3
février 2016
Ce matin, un sentiment de liberté m'envahit, me remplit comme jamais !
Je vous parle à longueur de temps, d’amour et de lumière, de libération,
d’alchimie émotionnelle parce que ce sont les richesses de l’humain.
Des
trésors à portée de main, pour tous et en quantité inépuisable, pour chacun.
La
véritable justice en ce monde, elle est là, juste dans notre corps, notre être et
on y accède par le portail du cœur.
Alors
évidemment comme les mots ‘amour’, ‘cœur’, sont galvaudés, confinés et limités
aux histoires romantiques, ça n’est pas facile de se faire entendre,
comprendre. Il faut déjà redéfinir ces notions ‘essencielles’.
L’Amour
est avant toutes choses, une combinaison d’énergie, une vibration constituée de
multiples vertus, fréquences, rayons, qui sont l’essence même de la Vie, du
divin, de la source.
On
peut dire qu’il est tout ce qui est mais en restant au niveau humain, on peut
le définir comme la reliance entre tout ce qui existe, l’énergie de la
communion, de la fusion.
L’amour
et la lumière sont associés, ils se complètent et ensembles forment tout ce qui
existe, dans une ronde perpétuelle.
La
lumière, c’est la conscience d’être et de ne pas être, l’intelligence et
l’amour lui donne le mouvement, le goût d’aller vers l’autre, de se déployer,
se connaitre, se reconnaitre et ainsi de s’épanouir, se réjouir.
En
parlant de mouvement, je dois aller en ville…
Pouah,
ça cafouille aujourd’hui, je suis arrivée trop tard, la poste était fermée et je
vais devoir y retourner demain ou plus tard mais je m’en fous.
J’ai commencé à me reprocher
d’avoir passé trop de temps sur la toile puis dans la salle de bain et face à
la stupidité de la situation, je me suis dit que j’étais encore dans le rejet
de soi.
Je
n’ai pas à m’en vouloir d’être en décalage, de suivre mon propre rythme et de
ce fait d’être déconnectée de la réalité des autres.
C’est
une période d’ajustement et peu importe le temps que ça prendra de trouver mon
propre tempo. Ce qui compte, c’est de continuer de maintenir la paix à
l’intérieur et de voir tout ce qui va dans le bon sens, tout ce qui démontre la
révolution interne, d’apprendre par l’observation, dans la confiance en soi, à
trouver le tempo de ma propre mélodie, l’harmonie que je suis.
Et
ce qui est déjà immense, c’est de ne plus craindre la peur, de ne plus la
refouler ou fuir devant elle. C'est le face à face le plus révélateur et libérateur!
C’est tellement inscrit en profondeur, dans nos
gênes et le mot par lui-même en décrit les limitations, gravé au couteau en
notre tronc cérébral, que seule la lumière bienveillante de la source et son
déploiement intérieur, peuvent en venir à bout.
Et c’est là toute la beauté de
cette incarnation, sa richesse et sa perfection.
Plus j’en prends conscience et
plus je suis émerveillée par l’intelligence qui a élaboré ce plan magistral. Et
c’est en soi, la preuve de l’existence d’un collectif d’artistes créateurs
répondant au désir de la source qui orchestre tout, simplement par sa nature
omnisciente, omnipotente et omniprésente. A la mesure du cosmos et de ses
galaxies, de ses myriades d’étoiles, de toute cette création qui s’étendent à l’infini.
Et ce qui est
magnifique, c’est de trouver les mêmes principes, les mêmes ‘objets’ en
nous-mêmes.
J’ai
apprécié cette chanson et son auteur partagée par Isabelle Padovani sur face de
book, qui prouve que la jeunesse est déjà bien éclairée, lucide ! Il a tout compris!
Lilian Renaud - "Pour Ne Plus Avoir Peur"
« Combien
de rires, combien de larmes, combien d’années de malheur faut-il pour que mon cœur
s’enflamme, pour enfin en plus avoir peur, explose mon cœur, explose mon âme... »
Lilian Renaud
La
peur qui semble si monstrueuse, lorsqu’on apprend à la voir avec les yeux du cœur,
ne parait plus si mauvaise quand on sait qu’elle ne nous définit pas mais qu’elle
est juste un moyen de connaitre les énergies, les systèmes qui régissent notre
être.
Elle est une énergie qui fascine beaucoup d’être tellement sa puissance
est immense.
La recherche de montée d’adrénaline est un but pour tous ceux qui
aiment les sports extrêmes parce qu’en jouant avec la mort, ils se sentent
pleinement vivant.
Mais quand on goûte à la puissance de l’amour, quand on sent
la force qu’il y a dans la paix, l’unité intérieure et le potentiel créatif dans
l’harmonisation des corps, des énergies, on voit qu’on a à faire à quelque
chose de beaucoup plus vaste, d’infini, d’extatique.
Pour
mon ‘cafouillage’ de ce matin, il n’y a aucune urgence, ce qui n’est pas fait
aujourd’hui le sera demain et c’est valable pour tout.
Tout
est fait pour nous faire stresser, nous culpabiliser, nous sentir minable et
impuissant mais c’est une formidable occasion de revenir en
soi, de savoir, de revenir à ce qui est essentiel.
L’occasion de vérifier une fois de plus l’effet
miroir, et à travers lui la reliance entre tous. De se centrer et de voir que
ces énergies polarisées révèlent leur côté lumineux chaque fois qu’on se pose,
qu’on accueille ce qui est là, sans juger, sans attentes, juste pour voir,
constater et ainsi nourrir la foi en cette puissance qui réside en l’amour et
la lumière.
Parce
qu’on sait que tout est d’abord en soi, l’extérieur n’a plus autant d’impact et
peu à peu, on prend son autonomie à tous les niveaux, on s’individualise sans
se couper des autres.
J’ai
regardé l’émission de Ruquier du samedi soir hier, en replay, celle où le
premier ministre était invité et j’ai constaté que je n’ai plus de réaction, de
parti pris.
Je
l’ai même trouvé cohérent et surtout convaincu d’avoir raison.
Pas
de colère, de sentiment d’être manipulée, je me sens déconnectée des jeux de
pouvoirs sans pour autant regarder ces gens de haut.
Je vois encore une fois,
que tout est relatif à mon état d’être, mon état d’esprit général et celui du
moment. Que le regard que je porte sur l’extérieur est à l’image de celui que
je porte sur moi-même. Et que les sensations que j’éprouve sont directement
reliées à la façon dont les énergies sont placées en moi, leur mouvement plus
ou moins harmonieux.
J’ai
perçu leur enfant intérieur au-delà du jeu d’acteurs. Ce plateau d’invité qui
mélange les politiciens aux comédiens, aux chanteurs, est un reflet de l’humain
plus ou moins identifié à son ego, au jeu, au rôle qu’il joue.
Même Yan Moix
qui avait tendance à m’agacer par son côté inquisiteur parfois, ne m’a pas
dérangée. J’ai
eu l’impression de plus voir leurs côtés ‘positifs’ et enfantin, innocent même
pour certain d’entre eux.
C’est une drôle d’impression difficile à décrire mais
il n’y a plus d’identification non plus à ceux qui pouvaient me ressembler au
niveau de la personnalité.
Un détachement sans rupture. Le signe que l’ado
rebelle est réintégrée, pacifiée.
Cet aspect interne place maintenant son
potentiel au service de l’ensemble, de la créativité, de l’imaginaire et la
vision du désir sexuel s’élargissant à toutes les sphères du vivant, calme considérablement
ses ardeurs.
Il n’y a pas de frustrations quand on utilise son potentiel
créatif qui s’exprime par l’énergie du désir. Il devient alors l’impulsion qui
pousse à agir, l’élan qui émerge de la confiance en soi elle-même acquise par
la paix et la connaissance intime de son monde intérieur.
La créativité sert à
créer son quotidien à partir de la paix et de l’harmonie intérieure.
La confiance
en soi laisse émerger les talents qui s’affirment dans le retour au centre cœur
qui équilibre les énergies.
C’est
dans la façon dont je réagis à mon environnement, aux stimuli extérieurs que je
peux voir que la paix s’installe en moi en profondeur, qu’il n’y a plus de
personnages internes considérés comme indésirables.
Dans le fait que je gère
beaucoup mieux le feu intérieur et extérieur, l'allumage du poêle que je constate l’harmonisation,
l’équilibre des énergies, des forces intérieures.
J'ai dû observer les dangers du feu, lâcher les peurs qui montaient, apprendre à gérer l'arrivée d'air, pour optimiser la combustion, démonter la plaque pour enlever les résidus au fur et à mesure pour ne pas qu'ils s'enflamment...
C'est le reflet de ce qui se passe à l'intérieur quand le souffle, la respiration calme et profonde, harmonise une peur accueillie sans jugement. La nécessité de nettoyer le canal intérieur pour capter l'énergie de vie, de purifier le mental émotionnel afin de retrouver la joie de vivre et le potentiel créatif...
Puis
par rapport au temps, le fait qu’au
jardin ce soit déjà le printemps, c’est plutôt perturbant mais ça
reflète aussi le changement, la sensation que tous les repères passés n’ont
plus cours tout comme leur caractère figé. La sensation que le renouveau est déjà là que la floraison se déploie dans ce désir d'être, de manifester ses talents.
Les
fraisiers sont en fleur et le jasmin en boutons.
Il faut dire que les avions
passent jour et nuit depuis 2013 mais là aussi, je m’en fous de plus en plus. Les photos du ciel prises depuis 2012 en témoignent tout comme la raréfaction des insectes pollinisateurs, des papillons, les semis qui ne lèvent pas, le cœur des fleurs qui n'est plus si parfait et regorge de pollen.
Je
constate, râle encore un peu mais comme
je sens que ça me met mal à l’aise, je me focalise à nouveau sur la paix
intérieure, la beauté naturelle.
Puis plutôt que d'en faire un sujet de révolte, je m'adapte aux circonstances et en suivant l'élan ça n'a pas d'incidence sur mon quotidien. Au contraire, j'apprends ainsi à me fier à mon intuition, mon ressenti, à développer les talents, à utiliser l'imagination...à positiver parce qu'en chaque chose, il y a du bon.
C’est
vrai qu’il n’est pas facile de changer totalement de point de vue, de passer
d’un état de victime à celui d’individu responsable mais c’est vraiment
gratifiant, libérateur et réjouissant.
Je
sens vraiment que la meilleure façon de changer, c’est de se laisser vivre, de
se donner le plus de liberté possible en soi-même, dans son quotidien, puis
dans sa façon d’être avec les autres. Il m’arrive encore de culpabiliser de
dire ce que je pense mais ça ne m’affecte plus autant qu’avant.
J’ai
envie de dormir ! Je voulais aller au jardin mais le vent souffle de plus
en plus fort alors je crois que je vais rester à la maison prendre soin des
besoins de mon corps physique en pleine mutation.
La
période, qui dure depuis quelques temps déjà, invite à être attentif à son monde
intérieur et à agir dans la douceur envers tout ce qui se manifeste en soi.
On
se complique la vie alors qu’il suffit d’être soi-même, sans forcer, en s’autorisant
à être ce que l’on est dans l’instant, à suivre son intuition, à répondre aux
appels intérieurs par la paix, l’acceptation. C’est alors qu’on sait qu’on est
exactement au bon endroit, à sa juste place.
De cette façon la confiance qui
grandit est fondée sur l’être et la liberté s’installe en douceur sans déranger
les autres, sans attendre quoi que ce soit, sans besoin de se justifier, sans
culpabiliser, sans craindre les réactions extérieures qui bien qu’elles fassent
écho à ce que l’on porte en soi, appartiennent à leur expéditeur.
Je
me sens attirée par les dauphins en ce moment. Ça n’a pas "de sens" mais je sens
que ça me rend plus légère. Je ne vais pas non plus passer des heures à écouter
des conférences qui en parlent mais j'ai juste ajouté une image de dauphin sur le navigateur (qu'on trouve dans les modules complémentaires) qui me
rappelle cette vibration de légèreté, l'importance de prendre la vie comme elle vient et de
se laisser guider par la joie.
Suivre
une intuition, une envie, suffit à se placer sur une fréquence élevée, celle
qui est naturelle, celle qu’on a pu connaitre dans notre enfance.
On
ne se compliquait pas à essayer de tout comprendre, décortiquer, on vivait
juste pleinement l’instant présent, simplement parce qu’on se sentait vivant.
Cette
énergie est toujours ‘disponible’ en nous mais on a étouffé la voix de l’enfant
sous des tonnes de responsabilités, de peurs, de croyances qui n’ont aucune
valeur pour la plupart.
On s’est éparpillé et il est temps de se rassembler, de
réunir tous les aspects de l’être qui forment notre personnalité, notre être
véritable.
En
tous cas, c’est mon choix, c’est ce que j’expérimente et ce qui me ramène à la
vraie vie.
Même
si son rythme ne correspond pas à celui des autres, je suis ce que mon corps
physique me dicte pour dormir me nourrir et bouger. J’embrasse ce que la vie m’offre
dans l’instant et me réjouis alors d’être ici et maintenant.
Je
me suis autorisée à vivre pleinement, sans aucune contrainte hier jusqu’à
lâcher le blog pour répondre à l’envie de liberté parce que même si j’aime
partager ici ce que j’expérimente, il y a encore trop de déséquilibre, de
pression et d’attentes.
Pour
certains, la difficulté sera de reconnaitre le divin en eux-mêmes tandis qu’ils
assument "normalement" leur aspect humain, leur corps et ses besoins.
Pour moi, c’est l’inverse,
je n’ai jamais perdue la connexion à mon âme même si je ne savais pas le
reconnaitre ou la nommer puisque c’était naturel mais c’est au niveau physique,
temporel que j’ai beaucoup de choses à retrouver, à mettre en pratique.
Je dis
retrouver parce que l’instinct maternel, la faculté de prendre soin a toujours
été présente mais elle allait vers l’extérieur plutôt que pour moi-même.
Les
besoins des autres semblaient beaucoup plus importants que les miens parce que
je m’identifiais au rôle de la victime et en même temps, à celui du sauveur.
Ce rôle se manifestait en réponse au
besoin de réparation, de justice de l’enfant en moi et tant que je ne me
tournais pas vers lui pour lui apporter toute l’attention, l’amour qu’il
réclamait, les blessures continuaient de saigner et ne pouvaient pas
cicatriser.
Le corps émotionnel était resté figé à l’âge du trauma et la seule
solution était de l’anesthésier afin de pouvoir raisonner en ‘adulte’.
Mais
quand on se coupe de ses émotions on a beaucoup de mal à sentir l’amour et la
lumière que nous sommes, on se protège de tout et on nourrit la peur, l’illusion
de la séparation.
Ce trauma d’enfance a amplifié le besoin de liberté, de suivre l’intuition et d’être
mon propre chef. Ce besoin est encore là mais il se concrétise maintenant dans
le lâcher prise, le laisser vivre, le laisser être.
C’est autrement plus
épanouissant et libérateur que de lutter contre l’extérieur en fait contre
soi-même ! Et le contexte particulier de chômeuse est idéal pour cela.
J’aurais
pu me sentir exclue quand ma candidature a été refusée deux fois de suite, mais ça m’a encore plus
rapprochée de mon être, de ma raison d’être.
Alors merci la vie, merci aux
êtres qui croisent mon chemin et me ramènent au cœur de ce que je suis, à la
Vie.
Liberté
chérie je m’offre à toi toute entière !
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr