Après
avoir pratiqué les séances d’EFT pendant un certain temps, je peux constater
que je suis enfin prête à accepter totalement l’idée que la raison d’être de
toute âme qui s’incarne sur cette terre, c’est de retrouver le véritable amour
de soi. Je précise que je continue l'EFT parce qu'il est bon d'aller au bout d'une pratique afin de ne pas s'éparpiller et d'en goûter les fruits. Il a fallu que j’imprègne mon corps physique, mental et émotionnel de l’acceptation
totale de soi par ses tapotements réguliers pour enfin me dire que je ne suis
pas égoïste et que la solution c’est d’accepter tout mes défauts. Cette
préparation m’a amenée à pouvoir entendre les conférences de Lise Bourbeau sans
être trop choquée consciemment et inconsciemment. Une des choses qui m’a le plus freinée dans cette
acceptation, c’est le besoin d’être parfait qui amène à culpabiliser. Cette croyance
qui fait qu’il arrive des situations pour lesquelles on ne sait plus du tout comment réagir.
Il nous faut avoir l’humilité de reconnaitre que c’est en accueillant chaque
émotion, chaque pensée, sans les juger, tel que c’est, dans le moment présent
que quelque chose en nous se libère et s’ouvre. Comme le dit Lise Bourbeau, c'est inconcevable pour le mental et ça n'est qu'en en faisant l’expérience qu'on peut le vérifier.
Le perfectionnisme est un
aspect de soi qui rend dur, exigeant envers soi et envers les autres et qui
nous coupe de l’énergie d’amour inconditionnel qui ne peut plus s’écouler
librement. Chaque fois que je me critique ou que je critique quelqu’un ou
encore une situation, je me coupe de mon essence divine. J’ai pu le constater
de façon claire en l’expérimentant suffisamment souvent pour en être
convaincue. Mais bien souvent , j'ai cru qu'il me fallait d'abord accueillir l'autre dans sa vérité, avant de m'accueillir moi-même dans la mienne, celle vécue dans le moment présent. Que ce soit la colère, la tristesse, la peur, le chagrin...on a plus souvent de la compassion pour l'autre que pour soi-même!
J’ai
reçu une vidéo d’Isabelle Padovani qui aborde un sujet qui me confirme la
réalité de cette prise de conscience de ces derniers jours. Même si j’ai déjà
pu adhérer à cette façon de voir les choses, en théorie, j’en goûte la réalité
au quotidien et le résultat est maintenant immédiat.
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Non
seulement accepter ce que l’on vit, est libérateur, mais aussi et encore plus,
accepter ses parts de nous qui résistent. Celles qui se font une image de ce
que devrait être quelqu’un de spirituel, comme le dit Isabelle Padovani dans la
vidéo. Je constate que malgré sa culture, elle devient de plus en plus simple
dans sa façon de traiter les sujets. Le facteur tendresse y est de plus en plus
mis en avant.
On a
souvent plus de facilité à voir chez l’autre ce qui fait qu’il souffre et à
vouloir le conseiller mais nous avons beaucoup plus de mal à nous l’appliquer à
nous-mêmes. C’est pire quand on croit que pour être crédible, quand on veut
transmettre les enseignements auxquels on croit ou les outils qu’on utilise
pour guérir, il nous faille être parfait, rendu à un niveau de maîtrise
exemplaire ! Que ce soit pour accompagner des personnes de façon « officielle »
ou simplement pour aider ceux qu’on aime. Il y a encore l’idée du sauveur qui
se cache derrière cette posture, qu’il est nécessaire de libérer afin de sortir
des schémas qui enferment tout le monde dans l’interdépendance.
Chacun peut être
son propre maître, en étant à l’écoute de son intuition, en apprenant à s’aimer
en totalité et à s’accepter. Maitre dans le sens de savoir prendre du recul sur
ce que l’on vit pour ne pas s’identifier à ce qui nous traverse, sans le rejeter
non plus. C’est tout un art qui s’apprend et qui peut se transmettre. Cependant
même quelqu’un qui connaît et applique les techniques qui permettent de ne pas être
dans la réaction puis l’auto-jugement, reste à la merci des aléas de la vie et
n’est pas à l’abri de retomber dans les vieux schémas. Maitriser ne veut pas
dire qu’on devienne parfait, ça n’est pas le but de cette vie. Selon ce que je
crois, il est de s’aimer entièrement, dans le moment présent, dans ce qui vient
nous déstabiliser et nous portait à rejeter ces aspects indésirables qui
cassent l’image que l’on se fait de ce que l’on devrait être. Quand on abandonne l’image, le rôle, pour être
véritablement soi-même, on a plus d’attente, on peut enfin être sans craindre
de se tromper. Je vous laisse regarder cette vidéo qui est tombée une fois de
plus, au bon moment, venant confirmer ce que je vis et ce que je croie. Je n’ai
pas encore suffisamment d’amour inconditionnel envers moi-même pour dire « ce
que je sais » mais à mesure que je le vivrais, ça viendra. Il me faut
encore dissocier au fur et à mesure, au quotidien, « aimer » et « devoir »,
« obligation », « perfection »...Je crois me souvenir que
le collectif Ashtar a transmis un message à Simon Leclerc, qui traite de ce
sujet : « l’envie d’être parfait », ce sera le prochain post à publier.
Isabelle Padovani
« La
tyrannie des idéaux »
Je la
réécoute une deuxième fois.
J’aime bien la partie où elle parle des idées que nous
nous faisons des gens dits « spirituels » et de leur façon de réagir,
de vivre le quotidien. Premièrement si nous ne savons pas ce qu’est leur vie
privée, c’est que nous avions besoin de croire que des humains puissent être
des super héros que nous pourrions vénérer pour leurs grands pouvoirs et peut-être
aussi imiter, devenir comme eux. C’est l’illusion des idoles, de l’idolâtrie,
de la séparation qui veut qu’il y ait une élite et la masse. Mais personne n’est
« parfait ». Ce point de vue renvoie encore à l’image d’un Dieu
lointain, inaccessible. Mais puisque la source est l’origine de toute chose, ce
que nous appelons imperfection est aussi sa création et on peut constater que
celle-ci est l’expérience elle-même. Que c’est son acceptation qui fait de nous
des humains divins. Je préfère toujours dire humain divin plutôt que l’inverse
parce que la réalité c’est que notre point de vue est beaucoup plus souvent à
partir de notre humanité que de notre divinité.