La
journée d’hier a été très spéciale. Le soleil brillait fort à l’image de ma
lumière intérieure qui m’a montrée dans ma nudité, face à moi-même. Je suis restée sans
voix, incapable de publier quoi que ce soit. Remettant en question la certitude
de ne plus être dans le schéma de besoin de reconnaissance extérieure. Me
trouvant face à ma propre mort, mon propre vide, mes doutes, mes peurs.
Un peu
comme le soleil qui rayonnant partout dans la maison laisse apparaître la couche
de poussière rendue invisible par la semis clarté. Je n’ai pas sombré dans le
désespoir grâce à l’amour inconditionnel dont je me remplis régulièrement et la
connaissance de la conséquence d’un apport lumineux supplémentaire.
Comme je ne
vois plus mes ombres comme des monstres, que je juge moins les choses, en terme
de bien ou mal, la situation m’a plus amené à me questionner qu’à sentir l'inconfort.
La présence du soleil caché depuis deux jours, m’a poussée à
aller me remplir de ses rayons, au jardin et à faire du ménage dans l’appart. Comme
un acte symbolique de volonté de clarté, non pour repousser l’ombre mais pour
la voir dans son aspect "enseignant".
Le soir, j’ai laissé ma main
me guider vers le site du passeur où j’ai visionné une vidéo très instructive. J’ai
copié collé l’ensemble du message par respect pour la personne qui m’a donnée l’occasion
de tomber dessus. Là encore, concernant le sens de la propriété et celui
du droit d’auteur, il y aurait beaucoup à dire, mais ça n’est pas le propos de
ce message. Quoique ?
Les petites morts de l’ego
Publié le 2 mars 2013 par Le Passeur
Une autre façon de le dire…
DARPAN - Extraits de conférence Lyon 2013 - 2ème
partie
Darpan – Extraits de conférence – Lyon 2013 (2°
partie) – 11mn 38″
Source : http://www.urantia-gaia.info (en
cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source).
Après
avoir écouté cette vidéo, je me suis posé plusieurs questions :
Quel est
ton désir le plus cher ?
Vivre confortablement dans la croyance illusoire que
tu es capable de maîtriser ta vie ? Ou bien apprendre à accepter ce qui
est pour aller à la rencontre de la vérité, sans peur de ce que tu vas
découvrir ?
Voir tes attachements afin de t'en libérer ou t'accrocher à eux par peur de l'inconnu?
Prendre le risque du néant en te désidentifiant à toutes ces images de toi-même auxquels tu t'accrochent par peur de n'être plus rien?
Au
moment où j’écris ces mots, les deux voisines papotent dans le couloir. Je peux
entendre ce qu’elles disent tant ça résonne dans l’escalier et ce silence rompu
m’amène à me dire qu’il y a de la résistance intérieure. Que certaines parties
de ce que je suis sont en rébellion ou plutôt en interrogation. C’est déjà fini !
Habituellement, elles se racontent leurs vies, leurs soucis de mère...
Bon, je
m’y recolle maintenant que le calme est revenu.
Vous
pouvez aller visiter le site du passeur qui aborde le thème de la
mort. Il parle aussi des changements que nous vivons actuellement tant au
niveau individuels que collectif. Comme un grand nettoyage de l'intérieur et de l'extérieur.
C’est une bonne chose, le seul hic, c’est que
ça ne vient pas comme la plupart d’entre nous l’espéraient, moi comprise.
Les
personnes en contact avec les êtres de lumière, enfin à ce qu’ils disent, nous
vendent l’éveil alors que ça n’est qu’une version différente de l’endormissement.
Je ne vais pas commencer à les critiquer puisque chacun y trouve son compte et
qu’ils sont appelés par l’inconscient collectif, dont je fais encore partie
puisque je suis toujours en vie.
Néanmoins, je ne suis pas obligée d’adhérer et
peux m’en extraire par la les prises de conscience successives. Je garde ce qui
m’a été utile.
Le fait de savoir, ou plutôt de reconnaître mes origines divines
et ma capacité de retrouver ma souveraineté intérieure, mon libre arbitre, ma faculté de discernement.
Je continue de temps en
temps à consulter les pensées de ceux qui les exposent humblement sur la toile,
de façon à mieux me retrouver par les questions que ces lectures suscitent en moi.
J’avoue
et c’est une bonne chose, que leur nombre diminue et qu’ils ne représentent
plus à mes yeux, des phares mais juste d’autres lumières qui peuvent amplifier
la mienne.
Au sujet
de la mort, après avoir lu un de ses articles, je dirais très "technique"
concernant ce sujet, j’ai fini par me dire, que la vie elle-même contient la
mort.
La progression elle-même est une succession de mort et de renaissance.
Tout
obéit au mouvement perpétuel du cycle vie/mort, jour/nuit...
En ayant
la certitude d’être éternelle, au niveau de la conscience, je peux envisager la
mort comme un passage d’une incarnation à une autre.
Ne plus
en avoir peur permet de constater que tout est cyclique et que tout se recycle.
La mort n’existe pas, il y a juste transformation.
Seul notre attachement nous
fait croire qu’il y a perte.
Le chat
m "avait" enseigné le caractère léger de celle-ci quand il jouait avec une
souris qu’il venait de tuer. Ma peur de regarder la mort avec lucidité me
faisait interpréter les choses de façon dramatique.
Pourtant
regarder en face nos peurs et nos ombres nous amène à grandir, à gravir une
marche de plus vers ce que nous sommes éternellement. Déjà accomplis dans une
autre dimension de plus en plus accessible.
Comme le
dis Darpan, l’immense amour qui est en nous est si puissant que nous avons peur
d’en être consumés. J’ai déjà eu cette sensation quand j’étais dans l’église.
Comme si j’allais être absorbée par une chaleur qui montait en moi d’une façon
si puissante que je n’ai pu m’abandonner.
J’ai
ressenti l’immensité et la sensation d’être en toute chose, un jour que j’écoutais
un message du site "autres dimensions". Je faisais un puzzle tout en
écoutant et j’ai accueilli cette sensation. Puis, c’est devenu trop immense, j’ai
eu la sensation de ne plus pouvoir me rassembler. Le message parlait de
liberté, de néant, du fait que nous étions reliés et même, en toutes choses,
que nous étions le Tout.
C’était au printemps dernier et j’ai cessé d’aller sur
ce site. Non parce que ce qui était dit me semblait faux, au contraire. Simplement
à cette période de ma vie, je voulais enfin incarner mon corps et j’avais
décidé d’arrêter de fumer de l’herbe pour être lucide, dans le moment présent en
étant enracinée. L’idée de me fondre dans le Tout, ne collait pas.
Je sais
pourtant qu’il faille se détacher de tout pour que notre essence se manifeste totalement à travers notre être mais je
ne suis pas encore capable de le vivre.
J’y vais mollo. Je veux intégrer la
vérité à petites doses.
Même si pour vivre l’unité entre tous les humains et
retrouver la conscience de cette vérité, il semble nécessaire de transcender l‘ego,
je prends les choses une à une, dans le moment présent, suivant les
inspirations de mon âme ou de ma présence divine.
Trop de
lumière d’un seul coup, peut aveugler.
J’en
suis à changer mon mode de pensée concernant le bien et le mal tout en
fortifiant l’amour inconditionnel de soi par l’acceptation de ces deux forces
en moi.
Peu à peu, je révise ma vision de ce que je suis. J’accueille au fur et
à mesure ce qui se présente à moi consciente que je suis encore très
conditionnée par tout un tas de croyances. Cependant, j’ai de plus en plus
confiance en tout ce que je suis et l’accueil de chacune des facettes de mon être
m’amène à trouver une certaine intégrité, une certaine souveraineté. Un genre
de complétude et d’équilibre de moins en moins précaire. Beaucoup de question restent à venir concernant l'établissement de la conscience unitaire sur terre.
Les notions de "je" et de "nous". La notion de propriété directement liée à celle-ci. Tant d'attachement qui ont constitué la structure de l'humain et qui sont amenées à s’effondrer.
En commençant par prendre conscience de mes attachements, je pourrais me désidentifier de l'ego.
En continuant de porter un regard amoureux tant sur la partie de moi qui expérimente que sur celle qui a créé ce personnage dans lequel je suis incarnée, ce qu'hier j'appelais drame sera vu pour ce que c'est en réalité, le jeu de la vie.
Photos de fleurs du jardin