vendredi 11 décembre 2015

« Le confort intérieur »





Ce matin, malgré le froid, j’ai chaud à l’intérieur et même si je peux me dire que mes croyances limitantes ont créé cette situation inconfortable, en me centrant dans l’unité intérieure, la chose apparait comme une forme d'initiation, une occasion de plus d'apprendre la maitrise des énergies en répondant aux stimuli, par le retour au cœur qui génère l'action juste, fluide et spontanée. 
Évidemment quand je commence à me plaindre, à me complaire dans le rôle de la victime, je vois les choses d’une façon négative et là, je souffre. 
Ce qui ne veux pas dire non plus que je vais sauter de joie en faisant mine d’ignorer la situation, en me voilant la face et en essayant de positiver à tout prix.

J’ai confié à la source, au vide, à l’univers, à mon cœur, que c’était éprouvant puisque ça me demande de trouver des solutions pour ne pas être figée par le froid et ça m’a ramené dans l’humilité, la douceur du cœur. 
Je vois les bénéfices de cette situation qui m’oblige à sortir de ma zone de confort, de mon train train et comme on développe ses capacités en s’adaptant, de ce point de vue, c’est plutôt bénéfique. 
J’y vois aussi les croyances que je continue de porter bien qu’elles m’apparaissent comme obsolètes mais je vois surtout que ça m’oblige à rester centrée en mon cœur, à y cultiver l’amour, la douceur et aussi à lâcher la colère qui monte parfois envers ces programmations.

Un autre aspect positif, c’est que je peux libérer ces programmations en embrassant toutes les pensées émotions qui surgissent comme la colère, la tristesse, envers ses croyances qui sont inscrites dans la mémoire, l’inconscient, et ainsi faire de la place pour la tendresse, le féminin qui s’installe dans le lâcher prise, l’acceptation. 

La confiance en l’amour grandit et elle n’est plus seulement une croyance, elle devient vivante, réelle. Je remarque que lorsque je suis dans une vibration légère, le froid n’a pas d’impact sur moi. J’ai passé la soirée dans la détente intérieure, le rire et pourtant, la température de la pièce était de 14°.

Quand on se positionne au centre de soi, en spectateur, on peut voir les choses d’une façon plus lucide, dégagée de l’émotionnel sans pour autant être barrée dans l’imaginaire. 

Hier soir, j’ai vécu un moment de tendresse et de connexion profonde avec Bilou qui semble aller de mieux en mieux. Je la retrouve telle qu’elle était avant mais son côté sauvage, parano, s’estompe à mesure que je suis dans ces vibrations de douceur, de légèreté. Les larmes ont coulé toutes seules quand je l’ai vu se coucher tout près de ma tête et piétiner à nouveau l’édredon comme si elle tétait. 
Elle recommence à ronronner et à miauler ! Ce qui veut dire que sa gorge guérit et qu’elle revient dans ce monde, que l’énergie de vie circule en elle à nouveau. 

Le chat qui ronronne vibre dans l’amour et c’est sa façon de communiquer cet amour. Mes gestes envers elles sont devenus plus doux, ma voix à peine audible et je sens que ça lui fait du bien, que ça la rassure. Bien qu’elle soit avec moi depuis plus de dix ans, j’ai l’impression qu’on commence seulement à se connaitre, à s’apprivoiser.
C’est vraiment le reflet de la transformation intérieure.

Il y a quelques jours, j’étais un peu triste de constater que l’introspection et la dépendance aux cachets qui créé une bulle me coupant des autres et du monde réel, même si c’est une étape nécessaire, devenait ennuyeux. C’est aussi ce qui permet de passer à autre chose. Quand on se rend compte qu’une situation ne nous apporte plus grand-chose, c’est le signe que les leçons qui étaient à comprendre sont intégrées en partie et l’ennui va pousser à changer naturellement, sans forcer.
Plus l’évidence est là et plus il sera facile de tourner la page mais très souvent on agit à l’envers. On s’ennuie alors on essaie de trouver des solutions pour éviter cet état d’être désagréable alors que c’est au contraire en reconnaissant cela sans se critiquer d’en être là, que petit à petit les choses se débloquent naturellement.

J’ai pris conscience que je m’étais enfermée et privée de compagnie par manque d’amour de soi et bien que ce choix m’ait permis de m’intérioriser, de cultiver l’amour intérieur, j’ai senti que cette solitude n’était plus nécessaire, qu’il me fallait m’ouvrir aux autres, dans la réalité concrète. Puis je suis passée à autre chose oubliant ce constat. 
Déjà, le seul fait de reconnaitre les faits sans porter de jugement, sans se plaindre ou accuser la vie, ça m’a réconfortée puis comme à chaque fois que je fais preuve de compassion  mon égard, je peux sentir la tendresse à l’intérieur, la tristesse a été absorbée, la pensée oubliée.





