samedi 19 janvier 2013

Dimanche 23 décembre 2012 (suite)






Petite sieste, enfin méditation. Là encore, j’ai toujours du mal à déterminer ce que je fais réellement. J’appelle une sieste, un moment de repos où je m’endors et méditation, un moment de repos où je calme ma respiration sans roupiller. 
De plus en plus souvent, je vois ces belles couleurs violettes, fushia, doré parfois, blanc lumineux, défiler devant mes yeux fermés. Parfois c’est des traits lumineux enchevêtrés. Bien que je n’y comprenne rien, c’est joli et comme je suis relaxée, tout est bien. 
Allons faire un tour sur la presse galactique du jour...



« Vous vous dites peut-être : « Comment puis-je savoir si je suis en mode de réception ou non ? » À quoi nous répondons que vous vous sentez toujours bien quand vous êtes dans un mode de réception. Quand quelqu'un vous fait un compliment, le recevez-vous, ou avez-vous tendance à tout simplement l’ignorer ? Il y a une croyance très répandue selon laquelle vous devez justifier votre existence par vos efforts, ou par votre persévérance, ou par votre lutte. Beaucoup d'entre vous ne sont donc simplement pas entraînés au mode de réception ».

En plein dans le mille ! Je dois dire que je progresse aussi à ce niveau là. C’est un bon moyen de mesurer sa propre estime. Sans pour autant tomber dans le piège de « se la péter » ! Même si l’ego s’émoustille un peu, ça dure l’espace du compliment. On se sent tellement illégitime que même un compliment nous paraît suspect !
Depuis que j’ai libéré un bon paquet de croyances qui ne faisaient que me pourrir la vie et dont l’origine ne m’appartenait pas, je respire ! 
Une fois de plus, merci Inelia ! Je comprends mieux l’insistance de Louis à mettre la « pub » pour les cours qu’elle propose. J’ai regardé une vidéo d’elle sur You tube, hier et je dois dire que ça simplicité pour expliquer des choses pourtant extraordinaires et même folles pour la plupart des gens, me touche toujours. 
Comme quand j’avais visionné la vidéo où elle parle de son enfance et de sa mission. Je conseille vraiment à tout le monde d’aller voir sur You tube ou Daily Motion, ses vidéos. Le seul hic, c’est qu’elle parle en anglais et que peu de vidéos sont traduites en français mais on en trouve quand même. Sinon, il y en a aussi en espagnol. Rien de tel que de voir, d’entendre, pour se faire une idée. 

Il est vrai que ces techniques peuvent paraître trop simplistes pour être efficaces mais en fait c’est logique puisque le divin est là, en nous, tout le temps. 
Quand on comprend, même sommairement, comment on fonctionne au niveau énergétique et qu’on croit à cette présence divine intérieure, on se dit que ça ne peut pas être plus compliqué. 
D’autant que pour ceux qui comme moi, ont peu de moyens, elle offre la technique de base pour retrouver la paix intérieure, celle qui permet de libérer les peurs.
La peur et la colère sont des barrages immenses, dont on peut heureusement se libérer facilement*.

Plus les journées passent et plus les choses me semblent faciles. J’ai bien eu quelques émotions par-ci, par-là mais rien qui n’accroche suffisamment mon attention pour me sortit de la paix intérieure.
J’hésite encore par rapport au site. Le pro de l’informatique ne m’a pas contacté, Gilles n’a pas répondu, Annick non plus, il faut dire que je dois être une des rares personnes à ne pas courir dans tous les sens pour préparer Noël !

Quelle folie ! Toutes ces dépenses pour se remplir la panse. Tout cet argent pour acheter des cadeaux pour qu’à l’école les mômes puissent montrer aux copains à quel point leurs parents les aiment puisqu’ils leur ont payé le jouet dernier cri ! 
Des parents qui ont gratté sur tout pour s’offrir cette assurance d’être considérés comme des bons parents et qui du coup, donnent à leur chers enfants, une nourriture industrielle faite de conserves gavées de sucre, de colorants et de trucs aux noms barbares, de desserts du même style et de bonbons à base de gélatine de porc. 
Et le bon vieux gâteau fait par la maman ou le père qui prend le temps de faire y mettant tout son cœur ? Ben non, c’est plus vite fait d’ouvrir un paquet entouré de plastique ou là encore, la liste des ingrédients fait peur. 
Et puis gagner du temps pour quoi faire ? Mater la télé, fuir sa réalité, celle de choix non assumés. 
Être en couple pour ne pas être seul, pour faire comme tout le monde, se sentir normal, accepté, reconnu. 
Puis faire des enfants pour se dire adulte, se savoir inséré dans une société qui ne sait que compter. Numéro de sécu, carte d’identité, numéro de compte…
Tout est classé, rangé, formaté. 
Et quand revient Noël, recommencer la débauche de dépenses parce que quand on achète, on montre qu’on assume, qu’on sait gagner sa vie. C’est d’un pathétique !

Chacun ses choix, chacun sa vie. On est venu créer, exprimer qui on est, pas se conformer au modèle imposé. 
Comment entendre son cœur ? Il suffit d’être soi. D’oser écouter ses envies, faire des choix à partir de ce que l’on aime, de ce qui nous rend joyeux, de ce qui nous inspire et peu importe si ça déplait au voisin, au contraire, c’est tant mieux, ça prouve qu’on existe en tant que « je ».
Paradoxalement c’est cette notion de soi qui amène à comprendre l’unité. 
Quand on se démarque des autres, c’est qu’on est inspiré. 
L’inspiration venant du cœur, on frôle notre divinité. 
Et mieux on s’aime et moins on a besoin des autres. 
Moins on a besoin, plus on a envie d’échanger, de partager et plus on sait donner. 
Plus on donne et plus on reçoit. 
Mais quoi donner ? Donner un peu de soi, de notre singularité, notre simplicité, notre tolérance, notre attention, notre présence, notre acceptation de l’autre tel qu’il est. 
Et si cet autre n’est pas lui-même, en étant soi-même authentique, il fini par oser l’être.

C’est quand même hallucinant qu’on ne sache rien faire sans passer par l’argent. Comme si c’était le seul moyen d’échange, la valeur sûre. 
La vraie valeur c’est la vie, c’est ce que l’on en fait. 
C’est la façon dont chacun va l’exprimer. 
Plus il y a de gens différents et plus le monde est riche, plus le dialogue enseigne, plus l’échange est porteur de nouveauté, d’épanouissement. 
Mais non, l’autre, nous sert à nous évaluer en plus ou en moins. 
Je suis plus beau que lui, je suis moins riche que lui…
Et ses comparaisons ne font qu’agrandir les frontières tout en diminuant la vraie valeur de chacun. 
Je suis mieux qu’untel, je suis content. 
Je suis moins riche que l’autre, je me sens diminué.
Même les sentiments sont faussés. 
Pas étonnant que l’amour soit moqué, galvaudé, rabaissé. 
Il est représenté par un couple marié, institutionnalisé ! Il y a de quoi déprimer ! 

L’amour c’est l’énergie de la vie. Le mouvement de l’être, l’impulsion d’un désir. 
Le désir c’est l’envie d’être, de vivre, de toucher, de goûter, de sentir, de voir et de connaître.

Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci