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Photo d'Eve une âmie |
Je me
suis accordée* le droit à la détente dès le départ de Christophe, celui qui m’a
refait l’évier et ça m’a permis de faire le point sur ces derniers jours de
façon plus lucide et sereine. Mise à part la rupture de mon train train quotidien, le manque d’énergie, la sensation de
fatigue alors que je n’ai pas accompli d’exercice physique particulier, est due
aussi au fait que je n’aie pas pu faire de méditation pendant quatre jours. Mine
de rien, c’est un très bon moyen de récupérer de l’énergie et de se calmer. Enfin,
quand je dis méditation, ça ressemble plus à un temps de pause, yeux fermés et respiration
calme. Il n’y a pas d’autre intention que de faire un break, pas de visualisation,
pas de marche à suivre mentalement, du "rien". Pas le silence non plus parce que je
ne sais pas réaliser cet exploit de faire taire le mental. C’est arrivé
quelques rares fois dans ma vie où j’étais tellement scotchée par ce que je
vivais intérieurement, qu’il en était devenu muet de stupéfaction. Et encore, j’en faisais le
constat après, par déduction.
Je me
demandais pourquoi les vidéos d’Isabelle Padovani me laissaient un goût amer
bien que j’y trouvais pas mal de vérité. Puis en allant sur sa page Facebook,
en lisant ses textes, je me suis rendue compte que mon malaise venait du fait
que j’avais personnifié le christ comme un genre d’entité intérieure, « un
amoureux fusionnel », rien qu’à moi, capable de m’épargner ainsi le risque
de souffrir dans une relation amoureuse. Mon rêve de petite fille du Prince
Charmant s’était transformé en désir de mariage christique mais restait
toujours lié à la peur de vivre, de prendre le risque de me montrer vulnérable,
en demande d’amour. Bien que je réalise depuis un certain temps que l’amour
soit une énergie, je continuais de courir après ce rêve d’une fusion continue
avec celui qui représente pour moi, l’idéal masculin, l’homme parfait !
Les mots sont chargés de sens et quand on en trouve le sens profond, quand on
voit ce que ça représente pour soi, et que ça vient d’un manque, on se dit que
ça n’est peut-être pas la meilleure des motivations.