samedi 19 janvier 2013

Mercredi 26 décembre,





Ce matin, je me sens reposée, calme, remplie d’enthousiasme pour cette journée qui commence dans le doux silence de la nuit.
Je n’ai toujours pas écouté la conférence de Simon Leclerc tant mes journées sont pleines et plus dans l’action que dans le mental. 
Quand je pense qu’il y a peu, je dévorais les messages, de mes sites favoris, les attendais et me languissait quand ils se faisaient rares ! 

Depuis que le lien avec le divin que je suis, est devenu intime, naturel et que mon quotidien m’enseigne, je n’ai plus besoin de la lumière des autres. 
Elle me confirme ce que je crois et me fait réaliser, par la synchronicité dans le contenu des messages de mes frères et sœurs éveillés, à quel point nous sommes UN.

C’est marrant comme je me sens proche de certains éclaireurs et de ceux qu’ils canalisent. Je ne sais pas si c’est le fait d’avoir été longtemps tournée vers mon monde intérieur mais aujourd’hui quand je me tourne vers l’extérieur par le contact humain, je parle et agis comme si on se connaissait depuis toujours. 

Quand je suis ainsi avec les voisins, comme j’habite ici depuis maintenant deux ans, ils ne s’en offusquent pas. Je considère que nous sommes vraiment frères et sœurs et pour cette raison, je ne m’encombre pas de mondanités. C’est une façon de faire qui parle directement au cœur. Ce genre de relation est facilitée par le fait que mon entourage soit constitué de gens simples, sans prétention. 
Des ouvriers, des femmes libérées de leur rôle de mère, des personnes à la retraite, bref pas des intellos ni des « qui se la joue », et ça, c’est une chance. Je devrais dire que je remercie mon âme d’être ici, maintenant. Même s’il y a peu, je râlais de ne pouvoir partager ma foi avec ces gens là. 
Depuis que ma foi en la famille humaine, en la conscience unitaire est devenue une réalité, mon point de vue a changé et je mesure la chance que j’aie d’être dans ce milieu. Même si les bâtiments du style des années cinquante, sont laids, ceux qui y vivent ont la beauté et la simplicité du cœur.
Et puis comme je sais que ce que je vis est choisi par mon âme pour mon évolution, je sais que ça n’est pas le hasard qui m’a conduit ici, je peux voir que chacun d’eux, m’enseigne à sa façon, par le jeu de miroir, me reflétant que je suis un peu de ce qu’ils sont. 
Le fait d’avoir choisi d’être dans l’acceptation de tout ce que je suis, m’amène naturellement à les aimer tels qu’ils sont. 

Et ainsi vérifie l’affirmation suivante : le monde extérieur est le reflet du monde intérieur
Depuis toujours, je sais que la révolution qui peut changer le monde, c’est celle qu’on effectue à l’intérieur de soi, mais aujourd’hui, je le vérifie concrètement et c’est hallucinant de vérité et d’une efficacité intense!

Je viens de lire le message d’Hilarion du 23 au 30 décembre et je peux voir combien j’ai progressé puisque ce qu’il dit, je ne suis plus à l’espérer mais je le vis dans mon quotidien. 
Les gestes les plus simples qui avant me pesaient, sont devenus magiques. Fini la routine, l’ennui, chaque instant est une découverte, chaque geste de l’amour. 

C’est ça la vraie vie ! Le fait d’avoir parlé à mon enfant intérieur, de l’avoir consolé et de lui avoir dit qu’il pouvait se lâcher, a changé ma façon d’être. 
Enfin, je vis vraiment dans le moment présent, moment cadeau !

Je suis heureuse de constater que mon corps physique qui autrefois me parlait au travers de douleurs, puis ensuite de « bobos », me montre aujourd’hui par sa façon d’évacuer les déchets, comment je libère l’ancien, les déchets du mental.

Bon, je m’écoute la conférence de Simon Leclerc, en dessinant quelque chose que je collerais à la porte histoire de faire passer un message aux voisins.
J’avais mis un texte trouvé dans la presse galactique qui considérait le monde comme si c’était un village de cent habitants et qui montrait combien, en occident, en Europe et aux États-Unis, nous sommes « privilégiés » par le confort que nous avons et que pour cette raison, toute plainte constituait une offense au reste du monde. 

C’était une façon de dire, "arrêtez de vous plaindre", "soyez reconnaissant pour tout ce que vous avez". Du coup, non seulement, ils ne viennent plus me raconter leurs "misères", ce qui allège le taux vibratoire de l’ensemble mais on dirait que la joie est plus souvent présente. Cette fois-ci, j’ai envie de mettre un message qui élève au niveau du cœur, de la conscience unitaire. 
Je laisse le « hasard » guider ma main sur le papier. Peut-être un Mandala…

Excellente conférence qui me confirme tout ce en quoi je crois. Encore une belle synchronicité, résonance ! Le coup des 400 vies me confirme la nécessité d’être persévérante dans les libérations de fausses croyances en tout genre. 
Notamment celles relatives à l’argent. Il s’agit de travailler au niveau de la mémoire cellulaire ce qui explique pourquoi le résultat ne soit pas immédiat malgré la vérité de la manifestation instantanée. 
Il faut dire que c’est dans les situations désagréables qu’elle est le plus évidente. 
Normal puisque c’est profondément ancré dans l’inconscient et que dans notre vision duelle de nous-mêmes et des choses, ça représente des vérités puissantes malgré qu’elles soient totalement en désaccord avec les vérités universelles. 

L’essentiel est de se souvenir que la loi d’attraction, de résonance sont vraies.
La « chance » ou plutôt l’opportunité que nous offrent les énergies nouvelles, c’est de pouvoir se mouvoir facilement dans les lignes du temps. 
Là réside notre pouvoir, premièrement, d’avoir la possibilité de guérir le passé en envoyant de l’amour et de la lumière dessus. 
C'est-à-dire concrètement, reconnaître que c’est grâce à ce passé que nous sommes là aujourd’hui, que l’acceptation délivre, que la neutralité nous extirpe de la dualité. 

Ce qui veut dire que même sans comprendre la complexité de l’humain divin et sans connaître les lois universelles, on peut, en étant dans l’acceptation de ce qui est, guérir tout et vivre le moment présent dans la paix. 

Ainsi, tout le monde bénéficie de la loi de l’amour inconditionnelle, de son pouvoir guérisseur. Pour cette raison, tous ceux qui se croient privilégiés de recevoir la connaissance, devraient plutôt envisager les choses autrement. 
Si on est éclairé c’est qu’on en a besoin parce qu’on ne peut pas s’aimer inconditionnellement, naturellement. 

Seuls les malades ont besoin de guérison. Pour ces raisons, l’humilité s’impose. 
Celle-ci permettant de ne pas se sentir au-dessus des autres, tout est bien.
Les fondations d’un monde égalitaire sont posées.

Ce que je retiens aussi de la conférence de Simon, c’est que nous pouvons considérer que notre courage d’être dans la dualité, dans la densité, nous délivre de l’idée d’être « inférieurs » aux êtres de lumière. 
Chacun a choisi une expérience selon son désir de comprendre.
Il n’y a donc aucune raison de se comparer tant au niveau de l’humain qu’au niveau du « divin ». Je suis tout à fait d’accord avec l’idée que le système éducatif est corrompu et même dangereux. Tout autant que la conception que nous avons de la guérison, du guérisseur et du malade.
Bon, je vais en courses ce matin alors je me bouge !

Je viens de lire un texte, « le système hiérarchique sur les plans invisibles qui entretient l’illusion et l’ignorance » qui m’a pas mal troublée mais qui ne m’étonne pas plus que ça dans la mesure où il semble logique que la dualité ne soit pas limitée à la troisième dimension. D’ailleurs, il y a peu un autre texte du compagnon de Pamela Kribbe, parlait de « L'influence du plan astral sur la canalisation » où il explique ce qu’est le plan astral.

A vouloir trop en savoir, on fini par s’y perdre, pour cette raison, je me dis que la voix du cœur, de son propre cœur, sera toujours la plus sûre. 
D’autant plus que ce qui est vrai aujourd’hui, sera faux demain ou revisité. 
La connaissance n’a pas de limites et il est bon de commencer par faire avec ce que l’on a, les outils qui nous sont donnés. 

Bien qu’il y ait des lois universelles, il y a mille façons de les comprendre et de les interpréter. Et il y a autant de vérités que d’individus.
Rien ne remplace sa propre voix intérieure.
Il est quelque fois utile de revenir à notre foi, ce qui nous fait vibrer, nous sentir en accord avec nous-mêmes et ce qui nous entoure.
Je suis convaincue de ne pas être qu’un corps, plusieurs expériences, m’ont amenées à le savoir d’une façon quasiment viscérale, non mentale, même si le raisonnement logique a confirmé cette certitude.

La meilleure façon, pour moi, de savoir ce qui est vrai, c’est déjà si ça me permet de me sentir bien, en paix. Si ça fait écho au niveau du cœur, si je sens une tendresse en moi, quelque chose qui m’adoucit et me rend plus patiente, plus tolérante avec mon entourage.

Une information sera traitée selon le sens que je veux donner à ma vie. 
Si mon désir le plus cher, c’est d’être en paix avec moi-même et les autres, alors la voie la plus simple est celle de la neutralité, l’acceptation de ce que je suis, de ce qui est.
Si je considère qu’il y a en moi, une conscience supérieure, une étincelle divine, plutôt que de tourner vers des « lumières extérieures », autant m’adresser à elle et faire selon ce que je ressens comme vrai.

Comme nous sommes constitués de manière à être autonome en toute chose, j’ai les clefs en moi pour savoir ce qui sera utile à ma progression ou pas.
Si je suis faite de matière et d’esprit, ici, maintenant, sur la planète terre, c’est pour connaître mon origine divine, à travers ces matériaux que sont mon corps et la nature.

Si un message amène la confusion, ça ne veut pas non plus dire qu’il est faux, c’est peut-être aussi que je ne suis pas prête à l’entendre. Mais dans ces cas là, je peux aussi le savoir. Je peux discerner si quelque chose me dérange selon la réaction que ça suscite en moi.

Quand je commence à cogiter comme ça, je me dis que plutôt que de me compliquer la vie, mieux vaut la vivre ! Le corps mental aime à chercher, comprendre, comparer, s’interroger mais même s’il participe activement à mon fonctionnement global, il ne saurait être vital comme le cœur.
Le simple battement de notre cœur est une vérité, se contenter de l’écouter quand le mental s’emballe peut suffire à revenir à l’essentiel, me resituant dans le moment présent. Je tente l’expérience...

C’est assez relaxant et agréable. Le corps mental s’est calmé ce qui est appréciable !
Je ne sais pas ce qui se passe avec l’écran depuis un certain temps mais il y a un problème ! Espérons que ce ne soit pas la carte mère ou la carte vidéo.
Je vais devoir ouvrir la tour pour voir si un dépoussiérage est nécessaire.
Si je considère que toute expérience est une leçon, je peux prendre ça comme un besoin de nettoyer quelque chose en moi. 

Depuis ce matin, j’ai l’impression qu’il faut que je libère quelque chose mais je n’arrive pas à déterminer ce que c’est.
Présence divine, éclaire moi, s’il te plait.
Je me rends compte d’un truc, c’est que bien souvent, quand je suis en paix pendant un certain temps, quelque chose arrive qui me pousse à avancer encore plus loin, à comprendre, à savoir de moi-même. Je râle de ne pas arriver à me satisfaire de la situation, du fait qu’à chaque fois, il faut que je sois bousculée par la vie. 
Que ce soit de l’extérieur ou de l’intérieur. Aujourd’hui, je suis comme désillusionnée. 
Ce qui me motivait il y a deux jours, me semble fade aujourd’hui. 
En même temps, la vie, c’est un mouvement perpétuel, rien n’est figé. 

La paix, ça n’est pas l’immobilité de la pensée, c’est l’acceptation de celle-ci, peu importe ce qu’elle est. Et vouloir être bien n’est ce pas une façon de refuser ce qui vient. Un refus de vivre, une façon d’affirmer que l’on manque de quelque chose.
Tout ce que l’on projette, une volonté, un désir est une façon de ne pas vouloir vivre le moment présent. Si on accepte ce qui est, il n’y a pas à vouloir le modifier. 

Même si la loi de l’attraction est une vérité, un désir du cœur doit pouvoir se manifester naturellement sans que le mental n’ait à intervenir. Si on a foi en sa présence divine, tout ce que l’on vit est inspiré par elle et si elle est parfaite, pourquoi vouloir se placer au-dessus de cette intelligence en voulant quoi que ce soit d’autre que d’accepter ce qui est. 

Quand avec du recul on s’aperçoit que ce sont nos « épreuves » qui nous ont permises de découvrir le divin en soi, il n’y a pas de raison de s’inquiéter d’être dans telle ou telle situation. Si on est dans la confiance totale en la bienveillance de cette partie éclairée de nous-mêmes, pourquoi interférer dans ce que la vie nous donne ?

L’unique « rôle » de notre personnalité humaine, c’est de nous aimer en totalité, de nous accepter. Si la mélancolie est là, c’est qu’elle a sa raison d’être, c’est juste un sentiment auquel je n’ai pas à m’identifier ni même à rejeter. 
Je peux cependant m’adresser à ce état d’être en appliquant la technique d’Inelia. 
En libérant la charge émotionnelle par l’accueil de cette sensation. 
Tiens j’ai l’oreille droite qui siffle ! J’ai pris l’habitude, à chaque fois que j’en tends ces sons, de dire : oui ? Comme si on cherchait à me joindre ! Comme si c’était une sonnerie de téléphone interne.
Je vais me faire une petite séance de respiration consciente. Juste me focaliser sur ma respiration sans chercher à la contrôler. Ce n’est pas facile et chaque fois que j’ai essayé, je me suis rendue compte que je la modifiais. 
Bel exercice pour être dans l’acceptation de ce qui est, au niveau le plus basique de ce qui fait que j’existe, que je suis en vie.

Je me suis endormie, il est 1h25 !


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci