lundi 4 mars 2013

J'appelle la lumière à me montrer mes ombres



 Ce matin, je suis remplie de reconnaissance pour tout ce que je suis. Ça commence à s’exprimer avec douceur, mais de façon très claire. L’écoute des vidéos de Lise Bourbeau, m’a ouverte sur une piste de compréhension pour mon problème au poignet. Concrètement, physiquement, c’est un truc que je trimballe depuis la taille de la vigne, en hiver 2008.  
Pour le côté métaphysique, c’est lié, en gros à une colère refoulée. 
Des voix féminines intérieures se sont manifestées pour me dire que cette colère était liée à ma mère qui tenait ça de sa mère...
Toutes deux ont endossé le rôle habituellement confié aux hommes d’assumer les rentrées d’argent au foyer. Ma grand-mère parce que mon grand père a été fait prisonnier pendant la guerre et ma mère par désir d’émancipation, a choisi d’être indépendante. Cependant, ce choix l’a amené à croire qu’elle pouvait assumer pour mon père et pour ses enfants. Le souci, c’est que ça lui a collé une pression énorme, amplifié le sens du sacrifice et ce qui au départ devait être une façon d’être indépendante s’est vite transformé en une obligation pesante, un devoir. 
Dans un couple, l’équilibre est nécessaire or ma mère a porté seule la responsabilité de l'adulte, au foyer.
Elle ne devait pas assumer les trois enfants que nous étions mais les quatre puisque mon père restait très immature sur beaucoup de plans.
Ils ont inversés les rôles habituels. Mon père se faisant entretenir et ma mère acceptant tout les sacrifices par amour pour lui. 
Or, faire les choses par devoir, par obligation ou par contrainte finit par rendre amer même si c'est au nom de l’amour et le déséquilibre s’installe amenant des sentiments d’injustice, de sensation d’être victime de l’amour...
Partant du principe que l’on choisit ses parents, il semble logique que je me sois incarnée pour revisiter ma propre notion du sacrifice, l’étude des énergies contraires masculin/féminin pour les rééquilibrer, la notion de l’amour, de la sexualité, de la liberté, de l’indépendance...Un énorme dossier!

Pour le problème particulier de la tendinite au poignet, il y a derrière ça, la colère refoulée. Celle d’avoir été privée de la tendresse maternelle et d’avoir culpabilisé d’avoir de tels sentiments puisque d’un autre côté, je voyais qu’elle donnait tout, qu’elle faisait son maximum. Le fait d'avoir refoulé cette colère et la culpabilité qu'elle entrainait, ont amené le conflit intérieur à crée la "maladie". 
Derrière cette colère envers ma mère, il y a beaucoup de choses. Je lui en voulais d’avoir imprimé en moi ou plutôt d’avoir éveillé des fausses croyances telles que la nécessité de se sacrifier quand on aime, de devoir donner plus qu’on ne reçoit, la peur que ça a créé concernant le couple, la difficulté à exprimer ses sentiments, à vivre ses émotions...
Tout ce que le sacrifice peut porter de négatif. 

Maintenant je sais que je créé tout ce que je suis en fonction des croyances qui sont gravées jusque dans mon âme.
Donc, la première chose que j’ai faite, c’est de m’adresser à mon enfant intérieur qui "incarne" mes ombres que sont l’ignorance, mes peurs, mes fausses croyances...tout autant qu'à l’enfant que j’étais...
Je lui ai dit qu’il avait le droit de ressentir de la colère et de l’exprimer, première chose, l’accueil de ce qui est. Ensuite, je lui ai expliqué, que nous avions le pouvoir de changer les choses. Que je l’aimais et lui pardonnait ce qui pourrait être considéré comme une erreur puisque tout ceci nous amenait aujourd’hui à avoir l’occasion magnifique de guérir notre âme.
Depuis que je parle à tout ce qui existe en moi, l’enfant, les femmes, les hommes, le passé, le futur, mes cellules, mes corps...Je me sens immense, entière et par le fait de leur demander de s’aimer, en aimant aussi tous et chacun, en parvenant à écouter leurs messages, je deviens autonome, libre, enfin responsable de tout ce que je suis, ce que je ressens, pense, vit.
Fait "maison"
 C’est magique, miraculeux à quel point ça procure la paix, la joie. La volonté d’aimer tout de moi, participe énormément à ce processus puisque c’est une recherche d’équilibre et d’harmonie tout autant que de responsabilisation. 
Là est ma puissance divine magnifique, sublime. Pouvoir m’aimer en totalité. Reconnaissant mes parts d’ombres comme des rayons de lumière qui, éclairés par l’amour, l’acceptation, étincellent de mil feux. 
Le feu de l’amour divin, celui du ciel mêlé à celui de la terre.
Je ne recherche pas d’extraordinaire rencontres avec d’autres entités que ce que je suis et qui constitue déjà toute une population, une chorale dont je suis le chef d’orchestre. C’est avant tout une immense responsabilité. 
Mais comme c’est avec un regard amoureux, je suis à ce poste simplement par le fait que j’ai le pouvoir de coordonner l’ensemble puisque je suis les mains, le corps habité par la conscience éternelle qui ne peut agir qu’avec mon accord, celui de ma personnalité humaine. 
Ce qu’on pourrait qualifier de narcissisme, vu de l‘extérieur, n’est que la reconnaissance de ce que je suis, l’acceptation d’exister, ici, maintenant, telle que je suis.
Consciente de tout ce que je suis, la solitude n'a aucun sens, le besoin de l’autre non plus. Cette libération de tout attachement à l’autre n’enlève rien au fait que nous soyons UN. Ce chapitre là viendra en son temps. 
Pour le moment réaliser l’unité intérieure, aimer inconditionnellement tout ce que je suis, est suffisant. Maintenant je vais pouvoir aller vers l’autre librement sans besoin, simplement pour offrir, recevoir, échanger. 

Photo trouvée sur http://facebook.com/TransLight

Comme pour toute chose, je ne veux rien forcer puisqu’en plus je sais que je créé par mes croyances, en remplaçant celle-ci par la foi totale en tout ce que je suis, la vie me renvoie ce que je vibre. 
Il est donc inutile de demander quoique ce soit. 
La loi d’attraction se charge de matérialiser ce que j’émets. 
Il me suffit d’être dans la vibration amoureuse.
Petite parenthèse, j’ai sorti le lecteur Windows Média et comme d’hab’ appuyé sur la touche play de façon à ce qu’il me sorte une liste aléatoire de titres. 
Depuis le début, ça n’est que joie, amour légèreté. Là, c’est Vivaldi, l’été. 
J’adore ces sons, ils m’élèvent même si cette symphonie est considérée comme populaire, je m’en fous ce qui compte, c’est que ça résonne en moi, en mon cœur, que ça m’élève.
Cette journée va être magnifique ! Elle a déjà commencé dans l’amour et la joie et ça va continuer...
Concernant la loi d’attraction, j’ai déjà les premières conséquences de l’amour de soi, des âmies. Même si c’est virtuel, ça se situe au niveau de l’âme.
Je dis que je m'adresse à tout ce qui me constitue mais ça n'est pas tout à fait la vérité puisqu'il me reste à contacter le masculin en moi. Et là, ça risque de faire mal! 
Mon corps physique montre un flagrant déséquilibre. Comme l’hiver dernier, j’ai souffert du pied droit, j’ai porté tout mon poids sur le côté gauche. Résultat, j’ai le mollet droit beaucoup plus fin que le gauche ! A cette période, j’avais beaucoup de conflits avec les hommes de mon entourage. Il semble que ce soit l’heure de m’adresser à l'énergie masculine en moi. 


Les situations que je vis avec les hommes sont souvent les mêmes.
Je me fais avoir, en général. Je l’interprète comme le reflet des croyances imprimées dans l’enfance et l’adolescence. J’allais commencer à supputer mais je vais me contenter de tenter d’établir le contact directe avec cette énergie. 
Je peux aussi interroger mon inconscient à ce sujet. Il me vient en tête une méthode pour le sonder que j’ai trouvée je ne sais plus où, je crois que c’est dans une vidéo de Louise Hay. J'irai voir sur You Tube.
Il suffit de prendre un papier et un crayon et de noter le thème puis tout ce qui vient en tête. Après, en relisant on voit ce qui ressort de l’ensemble. 
Déjà, en regardant des peintures, des dessins qui représentent l’androgyne, le côté droit est masculin et associé à la mort, la destruction mais aussi le troisième œil dans une main et un trident dans l’autre. 

Dans une vision neutre, la mort peut être considérée comme un passage et la destruction comme une puissance, une force. Le serpent aussi apparaît. Il est le symbole de la connaissance et le troisième œil de vision.
Bon, trop de détail ou de recherche en ce sens risque de m’embrouiller et m’éloigner de ma vérité intérieure, ma propre vision du principe masculin. Il ne s’agit pas de comprendre le modèle mais de se connaître intimement.  
 Tout comme je n’ai pas en charge de changer le monde mais de retrouver l’équilibre et l’harmonie de mon propre monde.
Plusieurs choses me viennent au sujet de l’énergie masculine. Il me semble que c’est lié à l’action, au « faire », la concrétisation, la matérialisation, la détermination, la direction. 
Je peux comprendre que ma vision de l’homme soit faussée par l’inceste et le traumatisme vécu à l’adolescence qui a réveillé les blessures de l’âme de la trahison, du rejet et de l’abandon.
Je peux déjà remercier mon âme d’avoir choisi ce vécu afin de voir ses blessures et de les guérir. Demander à la source père mère en moi de remplir mon âme d’amour, de lumière et d’énergie de vie, de guérison.
Une nouvelle douleur à l’épaule gauche, se manifeste.
Il semble que mon appel se traduise dans un premier temps par l’apparition de choses "désagréables" que je peux interpréter comme la première réponse de mon âme. 


Peut-être qu’au lieu de chercher à comprendre, je peux accueillir ce qui vient tout simplement en ne focalisant pas dessus et en l’entourant de neutralité.

Une voisine est venue gueuler à la fenêtre pour que j’aille ramasser une crotte de la chienne à côté de la voiture du voisin d’en haut. Je lui ai répondu qu''il y avait une porte sur laquelle elle pouvait frapper plutôt que de gueuler! Puis que j'avais le temps de le faire puisque ce voisin se lève tard et de plus il ne ramasse pas les crottes de son chien.
Je n’ai pas apprécié sa façon de me dire les choses. 
Déjà, de quoi se même t elle ? 

Qu’est-ce que je peux voir ici. Je pourrais culpabiliser de laisser la chienne sortir seule. Non, elle a besoin de liberté et n'agresse personne. Pour les crottes, comme je les ramasse toujours, ça ne me pose pas de problème de le faire.
 Je ne vais pas non plus y courir. D’autant que la personne qui m’a dit ça est du style à commander, à prendre les gens pour des larbins. Comme elle est sourde, elle parle fort, ce qui ajoute à son côté cheftaine. 
Bon mais tout ça me renvoie à moi-même. 
Est-ce que ça appuie ma vision erronée de la force, de la puissance masculine dans laquelle je voie l’autorité plutôt que la direction ? Ma façon d’être déterminée qui pourrait passer pour de l'autorité ?


Il est vrai que je voyais l’homme comme un chef, celui qui se croit tout permis, qui obtient les choses en force, qui veut toujours commander, laisser les autres faire les tâches ingrates. Use et abuse de sa force physique. Prend le monde pour un objet à sa disposition. Tout ça me ramène aussi à la vision de Dieu le père tel qu'il est décrit dans les religions occidentales et chez les musulmans.
Le plus simple serait de demander au rayon violet, à ma présence divine, de transmuter toutes ces fausses croyances que je ne veux plus héberger en moi.
Mais ça serait un genre de fuite, de déni. Je dois pouvoir regarder en face ce que j’ai tant de mal à accepter. Cette vision totalement faussée semble très ancrée dans mon inconscient puisque ma relation aux hommes est très souvent négative.

J’appelle aussi, une fois de plus, le féminin et le masculin, intérieurs à se traiter amoureusement. 
Pour pouvoir être en paix afin d’accueillir ce qui peut se manifester.
Je veux croire que l'énergie masculine peut être douce. 
Je veux croire que l'homme peut être tendre, équilibré. 
Je veux avoir une vision neutre de cette énergie en moi. 
J'ai trop longtemps mis le problème de côté jusqu'à ne plus vouloir entendre parler de couple...
Pour le moment, le soleil m’appelle au jardin.

Une heure trente à bêcher, désherber, biner, entrecoupée par quelques prises de vue des fleurs minuscules de Mouron et un insecte d’un rouge vif hallucinant.
 Je sens que quelque chose coince à l’intérieur et malgré la paix relative ressentie, ça bouillonne. Un mélange de colère, de tristesse, des émotions qui remontent répondant à mon appel de tout à l’heure. Je laisse venir, j’accueille sans trop réagir.
Comme toujours, quand la lumière est appelée à éclairer une situation, une croyance, les ombres se manifestent. L’aspect positif de la "chose", c’est ma réaction. 
Comme je sais maintenant que c’est "normal", je ne m’affole plus et au contraire, je reste attentive à ce qui se passe intérieurement, presque contente que ça remue. 
Si ça se montre, c’est que la libération est toute proche ! En attendant, je suis gelée!
On verra bien ce que m’offrira le reste de la journée... 

Photo MSN la chaîne verte