lundi 21 janvier 2013

Vendredi 4 janvier, lâcher prise de sa famille de naissance




Réveillée à 2h du matin comme si c’était le matin, je me suis levée pour voir l’état du poêle. J’ai allumé l’ordi, fais chauffer de l’eau et roulé une clope. En relisant ce que j’ai écrit hier, je ne peux m’empêcher de parler du « hasard » qui m’a amené à lire un message de Jeshua : (dans la rubrique "série de la guérison",) le texte"Lâcher sa famille de naissance" reçu par Paméla Kribbe. J’ai trouvé un extrait dans la rubrique « les meilleurs textes »  du site de Louis. Je suis allée dans mes documents pour retrouver le texte intégral et les larmes ont monté de voir combien tout ce que je m’étais dit l’après midi même, était confirmé par les mots de Jeshua...
Je me suis totalement retrouvée dans l’explication qu’il donne de la relation des « travailleurs » de lumière avec leur famille. 
J’ai donc tout naturellement parlé une nouvelle fois à mon enfant intérieur, soulignant ce qui m’avait touché dans le texte de Jeshua. 
Je me suis aussi adressée à cette partie fragilisée de mon âme, par la douleur de la naissance cosmique. 
Ce repositionnement m’a permis de sortir de la pression induite par l’illusion de se croire obligée de « sauver » sa famille.
Chacun sa personnalité, ses choix d’humain et d’âme. 
Je n’ai pas non plus à culpabiliser de me sentir en profond décalage vis-à-vis de ma famille et je ne suis pas obligée pour me sentir acceptée, de me diminuer. 
Inutile de réagir avec l’ego, mais en respectant ma véritable nature et mes différences, je peux être simplement ce que je suis, sans chercher à convaincre, à plaire, sans mélanger les souffrances du passé et celles de mon âme. 
Ce sont les blessures de mon âme, ressenties au moment de la naissance cosmique qui l'ont amené à choisir ses parents, cette famille et non l’inverse. 
Ce ne sont pas les souffrances vécues en tant qu’enfant qui ont créé le mal-être trimbalé pendant tant d’années. Elles ont ravivé une blessure inscrite en moi.
Celles-ci m’ont amené à chercher et à trouver qui je suis en vérité et ce que je suis venue faire ici;
Simplement être qui je suis et témoigner, par l’écriture de ce journal, entre autres, du processus d’auto-guérison et de l’éveil à soi-même. L’un et l’autre étant étroitement liés.

C’est cette prise de conscience qui libère des liens karmiques.

Il est beaucoup plus facile d’être soi-même face au monde, aux « étrangers » qu'avec sa famille biologique. 
Puisque avec cette dernière, le corps émotionnel et l’inconscient sont fortement impliqués. 
Bon, maintenant que tout ça est posé, je peux retourner me coucher sereinement, avec la certitude que faire ce que je sens, être qui je sais être, reste mon chemin! 
Tant celui de mon éveil que de mon bien-être qui découle des deux et de l’harmonie entre tout ce que je suis, de la libre circulation de l’énergie d’amour divin entre tous mes corps. 
Même si je sais que mon âme me guide et qu’ainsi je peux mieux me comprendre et me situer, j’ai tout de même hâte de recevoir le livre que j’ai commandé depuis un mois, je crois et qui était en rupture de stock : « vivre selon le cœur » de Paméla Kribbe. Où elle canalise les énergies de Saint Germain. Il dirige le rayon violet de la liberté que j’aime tant mais qu’il est difficile de vivre concrètement sur cette planète.

Le fait que je prenne des cachets étant un moyen de pallier les souffrances nées de la dépendance affective et en même temps une forme de prison, l’étude du rayon violet et ses énergies combinées aux enseignements de Saint Germain devraient contribuer à me libérer de cette carapace. 
Alors là, je m’adresse à ma personnalité humaine, mon ego : prends patience, continue à vouloir être dans l’acceptation de ce qui est et les solutions viendront d’elles-mêmes au travers de synchronicité. Comme le message de Jeshua, la rencontre virtuelle avec les gens de la presse galactique qui constituent une famille d’âme par la foi en l’humain divin, partagée.

La venue de ma sœur et le coup de fil de mon père, c’est comme si mon âme avait voulu me donner l’occasion de régler les traumas liés à ma famille biologique pour mieux tourner la page et entrer dans le nouveau monde du partage de la lumière et de l’amour inconditionnel, vis-à-vis de moi-même et de l’humanité.

Bien que j’imaginais la fusion avec mon être essentielle, comme une chose spectaculaire et ponctuelle, il semble qu’il s’agisse plutôt d’une intégration tout en douceur, qui respecte mon assimilation des nouvelles énergies et les limites de mon incarnation ainsi que son rythme naturel. Là encore, tout est bien, tout est parfait !

Je n’ai plus du tout envie de dormir mais je vais tout de même aller m’allonger dans mon petit nid douillet. Le sommeil étant l’occasion de rencontrer les aspects subtils de ce que je suis, facilement, je ne vais pas me priver de ce moment privilégié.

7 heures !
Voilà une nuit relativement complète bien que coupée en deux. 
J’ai trié les messages de Jeshua que je vais relire peu à peu. 
Ceux du collectif Ashtar sont aussi très utiles à la guérison, la compréhension de ce que ce sont l’humain divin et l’amour inconditionnel. 
C’est marrant de constater la façon de canaliser selon que c’est une femme ou un homme qui le fait. Les filtres ne sont pas les mêmes et la différence est flagrante. 
Ce sont pourtant deux « hommes » qui transmettent leurs messages. 
Quoique dans le collectif Ashtar, il doit certainement y avoir des femmes tout comme quand Jeshua transmet, Marie Madeleine n’est jamais très loin.

Avec un peu de recul, je me rends compte que les énergies de décembre ont fortifié ma foi de façon spectaculaire. Plus aucun doute quant au pouvoir de création par les pensées, ni sur l’illusion de la séparation et celle des notions de bien et de mal.
Tout comme la paix intérieure qui semble s’être installée définitivement. 
Certes il m’arrive encore de vivre des situations de crise mais celles-ci ne m’envahissent plus du tout comme avant. Le simple fait de savoir libérer les énergies coincées et d’un grand secours. Déjà, ça calme le mental qui du coup ne tourne plus en boucle, ne joue plus le serpent qui se mord la queue ! Et le fait qu’il ait choppé l’automatisme de l’exercice, le valorise, lui donnant à participer activement au nettoyage intérieur. 
Ainsi, il n’est plus frustré et je le rejette moins. Je dévalorise moins cette partie de moi-même. Tiens, j’y pense, les brûlures d‘estomac ont cessé malgré les chocolats que je me suis mangée cette nuit ! 
J’ai de plus en plus l’impression que c’est relié à mon ego et en même temps à mon enfant intérieur. 
En fait, l’enfant intérieur, c’est la partie exploratrice de l’âme, celle qui est toujours partante pour de nouvelles aventures, qui s’émerveille de celles-ci et déclenche la joie naturelle et spontanée en chacun. 
En même temps qu’il porte les blessures de la naissance cosmique. 
La guérison découle de la prise en charge affectueuse de cette partie blessée de l’enfant, de l’âme. 
L’ego étant aussi un peu comme un enfant qui doit apprendre la solidarité, le partage et l’échange, l‘éduquer est une étape importante qui permet de retrouver sa souveraineté, ses pouvoirs de création consciente.
Il me semble que sans ce passage obligatoire, nos pouvoirs de création ne peuvent nous être restitués. Qui mieux que notre christ intérieur peut réaliser cette guérison ? 
Lui qui se situe au-delà de la dualité, dans la voie du juste milieu, de l’équilibre des polarités, de la conscience unitaire. 
Lui/Elle qui se trouve à la porte de notre cœur, attendant simplement que nous nous placions à cet endroit de notre personnalité humaine, pour entrer nous instruire par la diffusion de l’énergie d’amour inconditionnel, de l’acceptation de ce qui est.

Bon, redescendons sur terre, aujourd’hui, je vais faire des courses ! C’est incroyable comme cet acte simple de la vie quotidienne représente encore un défi, pour moi.

La lecture du texte, sur la presse galactique qui parle de l’étude faite sur un groupe de personnes et démontre qu’il  est bon de ne pas réprimer ses émotions, même la colère, apporte de l’eau à mon moulin. En effet, je me suis sentie mal de ne pas dire à ma sœur qu’elle me faisait chier pour ne pas que la journée tourne mal et qu’elle s’en aille vexée ou pire, fasse la gueule. Sa façon de réagir à toute critique est un moyen de prendre celui qui se trouve face à elle, en otage.

Plus je libérerais la charge émotionnelle liée aux souffrances de mon enfant intérieur et plus il me sera facile de dire simplement les choses de façon à ce qu’elle ne puisse réagir autrement que par le rire. 
L’humour est un moyen très efficace d’expression de son ressenti qui désarme totalement celui à qui sont adressés les propos. 
C’est vrai que j’ai constaté que le fait de dire ce que l’on pense, est une façon d’être libre, épanoui, transparent et honnête mais le problème reste la façon de le dire. 
Tant que nous réagissons, que c’est l’ego qui s’exprime, ça ne fait que refléter notre propre mal-être et bien souvent, ce que nous disons s’adresse avant toute chose à nous-mêmes. 
Si on est dans son cœur, il n’y a aucun problème puisque celui-ci use d’un langage qui va de la tendresse, la compassion en passant par la légèreté, jusqu’à l’humour, l’auto-dérision. 
Qui n’a rien à voir avec l’auto-critique puisque c’est une façon de montrer que l’on n’est pas dupe de ses propres fonctionnements égotiques, sans pour autant s’y identifier.

