jeudi 7 mars 2013

Plaisir et sexualité, des thèmes à revisiter





Je ne sais pas si c’est parce que la pluie s’est calmée mais la lumière revient dedans et dehors. Enfin, j’entrevois des pistes. Derrière la prise de cachets, il y a la notion de plaisir. Comme je ne veux pas de relation de couple basée sur les rapports de force, la manipulation, la séduction, j’ai mis aussi la sexualité de côté. Les endorphines ayant un effet « plaisir », les médocs compensent ce manque de vie sexuelle. 

Quand j’étais ado, je n’avais pas trop de tabou même si j’avais besoin de produits, d’alcool ou de pétards pour me désinhiber. Je ne considérais pas la sexualité comme quelque chose de mal au contraire, ça faisais partie de ma devise de l’époque, sexe drogue et rock n’roll. 

Bien que je n’en sois plus trop là, (j'aime toujours le rock et ne renie pas mon désir théoriquement) j’ai occulté un peu vite la sexualité. 
Les dix ans passés chez les Mormons n’ont pas arrangé les choses:)

mercredi 6 mars 2013

Ambiance, ambiance!





 Ce matin, comme le voisin m'a dit hier, selon la météo, il continue de pleuvoir. 
La rivière monte de plus en plus et ce qui était un chant devient un flot assourdissant, grave qui exprime toute sa puissance. 
L’eau représentant la source, la mère qui donne généreusement, c’est comme si les énergies de l’univers arrivaient à saturer la terre qui comme à l’image du monde intérieur, est submergée par tout ce qu’elle reçoit. Notre difficulté à gérer nos émotions et nos pensées négatives semblent l’affecter grandement.

La connexion ne fonctionne toujours pas et malgré que j’aie retiré trois parasites avec un programme anti malwares, et l’appel à l’amour, à ma présence divine...rien ne semble vouloir retrouver son ordre habituel.
Je fini par me dire que tout ce que je crois c’est du délire.

mardi 5 mars 2013

A la limite de l'explosion!


Erta Ale, Éthiopie

Comme toujours, quand j’exprime une pensée, une croyance, quelque chose qui me vient d’un coup, sans que j’y réfléchisse avant, la plupart du temps, le matin, au saut du lit, je me retrouve à expérimenter sur le terrain ce que j’ai dit.
Non que mon dieu intérieur me punisse pour avoir ouvert ma bouche ou qu’il veuille me mettre à l’épreuve pour voir si je suis sincère. (C’est marrant quand je parle d’autorité en lien avec le divin, j’utilise des mots masculins...l’homme en moi n’a pas encore tout à fait trouvé sa juste place !)
C’est mon âme qui m’invite à "travailler" sur une croyance bien précise qui a besoin d’être libérée.
En ce moment, elle me pousse à être attentive à chacun de mes gestes, chacune de mes pensées, chacun de mes mots afin que je puisse voir concrètement où j’en suis concernant le sujet abordé le matin.

Utiliser son libre arbitre, sa puissance divine. "Bonus recette des choux à la crème, illustrée" :)





La pluie qui tombe depuis hier après midi, m’inspire des réflexions qu’il me semble utile de partager. Bien que ce sujet ait été traité et retraité, il est plus que jamais d’actualité. 

Chaque jour qui se lève est un jour nouveau, se dire l’essentiel dès le réveil est une gymnastique bénéfique pour le mental, et comme tout est lié, pour tous les autres corps.

Je vais donc utiliser cet exemple de la pluie pour voir les choix qui s’offrent à moi et utiliser la puissance divine qui habite chacun dans le pouvoir exceptionnel du libre arbitre.

Mais avant ça, un petit rappel de ma foi s’impose.
Je sais que je suis tout autant humain que divin. 
Je sais que je créé en permanence, attirant dans ma vie ce qui correspond à mes croyances et qui est imprimé dans chacun de mes corps. 
Je sais que par le verbe et l’intention, je peux modifier ce qui n’est plus en accord avec ma conscience et que pour ce faire, il me suffit de libérer ce qui s’oppose à mon désir et se cache dans l’inconscient. 
Cette partie de moi n’est pas inaccessible, elle s’exprime à travers les situations de la vie qui ne sont pas le reflet de l’amour que je suis. 
Je sais aussi que je ne suis pas seule sur terre et que mes intentions doivent être amoureuses et respectueuses de toute vie.
Mon pouvoir ne consiste pas à modifier l’extérieur mais le regard que je porte dessus.
Et comme ce qui est en dehors est à l’image de ce qui est dedans, en plaçant ma vision à partir de mon cœur, le monde se transforme tout naturellement.

Union, unité...plus que jamais




Les larmes de compassion coulent pour l’enfant que j’ai été qui a tant manqué de la chaleur de l’amour. C’est comme si mon âme exprimait en même temps toute la peine ressentie pendant la naissance cosmique, comme si je revivais cette séparation, ce déchirement mais cette fois-ci, en simple spectateur. Cette sensation de vide, de manque, ce noir, cette immensité, je me contente de les contempler. Ça fait déjà trois nuits que je suce mon pouce, comme si j’avais besoin de retrouver le cercle, boucler la boucle, retrouver les gestes instinctifs de l’enfance qui ont maintenu la circulation énergétique de l’amour en mon corps. Comme si l’effet de la prise de médicament me rappelait la maison et l’envie d’y  retourner. Je suis fatiguée de ces conflits intérieurs, de ces sautes d’humeur, de cette sensation de courir après un mirage. De ce froid humide et pénétrant qui n’arrive même plus à me crisper. Fatiguée de ne pas ressentir l’amour naturellement, facilement. D’avoir la sensation qu’il faille le mériter, le susciter, l’appeler alors qu’il est en moi et l’a toujours été. Je retourne me coucher.

lundi 4 mars 2013

Abandonner toute résistance et laisser le flot intérieur s’écouler librement.



Cet après midi, plutôt que de continuer de réfléchir, je suis allée m’allonger. J’ai ressenti le besoin de sentir la chaleur du lit douillet et la bouillotte naturelle allongée à mes côtés. Ce chat, mon "amoureux", a le don de sentir quand j’ai le blues. Le sommeil est venu me cueillir de temps en temps. Je n’ai résisté à rien de ce qui venait, j’ai laissé faire. Je n’ai pas eu a laissé dire. Les voix du mental de l’ego, du rabat joie...se sont tues. 
J’ai accueilli le silence, le vide, le rien. Je n’ai même pas cherché à méditer. 
J’ai juste cherché le confort de mon corps physique, la détente. 
Les chansons du voisin du dessus m’ont maintenue dans un état semi conscient. 
C’était reposant, relaxant mais la pluie qui continue de tomber depuis cet après midi a ajouté à ma tristesse latente.

J'appelle la lumière à me montrer mes ombres



 Ce matin, je suis remplie de reconnaissance pour tout ce que je suis. Ça commence à s’exprimer avec douceur, mais de façon très claire. L’écoute des vidéos de Lise Bourbeau, m’a ouverte sur une piste de compréhension pour mon problème au poignet. Concrètement, physiquement, c’est un truc que je trimballe depuis la taille de la vigne, en hiver 2008.  
Pour le côté métaphysique, c’est lié, en gros à une colère refoulée. 
Des voix féminines intérieures se sont manifestées pour me dire que cette colère était liée à ma mère qui tenait ça de sa mère...
Toutes deux ont endossé le rôle habituellement confié aux hommes d’assumer les rentrées d’argent au foyer. Ma grand-mère parce que mon grand père a été fait prisonnier pendant la guerre et ma mère par désir d’émancipation, a choisi d’être indépendante. Cependant, ce choix l’a amené à croire qu’elle pouvait assumer pour mon père et pour ses enfants. Le souci, c’est que ça lui a collé une pression énorme, amplifié le sens du sacrifice et ce qui au départ devait être une façon d’être indépendante s’est vite transformé en une obligation pesante, un devoir. 
Dans un couple, l’équilibre est nécessaire or ma mère a porté seule la responsabilité de l'adulte, au foyer.