jeudi 26 septembre 2013

Télé sommet Alchymed; 35 conférenciers...



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Depuis lundi, je suis sur les conférences ! Entre le télé-sommet* et le génie marketing des travailleurs indépendants, ça y va ! L’accès aux vidéos qui parlent de business a été difficile pour des raisons techniques et j’ai pu constater encore les effets de la loi d’attraction. Les intervenants mêmes, donnaient le ton de ces conférences et évidemment leurs participants sont des gens qui bloquent généralement sur les mêmes problèmes que moi; le grand écart entre spiritualité et finances, le manque de confiance en soi, une difficulté à se vendre, bref, l’organisateur a dû prévoir des enregistrements. 
Beaucoup de fausses croyances sont encore nourris à propos de l’amour de soi, du don, de l’argent, chez les gens qui sont touchés par l’aspect spirituel de la vie. Si on regarde de plus près on peut comprendre que pour être motivé par la recherche de sens dans sa vie, il faut que celle-ci nous ait semblé injuste ou que nous nous sentions inadaptés d’une façon  ou d’une autre, tout comme pour le fait de vouloir aider, il faut avoir soi-même souffert et cherché des solutions de mieux être. Comme ces deux chemins sont des parcours qui prennent beaucoup de temps et d’énergie, on va vouloir transmettre ce sur quoi on s'est focalisé, ce qu'on connait le mieux, ce qui nous a délivré, tout ce que l’on aura appris, ingurgité et restitué. Comme on ne peut donner ce que l’on n’a pas, on se tournera naturellement vers des « métiers » de service, forts de notre expérience. La recherche de sens amène inévitablement à chercher sa mission de vie et les messages spirituels regorgent de termes qui poussent à croire qu’il nous faille nous sacrifier pour le bien commun. Notre compréhension de l’amour, enfin disons plutôt ce qui nous a été transmis à ce sujet, embrouille totalement les choses et nous filtrons la plupart des messages au travers de croyances comme la nécessité de sauver le monde ! Comme la vie ne nous a pas gâtés, on s’imagine qu’en servant les autres, on sera rempli d’amour, de reconnaissance et qu’on pourra enfin combler notre sensation de vide intérieur. Combien de fois ai-je dit à ma mère : mais ça ne m’intéresse pas de vivre pour moi-même, d’avoir de l’ambition ! Si j’avais des enfants à m’occuper, je bataillerais pour les nourrir, les éduquer...

Merci pour ces témoignages qui constituent une nourriture pour l'âme

Derrière ces façons de penser, il y a un désamour total de soi, un reniement qui est né de vies de sacrifices, de l’idée que l’amour exige qu’on se donne tout entier, qu’on fasse passer l’autre avant soi. Combien sommes nous à croire que pour être aimable, aimé et reconnu, il nous faut suivre des modèles comme sœur Teresa, les saints, Jésus...Notre éducation, l’histoire est remplie de personnages héroïques qui nourrissent des croyances qui finalement n’ont aucun sens, aucune légitimité sinon de faire perdre le sens de la liberté au profit du sens du devoir. 
Comment peut-on croire que d’agir par devoir, par obligation, c’est de l’amour ? 
On s’est incarné sur cette terre pendant des siècles avec cette idée de service à l’humanité qui a brouillé totalement le vrai sens de la vie, la notion même d’âme. 
Puisque chaque incarnation est l’occasion de connaître l’amour, que chaque leçon nous amène à nous reconnaître en tant qu’être de lumière aux origines tant divines qu’humaines, la raison d’être de chacun est donc de faire briller sa propre lumière. 
Connaissant la loi d’attraction, nos corps énergétiques et la façon de faire danser les énergies de façon à être sur les fréquences de paix et d’amour, on ne peut plus croire que celle-ci se puise à l’extérieur. 
Notre cœur est le moteur, le centre de notre être, le siège de notre âme et en tant qu’anges humains, il  nous appartient de capter les énergies de notre foyer céleste afin de nous en remplir et de pouvoir les rayonner. Reconnaître sa filiation au divin ne peut se faire en se sacrifiant. Le christ qui lave les pieds de ses compagnons de route accomplit un acte d’humilité mais aussi de purification des chakras, un soin énergétique pour les aider à supporter les événements à suivre. On y a vu uniquement l’aspect sacrifice mais c’est bien plus que cela. C’est un moyen d’enseigner que le « maitre » n’est pas au-dessus de ses élèves, c’est un acte d’abandon au cœur plutôt qu’à l’ego, mais il agissait avant tout pour lui-même. Ses enseignements ont été pervertis pour mieux dominer pour faire croire à l’humain que seuls quelques élus étaient en contact avec le divin. Qu’il fallait avoir un comportement particulier pour espérer être vu d’un dieu haut perché. 
L’humanité a tellement entretenu cet idée de l’élu et du don de soi jusqu’à la mort qu’elle a créé un monde de soumission, d’injustice et elle s’est soumise à l’ego plutôt qu’au cœur. Ainsi, les puissants pouvaient continuer d’asservir le peuple. Il n’y a rien de plus facile que de manipuler des gens qui croient devoir sacrifier leur vie à la patrie, la famille, on entretien les notions de devoir associé à la culpabilité et ainsi personne ne peut trouver sa souveraineté ni même oser la chercher. Le don n’est pas un don mais ressemble plus à un prêt, on donne en espérant recevoir en retour. Parce qu’il est légitime de recevoir mais comme on n’ose pas reconnaître ses propres besoins, comme le rejet de soi est plus fort, on tente de se faire aimer admirer en feignant l’altruisme. 
Est-ce de l’amour que de s’obliger à faire quelque chose pour être perçu comme quelqu’un d’aimable, valeureux et honorable ? 
Est-ce de l’amour que d’aller faire des boulots ingrats pour nourrir ses enfants ? 
Est-ce de l’amour que de quitter femme et enfant pour aller sur les champs de bataille au nom de l’honneur ?
La personne qui quitte son foyer pour servir son pays, passe à côté de ses véritables responsabilités et engagement. Celle qui va travailler pour nourrir ses enfants idem. Une mère possède en elle la capacité de nourrir son enfant, par l’allaitement, sans être obligée d’aller à l’extérieur. La plupart du temps, elle va prétexter assumer son rôle de mère en ramenant un salaire mais en fait elle nourrit son besoin de reconnaissance sociale négligeant le fait qu’un enfant ait besoin de la présence de sa mère jusqu’à trois ans afin de couper le cordon peu à peu. En plus, son salaire passera dans celui d’une nourrice ! Il y a là un non sens. On fait des enfants pour se sentir adulte, responsable mais en fait, c’est bien souvent pour s’accaparer la présence d’un homme, pour rendre le lien exclusif. L’homme se verra obligé d’aller bosser pour assumer son rôle et se détournera ainsi de sa véritable mission d’éducateur. En s’éloignant de son foyer pour gagner sa vie, il répétera le scénario de l’engagement au combat mais l’esprit de sacrifice sera toujours le moteur. Ainsi la plupart du temps, les parents délèguent leur rôle d’éducateur et passent à côté de l’opportunité de trouver leur vraie nature que leurs enfants pourraient leur révéler dans une relation de proximité.
Se soumettre à un patron pendant un tiers de sa vie, n’est pas le meilleur moyen de trouver sa souveraineté. Les frustrations que ça engendre pousseront l’individu à compenser d’une façon ou d’une autre cette soumission illégitime. On nourrit ainsi le rôle de la victime impuissante qui fait payer à son entourage son manque d’audace. Il est beaucoup plus facile de rendre l’autre responsable de sa vie que de se prendre en main. On se place derrière des chefs, des curés, des politiques, des parents, pour éviter de s’assumer pleinement. Notre peur de l’échec amplifiée par la notion de devoir, la culpabilité, nous coupe tous nos moyens et nous enferme dans le rôle de la victime impuissante. 
Être parent peut permettre de renouer avec ses origines divines. Le nouveau-né portant la mémoire vive du foyer originel, les énergies qu’il rayonne et sa façon d’être peuvent aider les parents à se trouver intérieurement. La découverte de son corps, l’expression des émotions, la revendication de ses besoins vitaux, la persévérance à vouloir marcher malgré les nombreuses chutes...l’enfant enseigne continuellement, les principes de bases de l’être épanouit. L’adulte est là pour faire comprendre à l’enfant, le détachement affectif, pour l’aider à prendre conscience qu’il est un et à développer son autonomie dans tous les domaines. 
Mais le problème, c’est que le parent fait des enfants par instinct de survie, par manque, par besoin, croyant s’en libérer dans l’interdépendance...Il y a quelques siècles, on se reproduisait pour avoir de la main d’œuvre gratuite, pour s’assurer un avenir, mais ça n’a pas vraiment changé. On le fait pour s’assurer des liens affectifs jusqu’à sa mort. Le système des retraites et la dette nationale en sont l’illustration à l’échelle de la société. Mais ces comportements sont motivés par la peur, la peur du manque, de la maladie, de la mort...C’est inconscient en général mais quand on reconnaît sa propre lumière et ses origines divines, quand on sait que nous sommes avant tout de l’amour et de la lumière, on peut alors agir en conscience, dans l’amour.

Le divin étant en nous, comment pourrions nous l’honorer en faisant passer les autres avant nous-mêmes. Comment pourrions-nous le reconnaître en cherchant hors de soi, l’amour et la lumière ?

Nous avons abordé la vie d’une façon totalement inversée. Tant qu’on suivra l’ego et non le cœur, on répétera inlassablement les mêmes scénarios basés sur la peur. Quand on laisse la lumière divine nous éclairer, quand on est honnête avec soi, on reconnaît ses besoins et on cesse de croire que l’autre peut y répondre. Ce n’est pas égoïste de se prendre en charge, c’est être responsable. L’autre n’est pas dans mon cœur, il ne peut pas savoir ce qui va me combler. Vouloir s’occuper des autres c’est la porte grande ouverte à la critique, la frustration, c’est coller un poids énorme sur ses épaules ! 
On répète le même schéma de l’interprétation du calvaire du christ complètement faussée. La crucifixion est intérieure, elle n’est autre que l’abandon des illusions, le passage de l’ego au cœur. C’est la « mise à mort » de tout ce qui nous empêche d’être autonome et souverain, nos illusions de sauveur, et tous les personnages qu’elles créént, le critique, le juge, le censeur, l’enseignant, le guérisseur...
Je vais sûrement en choquer plus d’un mais quand on reconnaît son aspect divin, quand on écoute réellement la voix de son cœur, de son âme, quand on sait qu’on est un enfant de la source et qu’on a les mêmes attributs qui nous permettent d’être autonomes en tous points, on ne peut plus détourner son attention sur l’extérieur. 
On apprend à gérer son propre monde, celui de nos pensées, de nos émotions pour laisser émerger la lumière et l’amour véritables. 
Être un humain divin, c’est avoir la capacité de devenir un divin humain. 
Nos pouvoirs sont le libre arbitre et l’amour vrai. 
Notre âme reliée aux mondes invisibles, notre présence divine reliée à la source, nous donnent accès à l’énergie d’amour divin qui comble notre cœur nous rendant libre et autonome. Cette énergie est notre essence, elle est en nous. Nous y accédons en ouvrant notre cœur, et la faisons circuler en accueillant tous les aspects de notre être.

Les choix que nous faisons nous amènent soit sur le chemin de la souveraineté, de la liberté, soit sur celui de la soumission.  
Soit l’amour de soi qui permet de se reconnaître en totalité, soit le reniement de sa souveraineté au nom de ses peurs les plus primaires. 
La reconnaissance du divin intérieur libère de la peur de la mort, de la maladie, de la punition et de la soumission.  
Notre instinct est un formidable outil s’il est compris à partir du cœur. Il nous amènera à développer l’amour si nous libérons l’ego et ses personnages qui incarnent nos limites, nos restrictions et nos peurs.  
On ne peut servir deux maîtres, il faut choisir de servir soit le cœur, soit l’ego. Le cœur est au centre de notre personnalité tant humaine que divine. Au niveau physique, il est nourri par le flux sanguin et au niveau spirituel par les énergies de la source. Le flux sanguin est intérieur et si nous perdons cette circulation interne, nous mourrons. On ne peut donner son sang si on n’a pas la capacité de le renouveler. Le cœur, cette pompe est un échange entre donner et recevoir tout comme au niveau spirituel. Mais celui-ci se fait en nous et non à l’extérieur. L’énergie de la source nous vient de notre présence divine intimement reliée à notre personnalité humaine. L’ego est un personnage fictif, construit par nos peurs, qui nous éloigne de notre centre. Il n’a pas de réalité, de consistance et nous ne pouvons pas nous nourrir de lui. Il ne fait que nous pomper de l’énergie, nous poussant à la pomper en dehors à notre tour. Il ne peut exister si nous choisissons de servir notre cœur, d’être dans l’amour, d’agir à partir de qui nous sommes véritablement.Voici les liens pour accéder aux conférences dont je parle. Le thème en est le point de bascule. Vous pouvez aussi télécharger des ebooks, témoignages de personnes ayant réalisé ce retournement mais il vous faudra vous inscrire. 
J'ai écouté deux fois Lise Bourbeau qui a le don de me porter au sommet de moi-même, dans la joie et la simplicité. Il y a une forte résonance, beaucoup d'affinités et l'écouter amplifie grandement ma foi. Sa fraicheur, sa sincérité, sa façon directe et dépourvue d'orgueil, de dire les choses, me correspondent tout à fait. 
Toutes ses personnalités différentes permettent à chacun de trouver celle qui lui ouvrira la porte de son propre cœur, de sa vraie nature. C'est une très belle initiative que de diffuser ces interviews qui datent de l'année dernière, enfin celles que j'ai écoutées! 
J'ai regardé aussi celle d'Agathe Raymond que je connaissais seulement de nom et je dois dire que quelques uns de ses arguments m'ont touchés, autant qu'ils ont pu révéler de résistances intérieures à l'amour total de soi. Mais plutôt que de bloquer sur certains mots, j'ai préféré écouter avec le cœur, ressentir les énergies qu'elle transmet. Je devrais certainement l'écouter une seconde fois! 
J'ai prévu d'aller enfin chercher l’enregistreur commandé depuis juin afin de répondre à l'inspiration de mon âme. Je ne vois pas encore tout l'intérêt de cet achat mais peu à peu, j'en découvre les applications. Suivre son cœur demande souvent de laisser la raison de côté et d'avancer à l'aveuglette mais en même temps, quand on veut grandir, il faut bien sortir du cercle faussement sécurisant constitué par nos peurs et nos doutes. 
Faisons péter les murs de la peur, de la honte, par l'amour de soi, l'acceptation totale!


Annie Laforest http:// http://sommet.alchymed.com
·  Eric Pearl