Ce
matin, malgré le froid, j’ai chaud à l’intérieur et même si je peux me dire que
mes croyances limitantes ont créé cette situation inconfortable, en me centrant
dans l’unité intérieure, la chose apparait comme une forme d'initiation, une occasion de plus d'apprendre la maitrise des énergies en répondant aux stimuli, par le retour au cœur qui génère l'action juste, fluide et spontanée.
Évidemment quand
je commence à me plaindre, à me complaire dans le rôle de la victime, je vois
les choses d’une façon négative et là, je souffre.
Ce qui ne veux pas dire non
plus que je vais sauter de joie en faisant mine d’ignorer la situation, en me
voilant la face et en essayant de positiver à tout prix.
J’ai
confié à la source, au vide, à l’univers, à mon cœur, que c’était éprouvant
puisque ça me demande de trouver des solutions pour ne pas être figée par le
froid et ça m’a ramené dans l’humilité, la douceur du cœur.
Je vois les
bénéfices de cette situation qui m’oblige à sortir de ma zone de confort, de
mon train train et comme on développe ses capacités en s’adaptant, de ce point
de vue, c’est plutôt bénéfique.
J’y vois aussi les croyances que je continue de
porter bien qu’elles m’apparaissent comme obsolètes mais je vois surtout que ça
m’oblige à rester centrée en mon cœur, à y cultiver l’amour, la douceur et
aussi à lâcher la colère qui monte parfois envers ces programmations.
Un autre
aspect positif, c’est que je peux libérer ces programmations en embrassant
toutes les pensées émotions qui surgissent comme la colère, la tristesse, envers
ses croyances qui sont inscrites dans la mémoire, l’inconscient, et ainsi faire de la
place pour la tendresse, le féminin qui s’installe dans le lâcher prise, l’acceptation.
La confiance en l’amour grandit et elle n’est plus seulement une croyance, elle
devient vivante, réelle. Je remarque que lorsque je suis dans une vibration légère, le
froid n’a pas d’impact sur moi. J’ai passé la soirée dans la détente intérieure,
le rire et pourtant, la température de la pièce était de 14°.
Quand
on se positionne au centre de soi, en spectateur, on peut voir les choses d’une
façon plus lucide, dégagée de l’émotionnel sans pour autant être barrée dans l’imaginaire.
Hier soir, j’ai vécu un moment de tendresse et de connexion profonde avec Bilou
qui semble aller de mieux en mieux. Je la retrouve telle qu’elle était avant
mais son côté sauvage, parano, s’estompe à mesure que je suis dans ces
vibrations de douceur, de légèreté. Les larmes ont coulé toutes seules quand je
l’ai vu se coucher tout près de ma tête et piétiner à nouveau l’édredon comme
si elle tétait.
Elle recommence à ronronner et à miauler ! Ce qui veut
dire que sa gorge guérit et qu’elle revient dans ce monde, que l’énergie de vie
circule en elle à nouveau.
Le chat qui ronronne vibre dans l’amour et c’est sa
façon de communiquer cet amour. Mes gestes envers elles sont devenus plus doux, ma voix à peine audible et je sens que ça lui fait du bien, que ça la
rassure. Bien qu’elle soit avec moi depuis plus de dix ans, j’ai l’impression
qu’on commence seulement à se connaitre, à s’apprivoiser.
C’est
vraiment le reflet de la transformation intérieure.
Il
y a quelques jours, j’étais un peu triste de constater que l’introspection et
la dépendance aux cachets qui créé une bulle me coupant des autres et du monde
réel, même si c’est une étape nécessaire, devenait ennuyeux. C’est aussi ce qui
permet de passer à autre chose. Quand on se rend compte qu’une situation ne
nous apporte plus grand-chose, c’est le signe que les leçons qui étaient à
comprendre sont intégrées en partie et l’ennui va pousser à changer
naturellement, sans forcer.
Plus
l’évidence est là et plus il sera facile de tourner la page mais très souvent
on agit à l’envers. On s’ennuie alors on essaie de trouver des solutions pour
éviter cet état d’être désagréable alors que c’est au contraire en
reconnaissant cela sans se critiquer d’en être là, que petit à petit les choses
se débloquent naturellement.
J’ai
pris conscience que je m’étais enfermée et privée de compagnie par manque d’amour
de soi et bien que ce choix m’ait permis de m’intérioriser, de cultiver l’amour
intérieur, j’ai senti que cette solitude n’était plus nécessaire, qu’il me
fallait m’ouvrir aux autres, dans la réalité concrète. Puis je suis passée à
autre chose oubliant ce constat.
Déjà, le seul fait de reconnaitre les faits
sans porter de jugement, sans se plaindre ou accuser la vie, ça m’a réconfortée
puis comme à chaque fois que je fais preuve de compassion mon égard, je peux sentir la tendresse à l’intérieur,
la tristesse a été absorbée, la pensée oubliée.
Hier,
autour de midi, quelqu’un a frappé à la porte, répondant à l’appel de mon cœur.
C’est une amie que je n’avais pas vue depuis près de trois ans et nous avons
parlé des changements vécus depuis. Sensibles et intuitives toutes les deux,
conscientes de ne pas être uniquement un corps de chair, et le vivant chacune
selon notre personnalité unique, c’était réjouissant de constater que nous
étions encore sur la même longueur d’onde.
Nous avons évidemment pas mal d’affinités
puisque c’est ce qui rapproche les êtres mais en surface, nous sommes différentes
cependant, la vie nous a enseignée l’importance du lâcher prise, de se réjouir, le contact
essentiel avec la nature et le besoin d’être centrée.
Nous
avons porté le masque du sauveur toutes les deux et nous le lâchons à mesure
que la vie nous invite à le faire. Cette rencontre est une belle synchronicité
qui me montre une fois de plus la valeur de la vibration créatrice, de l’acceptation
de tout ce que nous sommes et portons.
Comme
elle est mère et connait les joies de l’être, ça m’a renvoyé aux regrets que je
porte inconsciemment à ce niveau là. Bien que ce choix ait été judicieux selon
mon état d’esprit antérieur, résultant d’une forme de lucidité quand à l’incompatibilité
entre le rôle de mère et celui de toxicomane, ça m’a laissé un goût amer.
Ce
choix a entrainé beaucoup de critiques vis-à-vis des mères que je jugeais
irresponsables mais c’était surtout la conséquence de la vision négative à mon
égard. Rien ne m’assurait que j’aurais été une mauvaise mère mais j’ai cédé à
la peur d’être responsable d’un être et de ne pas être à la hauteur.
J’ai
préféré ne pas miser sur le supposé instinct maternel étant donné mon bagage
génétique et je ne voulais surtout pas prendre le risque de faire souffrir un
enfant soit par incompétence, soit par manque d’amour, soit au contraire par un
amour excessif, possessif.
Maintenant,
je relativise un peu plus les choses puisque je sais que chaque être est doté d’une
âme et d’une conscience, uniques, divines, et donc éclairées.
Je sais aussi que
chacun est responsable de lui-même mais lorsque j’étais jeune, je pensais qu’être
mère, c’était une responsabilité totale, un devoir, un sacrifice…les croyance typiques du rôle de sauveur...
Je
voyais cela avec les yeux de ma propre mère et en coupant le cordon ombilical,
peu à peu, par le retour au cœur, la relation intime à le Terre Mère, la reconnaissance des jeux de rôles, l’abandon
des masques et la certitude d’être l’amour lumière manifestés, ma vision s’équilibre,
elle est beaucoup moins tranchée radicale.
Ceci
dit la tristesse face à ce constat est bien réelle et même si la compagnie des
animaux est une compensation, il demeure une carence.
Prendre soin de l’enfant
en soi répare, guérit et me permet de vivre cet aspect maternel intérieur puis
quand je viens en mon cœur, je vois tous les aspects bénéfiques de la
situation, je sens que l’amour maternel exclusif n’était pas mon but même au
niveau de l’âme. Que ma raison d’être était précisément la découverte de cet
amour infini et universel qui est ma nature profonde et que celui-ci n’a pas
besoin « d’objet ». Qu'il se cultive en soi, entre les corps subtils, dans la relation intime à l'être unifié.
Alors je me dis une fois de plus que tout est
bien, non seulement je le pense mais je le ressens.
A
propos de ce que j’ai écrit avant-hier ; "l’amour ne se pense pas, il se
vit", en relisant ce titre, je me suis dit que bien que ce soit vrai à
mon sens, ça n’est pas tout à fait la réalité. La pensée a aussi besoin de l’amour,
d’en être imprégnée, ce qui est une erreur ou une vision faussée, c’est de voir
les choses de façon séparées.
Certes
l’amour véritable est une vibration qui émane du cœur et c’est son rayonnement
vers l’extérieur et avant tout en soi qui guérit, épanouit, mais la pensée n’en
est pas exclue. Ce qui peut être illusoire, c’est de croire qu’il suffit de le
penser ou de le dire pour le ressentir, pour le vivre ou encore attirer des
circonstances en conséquence. Et je constate qu’à chaque fois que je suis dans
l’unité intérieure, quand je ne rejette aucun aspect de l’être, la pensée et le
geste sont alignés à l’amour. Puis pour croire en l’amour, il a fallu que la
pensée se focalise sur cette intuition, qu’elle la nourrisse, la valide ensuite
par l’expérience.
Bon,
je ne vais pas encore m’embarquer dans des explications, ressasser les mêmes
choses…
Il
semble que l’accueil du féminin, de ses qualités intrinsèques soit précisément
ce qui manquait à l’équilibre intérieur rendant la notion de responsabilité
paralysante.
Relativiser
les choses est essentiel parce que sinon le perfectionnisme à outrance empêche
d’agir et en plus ça nourrit le rejet de soi.
La nécessité d’être centré et
ancré devient une évidence qui absorbe les croyances en la séparation, la
dualité conflictuelle.
Les
deux chats sont sur le lit, ensembles ! C’est très rare et à chaque fois, je
me dis qu’ils répondent vraiment à ma vibration du moment et c’est encourageant
de constater cette paix, cette unité intérieures qui se manifestent à l’extérieur.
Tout est
interconnecté au niveau subtil, énergétique et ce tableau me motive à continuer
d’être dans la transparence, l’accueil, la reconnaissance de ce qui a besoin d’être
aimé…
Le
fait de se poser en son cœur avec la volonté d’accueillir ce qui se présente,
dans l’amour, permet à l’énergie de vie de régénérer les cellules.
La mémoire génétique, celle des ancêtres qui ont fait des choix selon leur degré d’ouverture, leur conscience de l'époque, s'active, s'exprime par les comportements issus de la peur et de l'ignorance de sa vraie nature.
En étant consciente de porter cela et que ça ne m'appartient pas, du moins que ça n'est pas mon choix de vie, et en l'offrant à l'amour intérieur, le cycle de la répétition est brisé.
La mémoire génétique, celle des ancêtres qui ont fait des choix selon leur degré d’ouverture, leur conscience de l'époque, s'active, s'exprime par les comportements issus de la peur et de l'ignorance de sa vraie nature.
En étant consciente de porter cela et que ça ne m'appartient pas, du moins que ça n'est pas mon choix de vie, et en l'offrant à l'amour intérieur, le cycle de la répétition est brisé.
Alors
une fois de plus, je choisis la paix, l‘amour, la joie, la liberté d’être, l’unité
intérieure. Et si quelque chose de contraire à cela apparait, je l’offre à l’amour
en moi, sans plus.
« J’appelle
mes corps à s’unir, à former cette ronde joyeuse autour du cœur, dans l’amour
lumière de la source afin que les énergies du ciel et de la terre s’harmonisent
en ce lieu et rayonnent sur tout ce que je suis »
Voyons
ce que je pioche sur le site de Lulumineuse et sur celui de Monique Mathieu ?
« Reste
spontané(e) »
-- Lulumineuse
Je
me reconnais en cette jeune femme qui est sur le point d’accueillir à nouveau
un enfant à moins que ce ne soit déjà fait. Je lui souhaite le meilleur, que
cet évènement soit une célébration à l’amour, la joie, la Vie. Et je me souhaite aussi de continuer de prendre soin de l'enfant en moi avec plus de légèreté, de confiance en la Vie.
Quant
au conseil, je prends ! Malgré que je sois plutôt d’un naturel spontané, la
peur a freiné mes élans, au fil du temps mais l’amour qui l’absorbe peu à peu, restaure cela de
façon équilibrée, en conscience. Je continue de pratiquer l’auto-censure et l’autocritique
mais je n’en fait plus une réalité, une fatalité. L'attention portée aux aspects fragiles et apeurés, sans s'y identifier, sans non plus les rejeter, c'est l'expression de l'énergie maternelle, féminine...
Clef
397
« Un
travail de régénération, un travail de reconnexion avec votre ADN, de
transformation de vos cellules sera fait de plus en plus pendant votre sommeil.
C’est pour cela que souvent vous dormez par à-coups !
Vous aurez deux
sortes de sommeil : un sommeil très profond (vous serez très demandeur de ce
sommeil, ça sera un travail spécifique qui se fera en vous) et un sommeil très
léger (un autre travail différent sera accompli sur vous). Certains travaux
demandent une semi-conscience de l’être, un état de semi-éveil et pour d’autres
travaux, il faut un sommeil très profond.
Nous continuerons donc à vous aider, à aider à votre transformation, à votre transmutation pendant vos moments de sommeil et également pendant vos moments de veille mais de façon totalement différente. Pendant vos moments de veille, vous êtes trop dispersés, vous n’êtes plus dans le ressenti, vous êtes souvent dans l’éparpillement. »
Nous continuerons donc à vous aider, à aider à votre transformation, à votre transmutation pendant vos moments de sommeil et également pendant vos moments de veille mais de façon totalement différente. Pendant vos moments de veille, vous êtes trop dispersés, vous n’êtes plus dans le ressenti, vous êtes souvent dans l’éparpillement. »
C’est
quelque chose que je ressens intuitivement et en ce moment, je ne me souviens
pas de mes rêves. Le dernier dont j’ai gardé quelques images en mémoire était
tellement loufoque que je n’ai pas cherché à comprendre.
J’y ai vu une fois de
plus une forme d’actualisation des croyances mais comme je sais que la vie m’amènera
à vivre concrètement le lâcher prise qui permet de libérer les croyances
invalidantes, je me contente de faire confiance. Ce qui est déjà tout un travail
en soi.
Puis
concernant l’éparpillement, c’est aussi une évidence mais l’ancrage, la
présence à soi permettent de revenir sur terre, de sortir de l’enfermement mental, toujours en centrant l'attention sur le cœur.
L’action depuis l'unité et la paix intérieures, est un formidable outil pour cela et je commence à goûter la joie de
faire une seule chose à la fois.
C’est en plus tellement reposant et
réjouissant que l’ennui n’apparait pas.
Puis si c’est le cas, je passe à autre
chose.
L’imagination ne manque pas et comme je sais pourquoi je fais les
choses, c’est une façon d’orienter le mental, la pensée, de lui redonner sa
place. Une façon concrète d’unifier les corps, de les solliciter à agir pour le
bien de l’ensemble.
Bon,
l’heure est à l’action !
Clefs
de sagesse trouvées sur le site de Monique Mathieu : http://ducielalaterre.org
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteur et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr