Loin de
me laisser décourager malgré le doute, j’ai repensé à la conversation téléphonique
avec ma mère qui mine de rien a bien affectée ma foi. J’ai défendu mon
point de vue concernant le travail et nous nous sommes un peu accrochées. J’ai
dû lui dire qu’elle était chiante à sans arrêt minimiser ce que je faisais, à me
prêter de fausses intentions et à interpréter ce que je disais. Bref, des
vieilles blessures ont été ravivées et j’ai été déçue de constater sa mauvaise
foi qui ne faisait que refléter la mienne. Une expression qu’elle utilise,
m’est revenue et me mets face à ma propre estime de soi : « Tu ne te
prends pas pour de la merde ! ». Et bien non, littéralement je ne
suis pas de la merde ! Ces reproches étaient liés au fait que je disais ne
pas vouloir faire du ménage. Elle a interprété la chose comme du mépris par
rapport à ceux dont c’est le métier. J’ai dû rectifier, et insister pour dire
que ça n’est pas du tout ce que je pensais. Il n’y a aucune honte à faire ce
genre de boulot seulement je pense avoir d’autres capacités dont je veux
pouvoir vivre. J’ai assez fait des boulots mal payés et je ne veux plus être
exploitée au mépris de ma santé. J’ai donc effectué un exercice de coupure des
liens karmiques afin de ne plus être du tout dans l’attente de reconnaissance
de sa part et affirmé le lien à la terre mère pour guérir les blessures
relatives au manque affectif maternel. Et, ce matin, c’est comme si tous ce que cette conversation avait remué, avait
épuisé toutes mes forces, me trouvant démunie face à des remontées négatives venant de
mon âme. D’un autre côté, je sais par expérience, que ce qui est amené à être
vu, en étant embrassé, s’en trouve libéré. Je ne lâche donc pas l’affaire et
continue d’y croire même si ma foi repose sur quelques frissons ressentis
pendant l’appel de guérison. De plus, si je me réfère au passé, chaque
ouverture de cœur et de conscience est précédée d’un grand doute et de
sentiments négatifs qui une fois libérés amènent à engranger plus de lumière.
Je choisis donc de faire confiance à ce processus, simplement par amour pour
tout ce que je suis.
Je vais
au jardin.