Hier, autour de midi, quelqu’un a frappé à la porte, répondant à l’appel de mon cœur. C’est une amie que je n’avais pas vue depuis près de trois ans et nous avons parlé des changements vécus depuis. Sensibles et intuitives toutes les deux, conscientes de ne pas être uniquement un corps de chair, et le vivant chacune selon notre personnalité unique, c’était réjouissant de constater que nous étions encore sur la même longueur d’onde. 
Nous avons évidemment pas mal d’affinités puisque c’est ce qui rapproche les êtres mais en surface, nous sommes différentes cependant, la vie nous a enseignée l’importance du lâcher prise, de se réjouir, le contact essentiel avec la nature et le besoin d’être centrée.

Nous avons porté le masque du sauveur toutes les deux et nous le lâchons à mesure que la vie nous invite à le faire. Cette rencontre est une belle synchronicité qui me montre une fois de plus la valeur de la vibration créatrice, de l’acceptation de tout ce que nous sommes et portons.
Comme elle est mère et connait les joies de l’être, ça m’a renvoyé aux regrets que je porte inconsciemment à ce niveau là. Bien que ce choix ait été judicieux selon mon état d’esprit antérieur, résultant d’une forme de lucidité quand à l’incompatibilité entre le rôle de mère et celui de toxicomane, ça m’a laissé un goût amer.
Ce choix a entrainé beaucoup de critiques vis-à-vis des mères que je jugeais irresponsables mais c’était surtout la conséquence de la vision négative à mon égard. Rien ne m’assurait que j’aurais été une mauvaise mère mais j’ai cédé à la peur d’être responsable d’un être et de ne pas être à la hauteur.
J’ai préféré ne pas miser sur le supposé instinct maternel étant donné mon bagage génétique et je ne voulais surtout pas prendre le risque de faire souffrir un enfant soit par incompétence, soit par manque d’amour, soit au contraire par un amour excessif, possessif.
Maintenant, je relativise un peu plus les choses puisque je sais que chaque être est doté d’une âme et d’une conscience, uniques, divines, et donc éclairées. 
Je sais aussi que chacun est responsable de lui-même mais lorsque j’étais jeune, je pensais qu’être mère, c’était une responsabilité totale, un devoir, un sacrifice…les croyance typiques du rôle de sauveur...

Je voyais cela avec les yeux de ma propre mère et en coupant le cordon ombilical, peu à peu, par le retour au cœur, la relation intime à le Terre Mère, la reconnaissance des jeux de rôles, l’abandon des masques et la certitude d’être l’amour lumière manifestés, ma vision s’équilibre, elle est beaucoup moins tranchée radicale.
Ceci dit la tristesse face à ce constat est bien réelle et même si la compagnie des animaux est une compensation, il demeure une carence. 
Prendre soin de l’enfant en soi répare, guérit et me permet de vivre cet aspect maternel intérieur puis quand je viens en mon cœur, je vois tous les aspects bénéfiques de la situation, je sens que l’amour maternel exclusif n’était pas mon but même au niveau de l’âme. Que ma raison d’être était précisément la découverte de cet amour infini et universel qui est ma nature profonde et que celui-ci n’a pas besoin « d’objet ». Qu'il se cultive en soi, entre les corps subtils, dans la relation intime à l'être unifié.
Alors je me dis une fois de plus que tout est bien, non seulement je le pense mais je le ressens.

A propos de ce que j’ai écrit avant-hier ; "l’amour ne se pense pas, il se vit", en relisant ce titre, je me suis dit que bien que ce soit vrai à mon sens, ça n’est pas tout à fait la réalité. La pensée a aussi besoin de l’amour, d’en être imprégnée, ce qui est une erreur ou une vision faussée, c’est de voir les choses de façon séparées.

Certes l’amour véritable est une vibration qui émane du cœur et c’est son rayonnement vers l’extérieur et avant tout en soi qui guérit, épanouit, mais la pensée n’en est pas exclue. Ce qui peut être illusoire, c’est de croire qu’il suffit de le penser ou de le dire pour le ressentir, pour le vivre ou encore attirer des circonstances en conséquence. Et je constate qu’à chaque fois que je suis dans l’unité intérieure, quand je ne rejette aucun aspect de l’être, la pensée et le geste sont alignés à l’amour. Puis pour croire en l’amour, il a fallu que la pensée se focalise sur cette intuition, qu’elle la nourrisse, la valide ensuite par l’expérience.
Bon, je ne vais pas encore m’embarquer dans des explications, ressasser les mêmes choses…

Il semble que l’accueil du féminin, de ses qualités intrinsèques soit précisément ce qui manquait à l’équilibre intérieur rendant la notion de responsabilité paralysante.
Relativiser les choses est essentiel parce que sinon le perfectionnisme à outrance empêche d’agir et en plus ça nourrit le rejet de soi. 
La nécessité d’être centré et ancré devient une évidence qui absorbe les croyances en la séparation, la dualité conflictuelle.

Les deux chats sont sur le lit, ensembles ! C’est très rare et à chaque fois, je me dis qu’ils répondent vraiment à ma vibration du moment et c’est encourageant de constater cette paix, cette unité intérieures qui se manifestent à l’extérieur. 

Tout est interconnecté au niveau subtil, énergétique et ce tableau me motive à continuer d’être dans la transparence, l’accueil, la reconnaissance de ce qui a besoin d’être aimé…
Le fait de se poser en son cœur avec la volonté d’accueillir ce qui se présente, dans l’amour, permet à l’énergie de vie de régénérer les cellules.  
La mémoire génétique, celle des ancêtres qui ont fait des choix selon leur degré d’ouverture, leur conscience de l'époque, s'active, s'exprime par les comportements issus de la peur et de l'ignorance de sa vraie nature.  
En étant consciente de porter cela et que ça ne m'appartient pas, du moins que ça n'est pas mon choix de vie, et en l'offrant à l'amour intérieur, le cycle de la répétition est brisé.

Alors une fois de plus, je choisis la paix, l‘amour, la joie, la liberté d’être, l’unité intérieure. Et si quelque chose de contraire à cela apparait, je l’offre à l’amour en moi, sans plus.

« J’appelle mes corps à s’unir, à former cette ronde joyeuse autour du cœur, dans l’amour lumière de la source afin que les énergies du ciel et de la terre s’harmonisent en ce lieu et rayonnent sur tout ce que je suis »




Voyons ce que je pioche sur le site de Lulumineuse et sur celui de Monique Mathieu ?
« Reste spontané(e) »
Je me reconnais en cette jeune femme qui est sur le point d’accueillir à nouveau un enfant à moins que ce ne soit déjà fait. Je lui souhaite le meilleur, que cet évènement soit une célébration à l’amour, la joie, la Vie. Et je me souhaite aussi de continuer de prendre soin de l'enfant en moi avec plus de légèreté, de confiance en la Vie.
Quant au conseil, je prends ! Malgré que je sois plutôt d’un naturel spontané, la peur a freiné mes élans, au fil du temps mais l’amour qui l’absorbe peu à peu, restaure cela de façon équilibrée, en conscience. Je continue de pratiquer l’auto-censure et l’autocritique mais je n’en fait plus une réalité, une fatalité. L'attention portée aux aspects fragiles et apeurés, sans s'y identifier, sans non plus les rejeter, c'est l'expression de l'énergie maternelle, féminine...
Clef 397
« Un travail de régénération, un travail de reconnexion avec votre ADN, de transformation de vos cellules sera fait de plus en plus pendant votre sommeil. C’est pour cela que souvent vous dormez par à-coups ! 
Vous aurez deux sortes de sommeil : un sommeil très profond (vous serez très demandeur de ce sommeil, ça sera un travail spécifique qui se fera en vous) et un sommeil très léger (un autre travail différent sera accompli sur vous). Certains travaux demandent une semi-conscience de l’être, un état de semi-éveil et pour d’autres travaux, il faut un sommeil très profond.
Nous continuerons donc à vous aider, à aider à votre transformation, à votre transmutation pendant vos moments de sommeil et également pendant vos moments de veille mais de façon totalement différente. Pendant vos moments de veille, vous êtes trop dispersés, vous n’êtes plus dans le ressenti, vous êtes souvent dans l’éparpillement. »

C’est quelque chose que je ressens intuitivement et en ce moment, je ne me souviens pas de mes rêves. Le dernier dont j’ai gardé quelques images en mémoire était tellement loufoque que je n’ai pas cherché à comprendre.
J’y ai vu une fois de plus une forme d’actualisation des croyances mais comme je sais que la vie m’amènera à vivre concrètement le lâcher prise qui permet de libérer les croyances invalidantes, je me contente de faire confiance. Ce qui est déjà tout un travail en soi.

Puis concernant l’éparpillement, c’est aussi une évidence mais l’ancrage, la présence à soi permettent de revenir sur terre, de sortir de l’enfermement mental, toujours en centrant l'attention sur le cœur
L’action depuis l'unité et la paix intérieures, est un formidable outil pour cela et je commence à goûter la joie de faire une seule chose à la fois. 
C’est en plus tellement reposant et réjouissant que l’ennui n’apparait pas. 
Puis si c’est le cas, je passe à autre chose. 
L’imagination ne manque pas et comme je sais pourquoi je fais les choses, c’est une façon d’orienter le mental, la pensée, de lui redonner sa place. Une façon concrète d’unifier les corps, de les solliciter à agir pour le bien de l’ensemble.
Bon, l’heure est à l’action !

Clefs de sagesse trouvées sur le site de Monique Mathieu : http://ducielalaterre.org

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteur et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr