Chuck Hepner |
Je suis
remplie d’une belle énergie ce matin ! La nuit fût pourtant courte, à
cause ou grâce aux bruits des voisins, vers 5h. J’ai repensé à la scène de
l’hystérique, dans la semaine, en relatant les faits à une voisine qui est très ouverte
et dont le rire explosif et spontané, démontre un lâcher prise évident. Je n’ai pas raconté
cette histoire en me plaignant mais en expliquant les faits tels que je les ai
vécus. J’ai été assez stupéfaite par la réaction démesurée de la femme, à la vue
de mon affiche qui pourtant n’était pas du tout agressive. Si je m’étais
empressée de raconter cette histoire, juste après en cherchant l’approbation
extérieure, ça aurait démontré mon besoin de reconnaissance, renforcé le côté
victime et reflété mon manque d’assurance, mon incapacité de "défendre" ma
position...Je ne dis pas non plus que j’aurais pu réagir avec plus de
neutralité, j’ai fait au mieux de mes possibilités, dans le moment présent, de
façon spontanée. Je ne me suis pas non plus trop empêchée de parler de cette
histoire, sur le moment, j’ai juste constaté que je n’avais plus besoin de me
sentir soutenue même si la réaction du voisin de jardin, aux attaques
injustifiées de la furie, m’a interloquée. Un homme de soixante ans qui prends
une voix d’enfant pour dire « c’est pas moi, je n’ai rien
dit ! ». Sa compagne, une femme assez baraquée, est venue le
défendre, le réconforter. Ce tableau des diverses réaction de ces personnages m’a laissé songeuse et
sachant que tous me reflétaient des aspects de ma personnalité, j’ai compris
finalement qu’il me faudrait changer d’air, mais avant tout, acquérir encore plus de paix
intérieure par l’amour de soi, afin de ne plus être dans la réaction, mais l'observation. Tant que je vis des situations de ce genre, c’est que tout en moi,
n’est pas totalement libéré des schémas victime, bourreau, sauveur. L'étape actuelle, c'est de faire de l'observation, sans commentaires, un réflex premier.
Nadine Desanti |
Partir
d’ici maintenant, serait un genre de fuite, de démission mais ça ne m’empêche
pas non plus de préparer mon départ. Merci la vie, de me montrer la direction,
merci aux synchronicités de m’amener à trouver les enseignements qui me
fortifient, m’aident à trouver ma voie, celle de l’acceptation de soi et de ce
qui est.
J’ai mis
de côté quelques messages qui parlent de la sexualité depuis un certain temps
mais je sens que l’heure n’est pas tout à fait venue de les publier. Par contre,
la vidéo d’Isabelle Padovani, qui aborde le thème de l’amour inconditionnel et
des relations de couple, me semble bienvenue.
La
fraîcheur matinale me donne tout le loisir de prendre mon temps et ça, c’est
cool ! Je dois cueillir les framboises, matin et soir afin d’éviter que
les insectes qui en raffolent ne les mangent. Si encore, ils attaquaient un
fruit du début à la fin, mais non, ils picorent par-ci, par-là, rendant les
restes immangeables. L’odeur et le goût qu’ils laissent sont infectes ! Je n’arrive
pas bien à déterminer ce que l’univers me montre par là. Soit le fait
d’accepter ce qui est et de trouver les moyens de limiter les dégâts, soit mon
manque de capacité à me préserver des attaques extérieures qui pourraient être
le reflet de ma façon d’accueillir mes propres parts « parasites ».
Pour le
moment, je me contente de faire en sorte de limiter les dégâts.
Je vais
essayer d’utiliser un peu plus souvent, les méthodes de respiration enseignées
par bon nombre de personnes. Ce qui me freine, la plupart du temps, c’est qu’elles sont
peu adaptées à ma personnalité. Soit trop longues, soit trop abstraites. La
solution, c’est de les
« fabriquer » moi-même, de faire du sur mesure. C’est ce que je
pensais faire en commandant l’enregistreur que je ne suis toujours pas allée
chercher. Enfin, j’y suis allée un jour où le magasin était fermé. Comme il n’y
a pas de hasard, je n’ai pas insisté. D’autant plus qu’avec mon budget limité,
je dois accès mes dépenses sur la mise en place du système de chauffage.
Espérons que le fait de changer de poêle et surtout l’intégration de l’amour de
soi, auront une incidence favorable sur son fonctionnement. De même que la
révision de ma vision du masculin et de la sexualité. J’ai souvent fait le
rapprochement entre les fausses croyances liées à ce formidable moyen
d’expression de l’amour et de l’unité, aux problèmes de tuyauterie, de
ramonage...
Nier son désir sexuel, l’effacer en prenant des produits qui
freinent la libido, ne résout pas le problème. Seuls les prises de conscience,
un regard neutre et amoureux sur son comportement, peuvent amener à changer sa
perception des choses et son attitude.
Je suis
assez satisfaite de mes progrès et de ma capacité à les reconnaître et à
l’exprimer sans tomber dans la vanité. Savoir admettre ses qualités, sa
progression est une attitude importante qui amplifie l’amour de soi. La
différence entre l’amour véritable de soi et l’estime de soi, bien que ce
dernier soit une des conséquences du premier, selon Lise Bourbeau, réside dans
le fait que l’estime de soi provient de l’image qu’on a de soi-même. Avoir une
bonne estime de soi n’est pas suffisant, même si ça peut constituer un premier
pas vers l’amour véritable, ça peut amener à être narcissique, à devenir imbu
de soi-même et insupportable pour l’extérieur. Je partage le point de vue de
Lise Bourbeau en bien des points. Notamment sa vision, qui est littéralement la
définition du dictionnaire, de l’égoïsme qui consiste à se préoccuper de ses
désirs au détriment des autres, à enlever quelque chose aux autres pour
satisfaire ses besoins. Elle le répète souvent à juste titre parce que nous
avons vite fait d’associer cet état au fait de vouloir s’aimer et respecter ses
propres besoins.
Il est clair qu’il vaut mieux assumer ses besoins plutôt que
d’attendre que les autres les satisfassent. Ce postulat amène à être dans
l’attente, l'interdépendance affective et colle une pression énorme sur les épaules
de l’autre. Sur soi-même aussi puisque ça va nous obliger à agir pour
plaire, afin de recevoir l’attention extérieure.
Or lorsqu’un individu se
conforme aux attentes des autres, il renie son être, sa souveraineté, sa
capacité à s’aimer soi-même. Il sera très exigeant envers lui-même et envers
son entourage. Cette attitude n’amène que de la frustration et à la longue,
c’est la porte ouverte à tous les abus. Le besoin de compenser sera de plus en
plus fort et pressant, menant la personne à tomber dans tous les excès.
Elle m’a
ouvert les yeux sur bon nombre de comportements qui sont des simulacres d’amour
de soi. Il n’est pas question de s’en punir, de se dévaloriser mais de prendre
conscience de ses « erreurs » et de les accepter pour ce qu’elles
sont ; des indications qui peuvent nous amener sur le véritable chemin du
cœur.
Après
l’acceptation de la réalité que chacun reflète les faces cachées de l’autre, il me faut
intégrer l’idée que ceci doit m’amener à être dans l’acceptation de ce que je
suis.
C’est seulement en commençant par s’aimer soi-même, qu’on lâche toute
attente vis-à-vis de l’extérieur et que l’on peut avoir de la compassion, pas
cette vision condescendante de l’autre, mais bien la capacité à accepter ce
qu’il est, sans jugement ni commentaires.
J’avoue que je n’en suis pas encore
tout à fait là mais je m’en approche. Je saurais que c’est le cas, quand ça
viendra de façon spontanée.
A propos de spontanéité, voici la phrase que j’ai
répétée pendant ma séance d’EFT tout à l’heure :
« Même
si je suis encore impatiente, dans l’attente de résultats immédiats, je m’aime
infiniment, je m’accepte comme je suis, je me pardonne et me félicite de
l’affirmer avec sincérité et spontanéité ».
