Je
me rends compte que malgré mes progrès, je reste encore influençable.
Je
viens de relire quelques pages écrites l’année dernière parce que je commence à
faire le tri dans mon journal.
C’est
hallucinant comme ça m’a replongé dans le même état d’esprit qu’à l’époque...
L’arrivée
de la famille des voisins promettant du bruit à venir, a ajouté une couche et
c’était limite que je me décourage.
Je
peux tout de même constater que je ne tombe pas dans les vieux pièges d’avant.
Même
s'il y a toujours ces cachets!
J'essaie
de ne plus m'en faire de ce côté, mais j'ai bien du mal!
Je
sais pourtant que la solution, c’est de continuer d’être dans l’amour
inconditionnel envers moi-même et l’acceptation de tout ce que je suis.
En fait, j’ai plus l’impression d’être arrivée à un stade où je remarque les changements de fréquence intérieure, sans trop me sentir concernée même si je garde de vieux réflexes.
Je dois voir ça comme la nécessité de continuer de libérer des
peurs, des fausses croyances sans m’effrayer d’être encore dans ce processus.
Il n’y a rien de comparable avec ce que je vivais l’année dernière à la même
époque ni même par rapport à un mois en arrière.
Alors persévérance plutôt que
patience, amplification de la foi par le contact intime avec ma présence. Rien
que le fait d’écrire, me recentre !
Là guérison est là, de plus en plus
visible et peut se constater de l’extérieur...
Le gamin du quartier qui
m’horripilait à agir en enfant gâté, recommence à venir frapper à ma porte. Depuis que j'écoute mon propre enfant intérieur, ça change.
On a réussi à instaurer
des relations de confiance, d’égal à égal.
Il sait qu’il ne peut pas me mentir
et que de mon côté, je le respecte.
Il sait que je l’accepte tel qu’il est sans
pour autant le subir ni me gêner pour lui dire quand il est faux ou chiant.
Avec
lui, non seulement je suis moi-même comme avec les autres voisins mais ce qui
est bien, c’est qu’il est aussi authentique que moi.
C’est ce que j’aime chez
les enfants.
On est les seuls à s’amuser dehors, en ce moment.
Moi dans mon
jardin avec la chienne et lui dans la pelouse à jouer avec les matériaux.
Il a
essayé de se faire une cabane dans un grand arbre, en y plantant des
clous !
Je lui dis que le pauvre arbre devait avoir mal et qu’il pouvait
chercher à faire autrement mais ça ne sert pas à grand-chose.
Depuis quelques
temps, il est plus créatif, moins destructeur.
Il a fait une petite île avec du
sable et de l’eau autour avec un jet d’eau qui sort du petit canal. C’est assez
joli.
Plus je suis en paix et plus il le ressent et plus je gagne en
crédibilité à ses yeux.
On s’aime bien tous les deux. Je sens qu’il apprécie
que je sois intègre, que mes mots soient en accord avec mes gestes et que je ne
triche pas.
Plusieurs fois, je lui ai dit de ne pas me la faire « à la
séduction » qu’il pouvait jouer ce jeu avec les autres mais qu’avec moi,
ça ne marchait pas.
Du coup, il est plus lui-même et donc plus agréable.
Il est venu frapper à la porte pour me souhaiter un joyeux Noël et n’a pas insisté quand je lui ai dit que je n’étais pas lavée, que je n’avais pas mangé et que j’étais occupée. Comme il me sait sincère, il ne s’est pas senti rejeté. Enfin, je n'en ai pas eu l'impression.
Bref
tout s’arrange en dedans et autour.
La paix et le respect s’installent de plus
en plus.
Pour ce
qui est du tri du journal, je vais me contenter de classer par mois, sans lire
pour le moment.
Ce qui est important et reste l’objectif de la semaine, c’est
l’accueil de ma sœur, dans les meilleures conditions.
Il faut que je cogite au
repas et ça, ça me plait.
Vous
pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien
modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur :
Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces trois lignes. Merci