mardi 22 octobre 2013

Changer à partir du coeur, de l'acceptation, par l'écoute bienveillante et le respect de tout ce que je suis.


Paul Lung


Ce matin, je suis remplie de douceur et d’une joie discrète mais néanmoins réelle. Comme un sentiment de confiance en mes capacités, la sensation d’être connectée à mon cœur, à mon âme. Certainement que les influences de la lune y sont pour quelque chose. J’ai été très touchée par le commentaire de Marie qui me montre que les séances d’EFT portent peu à peu leurs fruits. Elles sont très souvent axées sur l’acceptation de ma dépendance aux cachets tant ça me semble être un lourd handicap. C’est le sujet qui me rend difficile le fait de m’aimer en totalité et pour cette raison, j’imprime quotidiennement ce désir de libération par l’amour. Je suis tellement convaincue de la puissance du cœur que je ne peux imaginer pouvoir changer par le contrôle, la violence ou la contrainte. Quand je vois comment mon cœur s’est ouvert à la lecture du commentaire, je me dis que cette faiblesse me permet de vivre en empathie avec mes frères et sœurs humains et pour cette raison, ça n’est pas si « négatif » que ça. Cela confirme la réalité de ce que j’ai écris hier, d’une façon spontanée, à partir du cœur, bien que le mental n’arrivait pas à en saisir toute la vérité.
Puisque « l’intérêt » de la foi en l’humain divin, en l’amour, c’est justement d’être en lien avec l’humain, donc avec soi et les autres, de guérir les blessures en libérant les croyances basées sur mon vécu et donc sur la peur, de façon à être dans la paix intérieure et en même temps avec le monde. Nous sommes UN et ça ne fait aucun doute pour moi, même si au premier abord ça semble être le contraire.

lundi 21 octobre 2013

Accepter nos failles c'est donner une chance à la lumière de s'infiltrer, de circuler en nous et de rayonner



Léopard des neiges


Le repas entre voisin, qui a duré jusqu’à 17h, s’est déroulé dans une ambiance familiale, agréable et le cuisinier s’est surpassé. Je n’ai jamais participé à ce genre de réunion avant d’habiter le quartier. Même les repas en famille, dès que j’ai eu 16 ans, je me suis éloignée de tout regroupement afin de construire mon individualité, de sortir des rôles dans lequel chacun se trouve casé selon son « profil », son caractère. C’est d’ailleurs les mêmes personnages caricaturés que l’on retrouve dans chaque famille. Il y a le patriarche, le ou la rebelle, le voyageur, le dictateur, le pacifiste, l’efféminé, la mère poule..., à l’image de tous les personnages intérieurs. Je détestais cette façon d’être catalogué, moi j’étais la droguée, rebelle, celle qu’on a du mal à comprendre, qu’on craint un peu. Comme je me suis faite baptisée à trente ans, j’étais déjà bien éloignée du cercle familial élargi et je n’ai donc pas eu à subir les pics en direct, concernant ma foi en Jésus-Christ. Dans l’ensemble ils ont pu apprécier la différence puisque je ne prenais plus aucun produit, pas même du tabac et que j’étais même allée les visiter. J’avais fait bonne impression, j’étais assez cool, enfin bien en chair, l’inverse de ce que j’étais plus jeune.
Hier, j’ai essayé de garder en mémoire le fait que nous sommes UN et je dois dire que j’ai ressenti beaucoup d’amour, d’attention dans le groupe. Même si la personne qui a organisé le repas est quelqu’un qui se nourrit de la reconnaissance extérieure et cherche toujours l’approbation de façon excessive, l’ambiance était chaleureuse et c’était assez émouvant. Michel qui est un homme plutôt sauvage et peut s’enfermer trois jours d’affilée chez lui, a été si surpris que sa joie était palpable. Beaucoup, de paroles venant du cœur ont été prononcées et ses grands fils se cachaient discrètement pour ne pas montrer les larmes qui coulaient.

samedi 19 octobre 2013

Il est question de devenir conscient, en douceur.



Photo d'Eve une âmie


Je me suis accordée* le droit à la détente dès le départ de Christophe, celui qui m’a refait l’évier et ça m’a permis de faire le point sur ces derniers jours de façon plus lucide et sereine. Mise à part la rupture de mon train train quotidien, le manque d’énergie, la sensation de fatigue alors que je n’ai pas accompli d’exercice physique particulier, est due aussi au fait que je n’aie pas pu faire de méditation pendant quatre jours. Mine de rien, c’est un très bon moyen de récupérer de l’énergie et de se calmer. Enfin, quand je dis méditation, ça ressemble plus à un temps de pause, yeux fermés et respiration calme. Il n’y a pas d’autre intention que de faire un break, pas de visualisation, pas de marche à suivre mentalement, du "rien". Pas le silence non plus parce que je ne sais pas réaliser cet exploit de faire taire le mental. C’est arrivé quelques rares fois dans ma vie où j’étais tellement scotchée par ce que je vivais intérieurement, qu’il en était devenu muet de stupéfaction. Et encore, j’en faisais le constat après, par déduction.
Je me demandais pourquoi les vidéos d’Isabelle Padovani me laissaient un goût amer bien que j’y trouvais pas mal de vérité. Puis en allant sur sa page Facebook, en lisant ses textes, je me suis rendue compte que mon malaise venait du fait que j’avais personnifié le christ comme un genre d’entité intérieure, « un amoureux fusionnel », rien qu’à moi, capable de m’épargner ainsi le risque de souffrir dans une relation amoureuse. Mon rêve de petite fille du Prince Charmant s’était transformé en désir de mariage christique mais restait toujours lié à la peur de vivre, de prendre le risque de me montrer vulnérable, en demande d’amour. Bien que je réalise depuis un certain temps que l’amour soit une énergie, je continuais de courir après ce rêve d’une fusion continue avec celui qui représente pour moi, l’idéal masculin, l’homme parfait ! Les mots sont chargés de sens et quand on en trouve le sens profond, quand on voit ce que ça représente pour soi, et que ça vient d’un manque, on se dit que ça n’est peut-être pas la meilleure des motivations.

vendredi 18 octobre 2013

« Je choisis l’amour »






Levée à cinq heures trente, je me laisse porter par mes envies, au fur et à mesure, pour ne pas anticiper, cogiter. Je commence à bien m’habituer à cette façon de faire, à suivre les élans sans me poser trop de questions et surtout sans m'interroger sur leur pertinence. 
De toute façon, bien souvent, plus on essaie de comprendre l'intuition et moins c’est clair. 

Concernant la réunion de tout à l’heure, je ne fais pas de souci puisque j’ai choisi de laisser faire mon âme, de me laisser guider par mon GPS intérieur et dès que ça devient compliqué, je respire. 
Dès que je sens du stress, je m’adresse à la part de moi qui s’inquiète en lui disant que notre seul "job", c’est de conduire la voiture, d’arriver à l’heure et d'être le plus détendue possible afin de laisser l'âme s'exprimer. 
Je n’ai même pas cherché à approfondir mon projet par écrit, j’ai rempli deux pages de ce qui me venait d’instinct et comme l'imprimante est en panne, c'était juste un moyen de mettre les choses à plat. 

Plus j’essaie de clarifier les choses et plus ça me stress parce que je commence à y voir les blocages. Inutile donc d’insister, de chercher à appréhender à partir du mental quelque chose qui ne le concerne pas vraiment, bien qu’il y participe. Je vois cette expérience comme l’occasion d’affirmer ma foi, d’amplifier la confiance en mon âme et ma capacité à sentir sa présence. 

J’ai eu un moment de tendresse immense hier soir alors que je commençais à douter, à me poser des questions, puis un sentiment profond de gratitude m'a envahit en constatant à quel point j’étais soutenue sur tous les plans. Comment mon entourage palliait mes carences concernant les choses du quotidien. Le seul truc que j’ai à faire, c’est d’être dans la confiance en la vie, les autres, qui sont de toute façon des parts de moi-même. 
J’ai eu la forte sensation d’être interconnectée et que chacun était à sa place. 

jeudi 17 octobre 2013

C’est en étant toi-même, en exprimant ce que tu aimes faire, que tu touches le cœur des gens.






UN certain soulagement se faire sentir depuis hier soir. Après la peur, la tristesse, c’est la colère qui s’est manifestée afin d’être traitée. Elle est venue comme je jugeais ce que j’appelais mes carences à libérer les peurs. Je m’en voulais d’avoir les outils adéquats, efficaces et une foi forte et malgré tout de rester collée à ma chaise, la peur au ventre. Face à cette paralysie, je me critiquais et comme il n’y a rien de mieux que la dévalorisation pour faire chuter son taux vibratoire et qu'en plus je le sais, je me suis fâchée contre ces parts de moi qui ne sont pas comme je le voudrais. En l’occurrence, l’énergie masculine qui a encore de la peine à oser s’exprimer, l’âme qui semble muette dans ces moments là. L’ouvrier, disons plutôt Christophe, est venu à 14h30 au lieu de 13 ! Je sentais que la colère et l’angoisse montaient et me disais que je n’allais pas pouvoir lui exprimer ma déception qu’il ne tienne pas sa parole puisque d’autre part je voulais lui demander de m’aider à poser les tuyaux achetés le matin même. D’ailleurs, cet épisode à été aussi un enseignement. Après m’être douchée en ajoutant du rose de l’amour et du doré, énergie christique, je me suis habillée comme d’habitude, à ma façon. J’emploie cette expression parce que mon style est assez spécial, je mélange les cultures, les couleurs parce que j’aime me distinguer, me présenter d’une manière qui correspond à ma personnalité et non aux attentes de la mode. Je fais en sorte d’être à l’aise et ne me « boudine » pas, je ne supporte pas d’être étriquée, puis des vêtements trop près du corps me donneraient l’impression de me vendre, de vouloir me valoriser en exhibant mes formes et comme je ne suis pas un objet de plaisir...J’insiste sur les détails parce qu’ils donnent l’état d’esprit dans lequel je me trouvais et c’est le fait de prendre soin de moi, d’être authentique qui m’a aidé à surmonter les peurs.

mercredi 16 octobre 2013

Seule ma façon de juger, de vouloir quantifier, qualifier, m’empêche de reconnaître l’amour en toute chose.



Luis Argerich


On dirait que l’enthousiasme est revenu ce matin malgré que j’aie pataugé dans l’eau en faisant mon café. C’est un des moments de la journée que j’aime, l’odeur suave du café doit faire remonter des souvenirs agréables même si je ne vois pas d’où me viens cette sensation puisque je n’en ai jamais bu enfant. Je ne sais pas ce qui s’est passé, pourquoi la cuisine est inondée puisque je ne décèle pas de fuite mais je suis assez contente de ne pas avoir critiqué les compétences de l’ouvrier, de ne pas l’avoir accusé. Il faut dire que c’est quelqu’un de consciencieux et du coup, il est impossible de lui en vouloir comme il fait de son mieux. Ma vision du masculin est meilleure qu’avant puisque je ne tombe plus sur des hommes incompétents. Il y a peu, j’aurais sorti mes phrases assassines au sujet de l’homme et de ses carences ! Ces clichés ont été entendus et répétés tant de fois que j’avais évidemment le retour de mes croyances personnifié à l’identique.
J’ai été pressée d’aller me coucher hier soir, tant la journée a été pourrie, je me suis trimballé la nausée presque tout le temps! Enfin, même si je n’étais pas motivée, ça n’était pas non plus dramatique. C’est ce qui est positif dans le lâcher prise, cesser d’amplifier le mal-être en se faisant des films. Les mouvements d’humeur changeante sont moins perturbateurs.
Tous les souvenirs négatifs remontaient. Tant ceux du passé lointain que ceux de l’année et de la semaine dernière, illustrant la loi de ressemblance. En revenant au moment présent et en accueillant les émotions au fur et à mesure, je n’ai pas été submergée mais le moral n’est pas revenu pour autant. Je mélange encore beaucoup responsabilité et culpabilité. Je vois encore le fait se s’occuper d’un appart, du monde matériel, physique comme un fardeau, une lourde charge. Le chantier dans la cuisine me perturbe pas mal en fait puisque je ne peux plus faire les choses en « automate ». Je devrais le prendre comme une occasion d’être plus présente mais là aussi, tous ces changements de conscience m’amènent à l’auto-critique, quand je suis en position d’observateur puisque c'est trop souvent le juge qui se manifeste!

mardi 15 octobre 2013

Naître et puis renaître...vidéo d'éveil



 
Orlando Hernandez Yanes
En voyant cette vidéo, ce matin, je n’ai pu contenir quelques larmes au moment où le bébé sort du ventre de sa mère. Déjà, tout le périple, la puissance du processus de création m’a laissée admirative mais la poussée de l’enfant pour venir au monde a suscité des souvenirs et mis en évidence le fait que cet épisode ait été violent, interprété d'une façon erronée. La naissance par elle-même, est un processus qui pourrait être comparé à l’âme qui vient avec ses rêves et se trouve confrontée à la réalité du monde. Être un esprit immense qui vient s’engoncer dans un corps minuscule, représente déjà un exploit en soi. Ensuite, on passe neuf mois dans la chaleur, la sécurité, la fluidité où tous nos besoins vitaux sont nourris naturellement, puis vient le moment de sortir de ce nid douillet. Là, on a les poumons déchirés, on est aveuglé par la lumière, la douleur est amplifiée par la claque sur les fesses, je passe les détails des éventuels « incidents » qui sont en soi une façon ironique de dire ; Bienvenue sur terre ! Puis ensuite, on va chercher à retrouver ce confort, cette sensation d’être aimé sans conditions, nourri, protégé, fusionné...