Quand
j’aurais éliminé naturellement, spontanément, sans l'avoir "pensé"; « je me pardonne », ça voudra dire que
je suis passée dans la phase où la reconnaissance de soi est acquise. Le
besoin de perfection aura été effacé totalement. Vouloir se
pardonner, c’est encore admettre qu’on a de la difficulté à accepter ce que
l’on est en totalité, qu’on a encore des exigences de performance. Or, s’aimer
véritablement, c’est pouvoir accueillir tous nos aspects fragiles, notre vulnérabilité,
notre difficulté à accepter le fait d’être limité, tout simplement humain.
Comme le dit Isabelle Padovani dans la vidéo publiée hier : http://lydiouze.blogspot.fr/2013/08/la-puissance-de-lamour-de-soivideo.html#more
,
la magie, la beauté de ce que nous sommes, c’est cette union de l’humain et
du divin.
C’est
l’heure du ressourcement quotidien auprès de la terre mère. Je vais encore me
répéter mais le fait d’arroser illustre à merveille les qualités de l’énergie
féminine sacrée, le désir inné de nourrir la vie, avec générosité. Cet exercice
me montre aussi la nécessité de trouver le juste milieu dans cet acte ;
trop d’eau amène des maladies, tout comme le fait de trop donner amène le
déséquilibre et montre aussi que l’on donne dans le but de recevoir. La vraie
générosité est spontanée, elle ne demande rien en retour. A ce propos, j’ai
«offert » la récolte de framboises d’hier, à la voisine qui en raffole. Je
ne l’ai pas vue hier, elle était malade. Peut-être que mon geste est motivé par
des attentes bien que je ne le pense pas. J’ai tout simplement préféré lui
faire plaisir plutôt que de congeler ses fruits qui sont alors moins bons.
Bien
qu’il soit naturel de vouloir stocker, c’est aussi affirmer la peur du manque
et nier la loi d’abondance en toute chose. La nature nous offre généreusement
ces fruits à longueur d’années et leur variété correspond aux besoins de nos
corps selon la saison. C’est encore une invitation à la confiance en la
bienveillance de la terre mère, en sa capacité de répondre à nos besoins
vitaux. Manger des fruits et des légumes de saison est un bon moyen de
reconnaître sa générosité, notre filiation en son amour maternel et de donner
le meilleur à nos corps physiques.
Voici la
vidéo dont je parle un peu plus haut.
« L’amour
inconditionnel et la relation amoureuse »
(19mn40)
Publiée le 25 août 2013
Une vidéo en réponse à la question " Quand nous
cherchons à vivre et partager l'amour inconditionnel, le concept du couple et
de la vie amoureuse deviennent-ils incohérents face à cette quête ?"
Merci Isabelle, pour ce nouvel éclairage qui apporte de
l’eau à mon moulin et confirme, par la synchronicité, le fait que nous soyons
reliés, UN.
Je retiens ce qui suit, je cite et résume:
"L'amour inconditionnel = accueillir tout ce qui est, incluant ce qui en nous
n'arrive pas à accueillir inconditionnellement, accueillir inconditionnellement notre condition
humaine"
" La plus grande illusion : chercher à éviter une douleur inévitable"
" Quand la quête de nos idéaux nous conduit à éviter la vie"
Refuser la relation amoureuse sous prétexte qu'elle est une illusion, est une fuite.
C'est refuser de "jouer" le jeu de la vie qui consiste à manifester l'amour divin.
La relation amoureuse, quelle qu'elle soit, est le moyen de manifester l’amour inconditionnel puisque c’est dans la mise en situation que l’on peut l’exprimer effectivement.
C'est refuser de "jouer" le jeu de la vie qui consiste à manifester l'amour divin.
La relation amoureuse, quelle qu'elle soit, est le moyen de manifester l’amour inconditionnel puisque c’est dans la mise en situation que l’on peut l’exprimer effectivement.
"Elle doit être
un lieu, de joie, d’échange de tendresse de partage d’amour même si elle peut être
l’occasion de grandir spirituellement".
"Son but premier, c’est la rencontre, le partage,
se faire miroir de l’amour que nous sommes, goûter dans le regard de l’autre la
manifestation de l'être dans une expression qui a notre préférence".