lundi 21 janvier 2013

Dimanche 6 janvier deuxième, ça va, ça vient!





Bientôt huit heures et je suis prête à embrasser cette journée avec enthousiasme bien que la fatigue se fasse un peu ressentir. Je suis debout depuis 3h30 et j’ai déjà bien rempli cet espace.
Petit rappel de la « leçon » de ce matin :

Honore ta vie en suivant ton cœur, tes envies, ton instinct, tes inspirations intérieures, tes guides de l’invisible et du visible, à travers les mots des gens que tu rencontres et même au travers des silences de ceux dont tu attends des nouvelles...


Continue de t’aimer, d’aimer tout, autant tes forces que tes faiblesses sachant que par l’acceptation de tout ce que tu es, de tout ce qui est, tu laisses la vie s’écouler librement, l’énergie circuler librement, l’amour et la lumière s’éveiller en toi et s’unir à l’amour et la lumière du ciel et de la terre.

Par cette position au centre de ton cœur, tu guéris l’enfant intérieur, tu laisses le Christ s’épanouir et grandir en toi, tu favorises l’union des contraires, t’ouvrant la porte de la conscience unitaire, et faisant de tout ce que tu es, un être complet, un humain divin libre et souverain.

Comment je peux changer de façon de voir en peu de temps est hallucinant!
Des pensées contradictoires défilent dans ma tête.
Comment être dans l’acceptation de ce qui est et en même temps, vouloir modifier ce que l’on vit par des décrets ? Il y a là une contradiction évidente.

Accepter ce qui est, c’est se laisser aller à la confiance des choix de vie de l’âme, donc ne pas intervenir dans les situations. 
Ne pas réagir, simplement voir ce que la vie nous montre de notre inconscient et libérer ce qui est faux ou injuste.
Notre choix réside surtout dans la façon dont nous allons traiter l’information. 
Soit réagir avec l’ego et bloquer l’énergie en restant aveugle à l’enseignement et en continuant de se croire victime. 
Soit rester neutre au niveau des émotions, les laisser être, s’exprimer, les entourer d’amour (acceptation qu’elles soient là) et de lumière (voir ce qui se cache derrière) puis libérer la charge énergétique.

Vouloir avoir de l’argent, par exemple, c’est se dire que la vie telle que nous la vivons est injuste, qu’il nous manque quelque chose pour nous épanouir, c’est nier l’intelligence de notre présence divine qui nous fait vivre des situations pour nettoyer ce qui est faux, s’approcher de la vérité de la présence qui est amour et lumière. 
Reconnaître que telle ou telle situation nous montre que nous ne nous aimons pas inconditionnellement. 
En nettoyant ce qui doit l’être, les fausses croyances, les jugements, les critiques, tout ce qui n’est pas amour inconditionnel, nous finirons par attirer des situations joyeuses, amoureuses, épanouissantes, reflétant notre propre amour inconditionnel envers nous-mêmes. 

Il me semble que le fait de demander quelque chose d’autre que l’amour et la lumière, soit une façon de nier l’intelligence de notre présence divine et son amour infini pour nous, tout comme son désir que nous progressions, que nous nous élevions à sa hauteur.
Et même, demander l’amour, c’est ne pas le ressentir en soi. Ne pas le ressentir en soi, c’est ne pas arriver à faire circuler cet amour qui nous constitue, c’est bloquer la libre circulation de cette énergie qui s’écoule naturellement de notre cœur.
Pour y arriver, seul un regard amoureux de soi, une acceptation totale de tout ce que nous sommes, doit permettre à cette énergie de circuler librement. 
Demander la lumière, c’est aussi être sourd aux inspirations de notre âme, de notre présence divine. Puisque tout est en nous, il suffit de débloquer ce qui nous empêche de le voir, de le sentir. 
Nous savons ce qui bloque par ce que nous vivons.

Je répète que selon ma compréhension, c’est l’acceptation de ce qui est, qui libère ce qui est en nous, notre nature essentielle. 
Tant que nous demandons, nous affirmons manquer. 
Or si nous sommes tout, nous avons aussi tout pour être heureux, complets.
Je vais suivre mon instinct et bien que ça ne soit pas facile, continuer d’être dans l’acceptation de ce que je suis. 
Ce qui ne m’empêche pas d’agir, de faire, et d’être. 
Au contraire, la liberté se trouve là. Dans le lâcher prise.
Bon, cette fois-ci, je ne reporte pas mon envie, je vais voir mon copain le chêne et la rivière. 
J’étale le linge d’abord et j’y vais !

Je suis verte, quelqu’un était assis au pied du chêne ! J’ai quand même parlé à la rivière, lui envoyant de l’amour de la reconnaissance et lui demandant de me communiquer sa fluidité, sa générosité.
J’ai le vague à l’âme depuis quelques heures sans savoir d’où ça vient.
J’ai libéré le rabat joie intérieur puis en entendant le gamin chanter dans les escaliers, je me suis dit que j’aimerais retrouver cette joie simple plutôt que d’être toujours à râler sur tout;
Le côté répétitif des choses, le ménage à faire tous les jours, la fuite de bistre dont je ne trouve pas le trou, ni le sens, la chaleur extérieure agréable mais perturbatrice…
Bref, jamais contente ! Pourtant cette joie, elle est en moi. Mon enfant intérieur doit pouvoir l’exprimer. A moins qu’il soit encore si blessé que seule la tristesse s’exprime. 

J’ai déjà commencé par arrêter le mental, lui disant qu’il me soulait à ressasser la « misère » !
Comme si j’avais de quoi me plaindre. 
C’est dingue comment la façon de voir peut changer si vite !
Sans chercher à vouloir être toujours dans la joie, je peux commencer par apprécier ce que j’ai, ce que je sais, ce que je suis et surtout, ne pas me laisser embobiner par les lamentations de mon mental !
Je me suis encore entendue me plaindre auprès de ma présence divine de me taper le sale boulot ! Je vais lire, si je ne m’endors pas, le message de Jeshua : "Abandon et contrôle" ». (dans rubrique, à gauche de la page d'accueil: "Être un artisan de la lumière dans la nouvelle ère)

Bref résumé du message de Jeshua
1- Se sentir inspiré- quelle que soit la direction, c’est là où vous avez besoin d’être 
2- Être fidèle à sa propre nature -  Vous faites naturellement ce à quoi vous êtes bon
3- Maintenir des frontières claires et oser dire « non » - Vous prendre au sérieux
4- Patience et rythme : Allez-y pas à pas

Je suis tout à fait d'accord mais j'ai bien du mal.
A force de chercher ce qui me mettait mal, je suis tombée sur un texte d’Eckhart Tolle qui parle du corps de souffrance. 
J’ai donc parlé à cette entité en moi qui bien qu’elle ait été moins active en décembre, semble vouloir se manifester, en ce moment. 
Je l’ai entouré d’amour et de lumière, enfin j’ai fait l’exercice de libération habituel...

Je craignais de jouer les Caliméro, au téléphone avec ma mère mais j’ai simplement dit les choses sans me positionner en victime. 
Je suis assez contente de moi, de ne pas avoir reproduit le schéma de l'enfance!

Le bistre qui continue de couler me pousse à réitérer l’exercice de libération plus souvent. 
Chaque fois, ça me calme et je m’endors. 
Je me suis encore tapé le nez sur la table ! Mais ça m'a fait rigoler, y'a du mieux!
Bon allez, au lit !



Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr