Ce
matin, je suis remplie de reconnaissance pour tout ce que je suis. Ça commence
à s’exprimer avec douceur, mais de façon très claire. L’écoute des vidéos de
Lise Bourbeau, m’a ouverte sur une piste de compréhension pour mon problème au poignet. Concrètement,
physiquement, c’est un truc que je trimballe depuis la taille de la vigne, en hiver 2008.
Pour
le côté métaphysique, c’est lié, en gros à une colère refoulée.
Des voix féminines
intérieures se sont manifestées pour me dire que cette colère était liée à ma
mère qui tenait ça de sa mère...
Toutes deux ont endossé le rôle habituellement
confié aux hommes d’assumer les rentrées d’argent au foyer. Ma grand-mère parce
que mon grand père a été fait prisonnier pendant la guerre et ma mère par désir
d’émancipation, a choisi d’être indépendante. Cependant, ce choix l’a amené à
croire qu’elle pouvait assumer pour mon père et pour ses enfants. Le souci, c’est
que ça lui a collé une pression énorme, amplifié le sens du sacrifice et ce qui
au départ devait être une façon d’être indépendante s’est vite transformé en une
obligation pesante, un devoir.
Dans un couple, l’équilibre est nécessaire or ma
mère a porté seule la responsabilité de l'adulte, au foyer.
Elle ne devait pas
assumer les trois enfants que nous étions mais les quatre puisque mon père
restait très immature sur beaucoup de plans.
Ils ont inversés les rôles
habituels. Mon père se faisant entretenir et ma mère acceptant tout les
sacrifices par amour pour lui.
Or, faire les choses par devoir, par obligation ou
par contrainte finit par rendre amer même si c'est au nom de l’amour et le déséquilibre
s’installe amenant des sentiments d’injustice, de sensation d’être victime de l’amour...
Partant
du principe que l’on choisit ses parents, il semble logique que je me sois
incarnée pour revisiter ma propre notion du sacrifice, l’étude des énergies
contraires masculin/féminin pour les rééquilibrer, la notion de l’amour, de la sexualité,
de la liberté, de l’indépendance...Un énorme dossier!
Pour le
problème particulier de la tendinite au poignet, il y a derrière ça, la colère
refoulée. Celle d’avoir été privée de la tendresse maternelle et d’avoir
culpabilisé d’avoir de tels sentiments puisque d’un autre côté, je voyais qu’elle
donnait tout, qu’elle faisait son maximum. Le fait d'avoir refoulé cette colère et la culpabilité qu'elle entrainait, ont amené le conflit intérieur à crée la "maladie".
Derrière cette colère envers ma mère, il y a beaucoup de choses. Je lui en voulais
d’avoir imprimé en moi ou plutôt d’avoir éveillé des fausses croyances telles
que la nécessité de se sacrifier quand on aime, de devoir donner plus qu’on ne
reçoit, la peur que ça a créé concernant le couple, la difficulté à exprimer
ses sentiments, à vivre ses émotions...
Tout ce que le sacrifice peut porter de
négatif.
Maintenant je sais que je créé tout ce que je suis en fonction des
croyances qui sont gravées jusque dans mon âme.
Donc, la
première chose que j’ai faite, c’est de m’adresser à mon enfant intérieur qui "incarne"
mes ombres que sont l’ignorance, mes peurs, mes fausses croyances...tout autant
qu'à l’enfant que j’étais...
Je lui
ai dit qu’il avait le droit de ressentir de la colère et de l’exprimer,
première chose, l’accueil de ce qui est. Ensuite, je lui ai expliqué, que nous
avions le pouvoir de changer les choses. Que je l’aimais et lui pardonnait ce
qui pourrait être considéré comme une erreur puisque tout ceci nous amenait
aujourd’hui à avoir l’occasion magnifique de guérir notre âme.
Depuis
que je parle à tout ce qui existe en moi, l’enfant, les femmes, les hommes, le
passé, le futur, mes cellules, mes corps...Je me sens immense, entière et par
le fait de leur demander de s’aimer, en aimant aussi tous et chacun, en parvenant
à écouter leurs messages, je deviens autonome, libre, enfin responsable de tout
ce que je suis, ce que je ressens, pense, vit.
Fait "maison" |
C’est
magique, miraculeux à quel point ça procure la paix, la joie. La volonté d’aimer
tout de moi, participe énormément à ce processus puisque c’est une recherche d’équilibre
et d’harmonie tout autant que de responsabilisation.
Là est ma puissance divine
magnifique, sublime. Pouvoir m’aimer en totalité. Reconnaissant mes parts d’ombres
comme des rayons de lumière qui, éclairés par l’amour, l’acceptation,
étincellent de mil feux.
Le feu de l’amour divin, celui du ciel mêlé à celui de
la terre.
Je ne
recherche pas d’extraordinaire rencontres avec d’autres entités que ce
que je suis et qui constitue déjà toute une population, une chorale dont je
suis le chef d’orchestre. C’est avant tout une immense responsabilité.
Mais comme
c’est avec un regard amoureux, je suis à ce poste simplement par le fait que j’ai
le pouvoir de coordonner l’ensemble puisque je suis les mains, le corps habité
par la conscience éternelle qui ne peut agir qu’avec mon accord, celui de ma personnalité
humaine.
Ce qu’on pourrait qualifier de narcissisme, vu de l‘extérieur, n’est
que la reconnaissance de ce que je suis, l’acceptation d’exister, ici, maintenant,
telle que je suis.
Consciente de tout ce que je suis, la solitude n'a aucun
sens, le besoin de l’autre non plus. Cette libération de tout attachement à l’autre
n’enlève rien au fait que nous soyons UN. Ce chapitre là viendra en son temps.
Pour le moment réaliser l’unité intérieure, aimer inconditionnellement tout ce
que je suis, est suffisant. Maintenant je vais pouvoir aller vers l’autre
librement sans besoin, simplement pour offrir, recevoir, échanger.
Photo trouvée sur http://facebook.com/TransLight |
Comme pour
toute chose, je ne veux rien forcer puisqu’en plus je sais que je créé par mes
croyances, en remplaçant celle-ci par la foi totale en tout ce que je suis, la
vie me renvoie ce que je vibre.
Il est donc inutile de demander quoique ce soit.
La loi d’attraction se charge de matérialiser ce que j’émets.
Il me suffit d’être
dans la vibration amoureuse.
Petite
parenthèse, j’ai sorti le lecteur Windows Média et comme d’hab’ appuyé sur la
touche play de façon à ce qu’il me sorte une liste aléatoire de titres.
Depuis
le début, ça n’est que joie, amour légèreté. Là, c’est Vivaldi, l’été.
J’adore
ces sons, ils m’élèvent même si cette symphonie est considérée comme populaire,
je m’en fous ce qui compte, c’est que ça résonne en moi, en mon cœur, que ça m’élève.
Cette
journée va être magnifique ! Elle a déjà commencé dans l’amour et la joie
et ça va continuer...
Concernant
la loi d’attraction, j’ai déjà les premières conséquences de l’amour de soi,
des âmies. Même si c’est virtuel, ça se situe au niveau de l’âme.
Je dis que je m'adresse à tout ce qui me constitue mais ça n'est pas tout à fait la vérité puisqu'il me reste à contacter le masculin en moi. Et là, ça risque de faire mal!
Mon corps physique montre un flagrant déséquilibre.
Comme l’hiver dernier, j’ai souffert du pied droit, j’ai porté tout mon poids
sur le côté gauche. Résultat, j’ai le mollet droit beaucoup plus fin que le
gauche ! A cette période, j’avais beaucoup de conflits avec les hommes de
mon entourage. Il semble que ce soit l’heure de m’adresser à l'énergie masculine en moi.
Les
situations que je vis avec les hommes sont souvent les mêmes.
Je me fais
avoir, en général. Je l’interprète comme le reflet des croyances imprimées dans
l’enfance et l’adolescence. J’allais commencer à supputer mais je vais me
contenter de tenter d’établir le contact directe avec cette énergie.
Je peux aussi interroger mon inconscient à ce sujet. Il me vient en tête
une méthode pour le sonder que j’ai trouvée je ne sais plus où, je crois que c’est
dans une vidéo de Louise Hay. J'irai voir sur You Tube.
Il suffit de prendre
un papier et un crayon et de noter le thème puis tout ce qui vient en tête. Après,
en relisant on voit ce qui ressort de l’ensemble.
Déjà, en regardant des
peintures, des dessins qui représentent l’androgyne, le côté droit est masculin
et associé à la mort, la destruction mais aussi le troisième œil dans une main et
un trident dans l’autre.
Dans une vision neutre, la mort peut être considérée
comme un passage et la destruction comme une puissance, une force. Le serpent
aussi apparaît. Il est le symbole de la connaissance et le troisième œil de
vision.
Bon,
trop de détail ou de recherche en ce sens risque de m’embrouiller et m’éloigner
de ma vérité intérieure, ma propre vision du principe masculin. Il ne s’agit
pas de comprendre le modèle mais de se connaître intimement.
Tout comme je n’ai pas en charge de changer le
monde mais de retrouver l’équilibre et l’harmonie de mon propre monde.
Plusieurs
choses me viennent au sujet de l’énergie masculine. Il me semble que c’est lié
à l’action, au « faire », la concrétisation, la matérialisation, la détermination,
la direction.
Je peux comprendre que ma vision de l’homme soit faussée par l’inceste
et le traumatisme vécu à l’adolescence qui a réveillé les blessures de l’âme de
la trahison, du rejet et de l’abandon.
Je peux
déjà remercier mon âme d’avoir choisi ce vécu afin de voir ses blessures et de
les guérir. Demander à la source père mère en moi de remplir mon âme d’amour,
de lumière et d’énergie de vie, de guérison.
Une
nouvelle douleur à l’épaule gauche, se manifeste.
Il
semble que mon appel se traduise dans un premier temps par l’apparition de
choses "désagréables" que je peux interpréter comme la première réponse de
mon âme.
Peut-être qu’au lieu de chercher à comprendre, je peux accueillir ce
qui vient tout simplement en ne focalisant pas dessus et en l’entourant de
neutralité.
Une voisine
est venue gueuler à la fenêtre pour que j’aille ramasser une crotte de la
chienne à côté de la voiture du voisin d’en haut. Je lui ai répondu qu''il y avait une porte sur laquelle elle pouvait frapper plutôt que de gueuler! Puis que j'avais le temps de le faire puisque ce voisin se lève tard et de plus il ne ramasse
pas les crottes de son chien.
Je n’ai pas apprécié sa façon de me
dire les choses.
Déjà, de quoi se même t elle ?
Qu’est-ce que je peux voir
ici. Je pourrais culpabiliser de laisser la chienne sortir seule. Non, elle a
besoin de liberté et n'agresse personne. Pour les crottes, comme je les ramasse toujours, ça ne me
pose pas de problème de le faire.
Je ne vais pas non plus y courir. D’autant que
la personne qui m’a dit ça est du style à commander, à prendre les gens pour
des larbins. Comme elle est sourde, elle parle fort, ce qui ajoute à son côté
cheftaine.
Bon mais tout ça me renvoie à moi-même.
Est-ce que ça appuie ma
vision erronée de la force, de la puissance masculine dans laquelle je voie l’autorité
plutôt que la direction ? Ma façon d’être déterminée qui pourrait passer pour de l'autorité ?
Il est
vrai que je voyais l’homme comme un chef, celui qui se croit tout permis, qui
obtient les choses en force, qui veut toujours commander, laisser les autres faire
les tâches ingrates. Use et abuse de sa force physique. Prend le monde pour un
objet à sa disposition. Tout ça me ramène aussi à la vision de Dieu le père tel qu'il est décrit dans les religions occidentales et chez les musulmans.
Le plus
simple serait de demander au rayon violet, à ma présence divine, de transmuter
toutes ces fausses croyances que je ne veux plus héberger en moi.
Mais ça
serait un genre de fuite, de déni. Je dois pouvoir regarder en face ce que j’ai
tant de mal à accepter. Cette vision totalement faussée semble très ancrée dans
mon inconscient puisque ma relation aux hommes est très souvent négative.
J’appelle
aussi, une fois de plus, le féminin et le masculin, intérieurs à se traiter amoureusement.
Pour pouvoir être en
paix afin d’accueillir ce qui peut se manifester.
Je veux croire que
l'énergie masculine peut être douce.
Je veux croire que l'homme peut être tendre, équilibré.
Je veux avoir une vision neutre de cette énergie en moi.
J'ai trop longtemps mis le problème de côté jusqu'à ne plus vouloir entendre parler de couple...
Pour le
moment, le soleil m’appelle au jardin.
Une
heure trente à bêcher, désherber, biner, entrecoupée par quelques prises de
vue des fleurs minuscules de Mouron et un insecte d’un rouge vif hallucinant.
Je
sens que quelque chose coince à l’intérieur et malgré la paix relative
ressentie, ça bouillonne. Un mélange de colère, de tristesse, des émotions qui
remontent répondant à mon appel de tout à l’heure. Je laisse venir, j’accueille
sans trop réagir.
Comme
toujours, quand la lumière est appelée à éclairer une situation, une croyance,
les ombres se manifestent. L’aspect positif de la "chose", c’est ma réaction.
Comme je sais maintenant que c’est "normal", je ne m’affole plus et au
contraire, je reste attentive à ce qui se passe intérieurement, presque contente
que ça remue.
Si ça se montre, c’est que la libération est toute proche ! En attendant, je suis gelée!
On verra
bien ce que m’offrira le reste de la journée...
Photo MSN la chaîne verte