Depuis quelques jours, je suis à remettre en question nombre de croyances qui m’ont tout de même permises d’aborder mon âme avec confiance et de créer une certaine inimité. J'élimine tout ce qui nourrit l’illusion, la fuite, la dualité, tout ce qui déresponsabilise, me situe d’un côté ou de l’autre, tout ce qui fait appel à des puissances ou des intelligences extérieures, tout ce qui infantilise, me retire mon pouvoir créateur...
Je ne renie pas pour autant certains messages, ni me soucie de savoir s’ils sont issus du bas astral ou de niveau de conscience plus élevé; Je me contente de voir si ça m’est utile.
Oui, j’en ai déjà parlé dans le dernier message mais il me semble qu’il est pertinent de développer le sujet.
Tout ce qui m’amène à sortir de la notion de bien et de mal, du jugement, de la division intérieure et extérieure peut m’aider à avancer. Il y a tout de même des vérités dans certains messages qui s’adressent aux lecteurs en les considérant comme des personnes ayant un rôle à jouer dans l’élévation planétaire.
Il est définitivement clair pour moi, que la seule mission de chacun, c’est de s’occuper de soi, de son propre monde. La tâche est suffisamment ardue pour avoir à s’occuper en plus du voisin. Le côté film américain dont le héros est appelé à sauver le monde est si vendeur ! Après, les personnes qui "voient" les esprits, communiquent avec des entités, par télépathie...
Ne sont pas toutes malhonnêtes mais beaucoup d’entre elles se laissent berner par des entités dont le seul but est de se sentir exister, valorisé à travers l’humain à qui elles pompent au passage, de l’énergie vitale créant une interdépendance plutôt malsaine.
Le phénomène de channeling remporte beaucoup de succès aux États-Unis où l’individu quoiqu’on en dise, est formaté, contrôlé amené à être compétitif, performant écrasant tout sur son passage, si besoin. De plus, leur éducation puritaine et leur patriotisme exacerbé les rendent tout à fait réceptifs aux messages d’êtres qui leur parlent de leur rôle exceptionnel. Le succès d’acteurs tels que Bruce Willis est tout à fait parlant.
Les théories expliquant le rôle des extra-terrestres qui vont venir sauver les gentils, les travailleurs de lumière, sans que ceux-ci n’aient rien à faire puisqu’ils sont les « élus », ressemblent trop aux récits de la bible à l’époque du Dieu vengeur et de la loi "œil pour œil, dent pour dent".
Même si le discours est un peu différent, le fond reste le même : nous les bons, les intelligents parce qu’éveillés et les autres crétins qui ne captent même pas ce qu’ils sont en vrai. Même si la plupart du temps, ça n’est pas dit aussi clairement, ce genre de messages pullulent.
En général c’est plus la condescendance qui est prônée ; il faut pardonner aux pauvres ignorants de leur véritable nature qui un jour, peut-être, auront aussi l’occasion de se réveiller ! Où est la conscience de l’UN ?
Il y a aussi un énorme business autour de la loi d’attraction. Nombre d’auteurs reprennent ce qui a été expliqué par Abraham, par exemple, et en font une version plus que douteuse relevant de la scène d’un cabaret plus qu’autre chose.
La
période actuelle me remet face à mes illusions et m’oblige à être précise dans
ce que je conçois comme vrai, d’affiner ma compréhension de façon à ne pas
passer d’un conditionnement du mental à un autre.
Les explications très sophistiquées du supramental, du pouvoir de la conscience, tout ce qui situe la personnalité dans son aspect pensant, sont aussi dangereuses. Non seulement elles éloignent de l’être, du quotidien, de la réalité palpable mais en plus, elles continuent de distinguer les initiés des ignorants. Même quand la voie du cœur ou du juste milieu est mise en exergue. Il est encore question de diviser les humains d’une façon certes plus subtile mais néanmoins réelle.
J’ai toujours un peu de mal à savoir si ma façon de considérer le channeling est issue d’une certaine lucidité ou s’il y a un peu de jalousie derrière. Il doit y avoir un peu des deux. D’un autre côté, je remercie mon âme de me préserver des visions qui peuvent être un énorme piège pour celui qui les reçoit. Je ne dis pas qu’ils sont tous malhonnêtes, au contraire, je pense que la majorité est sincère et qu’ils sont justes « aveuglés » par leur compétences.
