’amour, de voir
les stratégies de l’ego et de décider de ne plus nourrir ces comportements.
Peu
à peu, la notion de jugement qui est la façon de l’ego d’appréhender les
choses, perdra sa valeur, ne sera plus la référence.
En cessant de juger
systématiquement, on va apprendre à voir avec les yeux du cœur, de l’âme et
ainsi développer le discernement qui au début se situera dans cette capacité à
distinguer la vision duelle de l’ego et celle du cœur qui voit au-delà de la
dualité.
La
confiance en l’amour lumière intérieur va nous permettre de cultiver l’amour en
soi, et la vision du cœur va élargir notre champ de compréhension.
Puis
quand on comprend que le jugement nous enferme, nous limite, on ose abandonner l’idée
de bien et de mal parce qu’on fait l’expérience de la relativité des choses en
soi-même. On saura mieux définir ce qu’est l’amour à mesure qu’on en sentira l’effet
guérisseur et libérateur.
Tout
ces mouvements vers l’intérieur, le point zéro, vont développer la confiance en
la source intérieure, l’intuition, et on pourra suivre les élans qui émergent de
la paix intérieure, sans douter alors qu’on ne saura pas où on va.
La connaissance
de soi, le fait d’être transparent et d’offrir à l’amour lumière les énergies
qui sont excessives, permet de savoir qui on est tant sur le plan humain que
divin.
Je peux me faire confiance dans mon choix de suivre l’élan du moment
parce que je sais que je suis incapable de faire du mal à quelqu’un
consciemment. Je sais que si je m’autorise à être libre, ça ne dérange que les aspects
internes qui sont encore soumis aux croyances limitantes.
Et quand je détecte
leur présence plutôt que de les juger, je les offre à l’amour lumière, la
vibration capable de magnifier, d’harmoniser ce qui est, de réaliser une
véritable révolution.
Par ce retour, je développe la confiance en soi qui
permet de ne plus se fier aux croyances communes, d’être son propre maitre, sa
propre autorité. De savoir que tout est
et commence en soi.
Ça n’a rien d’égocentrique puisque déjà ça n’affecte
personne dans mon entourage étant donné que les choix sont intimes, intérieurs
et comme il ne s’agit pas de rejeter mais au contraire d’absorber dans l’amour
lumière, il n’y a pas non plus de mouvement de rejet vis-à-vis des autres.
Ni
rejet ni attente, c’est ce qui permet de couper les liens toxiques d’interdépendance
via l’inconscient, les blessures. La seule connexion qui demeure est celle du cœur
où je reconnais l’autre comme un égal, un être qui, dispose des mêmes attributs
et droits que moi.
Le
fait d’élever sa vibration, de manifester les énergies de l’harmonie, de l’unité,
de la paix et de l’amour inconditionnel révèle l’abondance dans le sentiment de
plénitude, de potentiel, par la connexion au divin en soi.
L’union
des corps, de l’ego et du cœur, crée un sentiment de complétude, de puissance,
de force, par cette intériorisation, cette focalisation sur l’essence même de
la source qui gère mon monde intérieur.
Comme chaque corps est perçu comme un associé, la reliance par l’acceptation
totale de tout ce que je suis, créé un cercle qui protège des invasions
extérieures.
Quand il n’y a plus d’ennemi en soi ou considéré comme tel, ce qui
pourrait entrer en résonance est invité à passer le portail du cœur. Comme je
sais qu’en accueillant dans l’amour lumière, les personnages internes qui sont
encore dans la peur, le doute, la culpabilité, l’unité intérieure, la paix et l’harmonie
étant restaurées, je ne vois plus de la même façon les entités énergies qui
sont en résonance avec cela.
Je constate que tout peut être équilibré, révéler
sa lumière dans l’accueil de ce qui est.
Il
est évident que des entités s’accrochent à nos propres énergies simplement par
attraction ou résonance et déjà quand on ne les considère pas comme des
dangers, des ennemis mais des énergies égarées, déséquilibrées, en souffrance
parce que rejetées, ça change tout.
Quand
j’accueille la tristesse, elle révèle son potentiel d’harmonisation et donnera
encore plus de profondeur, de corps à ma joie. Le fait de ne plus considérer
les choses comme négatives mais de savoir que ce sont des moyens de révélation,
de réalisation, libère des limitations mentales.
On admet alors que nos
croyances nous limitaient, que la vérité est ailleurs et qu’elle dépasse l’entendement
humain. Mais encore une fois, ça n’est pas notre intellect qui peut nous donner
des réponses il faut apprendre à faire confiance à la source en soi puis au
fait que le divin est toujours là, prêt à nous enseigner, nous guider.
Capable
de changer notre vision simplement en choisissant d’abandonner nos croyances,
nos certitudes et nos illusions. Le mental nous ramène dans le passé et ses
références mais le cœur nous offre une vision nouvelle et large de ce qui est.
J’ai réfléchi au sujet de l’abondance il y a quelques jours et dans un dialogue
interne j’ai écrit ce qui suit :
C’est
quoi l’abondance ?
La
vie trouve son sens et sa valeur dans la joie de créer, peu importe la
création, c'est la qualité du mouvement, la vibration qui le porte qui est
nourrissante.
En
me laissant guider en confiance, je suis tombée sur cette vidéo où Guy Corneau
parle de ce sujet qui est perçu dans la continuité de la route de l’eldorado, des espoirs
de combler le vide intérieur par des objets, des relations, des produits, des
biens.
Il n’y a en effet aucun mal à être riche puisque la richesse matérielle
peut être profitable mais comme le dit Guy Corneau et je partage totalement son
point de vue, s’interroger sur nos rêves d’abondance peut amener à découvrir
que c’est exprimé à partir d’un manque, d’une peur, d’une blessure. C’est un
exercice intéressant de se demander honnêtement ce qui nous motive à vouloir de
l’argent, des biens.
"Les
rêves d'abondance"Guy Corneau
Il
est clair que nous découvrons à peine le phénomène de résonance, d’attraction
au niveau vibratoire et en même temps, dans cette période de transition au
niveau des croyances, où on passe d’un statut d’esclave à celui d’être libre,
nous avons encore des ajustements à faire quand à notre façon de considérer
l’abondance.
La question à se poser avant tout c'est comme il le dit: à quoi ça va servir, qu'est-ce que ça va nourrir ?
Est-ce
que ça va servir au déploiement de mes talents, de mon essence créatrice,
est-ce que ça va servir aux autres, à ceux qui m'entourent ?
Quand
on ne sait pas qui on est en vérité, on va chercher à posséder des biens pour
satisfaire le besoin de s’accomplir. La joie que procure l’avoir est bien pâle
comparée à celle de l’être mais en celui qui est matérialiste comme en celui
qui se dit spirituel, il existe la même flamme, le même désir et la même joie
que procure le fait de créer.
C’est
l’acte de créer qui est réjouissant finalement. Qu’on donne naissance à un
enfant, une œuvre ou qu’on créé un repas, le facteur commun c’est la joie de
créer, d’exprimer ses talents et de les offrir au monde.
Pas besoin d’avoir des
milliers de spectateurs, il suffit d’être au moins deux pour sentir cet
épanouissement intérieur qui se vit entre le créateur et la créature.
Bien sûr
la densité sera différente s’il s’agit d’un enfant ou s’il s’agit d’un objet
mais quand ça sert la vie, la joie qu’on en tire est la même.
Elle est
semblable parce que tout en nous est aligné, tout est accordé pour agir,
toute l’énergie est placée dans la création et guidée par l’amour. L’amour de
la vie, de la création, du fait de créer, de donner forme à ses rêves, ses
visions.
Puis
quand on s’interroge honnêtement sur ce qui nous remplit, nous nourrit, ce qui
nous procure le plus de joie, nous donne un sentiment de complétude, on voit que la
réponse c’est l’amour. C’est la quête de tout être, ce qui le motive et laisse
des traces indélébiles dans sa mémoire.
Quand
on agit par amour, dans l’amour, même si on en a une définition limitée, on
peut sentir sa puissance, les élans qu’il suscite, on se sent capable de
"déplacer des montagnes", de "décrocher la lune".
Ces expressions donnent une image
de ce qu’est cette énergie créatrice, cette force de vie.
Ce pouvoir, cette puissance, est en
chacun et quand on la sent en soi, on peut voir la vie d’une façon plus juste,
constater que nous sommes aimés par la source, la vie, le ciel et la terre parce qu'on se souvient que nous sommes l'amour. C'est inscrit en nos cellules, notre mémoire ancestrale, c'est ce qui anime toute vie.
L’abondance
est perçue dans toute sa grandeur, dans les choses les plus simples,
insignifiantes et surtout dans les différents états d’être que procure ce
retour au cœur.
Abondance de vie, d'expériences, d'idées, de choix, de possibilités, de bien-être, de
paix et de joie de se nourrir, de se suffire à soi-même par la capacité de faire
grandir l’amour à l’intérieur.
Développer
la connexion à l’amour lumière en soi, amplifier cette vibration et la
maintenir vivante à l’intérieur permet de reconnaitre l’abondance que nous sommes.
Et par effet de résonance nous attirons toujours plus, plus de paix, de
bien-être, de sensation d’unité, d’harmonie, de liberté d’être ; de
confiance.
On
peut voir ainsi que la terre nous offre tout ce dont notre corps physique a
besoin de recevoir pour s’épanouir, tout ce que notre âme recherche ici bas ;
la joie d’être, de pouvoir toucher, sentir, vibrer, créer, de pouvoir goûter l’expérience
du vivant dans un corps de chair. Manifester l’amour jusque dans les gestes du
quotidien parce qu’on a conscience du cadeau que c’est que d’être ici et
maintenant.
L’ouverture
de cœur et de conscience qui permet de répondre vibratoirement, dans notre
chair, aux questions existentielles vaut tous les trésors du monde. Et lorsqu’on
est dans la reconnaissance, la gratitude, tout ce qui peut nourrir notre joie,
notre être, vient s’ajouter naturellement sans effort.
La
conscience qui porte son attention sur les qualités de l’âme, de l’être, met en
évidence la source en soi et le rayonnement qui en résulte suffit à attirer le
meilleur.
Je
constate que ma foi en l’amour m’a toujours permis de vivre dans l’abondance,
de ne jamais manquer de rien. Ce qui me faisait en douter, c’est simplement le
regard que je portais sur moi-même, les peurs et les sentiments d’impuissance
qui naissent des blessures internes.
La vision de l’ego et l’idée qu’il se fait
de l’abondance, de la façon dont celle-ci devrait se manifester, ce à quoi elle
correspond, fausse les choses, la compréhension.
Mais quand on regarde ce qui
est, dans un esprit d’unité, sans rejeter quoi que ce soit de ce que nous
sommes, on va constater que tout a sa place, sa raison d’être et que cet
ensemble a juste besoin d’être perçu avec les yeux du cœur pour révéler sa
beauté et retrouver l'ordre divin. Cette beauté se révèle dans la combinaison harmonieuse de
ces différentes dimensions, le mouvement expansif qui se créé dans le retour au
cœur.
J'ai aussi retenu une idée maitresse dans le discours de Guy Corneau: " Transformer
la demande en offrande". Demander, exiger, c'est faire preuve de manque de reconnaissance, exprimer un manque, proclamer l'impuissance et nourrir les croyances en la séparation. C'est affirmer que nous sommes incomplets, imparfaits et coupé de la source.
Il est vrai que lorsqu'on ressent l'amour en soi, et là je ne parle pas d'une sensation extraordinaire, hors du commun, mais d'un état d'être où la paix, la joie, la conscience d'être qui on est, forment une sensation de complétude, de plénitude, dans cet état, on n'a pas besoin de plus. Et on offre naturellement par la vibration qu'on porte, sans même avoir besoin de le formuler en mots, juste en le reconnaissant. La volonté de la personnalité qui s'aligne à celle de la source en soi, suffit à reconnaitre l'abondance qui est déjà là et à attirer davantage.
Vis-à-vis
de mes addictions aux médocs, à la cigarette, je sens bien que le phénomène
échappe totalement à ma compréhension, mais je sais déjà plusieurs choses qui
me permettent d’être convaincue que je n’en suis pas prisonnière.
La
confiance qui s’installe vis-à-vis de la source, la puissance de l’amour qui
est maintenant vérifiée, la paix qui est constante, la joie qui commence à
faire sa place en moi, tout ceci constitue les clefs de la délivrance.
Déjà,
je perçois cela non plus comme un problème mais comme une hypothèse, un
contexte, un moyen de révélation, de connaitre les énergies, d’amplifier l’amour
en moi, de cultiver la paix, l’unité, l’harmonie, la liberté d’être, de sentir et de manifester mon essence.
Ces
produits de substitutions révèlent la source divine intérieure et restaurent l’équilibre
interne dans l’acceptation de ce qui est.
Peu à peu, je prends conscience de la
puissance qui m’habite et j’en fais l’expérience concrètement. Je libère l’idée
de manque en constatant l’abondance que je suis et l’amour qui grandit, qui se
manifeste un peu plus chaque jour.
La peur de cette puissance intérieure est
absorbée dans l’acceptation de ces ‘faiblesses’ qui ne sont plus perçues comme
telles.
L’équilibre qui s’installe me révèle que le geste n’est plus nécessaire
mais comme je sais que la lutte ne fait qu’amplifier les choses, je me contente
de voir cela avec les yeux du cœur et de comprendre les lois universelles, de
les appliquer afin de connaitre les clefs de délivrance.
En
appliquant celle de l’amour inconditionnel, l’idée même de manque s’étiole. J’inonde
de lumière ces produits, sachant que le geste instinctif amplifié par des
entités de même vibration ne sera plus sous influence.
Chaque fois que j’accueille
en l’amour lumière les personnages internes qui poussent à consommer ces
produits, j’invite les entités accrochées, à bénéficier de cette vibration,
elles ont le choix.
Je sens bien qu’il devient peu à peu beaucoup moins
intense, qu’il y a moins de pression puisqu’il m’arrive d’oublier d’en prendre.
Je n’attends pas non plus à voir les mécanismes internes, à les comprendre en
détail mais je suis consciente que dans ce monde, l’énergie est polarisée. Que
tout est inversé et que seul le cœur, l’amour permet de se libérer alors je
fais tout pour maintenir cette fréquence en moi.
C’est le seul ‘acte’, ‘effort’
à faire, revenir à la conscience de l’être et faire confiance à l'intelligence du cœur.
La
confiance en la source, la vie et en moi, en tout ce que je suis grandissant,
le geste partira de lui-même parce que dans cet accueil inconditionnel, la
matière se conforme à la vibration amour lumière.
Le geste est la manifestation de la vibration, l'aspect visible et final de l'ensemble des pensées, émotions, intentions conscientes et inconscientes. Il faut donc aller à la racine; changer la vibration, les pensées, lâcher les croyances en cessant de nourrir la peur et la division. C'est là dessus que je travaille et dans ce processus, je vérifie et valide non seulement les lois universelles mais aussi et surtout, l'être divin que je suis.
Reconnaitre et offrir cette vibration en ne laissant plus rien dans l'ombre favorise le déploiement de l'amour lumière, l'abondance et la liberté d'être, de jouir de cet état.
C'est un acte créatif intérieur qui utilise les potentiels, talents, énergies et mène à la réalisation de soi.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr