Nébuleuse Mz3 |
Il
semble qu’il y ait beaucoup de remous sur la toile. J’ai fait un petit tour sur
les sites que je visite habituellement et les messages changent peu à peu.
La
puissance de la lumière est telle que ce qu’elle révèle amène beaucoup d’humains,
à paniquer. Comme chacun est amené à voir ce qu’il est en réalité, un mélange d’ombre
et de lumière, tous ceux qui se croyaient pure lumière, se trouvent choqués et
les réactions vont du déni à l’agressivité, en passant par l’accusation et la
colère.
Quand on
refuse de voir nos ombres, on va accuser systématiquement les autres.
Quel
intérêt y a-t-il à se demander qui est lumineux et qui ne l’est pas ?
Evidemment
quand on veut être un phare, l’enjeu est immense, on veut garder sa
boutique florissante. En même temps, je peux comprendre la pression que ça crée puisque même si je me considère comme simple témoin de la rencontre avec sa lumière, j'arrive à être affectée par le nombre de visiteurs du blog.
Je me ressaisi en remerciant mon âme de me montrer que je risque de tomber dans le piège de l'interdépendance affective.
Tout ce
cirque devrait au moins avoir l’avantage d’amener chacun à rechercher encore
plus en lui, sa propre guidance. Comme quoi, il y a toujours quelque chose de
positif dans ce qui semble ne pas l’être au premier abord.
Nous
sommes tellement pleins d’à priori qu’il est bien difficile de rester neutre.
Même
quand on est à l’écoute de son âme, celle-ci n’étant pas non plus parfaite,
puisqu’en perpétuelle progression, le mental, nos peurs et nos doutes ajoutés peuvent
brouiller l’écoute.
Bien qu’on
puisse être sensible aux messages de notre cœur, on reste dans notre propre
vérité. Personne ne détient la vérité, chacun fait avec la sienne, compose avec
ce qu’il est.
Je me
contente de témoigner de ce que je vis, ce que je crois et reviens à la base de ma foi dans les
moments de doute:
"Chacun est un humain avec un cœur, une étincelle divine, un
potentiel d’amour et de lumière".
Nous
avons en charge l’harmonisation de nos différents corps et non ceux des autres.
Voir ce qui cloche en l’autre éloigne de soi, c’est une fuite à nos propres
défauts.
Les
techniques ou messages que je publie ici, dont je ne suis pas l’auteur,
résonnent avec ce que je crois mais je suis consciente que ça ne peux pas
plaire ou toucher tout le monde. Tout comme je n’affirme pas que ce soit la
vérité.
Ce sont des concepts, des idées qui me conviennent.
Qui correspondent à
ma vision personnelle de l’amour.
La
démagogie rend populaire, les gens sont sensibles à tout ce qui brille tout ce
qui va leur permettre de croire qu’ils sont mieux que les autres.
Peut-on
envisager un monde unifié tant que l’on se dit « travailleur de lumière » ?
Il y a
derrière ça l’idée que les autres sont des travailleurs de l’ombre ou des
glandeurs de la lumière.
Mais cette façon de se distinguer n’est que le reflet
de la difficulté à accepter ses propres imperfections.
Tant qu’on refuse d’admettre
que nous sommes tous égaux aux yeux de la source et que celle-ci n’a pas de
préférés, on vivra des situations difficiles de conflit intérieur et extérieur.
Nous
sommes amenés à contempler notre peur du vide, de la mort, le côté angoissant
de l’infini mais n’est-ce pas aussi cela le divin ?
Nous
portons tout en nous, nous sommes un univers entier et notre "mission", c’est
d’apprendre à aimer tout ce que nous sommes comme la source aime toute sa création. Je
retrouve les mêmes considérations chez ceux qui se disent éveillés que chez les
Mormons qui prétendaient être la seule église véritable sur la terre ! C’est
d’un ridicule affligeant.
Il faut
arrêter de croire que seuls les bons, les beaux, les meilleurs, seront sauvés
par Dieu. C’est un raisonnement moyenâgeux basé sur la peur et l’ignorance.
Il n’y a
pas de meilleurs ni de bons ni de méchants. De lumineux ou d’ombrageux.
Et quand
les choses deviennent incompréhensibles, la seule chose à faire, c’est de lâcher
prise. De reconnaître que nous ne sommes pas capables de tout connaître, et
surtout de contrôler ce qui circule en nous.
Qu’est-ce
que la lumière ?
C’est juste une énergie qui montre les choses telles qu’elles
sont.
Je copie colle un message de Jeshua que je vais relire en même
temps.
En vérifiant le lien que j'ai mis pour les photos du message, je suis tombée sur cette citation partagée par Emmanuel Dagher, accompagnée d'une photo qui illustre parfaitement le message de Jeshua.
« SI VOUS DEVENEZ AMI AVEC
VOUS-MÊME, VOUS NE SEREZ PLUS JAMAIS SEUL »
Mawwell Maltz
Mawwell Maltz
Photo trouvée sur http://facebook.com/TransLight |
"Abandon
et contrôle"
Trouver
et suivre sa passion dans la vie
18 Mars
2007
Traduction
Christelle Schoettel.
Chers
amis,
Je vous
parle à partir du cœur de la conscience du Christ. Je suis Jeshua, mais pas
seulement cette personnalité particulière qui a vécu sur Terre voici 2000 ans.
Ici, je représente plus que cela. Je représente l’énergie du Christ qui vit et
vibre en chacun de vos cœurs. Celui qui parle ici maintenant représente donc
aussi votre propre énergie et vibration, c’est votre aspiration sincère
qui est transformée en paroles dans cette pièce où nous sommes assis. Être
ainsi réunis n’a pas seulement pour objet de donner une conférence. C’est une
assemblée et une célébration de l’ère nouvelle.
L’éveil d’une nouvelle
conscience semble parfois bien lointain.
Il semble y avoir tant de dysharmonie
et de conflits dans votre monde autant qu’en vous-même. Pourtant, cet éveil a
commencé.
Une nouvelle dimension de conscience prend naissance en ce
moment-même, et après un long processus de préparation, prendra peu à peu
racine et répandra une vague d’illumination sur toute la Terre. Vous prenez
tous part à cette vague nouvelle de conscience, porteuse d’éveil, qui investit la Terre en ce moment. Pour de
multiples raisons, vous êtes cette vague d’énergie.