Il faut avoir une capacité de discernement bien affutée, une connaissance de soi et de ses blessures, pour être sûr de ce que l’on reçoit et pour le transmettre le plus fidèlement possible.
Même si le canal agit par « amour » pour l’humanité, on est toujours à la limite de la manipulation, de la négation du fait que c’est à chacun de faire son introspection, qui est nécessaire à la révélation personnelle utile.
Puisque nous sommes tous dotés de capacité d’imagination, d’une âme et de différents corps capables de capter les infos venant de la source, il me semble plus judicieux et moins dangereux d’apprendre à écouter tous les messages que nous recevons.
Notre cerveau, nos capteurs neurologiques, nos sensations, tout ce qui nous constitue, nous délivre en permanence ce qu’il est bon que nous sachions dans le moment présent. Une écoute attentive de soi ne remplacera jamais la lecture de messages provenant de l’extérieur, aussi lumineux soient-ils.
Quand je demandais à mes guides de se « montrer » afin que je puisse cosigner ce que j’écris, c’était simplement le signe d’un manque de confiance en soi, un déni du divin intérieur, une déresponsabilisation née de la peur de se tromper.
Le meilleur moyen de ne pas craindre l’erreur c’est déjà d'être conscient de ne pas détenir la vérité absolue et de ne pas se croire responsable du bien-être d'autrui.
Les guides, comme leur nom l’indique, n’ont pas à agir, à penser pour nous-mêmes. Ils nous inspirent mais c’est à nous de faire des choix, de poser des actes. Quand on se positionne en éclaireur, on s’enferme dans un rôle. On ne peut plus se permettre de dire ce que l’on pense réellement, on finit par ne plus être soi-même. Le fait de se contenter de témoigner donne la liberté d’être, en toute authenticité.
Les explications très sophistiquées du supramental, du pouvoir de la conscience, tout ce qui situe la personnalité dans son aspect pensant, sont aussi dangereuses. Non seulement elles éloignent de l’être, du quotidien, de la réalité palpable mais en plus, elles continuent de distinguer les initiés des ignorants. Même quand la voie du cœur ou du juste milieu est mise en exergue. Il est encore question de diviser les humains d’une façon certes plus subtile mais néanmoins réelle.
J’ai toujours un peu de mal à savoir si ma façon de considérer le channeling est issue d’une certaine lucidité ou s’il y a un peu de jalousie derrière. Il doit y avoir un peu des deux. D’un autre côté, je remercie mon âme de me préserver des visions qui peuvent être un énorme piège pour celui qui les reçoit. Je ne dis pas qu’ils sont tous malhonnêtes, au contraire, je pense que la majorité est sincère et qu’ils sont justes « aveuglés » par leur compétences.
Il faut avoir une capacité de discernement bien affutée, une connaissance de soi et de ses blessures, pour être sûr de ce que l’on reçoit et pour le transmettre le plus fidèlement possible.
Même si le canal agit par « amour » pour l’humanité, on est toujours à la limite de la manipulation, de la négation du fait que c’est à chacun de faire son introspection, qui est nécessaire à la révélation personnelle utile.
Puisque nous sommes tous dotés de capacité d’imagination, d’une âme et de différents corps capables de capter les infos venant de la source, il me semble plus judicieux et moins dangereux d’apprendre à écouter tous les messages que nous recevons.
Notre cerveau, nos capteurs neurologiques, nos sensations, tout ce qui nous constitue, nous délivre en permanence ce qu’il est bon que nous sachions dans le moment présent. Une écoute attentive de soi ne remplacera jamais la lecture de messages provenant de l’extérieur, aussi lumineux soient-ils.
Quand je demandais à mes guides de se « montrer » afin que je puisse cosigner ce que j’écris, c’était simplement le signe d’un manque de confiance en soi, un déni du divin intérieur, une déresponsabilisation née de la peur de se tromper.
Le meilleur moyen de ne pas craindre l’erreur c’est déjà d'être conscient de ne pas détenir la vérité absolue et de ne pas se croire responsable du bien-être d'autrui.
