La
journée d’hier a commencé dans la confiance en la vie puis je suis passée par
une phase de grande lassitude au point de perdre tout motivation à agir. Je
suis donc allée me coucher sans complexes, six heures après m’être levée.
Je n’insiste
plus quand j’ai ce genre d’envie enfin de besoin, j’obtempère. Et ce mot qui
appartient au vocabulaire guerrier n’est pas choisi par hasard !
La
résistance à s’abandonner à l’amour, n’est plus perçue comme quelque chose à
combattre mais je constate qu’il faut encore que j’arrive à l’extrême pour
lâcher prise véritablement.
ET il semble que ce soit nécessaire, puisque la
résistance est une façon de revenir au centre avec un profond désir et en même
temps elle me permet d’extérioriser tout ce qui s’est accumulé dans cet état de
fermeture.
Un genre d’exercice qui va m’obliger à sortir ce qui est encore
bloqué à l’intérieur parce que les stratégies d’évitement sont encore
nombreuses bien que difficile à déceler. L'inconscient et le divin qui prennent alors le relais afin de libérer le passé.
Une fois que la tempête
émotionnelle est passée, avec un peu de recul, je vois (enfin avec plus ou moins de clarté) que chaque étape du
processus est nécessaire à ma libération. Comme si le mouvement de la vie
amenait la personnalité et le divin intérieur à se rapprocher un peu plus, à s’éloigner
pour mieux fusionner. Un genre de jeu d’équilibre entre les deux qui permet de
s’expanser et de s’élever tout en gardant les pieds sur terre.