« Abandon
et contrôle » est un sujet important dans ce processus d’éveil spirituel,
tant au niveau individuel que collectif. Au niveau politique, les dirigeants se
trouvent souvent confrontés à cette question. Il est encore très difficile
d’avoir une tâche politique et de prendre des décisions à partir du cœur. La
politique n’y semble pas encore prête. Néanmoins, la seule voie pour sortir des
grands conflits actuels sur Terre est de s’abandonner à la sagesse du cœur, la
seule opportunité de résoudre ces conflits de façon pacifique. La prise de
conscience universelle de l’interconnexion et de l’unité possibles entre les
peuples de races, de religions et de cultures très différentes est la base de
la paix mondiale.
La reconnaissance mutuelle de l’appartenance à l’espèce
humaine en dépit des dissemblances extérieures grandit parmi la population
mondiale, et elle est stimulée par votre technologie moderne d’information,
grâce à laquelle les distances spatio-temporelles diminuent.
En même temps,
cette croissance vers une compréhension mutuelle est menacée par les vieilles
notions de « nous » et « eux », fondées sur la peur.
Penser
en termes de bien et de mal, de vrai et de faux, nous et eux, perpétue les
hostilités anciennes et alimente en grande partie l’effervescence émotionnelle.
Ces notions de division sont encore utilisées par les politiciens pour
maintenir leur pouvoir. Toutefois, ce qui détermine en fait la réalité au
niveau politique c’est vous en tant qu’individu.
La politique reflète la
conscience de la majorité des individus qui sont ensemble.
C’est par la prise
de conscience de nombreux individus indépendants ensemble qu’un nouveau niveau
de conscience voit le jour. Plutôt que demeurer au niveau politique, j’aimerais
parler maintenant du niveau individuel, auquel vous œuvrez tous pour intégrer
l’énergie du cœur dans votre vie et où vous êtes tous confrontés à cette
question d’abandon et de contrôle.
A
présent, je vous demande de ressentir simplement l’énergie de l’abandon, telle
qu’elle est collectée ici aujourd’hui et s’écoule de vos cœurs.
Vous avez tous
cette aspiration à la libération et à la confiance inhérente à l’abandon, au
lâcher-prise. Mais souvent, vous ne savez pas encore comment intégrer cette
énergie dans votre vie quotidienne.
Quelle
est l’origine du contrôle dans votre vie ?
Par « contrôle »
j’entends : vouloir exercer un pouvoir sur la vie, la forcer à s’écouler
selon vos désirs, ce que vous percevez comme étant juste et vrai.
Pourquoi
avez-vous l’intention d’exercer un contrôle sur votre vie, et vivre ainsi
en permanence dans l’inquiétude et les tensions ?
L’origine du contrôle
est la peur, qui est profondément enracinée dans la structure de votre
vie : la façon dont vous avez été élevé, votre éducation et la société.
Les mécanismes de contrôle sont partout présents et vous ont été enseignés
comme de bonnes habitudes.
En
apparence, vous êtes une personne sensée et rationnelle si vous voulez avoir le
contrôle sur votre vie et l’organiser selon cette optique.
L’abandon et
l’imprévu instillent en vous une impression de peur.
Vous associez l’abandon
avec la résignation, ne pas savoir quoi faire, être submergé par un tourment
émotionnel ou une crise.
C’est là une conception très limitée de l’abandon, née
de la peur d’une conscience basée sur l’ego. Il existe une notion beaucoup plus
positive de l’abandon, celle qui caractérise un style de vie, une manière
d’être, qui consiste à vivre sa vie en toute confiance, sans avoir besoin de la
contrôler, de la forcer ou de la manipuler.
L’ego
désire plus que tout garder le contrôle parce qu’il est terrifié. Il
s’identifie avec des images qui ne proviennent pas de l’âme mais vous sont
fournies par le monde extérieur. L’ego est dans une course permanente pour
préserver l’image de lui-même, que ce soit celle d’un homme d’affaires
prospère, d’une mère de famille dévouée ou d’un bon thérapeute.
Il veut
maintenir cette image pour garder le contrôle sur les pensées que les autres
ont à son sujet. Il y a malgré tout des moments où l’ego échoue et perd, ce qui
est le cas lorsque vous êtes surmené ou malade ou que votre relation se brise.
L’ego considère de telles crises qui vous forcent à lâcher prise et vous
abandonner comme des coups mortels. Il associe donc « abandon » avec
« crise ».
Il vit une alternance continuelle de contrôle et de crise.
Souvent, dans les moments de vraie crise, vous êtes invité à regarder le trésor
caché à l’intérieur.
Il y a toujours un élément positif qui se cache dans la
crise, qui vous invite à vous rapprocher de votre cœur.
De cette façon, la vie
vous amène à vous rapprocher de vous-même, de votre sagesse et de votre
connaissance intérieure, même si vous vivez selon les dictats de l’ego.
Car il
y aura toujours dans votre vie des situations qui vous mettront au défi de vous
soumettre tôt ou tard.
La vie vous offre toujours des opportunités de choisir
l’abandon comme style de vie. Vous connaissez bien cela. Vous connaissez tous
ces moments d’abandon après une crise, ces moments précieux de clarté et de
présence consciente, où vous réalisez que vous êtes porté par le flux d’un
souffle divin invisible.
Vous réalisez que ce flux divin de vie veut le
meilleur pour vous, et que vous pouvez lui faire confiance, même s’il ne vous
apporte pas nécessairement ce que vous attendiez.
Ce dont vous rêvez tous c’est
de vivre selon cette conscience plus élevée de façon plus permanente ;
d’incorporer cette manière d’être dans votre vie quotidienne, sans avoir à y
être poussé par une crise profonde ou par désespoir.
Vous rêvez tous
d’adopter l’abandon comme style de vie.
Vous
êtes tous des guerriers usés. Vous avez fait une longue route. Parfois, vous
vous sentez très vieux et fatigués, mais il est plus juste de dire que vous
êtes fatigués de ce qui est vieux.
Vous êtes à la recherche d’une manière
d’être sans effort, inspirante, légère et fluide. La clé est de ne pas vous
vider de votre énergie dans vos relations, votre travail ou ailleurs, au point
de vous effondrer et que la crise vous force à vous abandonner. Faites un pas
en avant, ou plutôt, en arrière, et focalisez-vous sur un style de vie qui est
toujours caractérisé par le lâcher-prise, la confiance et l’abandon.
S’abandonner signifie : ne pas se battre, ne pas résister, mais au
contraire accompagner le flux de la vie, être confiant que la vie vous offrira
précisément ce dont vous avez besoin. Que vos besoins sont connus et seront
comblés. Acceptez ce qui est dans votre vie en cet instant et soyez-y présent.
Je souhaite vous parler de ce mode de vie, car votre aspiration est profonde et
sincère. C’est une aspiration spirituelle qui vient de votre âme, le flux divin
en vous.
Les
blocages sur le chemin de l’abandon : trois faux dieux
D’une
part, vous désirez mettre bas vos masques et vivre ouvertement selon le plan
initial de votre âme. Vous aspirez à la sincérité, à l’honnêteté, à l’amour et
à la connexion. D’autre part, mettre bas ces masques est très
difficile pour vous.
Vous avez grandi avec des croyances et des structures qui
se sont enracinées dans votre psyché et qui vous empêchent de vous connecter à
votre âme.
En particulier, j’aimerais vous signaler trois idoles ou faux dieux
vers lesquels vous vous tournez souvent pour vous guider mais qui en réalité
vous éloignent de votre centre, de l’équilibre nécessaire pour que vous viviez
dans l’abandon à ce que vous êtes réellement.
La
première idole : Dieu, en tant qu’autorité supérieure
Le
premier faux dieu est Dieu lui-même, c’est-à-dire, Dieu conçu comme seigneur et
maître de la création. Ce type de Dieu est une construction humaine, une image
de Dieu qui a influencé votre culture en profondeur.
Vous êtes nombreux à
penser que vous avez laissé tomber cette image traditionnelle de Dieu. Vous
dites que vous ne croyez plus en un Dieu qui juge et punit, qui se tient loin
au-dessus de vous et garde un registre de vos réussites et de vos échecs tel un
maître d’école. Vous dites que vous croyez en un Dieu d’amour, qui vous
pardonne toujours, qui vous chérit et vous encourage.
Cependant, ce vieux
Dieu est encore très vivant dans la façon rigide et dépourvue d’amour avec
laquelle vous vous traitez vous-même !
Ne vous dites-vous pas souvent que
vous avez échoué, que vous avez tort, que vous auriez dû progresser davantage,
que ce soit dans vos relations, votre travail ou la spiritualité.
Vous vous
torturez avec des idées telles que : Je ne vis pas à la hauteur des
attentes de Dieu, je déçois mes guides spirituels ou mon Soi, j’ai raté ma
mission, je n’apporte rien de significatif au monde.
Vous
êtes nombreux à penser, en secret, qu’il y a un ordre supérieur auquel vous
êtes supposés répondre ou obéir.
Que ce soit une mission de l’âme ou un chemin
de vie qui a été tracé pour vous, une hiérarchie spirituelle qui a une tâche
pour vous, ou un guide spirituel qui vous dit quoi faire ou bien où aller, dans
tous les cas, vous croyez en l’existence d’une autorité supérieure, d’un niveau
supérieur à vous, qu’il vaut mieux écouter.
Mais aussitôt que vous croyez en
une autorité en-dehors de vous, capable de vous offrir des directives sur ce
que vous devez faire dans votre vie, nous sommes de retour au Dieu
traditionnel. Selon cette image, il y a un niveau de vérité auquel les choses
sont fixées et déterminées et tout ce que vous pouvez faire est de vivre ou non
selon lui. C’est une fausse image.
Certainement,
lorsque vous naissez, il y a des intentions dans votre âme pour cette vie à
venir. Appelons-les votre but supérieur, mais il n’a pas été conçu par quoi que
ce soit en-dehors de vous-même.
C’est vous-même qui l’avez choisi et il est né
de vos désirs et de vos souhaits.
Les évènements de votre vie qui sont prédéterminés
– dans le sens de leur probabilité, car rien n’est jamais fixé complètement –
ont été créés et choisis par vous.
Vous pouvez vous connecter à votre chemin de
vie ou à votre inspiration supérieure à chaque instant en vous mettant à
l’écoute de vos sentiments, de la voix de votre cœur, de vos aspirations les
plus profondes.
Je vous conseillerais de ne pas trop écouter les doctrines
spirituelles catégoriques sur la façon dont vous devriez vivre.
Soyez à l’écoute
de la soi-disant partie inférieure de vous-même : les émotions puissantes
qui se manifestent dans votre vie quotidienne.
A travers ces émotions, l’âme
essaye de vous atteindre et de vous dire quelque chose.
Si vous
souhaitez connaître ce que votre âme veut vous dire en cet instant, regardez
les émotions qui sont récurrentes dans votre vie, celles qui vous absorbent le
plus.
Regardez-les de façon bienveillante et honnête.
N’accusez personne
d’autre de vos émotions, ne prêtez pas attention à des causes en-dehors de
vous, voyez-les comme des résultats de vos choix.
Par exemple, si vous êtes
souvent en colère et contrarié(e), d’où cela provient-il ?
De quoi
manquez-vous ? Que vous dit la colère ? Quel message se cache
derrière elle ? Est-ce le fait de ne pas être reconnu ou estimé par
les autres ?
Avez-vous peur de leur montrer qui vous êtes, peur de soutenir
votre vérité ? Cachez-vous souvent vos sentiments et est-ce difficile pour
vous de définir clairement vos limites ?
Souvent, à travers la colère,
c’est un vrai message qui crie vers vous : une aspiration à être qui vous
êtes, à montrer au monde l’énergie originelle de votre âme.
Si vous
reconnaissez l’aspiration de votre âme à travers la colère, vous voyez votre
soi angélique briller à travers votre enfant intérieur.
L’ange
en vous est le soi supérieur qui veut se connecter avec la réalité physique,
incarner et faire briller sa lumière sur la réalité terrestre.
C’est la part de
vous qui connaît.
Votre enfant intérieur est la passion de la vie
elle-même : c’est le désir, l’émotion et la créativité.
C’est la
part de vous qui expérimente. La part « enfant » en vous est votre
soi inférieur.
L’enfant intérieur est une source de joie et de créativité, s’il
vit en harmonie avec l’ange intérieur.
Mais s’il se détache de la caresse de
l’ange et s’il part à la dérive, c’est la source des émotions qui devient
sauvage. La colère va se transformer en haine et en vengeance. La peur va se
pervertir en défensive, névrose et frustration. La tristesse va se détériorer
en dépression et en amertume.
Les émotions originelles sont des messages
indicateurs de votre part qui expérimente. C’est l’enfant qui, à travers ces
émotions, tend les bras vers l’ange qui est en vous.
Les émotions expriment
l’expérience pure, in-connaissante.
Elles sont l’expression d’une
incompréhension.
C’est en connexion avec l’ange que les émotions peuvent être
saisies en tant qu’indicateurs et comprises.
Ainsi, les émotions deviennent des
instruments de transformation et d’exploration :
le soi inférieur enrichit
et comble le soi supérieur car il fournit à la part connaissante un contenu
ressenti.
L’ange en vous devient vivant et fait l’expérience d’une joie
profonde s’il lui est permis d’illuminer l’enfant.
Et si le soi supérieur
resplendit de cette façon, votre corps émotionnel s’apaise et s’équilibre.
Le
fruit de cet accord entre l’ange et l’enfant est une connaissance intérieure
intuitive qui peut imprégner votre vie de lumière et d’aisance.
Les
principes supérieur et inférieur en vous, l’ange et l’enfant, forment un
tout organique et significatif.
Ces notions de « supérieur » et
« inférieur » ne sont donc pas vraiment justes.
Il s’agit davantage d’un
jeu joyeux entre connaître et expérimenter.
Ce sont leurs effets combinés qui
mènent à une véritable sagesse incarnée (le contraire d’une sagesse théorique).
Pour
trouver une direction au sujet de votre vie à l’instant présent, le mieux que
vous puissiez faire est de vous adresser à votre enfant intérieur. En lui
donnant l’attention dont il a besoin, vous l’entourez de votre conscience
supérieure, la caresse de l’ange.
Pour illustrer cela, revenons à l’exemple
ci-dessus dans lequel je parlais de la colère et de l’irritation. Une fois que
vous êtes connecté à cette émotion et que vous la considérez comme un enfant,
vous pouvez inviter l’enfant à venir vers vous. Vous pouvez lui demander ce qui
le contrarie et de quoi il a besoin de votre part pour guérir.
Laissez l’enfant
vous répondre et permettez-lui de s’exprimer très clairement. Imaginez-le vous
parler de manière vivante, avec sur son visage une expression distincte et un
langage du corps très clair.
Peut-être est-il en train de vous donner des
réponses spécifiques, telles que « Je veux que tu quittes ce
travail » ou « Je veux prendre des cours de danse », ou elles
peuvent être plus générales, comme « J’ai besoin de jouer et de me
détendre davantage » ou « Je ne peux pas être toujours
gentil(le) ».
Prenez la réponse au sérieux et vivez le plus possible selon
elle. Il se peut que vous ne puissiez pas faire tout de suite ce que votre
enfant intérieur désire, mais vous pouvez faire un pas dans cette direction et
peu à peu réaliser vos aspirations.
Si vous étreignez l’enfant en colère,
effrayé ou triste en vous dans un geste d’amour et d’acceptation, il est touché
par l’ange en vous et le résultat, c’est que votre âme vous parle. Commencez
par les émotions, trouvez la véritable aspiration derrière ces émotions, et
trouvez une façon de les réaliser peu à peu.
Dans ce
tableau que je vous dessine de l’ange et de l’enfant intérieurs, il n’y a pas
de place pour une figure de Dieu autoritaire.
Le supérieur et l’inférieur se
complètent l’un l’autre dans une relation ouverte, en évolution dynamique.
L’ange ne dicte rien à l’enfant et l’enfant n’a pas autorité sur l’ange.
C’est
dans leurs effets combinés que vous découvrez ce qui est juste pour vous à
l’instant présent.
Vous
trouverez les buts de votre vie à travers cette connexion intime entre l’ange
et l’enfant. Dans cette connexion, vous découvrez ce qui vous motive réellement.
Aucune autorité en-dehors de vous ne peut remplacer cette connexion, ou
l’accomplir pour vous. Un enseignant ne peut que vous indiquer ce lieu sacré,
où vous pouvez permettre à l’enfant intérieur d’être chéri et inspiré par
l’ange en vous. En ce lieu, vous trouvez qui vous êtes et quelle est votre
passion.
Des directives générales sur la façon de vivre une vie spirituelle
sont presque toujours inadéquates, ou du moins de nature non-universelle.
La
vérité est sans-forme.
Chaque créature a sa propre forme, sa propre façon de
vivre la vérité.
C’est cela le miracle de l’essence unique de votre âme.
Les
vrais enseignants spirituels ne donnent pas de directives sur les choses à
faire et ne pas faire, telles que ne pas manger de viande ou méditer deux heures
par jour.
Un vrai enseignant sait qu’il s’agit pour vous de trouver votre
propre vérité, en profonde communion avec vous-même. Les enseignants peuvent
indiquer ce qui leur a été utile sur leur chemin, mais ils n’en feront pas une
règle ni un dogme.
Si vous
observez la façon dont Dieu a été décrit dans la plupart de vos traditions
religieuses, c’est exactement ce qui s’est produit. La plupart sont des
traditions de peur et d’abus de pouvoir. Le besoin de règles strictes et de
dogmes ainsi que la tendance à des organisations hiérarchiques montrent
toujours que la peur et le pouvoir sont à l’œuvre.
Cependant, la même chose se
produit aussi dans la spiritualité « nouvel âge ».
Prenez par exemple
les nombreuses prédictions et théories spéculatives qui circulent actuellement.
Si vous suivez cela sans consulter vos propres sentiments que cela vous
inspire, vous pouvez vous sentir en insécurité et commencer à vous demander :
« Est-ce que j’agis correctement ? »,
« Et si je manquais le bateau ou le vaisseau spatial en
2012 ? »ou « L’état de mes chakras est-il assez pur pour
entrer dans la 5ème dimension ? ».
Ce type de questions n’est
certes pas utile à votre croissance intérieure.
Je vous le demande :
tournez-vous vers vous-même.
Ne vous focalisez pas sur le mouvement des
planètes et des étoiles, les changements climatiques, ou les jugements d’un
maître ascensionné pour déterminer votre niveau de réalisation.
Vous êtes le
centre de votre univers, la référence et la pierre de touche de votre monde. Il
n’y a pas de Dieu en-dehors de vous qui sache mieux que vous ou qui détermine
les choses pour vous.
Non seulement le Dieu que vous aviez auparavant projeté
en-dehors de vous réside en vous, mais ce Dieu n’est pas non plus omniscient.
Ce principe divin en vous et dans toute la création est une force joueuse qui
grandit et évolue selon des parcours ouverts et imprévisibles.
Dans ce
tableau, ce qui est inférieur a une raison indubitable d’exister : c’est
le carburant de la croissance et de l’accomplissement.
La lumière et
l’obscurité ont leur propre rôle à jouer et c’est dans l’acceptation des deux
que vous obtiendrez l’illumination.
Tendre vers la lumière d’une façon
unilatérale, ignorer ou combattre l’obscurité, ce à quoi aspirent certains
groupes spirituels, crée un déséquilibre et une résistance subtile (ainsi que
du mépris) pour la vie terrestre.
Faire
les choses de travers, faire des erreurs, est très bien. Cela peut même vous
apporter plus de croissance que d’essayer d’éviter les erreurs. Dans les
mauvaises choses, la graine de lumière est latente.
C’est seulement en faisant l’expérience du mauvais à partir de
l’intérieur que vous pouvez faire l’expérience du bon comme étant beau, pur et
vrai.
Vous ne pouvez pas faire cette expérience à partir de l’extérieur.
Vous, Dieu à l’intérieur de vous, avez plongé en profondeur (dans la réalité
matérielle) pour parvenir à connaître à travers l’expérience, et non pour
appliquer la connaissance à l’expérience. En ce sens, il n’y a pas grand chose
qui ne soit spirituel.
Toute expérience est sacrée et significative. Ne
vous laissez pas guider par des règles extérieures, qui vous dictent ce qui est
sain, bon et spirituel à faire.
La pierre de touche est votre cœur : si
vous sentez que c’est juste pour vous, alors c’est bien. Laissez tout le reste.
La
seconde idole : les critères et idéaux de la société
Un autre
faux dieu qui vous aliène de l’énergie originelle de votre âme : les
critères et valeurs qui contrôlent votre monde social et vous ont été transmis
par la façon dont vous avez été élevé(e), votre éducation et votre entourage de
travail.
De nombreux idéaux de la société sont enracinés dans la peur, dans le
besoin de contrôler et de structurer la vie pour qu’elle devienne un terrain de
jeu proprement arrangé.
De nombreuses règles de conduite ne sont pas tant
inspirées par ce que les gens ressentent vraiment ou expérimentent, mais par
l’apparence extérieure.
Essayer
de vivre selon de tels critères de conduite peut mettre sur vous une grande
pression.
Pensez à la peur de n’être pas conforme, ne pas être assez beau
(belle), ne pas avoir de relations, etc…
En vous comparant avec des images
irréelles de réussite et de bonheur, votre énergie créatrice se bloque et vous
ne vous sentez plus chez vous dans ce monde.
A cause
de toutes ces obligations et ces interdits, qui sont devenus comme une seconde
peau, vous osez à peine expérimenter votre créativité originelle. Vous avez
peur de sortir des sentiers battus.
Mais c’est exactement cette énergie
originelle de votre âme qui veut s’écouler uniquement de vous, qui est
bienvenue sur Terre !
C’est cette part de vous qui est faite pour amener
la transformation de la conscience sur Terre dès maintenant.
Vous
connecter à vos impulsions créatrices et les exprimer selon votre façon unique
exige souvent que vous vous déviiez des objectifs et des idéaux de la société.
Il se peut que votre rythme naturel d’exploration de vous-même puis
d’expression de ce que vous êtes au niveau matériel ne coïncide pas avec le
schéma de la société, comment et quand accomplir certaines choses dans sa vie.
Il se peut que vous passiez par un long processus pour vous connaître en
profondeur, en ne produisant ou n’accomplissant rien au niveau extérieur.
Bien
que cela puisse sembler inefficace ou synonyme d’échec pour les gens, vous
pouvez œuvrer ardemment au niveau intérieur et découvrir plein de choses
précieuses à votre sujet.
Prenez votre temps pour découvrir qui vous êtes, où
votre énergie physique vous mène, et pour intégrer cela à votre être
émotionnel et physique. Ne prêtez pas attention à la réussite extérieure.
Focalisez-vous sur ce qui vous semble bon et juste, ce qui vous fait vous
sentir détendu et inspiré. Si vous trouvez ce mode de vie, et faites
l’expérience de la paix et du calme à l’intérieur, vous entrerez très
facilement en contact avec l’énergie originelle de votre âme.
Les gens
ont très peur de ce que la société exige et attend d'eux. Le plus étrange est
que la société en tant que telle n'existe même pas. Nous avons en fait plein de
gens ensemble, chacun avec ses aspirations sincères et ses peurs enracinées en
profondeur.
Chacun aspire à être libre, au sens le plus profond du terme: être
eux-mêmes en toute simplicité sans peur du jugement des autres. Repensez-y
donc, chaque fois que vous prêtez une grande attention à ce que les autres
pensent de vous. En fait, vous devenez aussi le pire ennemi de l'autre, puisque
en vous conformant à leurs règles et en craignant leur jugement, vous maintenez
vivants de faux idéaux et étouffez tous deux encore davantage. Vous devenez la
société pour quelqu'un d'autre.
Surtout
vous qui êtes les pionniers de l'ère nouvelle, pouvez être un exemple pour ceux
qui sont prisonniers de la peur. Vous êtes cet exemple quand vous êtes vraiment
fidèle à vous-même, quand vous êtes à l'écoute de vos sentiments, quand vous
vivez en accord avec eux et ne tenez pas compte des jugements extérieurs.
Ces
jugements naissent de la peur, non de l'amour, et ils sont souvent basés sur de
vielles règles et codes de conduite dont personne ne se souvient de l'origine.
Ces vieux critères de référence qui ne sont plus reliés au cœur humain
attendent d'être transformés de l'intérieur par ceux qui osent ouvrir de
nouvelles perspectives. La société vous attend. Elle attend des idéaux et des
critères de référence inspirés qui aident les gens à se relier à leur cœur et à
leurs vrais désirs. Vous apportez votre contribution à la transformation de la
conscience collective en étant un exemple d'amour au lieu d'être un adepte de
la peur.
Osez
convier la part d'enfant joueur qui est en vous. Entrez souvent en contact avec
votre enfant intérieur: il sait très bien ce qu'il veut. Souvent, vous
ressentez à peine ce à quoi votre cœur aspire et vous avez l'impression d'avoir
perdu votre passion.
C'est parce que vous ne laissez plus jouer, imaginer et
rêver votre enfant intérieur. Quand vous vous mesurez aux codes extérieurs (ce
qui est approprié pour mon âge, mon sexe, le contexte social), vous vous
limitez et ne permettez pas à l'enfant, au rêveur et au visionnaire de vous
emmener hors de ces limites et de vous relier à votre code intérieur.
Vous
êtes tous nés avec une inspiration, un désir de manifester quelque chose sur
Terre, à la fois pour vous et pour les autres (« la société »).
Vous
n'êtes pas venus ici pour vivre dans une tour d'ivoire.
Vous faites partie de
la conscience collective sur Terre et vous êtes venus ici pour initier et
inspirer le changement. C'est cela qui vous rendra heureux et comblés.
En vous
reliant à votre enfant intérieur et en ressentant à nouveau la magie de cette
passion originelle, les limites et les frontières seront levées et vous
trouverez votre chemin dans la vie d'une manière plus facile et plus légère.
Plus vous vous libérerez de ces faux dieux qui vous font demeurer petits et
effrayés, plus votre vie sera basée sur le sens de la liberté et de l'abandon à
votre cœur, et plus l'univers vous apportera son soutien et vous donnera les
moyens nécessaires pour mener votre passion à sa réalisation.
La
troisième idole: avoir pitié des autres et accompagner leur
souffrance
Il y a
un autre faux dieu que j'aimerais mentionner et qui peut-être vous préoccupe le
plus dans votre vie quotidienne. C'est d'avoir pitié de votre prochain, de
porter le fardeau avec ceux que vous aimez en souffrant en même temps qu'eux.
Bien, vous vous demandez peut-être comment cela peut être une idole.
Ne suis-je
pas supposé me connecter aux autres, surtout à ceux que j'aime, et les aider si
je le peux ?
Ce dont je parle est d'une tendance que vous avez à vous connecter
si profondément à vos proches que vous êtes entraînés dans leur chagrin, leurs
problèmes et leurs émotions négatives et que vous perdez contact avec votre
propre centre et votre paix intérieure. Cette sorte de pitié et de
co-souffrance n'est pas votre tâche, ce n'est pas utile aux autres et ce n'est
pas juste d'un point de vue spirituel.
Une
grande part de ce que vous appelez une hyper-sensibilité est d'être si ouvert à
l'énergie des autres que cela balaie la vôtre. Votre empathie (c’est à dire la
capacité à ressentir les humeurs et les émotions des autres) est dans ce cas
insuffisamment équilibrée par la compréhension que ces énergies négatives
présentes en l'autre sont les siennes et non les vôtres. Vous n'avez pas
clairement conscience que cette négativité joue un rôle viable dans sa vie et
qu'il se peut que vous l'éclairiez par votre compassion et votre compréhension,
mais que cela ne sert les objectifs de personne si vous souffrez en même temps
qu'eux.
Bien
sûr, vous aimeriez voir vos bien-aimés mener une vie heureuse et épanouissante
(que ce soit votre épouse, votre enfant, votre parent ou ami). Vous souhaitez
qu'ils se sentent mieux et que leurs problèmes soient résolus. Toutefois,
souvenez-vous que les problèmes sont leurs propres créations. Les problèmes de
relations, d'argent, de santé, les désordres psychologiques, reflètent tous des
conflits intérieurs enracinés en profondeur dans l'âme.
Quelque part les gens
veulent faire l'expérience de ces problèmes pour tirer quelque chose au
clair. Il se peut qu'ils aient l'air d'être victimes, surtout quand ils
tournent en rond de façon répétée. Mais bien souvent cela signifie qu'ils
veulent encore faire l'expérience d'un aspect de ce problème de manière plus
profonde et ne sont pas encore ouverts à votre aide. Si vous essayez malgré
tout de les aider, vous deviendrez rapidement pressant et contrôlant et vous
épuiserez vos propres sources d'énergie. A la suite de quoi vous laisserez
tomber l'abandon comme style de vie.
En
donnant trop ou de manière inappropriée, vous gaspillez de l'énergie et vous
vous enchaînez émotionnellement à celui que vous aidez. Cela vous rend
dépendant de l'autre pour votre bien-être. Vos énergies émotionnelles se
mélangent et c'est l'une des principales causes des pertes d'énergie, de
vitalité et de présence consciente.
Peu de choses peuvent faire s'effondrer
votre énergie aussi facilement qu'un sentiment de devoir, de culpabilité et de
responsabilité pour quelqu'un d'autre.
Dans une
telle relation d'aide il y a souvent des dérives de pouvoir, même si personne
n'en avait l'intention.
En donnant trop ou de façon inappropriée, celui qui
aide essaye en fait de masquer un vide intérieur qui ne se remarque pas si l'on
est préoccupé par quelqu'un d'autre.
Aider quelqu'un peut vous amener à vous
sentir plus fort et plus assuré.
Celui qui capte toute votre attention fait
l'expérience que c'est agréable et confortable, et remarque vite qu'il
peut vous influencer par ses humeurs et ses émotions.
Il sait que si les choses
empirent pour lui, vous lui accorderez plus d'attention (car vous voulez
tellement qu'il aille bien).
Celui qui souffre sait donc qu'il vous tient en
son pouvoir et que c'est gratifiant de rester dans le rôle de la victime. Dans
une telle relation, une forte énergie d'échange prend place, et cela vous
épuisera tous deux, car ce n'est pas en alignement avec ce que désire
réellement votre âme. Il n'y a aucune vérité spirituelle dans cette façon de
vous réduire l'un l'autre à un rôle très limité. Celui qui aide finira par être
frustré car celui qui souffre ne fera pas assez de progrès : ce n'est pas dans
son intérêt de changer, car il s'est investi dans le rôle de la victime. Il
s'enfoncera encore plus dans ce rôle de victime, jusqu'à en être complètement
paralysé. Tous deux se fâcheront et se blâmeront l'un l'autre.
Vous
sympathisez et vous sentez désolé pour les gens qui vous entourent. Surtout
vous, les artisans de lumière, qui avez une forte impulsion à répandre la
lumière et la conscience sur Terre, vous êtes très sensibles à la souffrance
des autres. C'est difficile pour vous de voir la souffrance à l'échelle du
globe, par exemple dans les régions dévastées par la pauvreté ou la guerre, ou
la destruction et la pollution de l'environnement. Mais quand il s'agit de la souffrance
qui est proche de vous, dans votre environnement personnel, vous êtes affectés
encore plus profondément. Et c'est surtout là que vous êtes mis au défi
de reprendre votre pouvoir.
Il est
important de réaliser que vous n'aidez pas quelqu'un en vous rapetissant. Vous
pensez souvent que si vous absorbez et avalez une partie des émotions de
l'autre personne, vous vous reliez davantage à elle et qu'ainsi vous l'aidez.
C'est comme si vous partagiez son fardeau. Mais en réalité, en vous chargeant
des émotions de l'autre, vous ne faites que doubler le fardeau. L'ombre
s'épaissit. En accompagnant la souffrance de l'autre personne, votre énergie se
trouve fragmentée et anéantie par la négativité qui est en elle. Vous allez
penser que vous n'avez pas le droit d'être heureux (se) en paix et
satisfait(e), tant qu'elle souffre. C'est une faute grave. En réalité, c'est le
contraire qui est vrai.
Être vraiment utile à quelqu'un signifie que vous placez votre énergie au service de
la solution du problème, et non du problème lui-même. Pour cela, vous avez
besoin de grandir plutôt que rapetisser.
Plus vous rayonnez de conscience de
Soi et d'indépendance, plus vous représentez « l’énergie de la
solution », plus vous pouvez apporter à quelqu'un d'autre sans vous
épuiser. Si vous souffrez avec eux, en réalité, vous ne faites
qu'affirmer le problème.
Si vous restez centré et calme, sans entrer en
résonance avec les émotions lourdes de l'autre, vous ouvrez un nouvel angle,
une nouvelle façon d'envisager le problème.
C'est précisément en n'entrant pas
en résonance avec l'énergie du problème que vous l'éclairez d'une nouvelle
lumière.
Une
véritable direction spirituelle ne consiste jamais à résoudre les problèmes des
autres. Il s'agit plutôt d'être pour eux une balise de lumière et de présence
consciente, qui les met face à leurs problèmes d'une façon qui leur permet de
les considérer d'une autre manière.
Cela leur renvoie un sentiment de
libre-arbitre et de responsabilité.
Quelque chose en vous touche leur cœur et
les inspire : c'est l'énergie de l'amour. L'énergie de l'acceptation. De cette
façon, vous leur offrez « l'énergie de la solution ». Non pas en
faisant quelque chose pour eux, mais en étant cela.
C'est l'œuvre de
lumière : être vous-même de façon naturelle, en paix avec vous-même et
transmettre cette paix aux autres. Le propos n'est pas de porter le fardeau des
autres ou de trouver des solutions à leurs problèmes. Il s'agit de porter
l'énergie de la solution en vous-même et de la partager avec les autres. C'est
le cœur de votre mission sur Terre, le cœur de ce que signifie « apporter
la lumière ».
Être fidèle à vous-même, prendre soin de vous et être à l'écoute de ce que votre
intuition vous dit, tels sont les pré-requis pour enraciner la fréquence de
l'amour sur Terre. C'est ce que votre âme veut pour vous. Chaque fois que vous
laissez les autres s'enfuir avec votre énergie, ou bien que vous donnez trop de
vous-même par peur ou par besoin de contrôler, une partie de votre lumière est
anéantie et vous aurez besoin de récupérer et de vous guérir émotionnellement pour retrouver votre équilibre
naturel et votre vitalité. Observez comment cela se produit dans votre vie
quotidienne. Si vous vous faites du souci au sujet des autres, comment
ils vous perçoivent ou comment vous devriez les aider, vos pensées tournent en
rond, les mêmes émotions se répètent et vous êtes pris dans l'ornière de la
peur et du contrôle. Souvent, vous avez tendance à faire cadeau de votre
énergie car vous pensez que vous améliorez les choses en aidant les gens ou en
résolvant leurs problèmes. Mais faites attention : votre contribution sert-elle
réellement la solution du problème ou bien l'affirme-t-elle et par conséquent
perpétue ce problème ? Demandez-vous si vous ne servez pas en fait une idole au
lieu de votre propre lumière intérieure.
Essayer
de contrôler les choses semble souvent juste et sensé, mais c'est souvent la
peur qui vous force à le faire. Fréquemment, vous vous sentez fatigué et épuisé
à cause de tous ces efforts dans différents secteurs de votre vie, mais bien
souvent, vous vous y tenez et vous avez l'impression d’être obligé d'y mettre
encore plus d'énergie. Vous pensez le devoir à quelqu'un, à une organisation, à
la société ou même à Dieu.
Mais chaque fois que vous vous sentez émotionnellement
épuisé, que vous poussez les choses trop loin, il est vraiment temps de laisser
aller et de trouver un espace tranquille pour vous-même. Il est temps de lâcher
le monde et de se tourner vers l'intérieur.
Faire une coupure et vous relier à
votre enfant intérieur est de la plus grande importance pour rester centré et
équilibré.
En vous reliant à votre enfant, vous éveillez aussi votre ange, le
gardien de l'enfant. Vous vous reliez à votre « soi inférieur » et
votre « soi supérieur » et en les ressentant à l'intérieur et en
étant à leur écoute attentive, vous commencez à percevoir comment ils peuvent
jouer ensemble joyeusement. Vous voyez clairement ce que vous avez à faire ou
rechercher pour redevenir centré et en paix.
Trouver
et suivre sa passion
Chacun
naît avec une passion. Imaginez cette passion sous la forme d'une belle rose
rouge. Imaginez que, juste avant de naître, vous êtes au bord du ciel, tenant
dans votre main cette exquise rose rouge. Bien que vous hésitiez à faire le
saut dans le royaume terrestre, et vous vous demandez même avec
mélancolie si vous y êtes prêt(e), vous ressentez un feu à l'intérieur de
vous, une passion, qui se présente à vous sous la forme de cette rose rouge.
Imaginez à présent que vous faites ce saut, vous vous incarnez, vous portez
maintenant cette rose en vous, dans votre ventre et votre cœur. Laissez venir à
vous l'énergie de la rose. Permettez à votre passion originelle, à votre
inspiration, de se présenter à vous, à cet instant. Regardez-la, à quoi ressemble-t-elle
maintenant ? Saisissez la première image qui vous vient à l'esprit.
La rose
a-t-elle l'air un peu triste et fanée ? Ou bien est-elle rayonnante de vie ?
Voyez-vous un bouton de rose ou une fleur épanouie ?A-t-elle besoin que vous
lui donniez quelque chose à cet instant ? Peut-être plus d'eau ou de soleil, ou
plus d'amour et d'attention, ou bien veut-elle changer de lieu, pour un
environnement plus nourrissant ? Imaginez que vous lui donniez exactement
ce dont elle a besoin, et voyez comment cela vous affecte au niveau intérieur.
La Terre est de couleur rouge, ainsi que
le chakra-racine. C'est la couleur de la passion. Vous avez souvent peur de
votre propre passion.
Vous avez peur de laisser ce flot originel s'exprimer
ouvertement dans votre vie, car cela va à l'encontre de ce que la société ou la
tradition considère comme étant correct, bon et sensé. Toutefois, en chacun de
vous il y a une passion originelle et une inspiration qui est la source-même de
votre existence ici et maintenant.
Vous ne pouvez pas réellement être comblés
et inspirés tant que vous ne permettez pas à cette énergie de traverser votre
vie et de la guider. L'essence de l'abandon en tant que style de vie est que
vous vous abandonniez à vous-même, à la passion de votre âme, l'inspiration qui
a bercé votre vie actuelle.
Voici
quelques pistes pour reconnaître si vous êtes connecté à la passion de votre
âme :
1- Se
sentir inspiré(e)- quelle que soit la direction, c'est là où vous avez besoin
d'être
Adopter
l'abandon comme style de vie signifie que vous vous laissez guider par ce qui
vous inspire vraiment. L'abandon n'est pas une énergie passive. En vous
abandonnant à ce qui vous motive et vous inspire réellement, vous ouvrez la
porte à un flux d'énergie actif et vivant. Pour découvrir ce flux pour
vous-même, vous avez besoin de découvrir avec quelle sorte d'activités votre
énergie se met en mouvement de façon naturelle. Quelles sont les choses qui
vous rendent heureux(se) et en paix ? Dans quelles sortes d'occupation ou
d'exercice sentez-vous que les choses bougent sans effort et avec grâce ?
Quelle est l'essence de ces choses ou activités ? Ressentez ce qu'elle est,
sachez qu'il peut y avoir une grande variété de moyens pour que cette essence
prenne corps et forme.
2- Être
fidèle à sa propre nature - Vous faites naturellement ce à quoi vous êtes
bon
Pour
reconnaître votre passion, vous avez besoin de réaliser qu'il y a toujours
quelque chose qui vous est très naturel. C'est quelque chose, une
activité, une occupation ou une forme d'expression qui vous attire, vous
intéresse et que vous aimez poursuivre. C'est quelque chose qui vous est
familier et naturel, presque évident de votre point de vue. Pour amener à sa
réalisation votre don naturel, vous aurez peut-être à développer certaines compétences
ou à suivre un programme éducatif, mais cela vous sera relativement facile et
joyeux. Votre passion s'accorde avec vos talents et vos capacités. Elle
implique des activités pour lesquels vous êtes doué(e) dès le départ.
3-
Maintenir des frontières claires et oser dire « non » - Vous prendre
au sérieux
Vous
êtes dans le flux de l'abandon à vous-même si vous vous prenez suffisamment au
sérieux pour dire non aux choses et aux gens qui inhibent ou obturent ce flux.
Vous pouvez suivre votre passion seulement si vous osez dire non à ce qui ne
vous convient pas ou que vous ne sentez pas bon pour vous. Vous abandonner
à vous-même, votre unique inspiration, implique que vous soyez
parfois précoce et rebelle, à part, faisant confiance aux messages de votre cœur
même si les gens disent que vous êtes stupide ou imbécile. C'est de la loyauté
envers vous-même. Osez être noble, osez faire la différence ! Vous savez,
il n'y a pas d'autre alternative. L'autre alternative, c'est que votre flot
naturel d'inspiration stagne et s'assèche et que vous commencez à vous sentir
frustré(e), vide, en colère et insatisfait(e). Si vous ne faites pas le choix
en faveur de vous-même, vous le faites contre vous. L'énergie de la rose, votre
passion, se retire et cela crée des problèmes psychologiques tels que la
solitude, le détachement et finalement la dépression. Par conséquent, osez dire
non, osez délimiter votre espace par des frontières claires. N'ayez pas peur de
passer pour égoïste selon les critères des faux dieux.
4- Patience
et rythme : Allez-y pas à pas
Si vous
êtes connecté à l'énergie de votre âme, à votre inspiration, elle vous ouvrira
un chemin dans votre vie quotidienne. Des opportunités (sous la forme de gens
ou de situations que vous rencontrez) viendront à vous selon une fréquence et
un rythme qui vous conviennent. Si vous voulez vous accorder à ce flux de
manifestation, restez dans le présent et allez-y pas à pas. Essayez de ne pas
courir au-devant de toutes les choses qui ont besoin de se produire pour réaliser
vos rêves et votre passion. La vie prend soin de vous, vous n'avez pas besoin
de prendre soin d'elle. Ressentez simplement votre passion et confiez-la aux
mains de Dieu en vous. Laissez l'ange qui est en vous garder et veiller sur les
rêves et les aspirations de votre enfant intérieur. Abandonnez-vous et ayez
confiance !
Je vous
remercie d'être ici aujourd'hui. C'est un grand plaisir d'être avec vous et
souvenez-vous que le « je » qui dit cela représente aussi pour une
grande part votre propre énergie. C'est votre propre énergie qui vous fait
signe et vous invite : Osez vivre, osez être qui vous êtes !
Pamela
Kribbe, 2007- Traduction: Christelle Schoettel
© Pamela
Kribbe 2006
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