La
transparence est une qualité, un état d’être qui permet de voir au-delà des apparences
et de tirer un enseignement de chaque situation, événements, rencontres, et même
d’en apprendre sur soi, sur les nombreuses faces cachées de la personnalité. Ce
qui nous est caché peut nous être facilement révélé puisqu’étant une des
milliards d’expression de la source, nous pouvons voir aussi clairement qu’elle,
de façon neutre. Je ne dis pas que nous allons accéder à la connaissance
infinie de la source mais que nous serons capables de voir notre vie et nous-mêmes
avec plus de clarté. Les voiles, nous les posons nous-mêmes afin de ne pas être aveuglé
ou au contraire, de ne pas nous retrouver dans une nuit si sombre qu’elle risquerait
de nous engloutir. Pour connaître, pour être inspiré, il suffit de se délester
des faux semblants, de retirer les costumes des personnages que nous nous
plaisons à incarner tant la peur de se trouver nu, nous hante. Pourtant, il
serait si simple d’être vrai, de ne pas craindre de se tromper, d’oser parler
vrai, d’oser être naturel. Ce qui me retient très souvent de le faire, c’est la
peur de blesser, d’être trop spontanée.
Alors,
je commence déjà par apprendre à être complètement honnête envers moi-même.
Chaque
situation qui m’interpelle, j’essaie de la voir objectivement. Comme je « travaille » à m’aimer, à me respecter, à voir les choses
à partir de mon point de vue personnel, selon mes propres croyances, selon mon
ressenti, comme je ne me fixe pas d’objectif, je peux poser un regard subjectif
et neutre à la fois sur ce qui est. Le fait de ne pas juger, soi-même ou les
autres, amène à éclaircir la vision, à simplifier les choses. Je ne cherche
plus à comprendre pour atteindre un objectif, pour m’élever, mais pour trouver
la paix dans l’acceptation. Le besoin de cohérence est ce que je me contente de nourrir
afin d’être le plus sereine possible. Je ne veux pas non plus élaborer une
théorie de façon à convaincre, je me contente de tirer la leçon de toute
expérience en me disant que le « sens » c’est toujours l’amour.