Chapitre 4 : « la réappropriation de nous-mêmes »
L’effet miroir : tant que nous nous mentons à nous-mêmes sur nos propres ressentis, la seule façon de s’en rendre compte, c’est de les voir chez les autres.
Quand je ne les vois pas chez moi, les voir
chez d’autres personnes occasionne beaucoup d’émotion : je suis troublé,
je ne supporte pas, cela me met en colère, à un point tel parfois que je ne
fais pas attention à l’ensemble de la personne en face car l’émotion en moi me
prend beaucoup d’énergie.
A partir du moment où je reconnais pour mien et que j’embrasse un trait de caractère, par exemple mon arrogance, je ne serai plus dérangé quand je le verrai chez une autre personne.
A partir du moment où je reconnais pour mien et que j’embrasse un trait de caractère, par exemple mon arrogance, je ne serai plus dérangé quand je le verrai chez une autre personne.
Je peux le remarquer mais cela ne m’affectera pas.
Cela fonctionne un peu comme des branchements de fils : notre trait de caractère non reconnu est comme un patch sur nous avec un fil électrique qui dépasse et qui attire les personnes ayant le même trait. Cela peut également attirer des incidents, des circonstances qui vont le mettre en évidence.
Quand j’ai embrassé ce trait de caractère, les personnes qui le manifestent ne vont plus se brancher sur moi, elles deviennent libres dans la relation avec nous et réciproquement.