Bon c’est l’heure de la toilette. 
Rituel devenu nettoyage des vieilles énergies de la veille tout autant que régénération cellulaire. En même temps, c’est l’occasion de s’inonder de lumière dorée, des rayons appelés spontanément selon le besoin du jour. 
Petit clin d’œil à la terre mère et remerciements adressé aux cellules.

Ensuite, je vais me faire une petite réunion avec tous mes corps, histoire de leur rappeler l’importance d’être unis et de se respecter mutuellement de façon à ce que l’énergie d’amour et de lumière soit diffusée en chacun d’eux et entre tous.

Demain, Joéliah va canaliser en public sur le net. Je ne sais plus trop les détails mais je compte bien y assister. C’est tout de même elle qui fut la réponse à ma demande d’autonomie spirituelle quand j’ai décidé de quitter l’église en 2004.
Elle a été comme une grande sœur, montrant la voie avec sa simplicité et son authenticité qui m’ont alors beaucoup touché. 
Ce que dis Jésus à propos du royaume des cieux et que pour y entrer, il faut redevenir comme un enfant, est tout à fait vrai et je ne peux concevoir qu’il en soit autrement. Les explications trop intello sont souvent le signe d’un ego surdimensionné en mal de reconnaissance extérieure.
 Et puis, en tout temps, même quand j’étais à l’église, c’est ma façon de prendre les écritures à la lettre, comme un enfant, qui m’a permis d’évoluer à tous les niveaux. Même si je ne suis pas au bout de mes découvertes et heureusement, sinon l’infini n’aurait pas de sens. 
D’autant plus que s’il fallait avoir un certain niveau intellectuel pour appréhender les « mystères » de la création, le cœur serait occulté et le simple d’esprit, privé de lumière. Où seraient l’amour divin, l’égalité et la fraternité? 
Nous ne serions pas « enfants de la source » mais des créatures soumises aux dures lois de l’ego, manipulées par des forces supérieures…
Nous sommes réellement enfants de la source, reliés à celle-ci en permanence par notre cœur, notre corps et ses émotions, par nos pensées issues de l’esprit christique qui nous habite et qui constitue le pont entre notre personnalité humaine et la source.

Je répète souvent les mêmes choses mais en fait, c’est un moyen de revenir au cœur de ce que je suis, une pratique du mental pour imprimer ces vérités en profondeur. Et puis, ces mots, ce journal n’est toujours pas en ligne ce qui m’autorise à être libre en écrivant pour moi-même.

Tiens, je me sens enfin l’envie d’écrire à mon pote Mac’Gill. Un des rares amis que j’aie. Il faut aussi que je contacte ma pote Sophie ! Je regrette un peu d’avoir été froide quand elle est venue à l’improviste. Il faut dire qu’à cette période, j’apprenais à poser des limites, à savoir dire : « non ». A ne pas me laisser séduire par ceux qui se posent en victime. Certes, leur enfance similaire à la mienne pourrait rendre leur vision d’eux-mêmes, légitimes. Mais j’ai eu besoin de m’éloigner de ce genre de personnes.
Bien que je savais qu’elles venaient à moi par la loi d’attraction, de résonance, je n’avais pas encore testé la technique de libération des peurs. 
Sophie n’est pas du genre à vouloir se faire plaindre et à jouer sur la corde sensible. Je lui ai dit que je voulais tirer un trait sur mon passé et faisais le tri. 
Bien que d’être capable de ne plus se laisser embobiner par des gens en mal d’affection, soit un pas vers la sortie, la libération du statut de victime en soi, est beaucoup plus efficace et juste. 
Non seulement, on n’attire plus des personnes qui nous reflètent notre état d’esprit, mais en plus, on n’est pas obligé de se faire violence en les repoussant. 
C’est une façon de rejeter son propre enfant intérieur qui ne demande qu’à être aimé, considéré et guéri.
La prochaine fois que je croiserais quelqu’un qui se comporte en victime, il faut que j’arrive à me dire que mon enfant intérieur souffre et qu’il a besoin d’être consolé. 
Que la libération de la victime intérieure est nécessaire. 
Je vais lire sérieusement les articles concernant la libération du corps de souffrance.
J’ai un peu trop survolé les textes. Certainement mon ego qui tente de me protéger des souffrances mais ce n’est pas en occultant celle-ci que j’en serais délivrée. 
Au contraire ça me place dans l’enfermement de la roue karmique. 
Nos ombres ont besoin d’être vue, éclairées et libérées. Bon, action !

Il a fallu que je fasse trois magasins pour qu’on me dise qu’on n’était pas samedi mais vendredi ! Je l’ai pourtant écrit ce matin ! J’ai l’impression d’être totalement déconnecté de la réalité du monde. Je suis tellement mon feeling que j’en arrive à perdre la notion du temps. 
Photo d'un fœtus de 4 mois