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Chuck Hepner |
Je suis
remplie d’une belle énergie ce matin ! La nuit fût pourtant courte, à
cause ou grâce aux bruits des voisins, vers 5h. J’ai repensé à la scène de
l’hystérique, dans la semaine, en relatant les faits à une voisine qui est très ouverte
et dont le rire explosif et spontané, démontre un lâcher prise évident. Je n’ai pas raconté
cette histoire en me plaignant mais en expliquant les faits tels que je les ai
vécus. J’ai été assez stupéfaite par la réaction démesurée de la femme, à la vue
de mon affiche qui pourtant n’était pas du tout agressive. Si je m’étais
empressée de raconter cette histoire, juste après en cherchant l’approbation
extérieure, ça aurait démontré mon besoin de reconnaissance, renforcé le côté
victime et reflété mon manque d’assurance, mon incapacité de "défendre" ma
position...Je ne dis pas non plus que j’aurais pu réagir avec plus de
neutralité, j’ai fait au mieux de mes possibilités, dans le moment présent, de
façon spontanée. Je ne me suis pas non plus trop empêchée de parler de cette
histoire, sur le moment, j’ai juste constaté que je n’avais plus besoin de me
sentir soutenue même si la réaction du voisin de jardin, aux attaques
injustifiées de la furie, m’a interloquée. Un homme de soixante ans qui prends
une voix d’enfant pour dire « c’est pas moi, je n’ai rien
dit ! ». Sa compagne, une femme assez baraquée, est venue le
défendre, le réconforter. Ce tableau des diverses réaction de ces personnages m’a laissé songeuse et
sachant que tous me reflétaient des aspects de ma personnalité, j’ai compris
finalement qu’il me faudrait changer d’air, mais avant tout, acquérir encore plus de paix
intérieure par l’amour de soi, afin de ne plus être dans la réaction, mais l'observation. Tant que je vis des situations de ce genre, c’est que tout en moi,
n’est pas totalement libéré des schémas victime, bourreau, sauveur. L'étape actuelle, c'est de faire de l'observation, sans commentaires, un réflex premier.