Les guides, comme leur nom l’indique, n’ont pas à agir, à penser pour nous-mêmes. Ils nous inspirent mais c’est à nous de faire des choix, de poser des actes. Quand on se positionne en éclaireur, on s’enferme dans un rôle. On ne peut plus se permettre de dire ce que l’on pense réellement, on finit par ne plus être soi-même. Le fait de se contenter de témoigner donne la liberté d’être, en toute authenticité.
Les
outils que j’utilise, sont intéressants dans la mesure où ils m’ouvrent à ce
que je suis véritablement et non à ce que je voudrais être. Tout ce qui me
permet de connaître mes différents aspects et de les pacifier, de créer
l’unité, est bienvenu. Avoir une pierre rose pour se souvenir que nous sommes
aussi constitués de minéral et aimer l’aspect matériel de ce que nous sommes,
est une bonne chose mais s’en servir comme un outil de magicien est beaucoup
plus douteux.
Même si l’origine de la réception de certaines méthodes peut être remise en question, si celles-ci me permettent de sonder mes profondeurs, de comprendre certains de mes comportements et d’avoir des solutions pour les accepter, c’est utile.
Mais bien souvent, il s’agit de rejeter ce qui est. Renier notre côté animal, notre inconscient, notre ego...c’est un piège qui ne fait qu’amplifier le conflit intérieur.
Si au contraire, on accepte ces parts tout à fait viables de qui nous sommes, on peut voir leur utilité et se rendre compte qu’elles ont tout à fait leur raison d’être.
Critiquer l’inconscient est totalement stupide et infantile. Celui-ci nous permet d’exister dans ce plan, de respirer, de prévenir certains dangers, il donne le rythme de nos pulsations cardiaques...
Quand on comprend que la vision bien mal est totalement fausse, on peut être en paix avec ces aspects vitaux de nous-mêmes. Il n’est pas question de rejeter, refouler mais de voir objectivement ce qui nous constitue. L’inconscient nous révèle notre filiation commune, en tant qu’humain tout autant que notre esprit.
L’éveil ne consiste pas à comprendre notre divinité et à choisir ce que nous voulons être mais à voir tout ce qui nous compose, avec humilité et authenticité. Idem pour le corps émotionnel. Sans lui, nous serions des robots, insensibles, faisant de nous des machines à vouloir tout contrôler. L’exigence du mental, même supérieur rend la personnalité totalement invivable pour soi-même et pour les autres.
Bon, je vais au jardin avant que le soleil ne plombe. Le contact avec la réalité de la terre, de ces cycles de son impermanence, me permet le détachement. L’acceptation du côté aléatoire de la récolte, par exemple, m’apprend à accepter le mouvement de la vie et même à y voir le côté « positif » de l’imprévisible. L’émerveillement qui nait de la surprise et libère de la routine.
Une chose qui me semble essentielle à prendre en compte, c’est le fait que la recherche de la vérité peut être un piège qui amène à vouloir avoir raison.
L’immuabilité des pensées, le fait même que la conscience évolue ou plutôt s’élargisse implique de ne pas s’accrocher à une vérité et d’être capable de lâcher ce qui pour un temps apparait comme une certitude. Puisque le divin s’expérimente s’apprend à travers nous, rien n’est arrêté.
Il est des lois universelles et le reste est pure création, éternelle et infinie. Celle de l’amour inconditionnel créateur, source de toute vie qui englobe tout, semble être immuable mais après, c’est notre perception de ce qu’est cette énergie, qui évolue à mesure que nous expérimentons sa puissance dans notre vie quotidienne et ce, depuis des milliers de vies. J’ai retrouvé un troisième lien de la vidéo du livre audio de
Doreen Virtue
« Libérez
vous de votre karma »
Là
encore, je pourrais m’interroger à propos de la source de cette info, douter du
mode de réception, me demander si ça n’est pas issu du mental...Si ça m’empêche
de considérer la réalité de mon quotidien...Ce que je constate, c’est le fait
d’avoir eu la visite, le 21 décembre 2012, de « personnages » que
"j’ai incarnés", après, est-ce le fruit de mon imagination ? Est-ce mon
inconscient associé au mental qui ont fabriqués ces « images » afin
de répondre à l’attente d’un évènement spécial en ce jour prédit par beaucoup,
comme exceptionnel ? Ou est-ce une réalité logique selon la foi en la
réincarnation et le fait que les voiles se dissolvent ? Ou encore, est-ce
la conséquence de l’ouverture aux autres dimensions qui auraient amené des âmes
perdues ou du bas astral, à venir me faire un spectacle répondant toujours à
mes attentes inconscientes de percevoir quelque chose puisque l’apocalypse veut
dire révélation ?
Peu importe, ce qui compte, c’est que ça m’a permis de prendre encore plus conscience de certains aspects de ma personnalité, d’agrandir ma confiance en mon âme, mes capacités à ouvrir mon esprit en sortant de la réalité imposée par le monde.
Ces actes, l’utilisation de techniques, la lecture de messages d’êtres de lumière, même si un tri est nécessaire, sont autant de moyens de s’extirper de la pensée unique, du modèle prédéfini, de la conception de la vie telle qu’on veut nous l’imposer dès la naissance.
Pour peu qu’on en fasse pas une vérité absolue et qu’on passe d’une croyance générale à une autre plus marginale en étant conscient qu'elle reste imposée par un groupe de personnes extérieures à soi.
C’est un moyen de revenir à son ressenti à l’écoute de soi, de ces pensées même les plus fantaisistes et d’apprendre la résonance du cœur. D’affirmer sa foi, d’amplifier le contact avec le monde intérieur.
Puis par dessus tout, c’est une perspective nouvelle qui amène à accepter tout ce qui est en nous, que ce soit suggéré par l’extérieur ou par l’intérieur.
La finalité, pour moi, de ces expériences, c’est de s’aimer sans conditions, d’arriver à accepter ses défauts d'harmoniser tout ce qui nous constitue.
L’idéal serait peut-être d’avoir un amour « aveugle » pour soi mais le mental, l’esprit, ont besoin de comprendre, d’interpréter, de se situer. Tant qu’on est conscient que l’objectif reste l’amour, l’acceptation de cet aspect pensant de soi, et que les jeux du mental, son goût pour les scénarios, n’est pas notre seule réalité, ni un moyen d’échapper à notre aspect physique nous sortant en permanence du moment présent, il n’y a pas trop de danger. Plus on voit comment fonctionnent toutes les facettes de notre être, et plus il est aisé de ne pas s’identifier à l’un d’eux, de ne pas s’y attacher outre mesure.
J’arrive à être fascinée par les capacités du mental et à aimer de plus en plus cet aspect aussi imaginatif et créatif. Quand on voit une part de soi, on prend conscience aussi que ce qui observe est un autre aspect de qui nous sommes, de notre multidimensionnalité. Une version de soi, au cœur et à la conscience élargis.
Ce constat peut amener à croire que cet observateur est plus « valable » que ce qui est observé. Le piège de retomber dans le rejet de ce que l’on peut considérer comme « inférieur », mais qui est grand aussi. Une fois de plus, être humain peut relever de l'exploit à mesure que l'on prend conscience de la multitude de ce que nous sommes.
Trois
heures au jardin ! Là aussi, j’ai trié, nettoyé, arrosé, donné forme à ce
tableau vivant que je ne cesse de contempler, d’admirer. Cette magnifique
illustration du caractère changeant des choses, du semis à la récolte, m’aide à
accepter le fait que rien n’est statique. J’apprends aussi à accepter de ne pas
pouvoir contrôler et à libérer ce besoin.
Cultiver le jardin, observer la nature, amène l’humilité et la capacité à accepter de faire des erreurs, de pouvoir se tromper.
Cet état d’esprit amène à autoriser les autres à vivre ce qu’ils veulent, à accepter que chacun puisse être libre de ses paroles et de ses actes.
Cultiver le jardin, observer la nature, amène l’humilité et la capacité à accepter de faire des erreurs, de pouvoir se tromper.
Cet état d’esprit amène à autoriser les autres à vivre ce qu’ils veulent, à accepter que chacun puisse être libre de ses paroles et de ses actes.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr