jeudi 10 décembre 2015

« Reconnaitre et libérer »





Après avoir commenté le message des êtres de lumière, hier, en faisant l’éloge de l’amour, les reproches envers l’ego et le mental étaient à peine visibles mais bien présents. 
Et ça m’est apparu de façon violente, quand je me suis rendue compte que j’avais fait une fausse manipulation, par manque de concentration, perdant ainsi plus de 100 photos parmi lesquelles certaines que j’avais sélectionnées pour leur rareté. Certaines de Bilou (la chatte en voie de guérison qui m’accompagne depuis plus de dix ans) qui ne se laisse habituellement pas photographier facilement. 
Il semble vraiment qu'elle m’aide à intégrer les énergies féminines de façon équilibrée, par l’attention que je lui porte, le fait de maintenir la paix intérieure puisque son rétablissement semble liés à mon état d'être, ma vibration. Cette énergie féminine qui peine à trouver sa place en moi tellement l'ego est présent.

Je suis consciente d’avoir un ego plutôt fort ou une forte personnalité parce qu’utiliser ce mot « ego », si mal aimé de ceux qui cherchent l’amour lumière en eux, c’est encore nourrir la confusion et le conflit intérieur.

Depuis quelques jours d’ailleurs, l’idée que ce mot "ego" ne m’appartient pas, que je l’utilise seulement depuis que je lis des messages "spirituels", m’est venu en tête et je suis invitée à reconsidérer cet aspect de soi, par les yeux et l’énergie du cœur.

J’essaierais d'utiliser maintenant le mot "personnalité" pour désigner l’humain que je suis. Parce que finalement, toute étiquette nous fait perdre l’essence des « choses » et quand on permet à l’amour en soi de se révéler, de changer notre vision, tout apparait sous un nouveau jour ; de façon neutre et harmonieuse.


On considère l’ego comme un ennemi et de cette façon on nourrit la division interne, l’idée que nous sommes inadéquates, que quelque chose cloche en nous même et qu’il nous faudrait nous amputer d’une part de ce que nous sommes. 
Or c’est exactement l’inverse qui nous permet de vivre dans la paix profonde et véritable. 
C’est aussi ce qui restaure notre intégrité, parce que cet aspect qu'on appelle "personnalité" est le reflet, l'extension, de la source en nous-même.

Quand j’ai pris conscience que j’avais encore accusé à tort une part interne, j’ai écrit ce qui suit, baignée dans l’amour intérieur que la compassion fait surgir ou permet de sentir. 
Là encore, ça n’est qu’en acceptant, en reconnaissant, sans juger mon "injustice" envers "l’ego", sans critiquer le fait que je l’accuse et perpétue ainsi la violence intérieure, le rejet et le déni de soi, qu’une autre vision est apparue sans que je l’ai cherchée. 

"L’erreur" c’est d’essayer de comprendre alors qu’on est dans la confusion ou la colère. 
La colère tout comme la culpabilité et la peur sont très mauvaise conseillères. 
J’ai donc parlé directement à ces aspects que je venais d’incriminer une fois de plus, en ces termes, ce qui a eu pour effet de ramener la douceur en moi:

« Pardon mon "ego" et mon mental de vous avoir encore accusé de manquer de concentration, de vous éparpiller, d’être avide, égoïstes même, alors que vous travaillez sans relâche à essayer de comprendre, de trouver des solutions pour améliorer notre vie, notre confort, la paix et l’harmonie à l’intérieur.
Vous n’êtes pas responsable de ce que portent nos gènes, notre inconscient et ça n’est pas non plus votre rôle de fouiller dans le passé. 

Ce qui est étranger, si on peut dire, en notre monde, ou du moins ce qui est seulement de l’info à retraiter, à s’approprier, c’est le bagage génétique.
Parce que les voix critiques intérieures ressemblent à celles de la peur, et ce sont les phrases que j’ai entendues prononcées par ma mère, par beaucoup de personnes sur terre, qui sont dans le contrôle et la peur. 
Ces voix que nous avons cru, que nous avons prises pour des vérités, malgré notre ressenti intérieur, ont besoin d’être écoutées et surtout entendues, avec les "oreilles du cœur".

Pas question non plus d’en vouloir à ma mère puisqu’elle aussi porte ce bagage héréditaire et sa rigueur lui a permis d’assumer sa vie, son rôle de mère, dans un contexte encore plus difficile, enfin disons à une époque où on envoyait encore les hommes faire la guerre pour défendre la patrie. Et elle en a directement souffert puisqu’elle est née alors que son père était prisonnier en Allemagne. J’ai d’ailleurs revu il y a quelques jours dans l’écran de mon mental, une photo de cette petite fille au regard perdu avec sa poussette et son « baigneur Maurice ». Drôle de nom pour une poupée, un bébé en plastique! Drôle de compagnon, de père de substitution ! Pas étonnant que la notion d'autorité soit faussée.

On voit souvent ses parents dans leurs carences, leur dureté, on se plaint d’avoir manqué d’amour mais on oublie l’abnégation dont ils ont dû faire preuve à une époque où le divorce n’était même pas une option. 
Ils vivaient constamment dans la peur ; la peur du "qu’en dira-t-on", le sentiment d’infériorité quand ils n’étaient pas nés riches ou cultivés. 
On oublie qu’ils ont dû mettre leur jeunesse de côté parce qu’à cette époque, « tomber amoureux » ça voulait dire s’oublier, il n’y avait pas de demie mesure, de droit à l’erreur. On faisait l’amour et on devenait mère sans trop l’avoir voulu, on le vivait comme quelque chose de naturel et très souvent avec un soupçon de fatalité que fait naitre le sentiment de ne pas avoir le choix.
Être différent ou être soi-même amenait à se marginaliser de façon radicale et difficile.

Mais à chaque génération il y a des difficultés à surmonter et bien qu’il y ait maintenant beaucoup de choix de vie possible, de "liberté" apparente, on n’a jamais vécu autant d’insécurité et les inconvénients de l’individualisme, d’une société basée sur le profit comme jamais, sont le prix à payer de cette fausse liberté qui mène à l’outrance, l’excès, le chaos même.

Mais il faut très souvent arriver à l’extrême pour vouloir revenir au centre. Connaitre le fond pour toucher la lumière et trouver l'étincelle de vie qui ravive la flamme, le goût de vivre, de renaitre à soi-même.


Les ancêtres, les parents, nous transmettent "une hypothèse", un schéma, un point de vue qu’il nous appartient de remettre en question, de « moderniser », de dépoussiérer, de considérer et de réformer selon notre propre vision des choses. 
C’est ainsi que la vie, le monde, les individus, les mentalités, évoluent. 
Chacun apportant son point de vue qui vient enrichir l’ensemble parce que chacun va réagir d’une façon unique et nouvelle à ce que la vie lui présente. 
Il s’appuie sur les connaissances passées qu’il porte en lui-même, utilise la vie même comme parcours expérimental pour apprendre, comprendre et mettre à jour l’info qui lui a été léguée. 
Chacun offre par son vécu particulier, une possibilité d’envisager la vie, de répondre aux questions existentielles, de s’adapter aux circonstances, de considérer et de vivre l’amour, la liberté, le bien-être, apportant ainsi de nouvelles réponses possibles. 
On peut ainsi avoir une connaissance de tous les chemins possibles sans avoir à le vivre soi-même mais en ayant du recul puisque nous apprenons par l’observation, la comparaison, qui nous aide à nous orienter. 




Et nos gènes contiennent cette connaissance tout comme notre conscience « divine », La conscience que nous partageons tous et dont nous sommes issus mais aussi notre inconscient. 
Puis quand on comprend que tout est en soi, on va s’interroger soi-même, être à l’écoute de la sagesse intérieure inné et universelle.
Ce que certaines personnes appellent les annales akashiques n’est autre que la connaissance universelle, la somme de toutes les expériences vécues et la sagesse qui en a été tirée tout au long de l’histoire de l’humanité. 
Et celui qui aura connu le meurtre, l’extrême violence enrichit tout autant cette connaissance universelle que ceux qui ont cultivé la paix, l’amour et la sagesse. 

Tout ceci est écrit en tout ce que nous sommes, en notre mémoire qui est logé dans tout notre être et la porte, c'est toujours celle du cœur qui offre un point de vue global, unifié.
Mais ça n’est pas ce qui m’intéresse aujourd’hui.
Concernant l’aide aux autres, je pensais au fait qu’il est toujours plus facile de voir ce qui cloche en l’autre que ce que l’on porte soi-même et ce, même connaissant l’effet miroir puisque nous sommes liés à nos émotions, en plein dans l’affectif, l’attachement. 
On voit mieux les jeux de rôles, les blessures chez l’autre et même si souvent c’est avec un œil critique puisque justement ça éveille nos propres blessures, il est clair que lorsqu’on n’est pas touché directement, affectivement, il est plus facile d’avoir le recul nécessaire, d'être centré. 
C’est marrant mais le fait d’avoir pris conscience que je me tapais encore dessus et d’avoir vu ça, avec une certaine compassion pour ces aspects internes que je jugeais durement, a créé comme une ouverture de conscience puis des idées à propos de l’aide aux autres, commencent à venir naturellement. Encore la ‘preuve’ que l’amour vrai de soi, la compassion, sont des portes, des énergies qui mène à la sagesse, intérieure.

Je crois que j’ai compris la leçon de ces derniers jours même si elle me ramène invariablement à l’amour véritable de soi, que ce soit par le fait de prendre soin du corps physique ou par celui de ne pas s’invalider. Enfin la vie est si riche et diversifiée, que je pense avoir compris une part de ce que j’ai vécu et reste ouverte à toute idée, inspiration…

Puis quand j’écrivais à propos de ma forte personnalité en reconnaissant que mon ego était assez "rentre dedans" et un peu trop masculin, l’idée que les circonstances de ma vie m’avaient obligée à réagir en me carapaçant afin de protéger ma vulnérabilité, m’est venue, non plus comme une critique mais comme un constat et encore une fois avec une forme de compassion qui m’a rappelée que je suis ici pour apprendre, faire des choix éclairés en me tournant vers l’intérieur puis en observant l’extérieur. 

L’observation des faits et le retour au cœur afin de voir avec un regard neuf, compassionnel, sont mes enseignants intimes, particuliers et toute ma vie je ne cesserai d’apprendre. Et ce postulat me préserve de l’arrogance, de l’orgueil, puisqu’il ne s’agit pas de se comparer aux autres afin de se situer en maitre ou en disciple mais de connaitre cette sagesse intérieure accessible dans l’humilité, l’amour vrai de soi, que l’acceptation de son ignorance au niveau de la personnalité, permet de révéler. 

On ne se soumet pas aux autres, à leurs opinions, aux autorités extérieures mais on apprend à connaitre de l’intérieur, à faire confiance à tout ce que nous sommes et à laisser l’amour, le cœur harmoniser l’ensemble. 
Bien sûr que l’autre nous reflète des aspects intérieurs cachés et nous enseigne de cette façon tout autant que par l’échange mais le doute de soi peuvent rendre trop influençable. 

Le mot "éparpillement" m’est apparu d’une façon nouvelle révélant une de mes failles, justement le fait que je sois influençable ; « l’et par pillement ». Le fait de lire l’opinion des autres et d’en tirer des infos qu’on va s’approprier n’est pas nouveau mais à mon avis, c’est aussi une perte énergétique, une façon de nourrir le manque de confiance en soi, de nous éloigner de notre propre sagesse. 
D’un autre côté, se "confronter" aux opinions des autres est important parce qu’ainsi on s’enrichit en confirmant son point de vue mais si on se tourne vers l’autre pour avoir des réponses et des solutions, on créé des failles en soi par manque de confiance, par rejet et doute de soi. 

Ce manque de focalisation au niveau subtil, revient à piller autant l’énergie, les idées des autres qu’on est soi-même ‘vampirisé. On offre son pouvoir et on nourrit l’état d’impuissance. 
Le pouvoir selon ma compréhension d’aujourd’hui, étant de concentrer son énergie au centre, au point zéro et de laisser le cœur rayonner l’harmonie. 
Concentrer son énergie en prenant la responsabilité de son monde intérieur, par ce positionnement au centre de l’être et dans l’unité de tout ce qui nous compose. 

