samedi 12 décembre 2015

« La vie nous aime sans conditions, elle ne nous demande rien » vibraconférence de Sophie Riehl






La journée d’hier a commencé dans la confiance en la vie puis je suis passée par une phase de grande lassitude au point de perdre tout motivation à agir. Je suis donc allée me coucher sans complexes, six heures après m’être levée. 
Je n’insiste plus quand j’ai ce genre d’envie enfin de besoin, j’obtempère. Et ce mot qui appartient au vocabulaire guerrier n’est pas choisi par hasard ! 
La résistance à s’abandonner à l’amour, n’est plus perçue comme quelque chose à combattre mais je constate qu’il faut encore que j’arrive à l’extrême pour lâcher prise véritablement. 
ET il semble que ce soit nécessaire, puisque la résistance est une façon de revenir au centre avec un profond désir et en même temps elle me permet d’extérioriser tout ce qui s’est accumulé dans cet état de fermeture.
Un genre d’exercice qui va m’obliger à sortir ce qui est encore bloqué à l’intérieur parce que les stratégies d’évitement sont encore nombreuses bien que difficile à déceler. L'inconscient et le divin qui prennent alors le relais afin de libérer le passé.

Une fois que la tempête émotionnelle est passée, avec un peu de recul, je vois (enfin avec plus ou moins de clarté) que chaque étape du processus est nécessaire à ma libération. Comme si le mouvement de la vie amenait la personnalité et le divin intérieur à se rapprocher un peu plus, à s’éloigner pour mieux fusionner. Un genre de jeu d’équilibre entre les deux qui permet de s’expanser et de s’élever tout en gardant les pieds sur terre. 


L'erreur que je fais très souvent c'est de croire que parce que les choses sont structurées mentalement dans cet exercice d'écriture du matin, ça me dispense d'agir alors qu'au contraire, ça ne fait que poser les choses afin de me guider dans le lâcher prise, une sorte de carte routière mais le mental se dit que c'est bon pour la journée puisqu'il a compris! Comme si la compréhension suffisait! On dirait plutôt que ça complique ce qui est pourtant très simple: il suffit de s'aimer, de s'accepter entièrement. 

Je copie colle ce que j’ai écris hier à chaud et en le relisant j’ai pu entrevoir ce processus de balancement et de retour au point zéro qui semble en fait très mécanique quand on lâche les jugements.
J'ai ajouté, entre parenthèses, des notes écrites ce matin.

11 décembre
J’étais motivée à agir mais je n’arrive à rien. Je tourne en rond et pour une fois, je ne mets pas ça sur le compte des médicaments. Il est vrai que ce produit modifie la physiologie mais c’est surtout l’intention, la croyance inconsciente ou consciente, qui ont une influence déterminante sur mon état d’être et mon comportement.
(Et l'intention, c'est de contrôler la vie en moi, de contenir les émotions. 
En toute logique pour libérer le geste, c'est au niveau de l'intention qu'il faut agir et donc s'autoriser à être, est l'intention à nourrir)

L’envie de ne rien faire ne vient pas d’un quelconque désespoir ou d’une lassitude face aux circonstances plutôt extraordinaires actuellement dans le sens où elles me sortent de ma routine et de mes illusions.
Je pourrais passer la journée à en chercher la cause mais je me contente d’accepter cela et de garder confiance en la vie. Elle saura me dire la raison de tout ceci et mes réactions seront à offrir à la source.
C’est un peu résumé mais de toute façon la complexité de l’humain est telle que le mental est dépassé et il est inutile de s’acharner, d’insister ou de forcer, de se forcer à agir pour élever son taux vibratoire dans la joie par exemple.
D’autant plus que je n’ai pas spécialement de colère envers cet état que je pourrais qualifier de vide. Six heures de veille et j’ai déjà envie de dormir. Pour cette raison aussi gaspiller de l’énergie à essayer de comprendre le pourquoi du comment, est totalement inutile.
Le coup de fil attendu par rapport au ramonage suscite un peu d’attente, d’exaspération et donc d’angoisse mais là non plus, je ne relève pas, je laisse sortir ce qui vient en évitant de raisonner ou même de céder à l’envie d’appeler à nouveau. 
Les messages canalisés ne m’attirent plus et même me gonflent tellement ils sont éloignés de la réalité de la Terre et comme c’est encore une façon illusoire de répondre à la peur qui me maintient dans le monde virtuel des pensées et de l’Internet tout en me reliant aux égrégores correspondant, je n’insiste pas.

Je sais que les réponses viendront en leur temps et que ça ne sert à rien de forcer les choses. Je n’essaie même pas de savoir si cet immobilisme soudain est bénéfique, si c’est une étape spécifique d’un parcours initiatique, je m’en fous.
Je suis arrivée à saturation et sans rejeter ou renier quoi que ce soit du passé, de mes croyances et de mes illusions, je laisse la paix me remplir, la tendresse et les besoins immédiats de mon corps physique tout entier, guider mes gestes.
Je vais carrément aller me coucher, au creux de mon lit douillet et juste être, respirer sans même y penser.





J’ai écrit cela en début d’après midi et ce soir, en relisant aussi ce que j’ai écrits ce matin, je vois dans le déroulement de la journée autant l’annonce de ce que j’allais vivre, qu’une stratégie d’évitement qui semble nécessaire puisque les stratégies de survie prévalent encore.

Le matin au réveil, je suis en confiance, dans l’amour et peu à peu, à mesure que les cachets font effet, je perds la connexion au cœur et c’est le mental qui prend le relais. Là, j’entre dans les explications, et je m’en rends un peu compte parce que je m’agace de  ressasser continuellement.
Et j’ai bien l’impression que c’est le signe que je retombe dans les stratégies parce que je laisse les médicaments gérer mon état d’être et en même temps le mental prends les rênes et par le fait, je ne ressens plus trop mes émotions puisque le mental gère ce qui est, à sa façon, il enclenche la stratégie d’évitement qui bloque l’émotion, son expression. 
Mais ça n’est pas non plus négatif parce que ça créé une accumulation énergétique qui va obliger l’émotion à sortir en force, par pression. 
Comme le mental a compris l’importance d’être en paix, de maintenir le taux vibratoire élevé, il continue de sélectionner les émotions "adéquates", de faire son tri selon ses nouvelles références mais c’est du gros contrôle !
Et si la colère se manifeste à peine ou encore la tristesse, il utilise une méthode pour revenir au calme or ça ne marche pas comme ça, c'est une façon de reculer pour mieux sauter. 
Mais cette expression n'est pas négative non plus puisque on finit par le faire ce face à face nécessaire. La différence c'est qu'on peut s'identifier à la souffrance quand elle devient trop forte mais si on l'exprime on libère les énergies de la victime à condition de ne pas se juger ou culpabiliser.

L’inconvénient quand le mental comprend un peu le processus, c’est qu’il continue de refouler ce qui est. Certainement par habitude mais aussi parce que ressentir la colère et la tristesse quand on a repris le goût de vivre, quand on connait l’effet des énergies et leur pouvoir de manifestation, ça créé une nouvelle forme de contrôle de façon inconsciente mais finalement logique. 
Puis la croyance qu’en m’autorisant à confier mes peines à la source, ça va me faire retomber dans la plainte et nourrir la victime intérieure est venue se greffer à la compréhension de la loi de résonance et d’attraction !
Le remède à ça, c’est d’être présente à soi afin de voir qu’on est en mode de survie, d’évitement, mais la concentration avec les médicaments, c’est très difficile et c’est encore une stratégie de contrôle que de vouloir gérer les mécanismes internes, par le raisonnement!
Pour cette raison, le fait d’avoir décidé d’aller m’allonger a été un premier pas en direction du cœur, une forme de lâcher prise qui a permis aux émotions qui voulaient s’exprimer légitimement de pouvoir le faire. Parce que le mental finit par se rendre compte qu’il ne peut pas gérer les émotions, les bloquer indéfiniment alors il jette l’éponge.
J’ai pleuré tellement j’étais dégoûtée, gueulé contre la vie même pour ces galères à répétition et j’ai fini par décider d’appeler à nouveau l’entreprise de ramonage. 
J’ai tout de même fait une séance de cohérence cardiaque pour ne pas crier ma colère dans les oreilles de mon interlocutrice mais je continuais de la contenir.

C’est là que je me suis rendue compte que le mental avait tenté de résoudre la situation par le raisonnement, l’évitement et le contrôle alors que ça n’est qu’en exprimant les émotions qui se présentent dans l’instant, qu’elles se libèrent.
Mais il faut s’autoriser à le faire, simplement.

Le mental lui, veut trouver d’abord la paix pour accueillir ce qui est, mais ça ne fonctionne pas puisque ça bloque les émotions.
Comme je refoule ce qui devrait sortir au fur et à mesure, ça s’accumule au point d’exploser. Et toute la souffrance vient de cette résistance inconsciente qui fait que le mental tourne en boucle et finit par se faire la guerre à lui-même.
Là, les accusations, les critiques s’enchainent et comme ça devient très inconfortable, ça explose.
(En fait quand je crois que c'est le mental qui gère, c'est l'inconscient qui enclenche le mode survie, le mental n'est donc pas conscient ou acteur dans ce processus, il se contente d'orienter, de refiler les émotions à l'inconscient. Dans un sens, ça montre que c'est un simple outil et pas une entité, une intelligence, c'est plutôt un système de tri et la confusion vient simplement du fait que je pense qu'il est la conscience...à méditer)




J’ai repensé au fait que j’avais contenues ces énergies toute ma vie, que la stratégie d’évitement était devenue une seconde nature alors ça m’a aidé à avoir un peu plus de compassion à l’égard du mental et de ses stratégies. (Mais si je considère que c'est un outil avec une certaine forme d'intelligence mais qui n'est pas autonome il n'y a pas de raison de lui en vouloir et encore moins de s'y identifier. C'est comme si je m'identifiais à ma main...)

Finalement, une fois que toutes les énergies ont été exprimées au point de me sentir vidée, je me suis laissée guidée et suis tombée sur cette vibraconférence de Sophie Riehl qui m’a fait le plus grand bien. Ça m’a ramenée au cœur et en faisant la méditation, j’ai décelé encore des peurs à l’idée de personnifier la présence divine intérieure. Mais j’ai tout de même joué le jeu et les larmes sont enfin sorties sans retenue et cette fois-ci elles ont eut un effet guérisseur. Le seul fait de s’autoriser à recevoir de l’aide et une façon de s’ouvrir, de faire confiance. Son énergie maternelle a été bienvenue quand je ne trouvais plus suffisamment de compassion pour moi-même.

« Ensemble vibrons avec Sophie RIEHL »




Ce n’est pas la première fois que j’écoute une de ses interventions ou méditations et à chaque fois, j’y trouve du réconfort mais je suis tellement attachée au fait de tout faire seule, enfin de me confier uniquement en mon cœur que je m’empêche de recevoir de l’aide quand ça devient confus ou compliqué. Le rappel de ces choses qui sont vraies pour moi m'a aidé à me sentir en confiance bien que je laisse de côté les explications au sujet des extra-terrestres manipulateurs puisque je ne voie pas les choses de la même façon. 
J'ai beaucoup de mal à imaginer que l'âme et la conscience puissent être manipulées, sans être d'accord. Selon ma perception des choses il s'agit plutôt d'une expérimentation où chacun est consentant...

C’est difficile de prendre du recul lorsqu’on n’arrive plus à se centrer et avoir un support comme une méditation guidée ou une voix extérieure facilite la réceptivité. 
On peut plus facilement se détendre et laisser les émotions s’exprimer parce que celui qui guide installe cette énergie de paix, de compassion et le don de soi initie l’échange permet à celui qui a besoin d’aide, de recevoir.
Le fait de personnifier la source en soi aide aussi à ne pas se couper en deux pour vivre l’émotion et être l’observateur en même temps parce que le mental croit que l’observateur, c’est lui.
Il croit qu’il doit jouer ce rôle alors que c’est la source en soi qui accueille. 
C’est juste l’attention portée sur le cœur, dans le silence et l'ouverture, qui permet de vivre cette unité ou le mental n’est pas exclu mais c’est la source, l’amour lumière qui agit et ça se passe de mots, de commentaires.

Une fois que j’ai su que le ramoneur ne viendrait pas avant mardi matin, j’ai pleuré à nouveau mais ça n’était plus motivé par la colère puis j’ai pensé que j’avais un chauffage à gaz et un fond de bouteille ! Chose qui n'était pas venue à ma mémoire tant que je m'identifiais à la victime, tant que je croyais que le fait de vivre les émotions faisaient de moi la victime.
Erreur n° 1 : stratégie d’évitement par la cogitation, la recherche de compréhension, d’explication au lieu de laisser monter les émotions tout simplement
Erreur n° 2 : avoir compté sur le coup de fil de l’entreprise de ramonage au lieu de clarifier la vision et trouver les solutions à ma portée. Là encore ça n'est pas de l'extérieur que viennent les solutions, ni des autres, ni du mental.
Erreur n°3 : faire confiance à la vie ne veut pas dire d’attendre de miracles, il faut faire le premier pas: laisser sortir les émotions quand elles sont là !

Cette tentative de compréhension n'est peut-être pas juste mais le besoin ici est encore de s’autoriser à être soi-même, à tous les niveaux et scanner régulièrement le corps pour détendre les crispations, se pardonner dès qu’on sort de la paix, sentir les émotions au fur et à mesure sans juger, sans commenter, être vraiment et entièrement soi-même. Ou encore de se contenter de respirer, sans penser, sans avoir d'attente mais simplement pour rétablir la paix en soi.

J’ai fini la soirée dans la détente par le rire, en regardant ce film « Les profs ». L’énergie de la jeunesse est toujours bénéfique et ces profs barrés m’ont permis de rire de mes différences qui amènent le sentiment d’être exclue. 
C'est le fait de rire qui m'a réchauffée et m'a permis de lâcher prise naturellement, sans cogiter, sans forcer. 
Il y a vraiment un grand pouvoir dans ce lâcher prise puisque l'énergie de vie circule alors naturellement répondant aux besoins du corps physique, à son confort, de l'intérieur.
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J'ai noté en rappel, ces quelques notions essentielles en écoutant la vibraconférence:
Prendre l'habitude de se connecter à la source en soi, pour "apprendre à s’aimer" et aller plus loin dans la reconnaissance de l’être. 
Ça devient ensuite une évidence et une priorité. 
Être dans cet amour de soi sans rien faire et se laisser libre, cesser de se demander des choses, sortir de toute exigence, de tout devoir, parce que vous êtes parfait tel que vous êtes, vous êtes entier. 
La vie nous aime sans conditions, elle ne nous demande rien.


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteur et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr