Il
est des fréquences qui nous ouvrent à notre dimension divine.
J’ai vécu un
moment intense de douceur, d’amour infini, de consolation, hier soir,
simplement en laissant couler des larmes. Elles sont sorties sans retenue et
leur spontanéité m’a surprise mais en même temps, j’étais heureuse que cette
peine s’extériorise, que rien n’ait eu le temps de la bloquer.
Lorsqu’on décide
de faire la paix avec soi, avec tous les aspects de l’être, lorsqu’on considère
chacun des corps, chaque pensée émotion liée aux anciennes croyances, au passé,
comme des présences bienvenues qui participent à la libération, la
réunification, la réalisation de soi alors tout se met en place à l’intérieur,
selon l’ordre divin.
Ça peut sembler abstrait mais c’est très concret même si on n'en a qu’un aperçu
furtif.
La sensation de plénitude elle est bien présente et elle témoigne de
cet ajustement interne tout comme la paix qui ne me quitte plus dorénavant.
C’est
définitivement l’étape indispensable si on veut changer de plan, de dimension,
de paradigme, de références et faire la place en soi aux énergies de la source,
à la liberté d’être, l’harmonie et la joie.
Le
fait d’accueillir ce qui se manifeste en soi, sans juger, juste en observant ce
qui est, c’est une expérience qui donne une sensation de paix infinie, de grandeur
dans le sens où on sent une expansion de la conscience qui n’est plus confinée
dans le mental émotionnel.
Des
pensées de regret ont émergé face au "constat d’échec" vis-à-vis de la
réalisation de mon projet. J’ai tellement d’impatience, je sens tellement que c’est
ma voie mais il y a encore beaucoup de doute, de manque d’amour, d’habitude de
rejet, que parfois, je me dis que je ne vois que ce qui bloque, ce qui me
manque.
Mais c’est une vision limitée, mentale, et quelque part normale puisque
j’ai toujours vécu dans le déni, le rejet de mes corps physique et émotionnel.
Dans la négation des blessures liées au passé, l’étouffement de la moindre
expression de souffrance et la quête de plaisir à l'extérieur.
Une
voix interne m’a rappelée mon parcours qu’elle a dépeint avec tant de
compassion, de compréhension, me montrant la perfection de ce chemin difficile
mais tellement lumineux.
Il n’y avait ni reproche, ni culpabilité ni même de
"félicitation" pour le fait d’être encore en vie malgré tout, en vie mais en
amour pour cette vie surtout, que j’ai porter un regard neutre et
bienveillant sur ce passé.
C’est
alors que j’ai vu aussi à quel point j’étais dure envers moi-même, combien je
faisais souffrir l’enfant intérieur, les aspects de la personnalité que je
rejetais avant parce que je jugeais qu’ils étaient trop faibles, vulnérables,
ou encore trop critiques, cash ou orgueilleux. Je pensais encore inconsciemment qu’ils ne servaient
pas mon bien-être, qu’ils m’empêchaient d’être dans mon plein potentiel.
Et
oui, c’est la vérité tant que je les tiens à l’écart, tant que je les repousse,
les juge inappropriés et les isole de l’amour lumière intérieur, ils ne peuvent qu'apparaitre comme indésirables !
Le
fait de se positionner dans le cœur, l’accueil, permet de voir que ces aspects
cachés ou rejetés, sont précisément ceux qui manquent, leur éloignement qui
créé cette sensation d’être incomplet ; de manquer de quelque chose.
Jusqu’à
maintenant, je le savais intuitivement et je sentais que les pièces du puzzle
se replaçaient au bon endroit lorsque j’acceptais un aspect de moi-même, que j’accueillais
une pensée émotion de peur, de rejet. Mais malgré tout, je continuais tout de même de les classer dans la case ‘négative’.
J’acceptais tout en continuant de porter un regard duel malgré ma "bonne
volonté".
Et pour cause, la volonté est ce qui permet de se positionner, de ne pas
réagir avec violence, mais ça n’est pas cela qui panse les blessures, restaure
l’amour en soi.
C’est une étape, une forme de consentement qui favorise la paix
en soi mais c’est encore limité par la vision du mental, conditionné aux croyances
limitantes.
C’est de l’amour encore très humain.
Malgré tout, il n’y a pas lieu
de se rejeter ou de se juger pour autant parce que c’est légitime. Le mental, l’ego
qui assure la survie du corps physique, son intégrité et protège la vulnérabilité
de l’enfant intérieur a besoin d’être sûr qu’en lâchant le contrôle, tout va se
passer au mieux.
Là
encore, il m’a fallu arrêter de lire des textes dits spirituels, ceux qui
parlent du divin, de la conscience divine en rejetant l’ego, ou les aspects humain
de l’être, pour me fier uniquement à mon cœur et agir en conséquence.
Et en
arrêtant de voir l’ego comme l’empêcheur de tourner en rond, celui qui est l’ennemi
du divin en soi, le bouc émissaire, l’amour inconditionnel a pu l’atteindre et
le rassurer.
Tant
qu’on regarde avec mépris un seul aspect de soi, on peut être sûr que ça n’est
pas l’amour, le divin qui est à l’œuvre. Ce sont les mécanismes de rejet, de
séparation et de division qui sont actifs et activés par les énergies refoulées
tout autant que par celles de l’inconscient et de la conscience collective.
Le
fait de rejeter des aspects de soi ou des pensées émotions énergies, nourrit le
programme interne de division, celui qui nous relie aux égrégores de la dualité
qui servent la notion de séparation, l’illusion d’être séparé de la source et
des autres.
Tant
qu’on ne considère pas ce système comme un simple outil de révélation et non
comme une vérité immuable on aura du mal à s’extraire de cette vision duelle et
des comportements qu’elle induit.
Il
n’y a pas à s’en vouloir non plus parce que c’était nécessaire à notre évolution
et notre élévation. Nécessaire à notre évolution pour se rapprocher de la
source d’amour lumière en choisissant d’incarner l’amour plutôt que la peur et
la division. Et nécessaire à notre élévation parce que les énergies refoulées
qui sont réintégrées dans l’amour, révèlent l’unité intérieure, l’essence même de
la source, du divin.
C’est
une dynamique de cette dimension qui nous permet de savoir, de sentir ce que
nous sommes essentiellement et ce faisant la confiance en la source augmente
permettant d’abandonner les systèmes de comparaisons, de survie, de division.
Le
seul fait de sentir une émotion de basse fréquence est une invitation à la
considérer dans l’espace neutre et serein du cœur. En acceptant de la
ressentir, de la laisser s’exprimer, elle s’équilibre, offre son potentiel,
révèle ses secrets, ses trésors et vient compléter notre être. On se rend compte
que nous avons toujours été complets mais en quelque sorte montés à l’envers, ou
en pièces détachées. Il manquait la reliance, l'énergie qui rassemble les morceaux éparpillés.
L’énergie
du désir qu’on confine à la sphère sexuelle est suffisante pour remettre de l’ordre
en nous. Lorsqu’on émet l’intention de vivre dans la paix, la source va nous
montrer comment parvenir à établir cette paix en nous. Les pensées émotions
refoulées vont alors s’extérioriser afin d’être accueillies pleinement en notre
cœur où l’alchimie émotionnelle va s’effectuer. Mais pour le constater, le
vivre en douceur, il faut lâcher prise, ne pas résister. Ça se fait de toute
façon mais selon notre résistance ça engendre plus ou moins de souffrance.
Notre
âme et notre soi divin ont planifié cette renaissance, cette ouverture de cœur et
de conscience et elle se fera quoiqu’on en pense.
Elle se fera comme une
naissance, soit dans les contractions, les tensions et la douleur, soit dans la détente que
procure la respiration profonde.
Soit dans la résistance et la peur, soit dans
la légèreté et la douceur.
Et
la résistance finira par céder parce que le corps humain ne peut pas survivre
au stress permanent. Il créera une maladie, un accident, une crise, une
dépression pour que l’équilibre se créé, que l’harmonie soit retrouvée.
Nous
pouvons vivre le processus en l’accompagnant, en étant l’observateur
bienveillant de cette renaissance, en se plaçant au centre de notre être où
tout s’équilibre dans l’espace neutre, le point zéro.
Puis
quand on fait ce retour au cœur régulièrement, quand on prend le temps de se
retrouver avec soi-même, dans la paix, le silence, le face à face avec nos
peurs, qu’on cesse de résister, cette paix s’installe durablement et on craint
moins d’affronter tout ce qui est caché dans notre inconscient.
On vérifie l’efficacité
et la présence de l’amour lumière en soi par ce processus d’acceptation qui fait
grandir la confiance et l’idée de séparation d’avec la source s’efface par l’expérience.
La notion de division, les références conditionnées du mental perdent leur
impact et l’envie de vivre dans l’harmonie, de se maintenir sur cette fréquence
amplifie à mesure qu’on goûte cette paix profonde.
