lundi 21 janvier 2013

Jeudi 3 janvier,




Jour relié au chakra du cœur. 5h30, belle journée pour se tourner vers l’extérieur. 
Je vais aller faire des courses. J’ai enfin pu dormir suffisamment et profondément, ça change la vie !
J’ai remarqué que depuis quelques temps, je m’étirais en mettant la poitrine en avant et les bras en arrière, comme pour ouvrir le chakra du cœur...
Je le fais naturellement comme quand j’étais enfant. Assise, j’ai tendance à me recroqueviller et je dois penser à me redresser pour que l’énergie passe facilement. J’ai toujours vu les gens qui se tenaient le dos droit, comme hautains, arrogants alors qu’en fait, c’est une façon d’être dans le respect de soi. 
Tout dépend comment et pourquoi on fait les choses. Je sens que j’ai beaucoup de fausses croyances à libérer. Maintenant que je suis convaincue d’être un humain divin, comme tout le monde, la perspective est totalement différente. 
Il m’est beaucoup plus facile de m’aimer sachant que je ne suis pas seulement une personnalité humaine. 
Le plus dur reste d’accepter ses faiblesses, ses défauts, ses ombres. 
Pour ce qui est d’accepter mes ombres, le fait d’avoir été victime, rend la chose plus aisée presque légitime. 
Comme j’ai pardonné l’ombre de mes bourreaux, j’arrive mieux à accepter d’avoir de la colère inconsciente, envers moi-même depuis que je considère les souffrances de mon enfant intérieur comme légitimes. 
Depuis que je les vois comme autant de parties enfantines en moi qui ont besoin d’être aimées, reconnues et éclairées pour grandir. Il me reste à accepter mes faiblesses en les considérant de la même manière. 
Le « drame » actuel étant le fait d’être dépendante de cachets, il semble urgent que j’accepte la chose. 
Puisque derrière ce geste, se cache la peur de la dépendance affective, celle d’aimer et d’être aimée, en commençant par avoir un amour inconditionnel pour tout ce que je suis et en libérant les nombreuses fausses croyances de façon à permettre la libre circulation de l’amour divin et de la lumière, tout devrait changer. 
Ce n’est pas par hasard si je souffre de douleurs aux poignets et aux mains. Celles-ci étant reliées à la capacité d’aimer…
Le travail de mise à jour des fausses croyances demande foi et persévérance.
C’est un moyen très efficace d’auto-guérison qui n’agit pas du tout à la manière d’un médicament puisqu’il agit en profondeur. Comme nous avons nourri l’idée de séparation depuis des milliers de vies, il est logique que ça prenne un certain temps. 
Ce qui me réconforte, c’est la certitude d’être éternelle et de me dire que j’ai l’éternité pour réaliser cette alchimie. Il est important que j’inscrive cette vérité en profondeur de façon à éliminer la pression liée au besoin de réussir à tout prix qui n’est qu’une croyance du mental qui se sait éphémère.
Là encore, c’est en étant dans mon cœur, en pensant à partir de ce centre, en ayant de l’amour pour tout ce que je suis que je peux changer de point de vue, de perspective.
Le cœur qui ne se réfère ni au passé ni au présent mais oscille en permanence entre l’ inspir et l’ expir, qui est dans l’éternel présent. 
« Présent », cadeau de la vie par le simple fait d’être en vie, ici et maintenant. 
Bon, je vais écouter la suite du message de Saint Germain, transmis par Pierre Lessard. 

J’aime bien l’énergie de Saint Germain, il me semble rempli d’humour, de légèreté, dans sa façon de s’exprimer. Je parle là des messages reçus par Joéliah, dans ses livres sur les rayons sacrés. Je ne l’appelle pas maître, volontairement. Je considère que nous ne sommes pas en dessous d’eux puisque nous aussi, nous sommes habités par le divin. Même si nous ne sommes pas dans une totale maîtrise, de nos pensées, le simple fait d’être conscient de ce que nous sommes et la volonté sincère de vouloir élever nos vibrations à la hauteur de l’être christique, suffit à nous situer sur le même « rang » que ces maîtres ascensionnés. 
La hiérarchie est un concept humain qui découle du fait que nous vivions trop souvent à partir de notre mental et pas assez dans le cœur. Comparer, étiqueter, ranger, classer, sont des stratégies du mental qui ne font que nourrir la division. 
Or, nous sommes UN par le fait d’être habités par une conscience divine située en dehors de l’espace temps en lien direct avec la source.
Bon, laissons-nous embrasser par ces énergies du rayon violet à travers l’écoute du message qui éveille ces mêmes énergies en moi…

On pourrait s’affoler quand il dit que l’éveil de l’humanité peut mettre des millénaires à se déployer mais en fait, ce qui compte, c’est déjà d’être conscient de ce que nous sommes, en vérité. Cette connaissance nous libère de l’espace temps, nous place déjà dans la conscience du cœur qui est la porte de la conscience unitaire. Avant d’avoir la certitude viscérale d’être un humain divin, je me disais que je ne voulais pas repasser par la réincarnation, revenir dans un corps…
Maintenant que ma conscience a réalisé que mes cellules ont en elles l’éternité, que j’ai reconnu ma divinité intérieure, le temps importe peu. 
La vie est devenue une expérience, une découverte permanente des trésors cachés en mon cœur. Chaque épreuve me rapproche toujours plus de ce que je suis en vérité. Cette connaissance m’a délivrée des limitations de la personnalité. 
Comme dit Saint Germain, l’être vrai sait qu’il est sur la voie même s’il sait qu’il n’est pas encore un maître réalisé.   
Le fait de savoir qu’un aspect de soi est parfait, déjà complet, suffit à vouloir élever ses vibrations pour rejoindre ce niveau de conscience, cet état d’être. Connaissant le mode d’emploi pour ce faire, à savoir d’aimer tout ce que l’on est inconditionnellement, d’accepter ce qui est puisque c’est voulu par notre aspect le plus lumineux qui ne désire qu’une chose, c’est que notre personnalité fusionne avec ce qu’il est, tout est parfait. 

Peur, critique et insécurité matérielle, affective et sociales sont des obstacles issus de l’ancien monde qui peuvent être là pour nous rappeler l’importance de nous aimer inconditionnellement, nous reconnaître en vérité. L’humain reçoit tout ce dont il a besoin, la lumière, l’air, la matière, la nourriture et à partir de là il peut jouer, comme un enfant. Il reçoit l’abondance mais ne la reconnaît pas. 
Les obstacles hérités de l’ancien monde seront équilibrés par la sagesse ancestrale qui va émerger de la terre, une sagesse amoureuse, émergence de vibrations de sensations. Sagesse des druides, des Incas, des égyptiens, des amérindiens, les héritages atlantes. Je fais une pause dans l’écoute du message.

Je suis en train de me rendre compte que quelque chose ne va pas dans ma relation à la nourriture. La façon dont je m’empiffre est limite maladive. Certainement une façon de compenser un certain vide affectif. Cependant, il doit y avoir d’autres moyens plus respectueux et finalement moins violent, de s’aimer. En tenant compte de mes besoins et en y répondant de façon équilibrée. J’ai vu ça clairement dans ma façon de nourrir la chienne. Je me plains qu’elle bouffe trop mais en fait, c’est de ma faute puisque c’est moi qui la nourri et qu’en plus, j’ai vite fait de lui donner à manger plutôt que de la caresser. 

Une façon de m’aimer mieux, serait de faire attention à ne pas me dévaloriser, me critiquer en acceptant mes faiblesses. Celles-ci sont là pour me montrer mes fausses croyances, m’aider à avoir plus d’amour en ne bloquant pas cette énergie, me pousser à faire plus confiance au plan parfait du divin. Par l’acceptation de ce qui est, je lâche prise à mes attentes et la pression qui va avec. 
Pas d’attente, pas de jugement, de critique qui bloque la libre circulation énergétique. Cette circulation rétablie, tout s’écoule naturellement. L’abondance ou la reconnaissance de celle-ci amène la gratitude qui ouvre les écluses des cieux. Tout en élargissant le cœur et la conscience. Ainsi, la vision s’éclaire et l’évolution, l’élévation est permanente.

Il est 8h40 et j’ai envie de dormir ! Je ne résiste pas, je vais m’allonger un peu. D’autant que le chocolat que j’ai mangé m’est resté sur l’estomac !
Je sens que cette année, je vais devoir réviser mon comportement vis-à-vis de mon corps physique avec beaucoup plus d’amour et de respect. Il est vrai que la reconnaissance du divin en moi a été une étape fondamentale qui m’a permise d’envisager ma vie sous un angle plus lumineux et amoureux, mais je crois que l’heure est venue pour moi, d’aimer ma personnalité humaine et tous les corps qui la constituent.
Même si je considère avoir beaucoup progressé dans la gestion de mon corps physique et de ces besoins de base comme la nourriture essentiellement bio, le sommeil et le nettoyage physique et énergétique, que j’ai négligé les trois quart de ma vie, il est temps de passer à l’étape supérieure en cessant de lui faire assumer mes carences affectives.
Me goinfrer de sucre, de pâtisserie est une façon de combler le manque affectif qui est violente, irrespectueuse et injuste.
En acceptant mes émotions, leur gestion et en amplifiant l’amour pour ce corps émotionnel trop longtemps négligé, étouffé, je peux retrouver un équilibre et un confort intérieur.  
Les situations du quotidien sont les panneaux qui m’indiquent la direction du cœur. Pour aller vers plus d’amour et de compréhension de qui je suis et de mes besoins réels. Alors cette année sera celle de l’écoute de tous mes corps et de la réponse appropriée à leurs appels. Celle de la résolution de m’aimer inconditionnellement.
Je n’ai jamais voulu prendre de résolutions en début d’années tant ça me semblait une tradition qui ne faisait que répondre à une forme de culpabilité, un besoin de reconnaissance extérieure, de sociabilisation.
Envisager les choses sous un angle neuf, donne une toute autre perspective et un sens totalement différent à cette démarche. Il n’est pas question de reconnaissance extérieure mais intérieure. Un désir d’être plus proche de tout ce que je suis et encore plus de cet aspect humain que j’ai longtemps considéré comme inférieur. 
Certes, il a ses limites mais il ne demande qu’à être aimé, à s’épanouir par la reconnaissance de l’aspect divin à son égard. Lui aussi ne demande qu’à éveiller le divin endormi au cœur de ces cellules. Il n’attend que le feu vert de mon ego.
 La loyauté et la fidélité de ces corps dits « inférieurs », mérite toute mon attention, mon respect et ma reconnaissance. Encore une fois, seule la personnalité se croit séparée parce que même le corps physique connaît ses origines et sa véritable nature éternelle.
Il n’y a qu’à voir à quelle vitesse une plaie cicatrise d’elle-même. 
Le corps émotionnel en contact permanent avec l’âme à travers le cœur, remplit son rôle de révélateur, à la perfection. 
Le corps mental aussi par sa façon de mémoriser et de mettre en évidence tout ce qui participe à mon expansion de cœur et de conscience. 
Allez, petite méditation, relaxation, détente !
J’ai carrément dormi de 9h30 à 10h30 ! J’avais vraiment besoin de repos !
J’ai fait un rêve qui m’a plutôt semblé être un voyage sur une ligne temporelle. 
Un possible présent. J’étais dans un grand appartement en cours d’aménagement où étaient réunis beaucoup de marginaux invités par ma sœur, locataire des lieux. 
Tous fumaient des joints ou le bang et j’étais la seule à prendre mes médocs. 
Tout ce passait à peu près bien même si je ne participais pas à la visite des lieux commentée par ma sœur. Je mes suis pris la tête avec un rasta qui m’a traité de trans. 
Il est vrai qu’étant brune, j’ai des poils de moustache visibles que je ne veux pas faire disparaître par des techniques si douces soient-elles. J’avais utilisé une crème décolorante pendant un temps mais comme un homme qui cueillait les pêches avec moi s’était écrié « oh ! elle a de la moustache ! », ça m’avait dissuadé de continuer. 
Je m’étais dit que ça ne servait à rien de m’emmerder à me coller cette crème puante, remplie d’ammoniaque, pour entendre ce genre de réflexions puériles, bêtes et méchantes. J’accepte ces poils comme mon côté animal qui ne m’empêche pas de plaire. C’est un bon moyen d’écarter ceux qui ne s’intéressent qu’aux apparences et une façon d’afficher clairement que je ne cherche pas à plaire, à séduire. Ce n’est pas non plus pour cette raison que je ne mets pas ma photo avec mes textes, dans la presse galactique. 
Je n’y ai d’ailleurs pas pensé quand Louis m’a demandé quelle photo je voulais mettre avec mes textes. C’est en me regardant dans la glace il y a deux jours que je me suis dit, heureusement que je n’ai pas envoyé de photo, on m’aurait taxée de travelo ! 
Je connais l’impact de l’image sur l’inconscient et je ne veux pas être prise pour ce que je ne suis pas. D’un autre côté, la façon dont j’ai réagi dans mon rêve, face aux insultes du rasta, me montre que je ne suis pas tout à fait à l’aise avec mon image. 
J’ai longtemps eu l’impression d’habiter un corps physique étranger et c’est depuis ma foi en l’humain divin que mon regard sur cet aspect de moi a changé. 
Je pense que c’est le fait d’avoir été victime d’inceste qui m’a fait haïr ce corps, le rejeter, l’anesthésier, le violenter à grands coups de toutes sortes de défonce. 
Des fois qu’il veuille ressortir de sa mémoire, des odeurs, des goûts…J’ai pardonné à mon père mais je m’en suis prise à ce corps physique qui se laissait faire, qui subissait sans se défendre. 
Pour cette raison aussi, je me suis identifiée à mon corps mental qui lui, refusait la situation que je vivais enfant... 

Photo Rose du jardin