vendredi 30 août 2013

La puissance de l’amour de soi...vidéo Isabelle Padovani "La tyrannie des idéaux"





Krista Campbell

Après avoir pratiqué les séances d’EFT pendant un certain temps, je peux constater que je suis enfin prête à accepter totalement l’idée que la raison d’être de toute âme qui s’incarne sur cette terre, c’est de retrouver le véritable amour de soi. Je précise que je continue l'EFT parce qu'il est bon d'aller au bout d'une pratique afin de ne pas s'éparpiller et d'en goûter les fruits. Il a fallu que j’imprègne mon corps physique, mental et émotionnel de l’acceptation totale de soi par ses tapotements réguliers pour enfin me dire que je ne suis pas égoïste et que la solution c’est d’accepter tout mes défauts. Cette préparation m’a amenée à pouvoir entendre les conférences de Lise Bourbeau sans être trop choquée consciemment et inconsciemment. Une des choses qui m’a le plus freinée dans cette acceptation, c’est le besoin d’être parfait qui amène à culpabiliser. Cette croyance qui fait qu’il arrive des situations pour lesquelles on ne sait plus du tout comment réagir. Il nous faut avoir l’humilité de reconnaitre que c’est en accueillant chaque émotion, chaque pensée, sans les juger, tel que c’est, dans le moment présent que quelque chose en nous se libère et s’ouvre. Comme le dit Lise Bourbeau, c'est inconcevable pour le mental et ça n'est qu'en en faisant l’expérience qu'on peut le vérifier.

Le perfectionnisme est un aspect de soi qui rend dur, exigeant envers soi et envers les autres et qui nous coupe de l’énergie d’amour inconditionnel qui ne peut plus s’écouler librement. Chaque fois que je me critique ou que je critique quelqu’un ou encore une situation, je me coupe de mon essence divine. J’ai pu le constater de façon claire en l’expérimentant suffisamment souvent pour en être convaincue. Mais bien souvent , j'ai cru qu'il me fallait d'abord accueillir l'autre dans sa vérité, avant de m'accueillir moi-même dans la mienne, celle vécue dans le moment présent. Que ce soit la colère, la tristesse, la peur, le chagrin...on a plus souvent de la compassion pour l'autre que pour soi-même!
J’ai reçu une vidéo d’Isabelle Padovani qui aborde un sujet qui me confirme la réalité de cette prise de conscience de ces derniers jours. Même si j’ai déjà pu adhérer à cette façon de voir les choses, en théorie, j’en goûte la réalité au quotidien et le résultat est maintenant immédiat.

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Non seulement accepter ce que l’on vit, est libérateur, mais aussi et encore plus, accepter ses parts de nous qui résistent. Celles qui se font une image de ce que devrait être quelqu’un de spirituel, comme le dit Isabelle Padovani dans la vidéo. Je constate que malgré sa culture, elle devient de plus en plus simple dans sa façon de traiter les sujets. Le facteur tendresse y est de plus en plus mis en avant.  
On a souvent plus de facilité à voir chez l’autre ce qui fait qu’il souffre et à vouloir le conseiller mais nous avons beaucoup plus de mal à nous l’appliquer à nous-mêmes. C’est pire quand on croit que pour être crédible, quand on veut transmettre les enseignements auxquels on croit ou les outils qu’on utilise pour guérir, il nous faille être parfait, rendu à un niveau de maîtrise exemplaire ! Que ce soit pour accompagner des personnes de façon « officielle » ou simplement pour aider ceux qu’on aime. Il y a encore l’idée du sauveur qui se cache derrière cette posture, qu’il est nécessaire de libérer afin de sortir des schémas qui enferment tout le monde dans l’interdépendance. 
Chacun peut être son propre maître, en étant à l’écoute de son intuition, en apprenant à s’aimer en totalité et à s’accepter. Maitre dans le sens de savoir prendre du recul sur ce que l’on vit pour ne pas s’identifier à ce qui nous traverse, sans le rejeter non plus. C’est tout un art qui s’apprend et qui peut se transmettre. Cependant même quelqu’un qui connaît et applique les techniques qui permettent de ne pas être dans la réaction puis l’auto-jugement, reste à la merci des aléas de la vie et n’est pas à l’abri de retomber dans les vieux schémas. Maitriser ne veut pas dire qu’on devienne parfait, ça n’est pas le but de cette vie. Selon ce que je crois, il est de s’aimer entièrement, dans le moment présent, dans ce qui vient nous déstabiliser et nous portait à rejeter ces aspects indésirables qui cassent l’image que l’on se fait de ce que l’on devrait être.  Quand on abandonne l’image, le rôle, pour être véritablement soi-même, on a plus d’attente, on peut enfin être sans craindre de se tromper. Je vous laisse regarder cette vidéo qui est tombée une fois de plus, au bon moment, venant confirmer ce que je vis et ce que je croie. Je n’ai pas encore suffisamment d’amour inconditionnel envers moi-même pour dire « ce que je sais » mais à mesure que je le vivrais, ça viendra. Il me faut encore dissocier au fur et à mesure, au quotidien, « aimer » et « devoir », « obligation », « perfection »...Je crois me souvenir que le collectif Ashtar a transmis un message à Simon Leclerc, qui traite de ce sujet : « l’envie d’être parfait », ce sera le prochain post à publier.

Isabelle Padovani
« La tyrannie des idéaux »


Je la réécoute une deuxième fois.


J’aime bien la partie où elle parle des idées que nous nous faisons des gens dits « spirituels » et de leur façon de réagir, de vivre le quotidien. Premièrement si nous ne savons pas ce qu’est leur vie privée, c’est que nous avions besoin de croire que des humains puissent être des super héros que nous pourrions vénérer pour leurs grands pouvoirs et peut-être aussi imiter, devenir comme eux. C’est l’illusion des idoles, de l’idolâtrie, de la séparation qui veut qu’il y ait une élite et la masse. Mais personne n’est « parfait ». Ce point de vue renvoie encore à l’image d’un Dieu lointain, inaccessible. Mais puisque la source est l’origine de toute chose, ce que nous appelons imperfection est aussi sa création et on peut constater que celle-ci est l’expérience elle-même. Que c’est son acceptation qui fait de nous des humains divins. Je préfère toujours dire humain divin plutôt que l’inverse parce que la réalité c’est que notre point de vue est beaucoup plus souvent à partir de notre humanité que de notre divinité.