Cette unité se réalise par l’acceptation de tous les aspects internes qui se complètent parfaitement dès lors qu’on fait confiance à l’amour lumière en soi, qu’on cesse de juger, critiquer ou invalider ce que l’intelligence ‘divine’ a créé.   

Pour en revenir aux idées qui sont venues quand j’ai reconnu manquer de féminité mais s’en m’en faire le reproche puisque là aussi, la vision du féminin demande d’être purifiée, éclairée, dépouillée de ses illusions et croyances; 
Le bagage héréditaire et le contexte, les circonstances, envisagés comme de simples outils de connaissance, ça change aussi la donne.




Il est vrai qu’être une femme indépendante dans les années 70/80, demandait d’être forte et nous avons dû mettre en avant des traits plutôt masculin afin d’être respectées par les hommes qui à l’époque étaient majoritairement très machos.
Il en reste encore beaucoup mais les jeunes et les médias, le cinéma, les intellectuels, les artistes ont beaucoup fait pour aider les femmes à s’émanciper. Puis toutes les féministes avaient préparé le terrain même si  le cliché de la féministe lesbienne persiste mais c’était une façon de discréditer ces femmes qui ne demandaient qu’à être libres, considérées comme égales de l’homme.
Les réactions négatives à leur égard venaient (et continuent d’ailleurs) autant des femmes que des hommes. Les femmes qui s’accommodaient de leur position subalterne qui apporte l’avantage de ne pas avoir à assumer d’autres responsabilités que celles imposées par leur rôle. Celles aussi qui auraient aimé s’émanciper mais qui manquaient de courage ou de discernement. Celles qui avaient le beau rôle dans le jeu de séduction, en tiraient avantage…Puis aussi les jeunes femmes qui les critiquent maintenant ont très souvent souffert de l’absence de ces mères qui vivaient ce combat pourtant en pensant aussi à toutes les femmes et à leurs filles qui en ont tout de même récolté certains avantages.
Il ne faut pas oublier que les femmes dans les années cinquante n’avaient pas le droit de vote, de parole, tant au sein du couple que dans la société, d’avoir un compte bancaire à leur nom, sans autorisation de leur mari (donc pas de possibilité d’être autonome financièrement et socialement) ! 
Même si la politique est critiquable, le fait de pouvoir voter a émancipé la femme, lui a donné plus de droit, d’autonomie et de liberté.
La pilule n’existe que depuis les années soixante et le droit d’avorter est aussi récent. Beaucoup de gens et très souvent des chrétiens y voient un sacrilège mais les femmes étaient limitées au rôle d’épouse et de mère. La grossesse était très souvent synonyme d’enfermement, de mort de la jeunesse, de fin de liberté…vécue comme un sacrifice, une preuve d’amour, une preuve de maturité, une reconnaissance sociale même si elle était très limitée.
Donner la vie dans ces conditions n’est pas l’idéal d’autant plus que les mariages arrangés étaient encore très fréquents. 

Mais tout ceci nous a permis de savoir ce qui n’était pas l’amour véritable, ce que la maternité n’est pas, ce que le féminin n’est pas, ce que ne sont ni la liberté ni l’autonomie…

On a une vision très radicale des choses mais quand on observe depuis la neutralité qu’offre le cœur, on se rend compte que la dualité est révélatrice, que ce qu’on qualifie de mal a aussi des bons côtés et inversement, que tout n’est pas ou tout blanc ou tout noir…

Quand on reconnait que tout en soi est parfait dans le sens où c’est la constitution harmonieuse de l’ensemble de nos corps qui sont la création, l’extension de la Source père Mère, de l’UN, on comprend la valeur et le sens de l’amour, de l’unité.

Puis la personnalité affirmée est une bonne chose dans le sens où c’est ce qui permet de ne pas être un mouton, un berger ou un loup, de ne pas jouer ces rôles.
Une fois de plus, ce qui se passe à l’extérieur est le reflet de ce que vit la majorité des gens et le système électoral en est un miroir fidèle.

L’effet miroir est incontestable et quand on fait confiance à l’intelligence de la source en soi, quand on laisse le cœur nous montrer sa vision, nous montrer ce qui en nous a besoin d’être reconnu, aimé, la sagesse intérieure nous instruit, nous inspire et facilite notre compréhension. 
Le mental pourra alors, dans la paix du cœur, capter les intuitions, les images révélatrices. La personnalité grandira en clarté en compréhension, en confiance et l’harmonisation des corps, l’équilibre des énergies réalisé par le cœur, donne une assurance, une audace qui n’a pas d’orgueil, qui reste humble parce qu’elle reconnait sa propre valeur et aussi ses limites. 

Ses limites s’élargissent à mesure que les étiquettes sont retirées, que la vision s’harmonise et que la sensation de l’amour en soi qui grandit amène la confiance. Cette confiance nécessaire à l’équilibre interne et avec l’extérieur.

Pour donner un exemple de la façon de considérer les choses, soit au travers de la dualité, positif, négatif ou par le cœur, de façon neutre, la phrase suivante peut être perçue de plusieurs façons : 
« Ne regarde pas la paille dans l’œil de ton voisin, regarde la poutre qui est dans le tien ». 

On peut y comprendre le sens basique ; "ne juge pas, n’accuse pas", comme un ordre venant de dieu. 
Puis selon la loi de résonance, entendre ce qui suit : "puisque l’autre te renvoie tes propres défauts, va voir en ton cœur ce qui a besoin d’être reconnu et corrige le". 

Selon la ‘loi’ de l’amour et celle de la résonance, on peut aller encore plus loin, "l’autre te renvoie ce qui en toi a besoin d’être aimé" et là, ça n’est pas la volonté qui va agir, changer le comportement mais l’amour lumière intérieur ou le divin, qu’on saura en plus reconnaitre, sentir en soi et voir l’effet puissant.
Alors, on verra que cette capacité à voir de façon neutre, soit en soi, soit en l’autre est précisément ce qu’on appelle la compassion véritable qui peut aider l’autre. 

Lorsqu’on applique cette compassion envers soi, qui consiste juste à reconnaitre sans juger, on trouve l’équilibre cœur ego essentiel si on veut aider l’autre. 
On ne sera pas dans l’excès, dans l’orgueil, le besoin de sauver, la peur d’être empathique par risque d'être une éponge émotionnelle et on pourra utiliser cette capacité à voir au-delà des apparences, de la dualité, qui permet juste de mettre en évidence ce qui en l’autre est dans l’ombre.

Ce qui selon la vision duelle était considéré comme un défaut : le jugement, devient discernement. Celui qui permet de voir avec le recul nécessaire sans être englouti par les émotions de l’autre. 
Il est plus facile de voir en l’autre parce que nous sommes détachés affectivement, plus neutre donc plus lucide. 
Et cette idée vient me conforter dans l’idée que le fait que je sois transparente et parle de mes difficultés à voir en moi avec clarté, n’empêche pas que je puisse voir clairement en l’autre. Ça n'affecte pas non plus ma crédibilité puisque l'aide vient de la compassion, la capacité d'écoute autant que la vibration qu'on porte. 
Là encore ça demande de développer la compassion en soi .
Après c'est la notion de responsabilité qui a besoin d'être équilibrée.
Et ça n'est pas le raisonnement mental qui m'amènera à trouver des réponses.
C'est la vie elle même qui me montrera si je lâche prise face aux stimuli extérieur, intérieurs, si je fais preuve de compassion pour tout ce que je suis.

Je n’arrive plus à  lire et à publier les messages canalisés aujourd’hui. J’en ai repéré deux mais j’ai mis tellement d’annotations, d’astérisques que le sens est totalement réinterprété, changé. 
Inutile donc d’insister même si le besoin de publier est encore présent, je m’en vais recharger mes batteries au soleil éclatant de contraste sur un ciel bleu magnifique et encore pur...Il me faut encore apprendre à m'occuper d'abord de mes besoins physiques...



Photos prises hier au jardin et en ballade. Une invitation de la Terre Mère à intégrer la fluidité du féminin et à s’ancrer en la présence du chêne. Puis la fraise trouvée au jardin alors que je ne m’en occupe plus depuis cet été, est une invitation à faire confiance à la Terre qui me nourrit, me fournit plus que le nécessaire, en tout temps…

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Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » http://lydiouze.blogspot.fr