Les circonstances actuelles de ma vie, ce manque de confort, ce froid
crispant, sont l’exacte manifestation de ma rigidité, de la dureté de cœur vis
à vis de parts intérieures, le jugement et la critique quasi systématiques que
j’exerce envers mon mental et mon corps émotionnel. Ce n'est pas réfléchit, pensé, mais c'est juste un réflexe interne de protection qui bien qu'il apparaisse obsolète à l'adulte que je suis, continue de s'activer lorsque je me coupe de l'amour en moi. Ou quand je me prend pour les souffrances, m'identifie au pensées émotions douloureuses et injustes.
Une fois de plus, les chats
me reflètent mon état d’être intérieur en étant couchés ensembles sur mon lit.
Bon, un mètre et demie les séparent mais c’est mieux qu’avant puisque la
femelle collait des tartes au mâle quand ils ce croisaient dans l’appart alors
qu’elle se couchait en signe de soumission quand ils se rencontraient dehors.
J’ai
aussi retenu dans la vibraconférence de Sophie Riel, une phrase
déterminante : « on ne peut accueillir le soutien de la vie si on est
fermé intérieurement ». Il est vrai que j’ai tendance à me plaindre, à me
révolter et de cette façon, à me fermer encore plus ce qui fait que je ne sens
plus la bienveillance de la vie envers moi.
C’est
avec le recul que je peux constater qu’effectivement, elle me donne tout ce
dont j’ai besoin pour aller vers l’autonomie et c’est moi qui bloque le flux de
la réception en exerçant le contrôle, en essayant de résoudre les choses par le
raisonnement plutôt que de développer la confiance.