Paul Lung |
Ce
matin, je suis remplie de douceur et d’une joie discrète mais néanmoins réelle. Comme
un sentiment de confiance en mes capacités, la sensation d’être connectée à mon
cœur, à mon âme. Certainement que les influences de la lune y sont pour quelque
chose. J’ai été très touchée par le commentaire de Marie qui me montre que les
séances d’EFT portent peu à peu leurs fruits. Elles sont très souvent axées sur
l’acceptation de ma dépendance aux cachets tant ça me semble être un lourd handicap. C’est le sujet qui me rend difficile le fait de m’aimer en totalité et
pour cette raison, j’imprime quotidiennement ce désir de libération par l’amour.
Je suis tellement convaincue de la puissance du cœur que je ne peux imaginer
pouvoir changer par le contrôle, la violence ou la contrainte. Quand je vois comment mon cœur s’est
ouvert à la lecture du commentaire, je me dis que cette faiblesse me permet de
vivre en empathie avec mes frères et sœurs humains et pour cette raison, ça n’est
pas si « négatif » que ça. Cela confirme la réalité de ce que j’ai écris hier, d’une
façon spontanée, à partir du cœur, bien que le mental n’arrivait pas à en saisir
toute la vérité.
Puisque « l’intérêt »
de la foi en l’humain divin, en l’amour, c’est justement d’être en lien avec l’humain,
donc avec soi et les autres, de guérir les blessures en libérant les croyances basées sur mon vécu et donc sur la peur, de façon à être
dans la paix intérieure et en même temps avec le monde. Nous sommes UN et ça ne
fait aucun doute pour moi, même si au premier abord ça semble être le
contraire.
La
fenêtre est grande ouverte depuis mon réveil et la chaleur forme un cocon d’amour
qui me donne le sentiment d’être dans les bras de la mère divine. Le silence du
matin est un moment privilégié où le contact avec le monde subtil s’établit
naturellement. Je me sens chez moi, à la bonne place, au bon moment.
Je suis
émue aux larmes en comparant mon ressenti actuel à celui éprouvé pendant tant d’années
où je me réveillais avec la peur au ventre et m’empressais d’avaler mon sirop
quotidien pour pouvoir supporter mon corps, la vie, les autres. Quel
bouleversement !
Le repos que je me suis offert hier a été des plus bénéfiques !
J’ai pris la décision de diminuer les cachets, du moins d’aller dans ce sens
mais sans aucune contrainte. Simplement en ressentant au maximum mon corps
physique pour me fier à son besoin et pas à ceux du mental. Bien souvent, c’est
la peur d’accueillir ou même de vivre certaines émotions qui me fait craquer. Je
n’ai pas trop culpabilisé d’avoir augmenté les doses jeudi dernier parce que j’ai tout
de même réussi à gérer les émotions dues aux changements que je vivais depuis
le mardi. Je n’ai pas non plus lutté pour m’adapter à ce qui était. J’ai « craqué »
quand j’ai senti que j’étais dépassée et qu’alors il me faudrait « lutter »
pour ne pas succomber à la tentation de ce que je juge encore comme une forme
de déresponsabilisation, un geste automatique conditionné par la peur.
La patience
et la tendresse envers soi, c’est de ne pas forcer, ne pas se faire violence.
J’ai
parlé aux voix intérieures, à ces personnages qui prennent soin de l’enfant que
j’étais et qui demeure en moi, je leur ai expliqué mes croyances actuelles et
mon désir de vivre dans l’harmonie. Nous sommes arrivés à une entente dans la
décision de diminuer ce produit petit à petit afin de ne pas déstabiliser les
parts qui en ont besoin, afin de respecter tout ce petit monde interne. Nous
avons donc convenu que les signes du corps physique seraient pris en compte et
que je leur parlerais de ma décision de ne pas céder à la peur, en rassurant les
personnages qui se manifesteraient à ce moment là.
Mickael Parkes |
J’ai
réalisé le même processus concernant le surpoids. J’ai expliqué que bien que
mon souhait soit de m’aimer sans condition, je ne voulais pas prendre le risque
de détruire cet amour nouvellement « conquis » par la répétition de
réflexions spontanées, désagréables. Je suis encore partagée entre mon ressenti quand je
suis seule devant la glace et celui qui est suscité par la présence de ma sœur ou de toute personne perçue inconsciemment comme une rivale.
Il semble que ce qui se vit habituellement avec la mère, ait été vécu avec ma sœur. C'est tout à fait logique puisqu'elle remplaçait ma mère qui travaillait et que l'inceste a conditionné notre relation. C'est un rêve qui m'a montré cela de façon évidente, alors que je faisais ma séance de "méditation" quotidienne.
Ce qui m’a mise mal à l’aise, pendant la séance d'habillage avec ma sœur, dimanche, c’est le fait de ne pas pouvoir mettre des vêtements
avec autant de facilité qu’avant. Toute ma vie, j'ai porté tout ce que
je voulais sans aucun problème, mais à quel prix ! Bien que je n’aie pas
choisi de faire de régime pour avoir une certaine apparence, je refusais de nourrir
mon corps pour marquer ma haine envers lui. J’ignorais totalement la faim et
le punissait en ne répondant pas à ces appels. Je le laissais
crier famine avec une dureté de cœur qui me privait de ce contact maintenant
établi. La relation d’amour que j’entretiens avec cet aspect conscient et autonome de qui je
suis, me permet d’agir selon ses besoins et de découvrir son langage tout comme
celui de mon âme, à travers les émotions, le ressenti. Depuis que je le
considère comme un ami fidèle, si ce n’est mon plus grand ami, depuis que je suis
sur terre, une intimité, une complicité se créé permettant la libre circulation
de l’énergie d’amour et amplifiant celle-ci, favorisant une meilleur santé et
la paix intérieure. J'ai tenté de faire la part des choses en déterminant si j'allais agir à partir du regard sur moi-même suscité par la présence de ma sœur ou à partir de ma façon de me voir puis en suis arrivée à la conclusion que je pouvais bien utiliser les deux points de vue, en agissant à partir du cœur et non de la peur. Celle de ne pas être aussi désirable que ma sœur. Là encore, je peux voir que cette peur n'est pas fondée puisque la réalité est tout autre. Les hommes préfèrent les femmes en chair plutôt que celles dont le squelette apparent les effraient plus qu'autre chose. Seuls les grands couturiers ont une sens de l’esthétique qui nie totalement le caractère vivant des mannequins. Elles ne sont que des portes vêtements dont la seule "mission" est de faire bouger leurs créations de tissus. Comme si en les incarnant, elles allaient leur voler la vedette, éclipser leur chef d’œuvre!
Inger Vandyke |
Pour
perdre du poids, je vais me contenter de faire un peu plus d’exercice, de
diminuer légèrement les quantités de nourriture que j’absorbe, puisque l’estomac
est élastique, afin qu’il rétrécisse peu à peu sans que ça constitue une gêne. Je
n’avais pas l’habitude de manger par gourmandise et au lieu de céder à ce
plaisir, je parlerais avec tendresse à l’enfant intérieur. Puisqu’il me semble
que ce remplissage est une façon de le rassurer, comme si un de ses protecteurs
avait compris qu’ainsi, il se sentait en sécurité.
J’ai vu des vidéos d’Isabelle
Padovani qui parlent de ses « anges gardiens » de l’enfant moi et en
considérant les choses de cette manière, la paix s’installe.
J’avais compris
que le rejet d’une des parts de soi est non seulement illégitime mais qu’en
plus ça créé un conflit intérieur, mais ça n’était pas aussi clair. D’un autre côté,
je me dis que son approche est bien compliquée. S’il faut découvrir et
dialoguer avec tous les personnages intérieurs, bonjour le boulot ! Il
doit bien y avoir un moyen plus simple de guérir.
Oui et non, tout dépend de la
force du mental d’une personne. Ceux qui fonctionnent dans la confiance totale,
qui sont capables d’accepter ce qui est, sans chercher à comprendre en détail
le fonctionnement de l’humain, peuvent s’épargner cette introspection mais
quand on est doté d’un mental curieux, avide de compréhension, cette méthode
est tout à fait adaptée.
Je vous partage ses vidéos qui expliquent l’enfant
moi, les différentes voix intérieures et la façon de les appréhender pour être
en paix et atteindre l'harmonie. Je les ai déjà publiées mais comme je témoigne de mon parcours quotidien, de façon authentique pour mettre en évidence l'importance de la tendresse, de la patience envers soi et de la nécessité de libérer les peurs qui sont issues de l'ego et notamment celle d'être tourné en ridicule par la répétition de principes de bases. Bien que ce soit relativement simple à comprendre, seule l'application quotidienne et même à chaque instant, en permet l'intégration.
"L’enfant
moi"
"De l’ego
à l’éneis" ; à la rencontre de nos multiples aspects.
Ici il est question de prendre conscience de notre aspect multidimensionnel au niveau de la personnalité humaine, d'écouter les aspirations de chacun d'eux et de trouver les moyens de les satisfaire.
« Au
cœur de l’éneis, qui écoute ? »
Là, elle explique le moyen de déterminé quand c'est notre part "divine" qui écoute les voix.
Mon programme
du jour, mis à part les courses et les choses du quotidien, sera d’être dans l’écoute
attentive des voix internes et dans le dialogue avec tous ces personnages, au fur et
à mesure de leur apparition. Après tout, ils font partie de ma vie et ont assumé
toute la période où je n’étais pas consciente, où j’avais déserté mon
corps physique et refusais de sentir les mouvements intérieurs, la vie qui se
manifestait. Je les remercie donc d’avoir préservé mon enfant intérieur et
pallié mes carences, ma démission.
Vous allez pouvoir vous reposer mes amis !
Lucy Campbell |
Nous
allons pouvoir réviser les stratégies utilisées et ensemble, inventer de
nouvelles façons de faire, basées sur l’amour, le respect mutuel, pour vivre
ensembles dans la joie et créer notre bonheur commun.
Je ne
connais pas en détail les méthodes de communication non violente, mais le peu
que j’en connais peut nous aider à trouver une entente, à établir un dialogue. Puis,
ma foi en la puissance de l’amour, la guidance de mon âme au travers de tout ce
qui arrive et mon désir de paix, devraient suffire à construire au quotidien,
une vie plus épanouissante. Ce mode de fonctionnement s’appliquera tout
naturellement dans la relation aux autres donc, tout est parfait !