En
émettant simplement le désir d’unité, la vie nous donnera l’occasion de
réintégrer chaque aspect de l’être, de voir que tout en nous est amour et
lumière que seule notre vision duelle des choses nous faisait juger, ranger les
choses dans un ordre inversé, cloisonné.
Le
cœur, l’amour inconditionnel devient la référence, le moteur d’action, de
décision, le critère de sélection et le positionnement.
On ne se demande plus
si c’est bien ou mal mais si c’est de l’amour véritable.
On
perd l’envie de juger et plus on va laisser l’amour divin agir plus on sera
dans l’acceptation, le lâcher prise et la confiance en la source, en soi.
C’est
un processus graduel qui permet d’effectuer la transition en douceur, d’un
esprit divisé à celui de l’être unifié. Un moyen d'intégrer, d'inscrire en profondeur, de réécrire les lois internes qui sont celles du cœur, les lois qui régissent les univers. Une façon d'actualiser les programmes internes, de changer les systèmes, de leur rendre leur fonction propre, de les remettre à leur juste place.
L’intelligence du cœur devient la
référence et, la vision, la volonté, s’adaptent en conséquence. En toute confiance
on peut alors s’abandonner à l’amour, la conscience une.
J’ai
fait de la connexion à la terre, au ciel, depuis le cœur afin de renouveler mon
désir d’harmonie, de paix, de liberté d'être et d’unité, un rituel matinal et ponctuel qui me
permet de me positionner au centre et d’agir selon l’intelligence du cœur en
mon propre monde intérieur.
C’est
une invitation à laisser la source agir en mon être afin de rétablir l’ordre
divin parce qu’il est clair que ça dépasse largement le mental même si le fait
de ne pas s’opposer à ce qui se manifeste à l’intérieur me donne un aperçu du
processus.
J'en vois le résultat, les conséquences, concrètement, dans ma vie de tous les jours, par la façon dont
je me sens intérieurement et ma relation aux autres, à la vie qui devient
beaucoup plus sereine, fluide, facile. Je me sens détachée du mental émotionnel et libre.
De plus en plus forte et
consciente mais aussi tendre à l’intérieur vis-à-vis des aspects multiples de
la personnalité et en même temps vis-à-vis de ceux qui entrent en résonance
avec ces personnages internes. Qu'ils soient incarnés ou non.
J’ai
recommencé à m'occuper du jardin hier et ça m’a fait le plus grand bien d’être
au contact de la nature, de sentir la reliance avec la terre Mère. Cette Mère
qui m’offre tout, prend soin des besoins de mon corps physique avec tant de
douceur, de générosité au travers de mes frères et sœurs humains.
J’avais
prévu d’aller en courses mais je crois que je vais rester à la maison parce que
les larmes coulent régulièrement. C’est un signe de lâcher prise, une ouverture
à la tendresse que je considère comme un immense progrès. Je ne cherche pas à
donner du sens à ces larmes, si elles sortent c’est que mon corps, mes corps
ont besoin de cela. Idem concernant l’envie de chocolat que je ne réfrène pas.
Je sais que c’est un anti dépresseur naturel et surtout j’ai tellement envie de
me laisser vivre, de m’offrir la liberté d’être ce que je suis, dans l’instant.
Je
ne crains plus non plus de rester figée dans un schéma particulier, un comportement puisqu’en accueillant chaque
pensée émotion, la circulation énergétique se réalise de façon fluide, dans l’harmonie,
l’équilibre.
Les
pensées émotions vont et viennent et quand on les laisse vivre elles ne font
que passer. On constate alors que rien n’est figé que tout évolue, bouge, se
transforme et qu’il est inutile de s’accrocher à quoi que ce soit, pas même à
la vie qui s’écoule d’elle-même.
Je
remercie aussi mon ego, mon mental, mon corps physique et émotionnel sans
lesquels je ne serais pas complète, ici et maintenant. Même s’ils sont
seulement des aspects périphériques de l’être ils participent à cette
réunification, cette complétude.
L’ego tant décrié, le mental si méprisé, sont
tout de même ceux qui m’ont poussé à rechercher la vérité, à demeurer vivante
ici-bas, à nourrir la foi, l’espérance en ce jour de délivrance. Mon corps
émotionnel me montre le chemin de la réconciliation, me révèle son potentiel créatif,
les énergies qui participent à la manifestation, il me relie aux autres tout
comme mon mental ego.
Cet
aspect humain bien qu’éphémère est tout de même une part de ma réalité, une
interface qui me permet d’agir dans la matière, de pouvoir aller vers les
autres, de partager, d’échanger et de toucher les êtres.
Que ce soit par les
mots, le verbe, l’action, les gestes ou la vibration, c’est une communion qui
me rappelle le foyer, la source, et me donne l’occasion de rayonner l’amour
lumière, d’amener cette essence dans cette dimension.
Si je témoigne de cela,
de cette tendresse pour les aspects humains de l’être c’est justement parce que
toute ma vie, je les ai rejetés au profit de l’esprit, de cette foi en une
autre réalité, un monde plus vaste, lumineux et bienveillant.
Amener cette
vision dans la chair, sur la terre, c’est précisément ce qui me comble de joie,
ce qui révèle la beauté de l’amour, de l’union, de l’harmonie, de l’unification
de toutes les dimensions, de tous les éléments, les règnes, les aspects. Ce qui
rend sacrées toutes les extensions de la conscience, du vivant, des êtres.
C’est
cette connaissance intime, profonde, innée, qui trouve écho dans les messages
de Miriadan que reçoit Magali.
Je ne peux concevoir l’amour autrement que dans l’inconditionnalité,
la liberté et la paix.
C’est
cette vérité que j’ai toujours voulu trouver à l’extérieur et maintenant que je
le vis en moi, je constate que c’était là depuis toujours, attendant simplement
de se manifester, de s’extérioriser.
Il suffisait juste de porter l’attention
dessus, de le manifester envers tout ce que je suis, porte et retenais pour qu’il
rayonne librement et s’expanse à l’infini.
En offrant ce rayonnement à chaque
aspect interne, le mouvement amplifie cet amour lumière qui se répand
naturellement vers l’extérieur et me revient amplifié, manifesté dans la réalité.
C’est là que sont la puissance et la magie de l’amour divin, la conscience de l’amour
inconditionnel.
Agir
en cette conscience redonne toute sa beauté, sa lumière, à la vie, à chaque
geste, chaque situation, chaque objet.
J’ai
retenu une phrase essentielle de ma lecture d’hier soir, dans le livre de Joéliah, le tome IV des rayons sacrés : « je t’aime
inconditionnellement ». Ces quelques mots prononcés envers soi-même
suffisent à ramener la conscience à la réalité.
La
conscience de n’être pas seulement ce corps, ce mental, cette histoire tout en
étant cela à la fois. Et en même temps depuis cette conscience du cœur, je sais que l’autre
est aussi une manifestation de la source, que nous ne sommes pas séparés.
L’idée
que ma dépendance aux cachets amène des énergies, égrégores, de basses
vibrations, amplifiant l’addiction, est absorbée dans l’amour, par l’accueil, l’acceptation.
Le geste est toujours là mais il s’épure, il n’est plus alourdi par le
jugement, le rejet, la résistance.
Chaque pensée de jugement est offerte à l’amour
et la sensation de plénitude intérieure revient. Je peux voir ensuite que tout
est parfait, que cela fait partie du processus d’intégration, de réunification,
en douceur et en profondeur. Que cette addiction est un moyen et non une fin et
en ce sens elle n’est plus une prison mais un outil de révélation, de connexion, de libération.
Ce n'est bien évidemment pas le produit en lui-même qui me permet cette reconnexion à la source mais le processus d'accueil, d'acceptation, qui me permet de sentir la vibration divine dont l'intensité augmente au fil des jours.
Là encore, ça ne peut pas se faire dans la violence, ça n'est pas mon choix d'incarnation, enfin le choix de mon âme. Puis c'est antinomique, tout simplement. Le temps de la lutte, de la résistance est révolu.
Nous sommes dans l'ère de la paix, l'âge d'Or, celui du christ intérieur qui se manifeste en soi, dans sa tendresse et sa puissance. Dans son aspect féminin et masculin unifiés.
Une réalité vivante, vibrante en soi qui ne demande qu'à se manifester et s'expanser.
Le programme du jour: jardin pour profiter du beau soleil, être connectée à la Terre et au ciel, dans la gratitude pour ce cadeau, ce lopin de terre où je peux réaliser en association avec les éléments, un tableau vivant.
Pâtisserie pour réjouir l'enfant intérieur, nourrir la créativité, dans la détente, la liberté d'être et de faire comme je le sens.
La liberté finalement ça n'est que ça: agir selon l'élan du cœur, sans contrainte, sans peur, sans attentes et sans jugement.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr