Loin de
me laisser décourager malgré le doute, j’ai repensé à la conversation téléphonique
avec ma mère qui mine de rien a bien affectée ma foi. J’ai défendu mon
point de vue concernant le travail et nous nous sommes un peu accrochées. J’ai
dû lui dire qu’elle était chiante à sans arrêt minimiser ce que je faisais, à me
prêter de fausses intentions et à interpréter ce que je disais. Bref, des
vieilles blessures ont été ravivées et j’ai été déçue de constater sa mauvaise
foi qui ne faisait que refléter la mienne. Une expression qu’elle utilise,
m’est revenue et me mets face à ma propre estime de soi : « Tu ne te
prends pas pour de la merde ! ». Et bien non, littéralement je ne
suis pas de la merde ! Ces reproches étaient liés au fait que je disais ne
pas vouloir faire du ménage. Elle a interprété la chose comme du mépris par
rapport à ceux dont c’est le métier. J’ai dû rectifier, et insister pour dire
que ça n’est pas du tout ce que je pensais. Il n’y a aucune honte à faire ce
genre de boulot seulement je pense avoir d’autres capacités dont je veux
pouvoir vivre. J’ai assez fait des boulots mal payés et je ne veux plus être
exploitée au mépris de ma santé. J’ai donc effectué un exercice de coupure des
liens karmiques afin de ne plus être du tout dans l’attente de reconnaissance
de sa part et affirmé le lien à la terre mère pour guérir les blessures
relatives au manque affectif maternel. Et, ce matin, c’est comme si tous ce que cette conversation avait remué, avait
épuisé toutes mes forces, me trouvant démunie face à des remontées négatives venant de
mon âme. D’un autre côté, je sais par expérience, que ce qui est amené à être
vu, en étant embrassé, s’en trouve libéré. Je ne lâche donc pas l’affaire et
continue d’y croire même si ma foi repose sur quelques frissons ressentis
pendant l’appel de guérison. De plus, si je me réfère au passé, chaque
ouverture de cœur et de conscience est précédée d’un grand doute et de
sentiments négatifs qui une fois libérés amènent à engranger plus de lumière.
Je choisis donc de faire confiance à ce processus, simplement par amour pour
tout ce que je suis.
Je vais
au jardin.
Bien que le contact à la terre m'ait un peu apaisée, je reste plongée dans l'incertitude.
Présence
divine, j’ai besoin de savoir si tu es là, si c’est toi qui me parle ou si
c’est mon mental qui se fait des films. Je ne veux pas participer à l‘œuvre
obscure par ignorance. Je veux savoir réellement, indubitablement, qui je suis.
Même si ça peut paraître infantile, égotique, je suis aussi ces parts qui ont
besoin de savoir. Même si le truc c’est d’accepter ce qui est, je veux pouvoir
choisir ma route en connaissance de cause et non par tâtonnement. J’ai envie de
continuer de suivre ce chemin de lumière mais je ne veux pas être comme ces
insectes qui viennent mourir sur l’ampoule électrique. La période est censée me
révéler à moi-même alors viens, montre toi. L’argument selon lequel je ne pourrais supporter
une lumière aussi puissante ne tiens pas la route. Si je suis constituée
d’amour et de lumière, et que ces énergies sont en moi, je veux les voir. Je
suis lasse de ne connaître que mes ombres ! Il y a un gros déséquilibre
que je ne supporte plus. Tu vas me dire que je dois encore libérer le sentiment
d’indignité, la jalousie, que je ne m’aime pas encore assez. Je veux savoir qui
j’aime au juste. Je veux savoir qui je suis dans mes parts lumineuses. Si tu es
en moi, je dois pouvoir te voir, te sentir. Ta puissance est bien légère par
rapport à l’ombre qui est si à l’aise en moi. Puisque toi seul peut changer les
choses par la grâce, agis ! C’est un manque d’humilité que de vouloir se
connaître ? On est encore en la croyance d’un dieu supérieur que la pauvre
petite personnalité humaine n’est pas digne de voir ? Oui je suis bien
gamine dans mes questionnements et mes attentes mais cet aspect de moi-même
n’en peut plus d’aller à l’aveuglette. Comment je peux l’entourer des bras de
mon amour si ceux-ci sont invisibles, si seule l’espérance me permet d’y
croire ? Même si ce que j’écris peut être considéré come une rébellion
d’adolescente, je m’en fous, c’est quelque chose de sincère en moi. Je ne vais
pas la jouer soumise à une force invisible ! Comment je peux libérer le
sentiment d’indignité et d’illégitimité si tu restes si distant, éloigné. Oui,
j’ai bien eu quelques sensations spéciales qui me poussent à croire à ton
existence mais aujourd’hui, ça ne fait plus le poids face à mon doute.
Tu vas
me dire que je n’ai pas besoin de voir mon cœur pour savoir qu’il existe et
effectivement le fait de le sentir battre me suffit à croire en sa présence.
Mais avec toi, je suis loin de pouvoir faire ce constat évident. Je me dis que
ce sont les cachets qui m’empêchent de ressentir avec force ta présence, mais
je n’arrive pas à laisser tomber ce geste. Il suffirait que je sois certaine de
ne pas délirer pour avoir la force d’arrêter. Je tente de m’en
libérer par l’acceptation mais je m’impatiente face aux minis signes qui me
poussent à continuer dans ce sens. Je suis encore très frustrée d’avoir eu une
main tendue qui s’est refermée sans que je sache pourquoi. Sans que cette
personne daigne répondre, expliquer son comportement. J’ai beau libérer tout ce
que je pense être à l’origine de cette situation, dans la foi que je crée ce
que je vis, rien n’avance à ce niveau là, silence total ! Si la suggestion
c’est de faire confiance à ma propre lumière, mon propre pouvoir
d’auto-guérison, il serait temps que j’ai les moyens de le vivre ! Oui, c'est de la mauvaise foi, il y a eu déjà bon nombre de guérison, les hépatites, la tendinite, les problèmes au pied...
Je pense
devoir libérer la colère, la sensation de me taper le sale boulot, l’amertume
par rapport au choix d’incarnation de mon âme, l’incapacité momentanée à voir
les choses honnêtement. D’un côté je suis consciente d’être en train de libérer
tout ça afin d’être encore plus autonome à tous les niveaux et de l’autre je me
laisse happée par toutes les pensées négatives.
Je
fusionne avec toi, présence divine. Je ne peux me défaire de ma foi en l’humain
divin qui même si elle n’était qu’illusion, rend cette vie acceptable.
J’appelle
les énergies contraires à tout ce qui est en ce moment en moi, à se manifester
selon le principe de dualité, de façon à retrouver l’équilibre et l’harmonie
intérieure.
J’appelle
la paix intérieure à se manifester : la réalisation de l’unité.
Je viens
de me faire une séance d’EFT suivie d’une relaxation profonde qui a balayé le
doute. C’est inexplicable mais ce que j’ai ressenti m’a totalement rassurée
quand à ma foi. Le bombardement de couleurs que j'ai vues de l'intérieur qui ne peuvent être le fruit de mon imagination et la paix qui s’est installée
depuis cette connexion intime et sincère avec mon monde intérieur, ne laisse
aucun doute.
Finalement,
ça me semble même logique, normal, de continuer d’être ainsi ballotée sur des
montagnes Russes. J’ai pourtant écris un grand nombre de fois à propos de ces
processus de libération et d’intégration ! Je dois juste m’habituer au
changement. Jusqu’à maintenant, je passais des matinées agréables sous l’effet
des endorphines chimiques libérées par les médicaments et maintenant, je retrouve le bien
être intérieur quand ça se dissipe. J’ai ce que je voulais ! Être libérée
de cette dépendance facilement, par l’acceptation de ce qui est. Plus je serais
à l’aise sans l’effet du produit et plus grande sera la confiance en soi qui me
permettra de me passer de ces béquilles chimiques. Je ne crie pas victoire et
continue comme je le fais. Séances d’EFT, retour au cœur, connexion à l’âme,
enfin au divin intérieur et amour de soi sans conditions. L’orage gronde et
l’air s’est rafraichi et c’est tant mieux ! J’ai faim !
Photos de ma collec' que vous pouvez utiliser en citant la source: http://lydiouze.blogspot.fr