jeudi 2 avril 2015

« La face sombre des chercheurs de lumière » résumé-traduction du livre de Debbie Ford (3ème partie) par Geneviève Lebouteux





Chapitre 4 : « la réappropriation de nous-mêmes »

L’effet miroir : tant que nous nous mentons à nous-mêmes sur nos propres ressentis, la seule façon de s’en rendre compte, c’est de les voir chez les autres. 
Quand je ne les vois pas chez moi, les voir chez d’autres personnes occasionne beaucoup d’émotion : je suis troublé, je ne supporte pas, cela me met en colère, à un point tel parfois que je ne fais pas attention à l’ensemble de la personne en face car l’émotion en moi me prend beaucoup d’énergie. 
A partir du moment où je reconnais pour mien et que j’embrasse un trait de caractère, par exemple mon arrogance, je ne serai plus dérangé quand je le verrai chez une autre personne.
Je peux le remarquer mais cela ne m’affectera pas.  

Cela fonctionne un peu comme des branchements de fils : notre trait de caractère non reconnu est comme un patch sur nous avec un fil électrique qui dépasse et qui attire les personnes ayant le même trait. Cela peut également attirer des incidents, des circonstances qui vont le mettre en évidence. 
Quand j’ai embrassé ce trait de caractère, les personnes qui le manifestent ne vont plus se brancher sur moi, elles deviennent libres dans la relation avec nous et réciproquement.

Cela peut être un choc de reconnaître en nous certains traits de caractère que nous avons toujours détestés chez les autres. Nous avons en général dépensé une énergie énorme à ne pas être comme eux.

Une personne a toujours détesté l’avarice de son père et s’est toujours montré très généreuse avec ses amis et sa famille. Le fait qu’elle ait cette émotion de détester un trait de caractère est un indice d’effet miroir, aussi a-t-elle regardé plus profondément si elle aussi n’avait pas de l’avarice en elle. 
Au bout de plusieurs jours, elle a réalisé qu’en faisant ses courses, elle passait souvent de longs moments à choisir entre tel et tel produit pour une différence de prix ridicule. 
Elle a reconnu posséder elle aussi de l’avarice. 
Elle a pu ensuite s’accepter et s’aimer ainsi.

« Le cadeau » : il y a un cadeau dans chacun des aspects cachés de nous-mêmes mais pour le découvrir, il nous faut mettre à jour, reconnaître et embrasser nos aspects cachés
Chaque aspect de notre personnalité est là pour une raison et est parfait à sa façon. 
Dans l’exemple précédent, la personne a découvert que son avarice, jusque là profondément cachée, avait le cadeau suivant : elle la poussait à planifier pour le futur et à mettre de l’argent de côté pour sa retraite. Jusqu’à présent, cette personne n’était pas arrivée à mettre de l’argent de côté car elle était trop occupée à éviter de ressembler à son père. 
Désormais elle s’est sentie libre vis à vis de cela et a pu commencer à prévoir pour l’avenir.
La liberté c’est de pouvoir choisir ce que tu veux être, peu importe quoi, à n’importe quel moment de ta vie. 
Si tu dois agir d’une certaine façon pour éviter d’être quelque chose que tu n’aimes pas, tu es coincé.

Vous méritez de vivre ce que vous désirez sincèrement. 
Quand vous ne vivez pas votre plein potentiel, c’est facile de projeter vos traits positifs sur des personnes qui vivent les leurs. 

Quand vous commencez à réaliser vos propres rêves et objectifs, vous deviendrez moins intéressés par ce que font les autres. 

Aussi longtemps que nous dénions l’existence de certains traits en nous-mêmes, nous continuons à perpétuer le mythe selon lequel d’autres possèdent quelque chose que nous n’avons pas. 
Nous devons « récupérer » nos projections positives comme nos projections négatives. 

Si vous admirez la grandeur d’un autre humain, c’est votre grandeur que vous voyez. Vous pouvez la manifester d’une façon différente, mais si vous n’aviez pas en vous cette grandeur, vous ne seriez pas capable de la reconnaître chez un autre.

Tous les désirs de notre cœur sont là pour qu’on les découvre et qu’on les manifeste. 
Soyez précis sur ce que vous admirez chez quelqu’un et trouvez ce qui en vous, y correspond. 
« Dans chaque désir est inclus le mécanisme pour sa réalisation » (D. Chopra). La difficulté est de passer à travers nos peurs. Nos peurs nous arrêtent.

EXERCICE
Pendant une semaine observez les jugements que vous portez sur les autres et les conseils que vous leur donnez. 
Cela vous informera sur des parts cachées de vous-mêmes et sur des conseils que vous pourriez vous donner.

Résumé du livre de Debbie Ford : « The dark side of the light chasers »
Editions Hodder et Stoughton
Résumé – traduction de Geneviève Lebouteux, mars 2002 






C’est comme si j’avais lu ce chapitre (que je découvre pourtant en le publiant ici), avant de vivre en directe live, le retour de la phrase que j’ai prononcée au voisin enfin que j’ai imaginé lui dire pour le « moucher ». Elle m’est revenue en pleine poire : « apprends à poser des limites dans ta tête ». 
C’est exactement le reproche que je me faisais mais tant que je ne le voyais pas ni ne l’acceptais, je ne pouvais pas le désamorcer, l’amener au cœur pour que celui-ci l’équilibre. 

Idem pour un ami qui me demandait un conseil, je lui ai parlé de l’EFT et du coup, flairant l’effet miroir, je m’y suis remise ! 
Même ce que je dis à la chienne, les reproches que je lui fais, me sont indirectement adressés ! 

En fait toute critique émise, est un clin d’œil de notre conscience, un appel à venir au cœur et à accueillir ce que nous reprochons à l’autre, à nous même en somme

Puis quand on découvre le cadeau qui est caché dans cette énergie refoulée, ça devient un jeu. Bon, on n’arrête pas non plus de critiquer du jour au lendemain, mais déjà, on apprend à tourner sa langue dans sa bouche avant de prendre le risque de blesser l’autre parce que même s’il a effectivement ce défaut, le fait que nous le partagions, nous rend plus humble et plus empathique. 
Comme elle dit, petit à petit, on ne s’occupe plus de ce que font les autres, on ne craint plus les critiques non plus et ça, c’est aussi un cadeau qui nous permet d’être effectivement libre et responsable! 
La phase d’après, c’est celle de la création délibérée, de ma manifestation de nos aspirations profondes parce que ces "défauts" sont aussi nos talents lorsqu’ils sont équilibrés dans le cœur, dans l’acceptation de ce que nous sommes en totalité.


Merci de laisser les références, les liens, ainsi que la photo du livre, si vous souhaiter diffuser cet article et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr ) afin de respecter le travail de chacun. Celui de recherche, de retranscription, de photographie et d’édition a demandé du temps et de l’énergie même si c’est réalisé avec passion.