lundi 21 janvier 2013

Samedi 5 janvier, puissances




Hier, il a fait jusqu’à 22° ! J’en ai profité pour laisser le poêle s’éteindre afin de le nettoyer entièrement. C’est hallucinant la vitesse à laquelle il s’encrasse ! Je tape sur le tuyau pour que le goudron tombe. J’ai rempli un sac plastique entier ! 
Pas de chauffage cette nuit, je me suis contentée de laisser la fenêtre de la cuisine ouverte jusqu’à 22h. Je considère toute cette crasse, comme le symbole de ce qui me reste à nettoyer à l’intérieur. L’état de victime, la culpabilité, le sentiment d’indignité…
autant de croyances qui m’empêchent d’attirer la joie de vire permanente, la paix constante, la richesse matérielle...
Bien que je ne manque de rien et que je sois privilégiée par rapport à la majorité de la population sur la planète, je me dis que ma richesse extérieure ne reflète pas vraiment celle de l’intérieur. 
J’ai un peu laissé tomber l’exercice de réconciliation avec l’énergie de l’argent mais l’appel au vote sur le site de Louis, en cliquant sur tableau de bord de la manifestation, me pousse à y travailler. Pas question que je le fasse remplie d’énergie contradictoires. D’autant qu’on ne peut voter qu’une seule fois. 
Ce qui est une bonne chose qui pousse à ne pas faire les choses à la légère. Je ne suis pas encore très claire concernant l’argent. Ce n’est même pas inconscient. 
Je ne suis pas certaine que d’appeler la richesse à soi, soit une chose si positive. 
Il me semble qu’il faille tout d’abord connaître ses motivations profondes. 
Il y a plusieurs raisons de vouloir être riche, qui ne sont pas toujours les bonnes. 
Si c’est le besoin de combler un vide, une peur, une insécurité, ça ne peut pas fonctionner, être utile. 
De même que si c’est pour avoir la reconnaissance extérieure, se sentir privilégié, au-dessus de la masse. 
Même si le but c’est de vouloir agir pour faire évoluer les choses, le risque de se croire sauveur et de rester dans le système duel de valorisation par comparaison est grand. 
Il me semble qu’il faille tout d’abord apprécier ce que nous avons de façon à ne pas tomber non plus dans la spirale de l’insatisfaction. 
Ce n’est pas l’argent qui apporte la joie mais plutôt la reconnaissance de l’être divin en soi, la guérison de l’enfant intérieur et la gratitude, l’appréciation de ce qui est. 
La connaissance d’être un humain divin et la maîtrise de la libre circulation de l’énergie d’amour en soi et autour de soi, amène une joie permanente qui comble, permet de se sentir complet, intègre. 
Il me semble que l’humain doive revisiter le sens de ses valeurs.
On a trop longtemps accordé une valeur immense à l’argent au mépris de celle de l’humain. Bien souvent, cette énergie d’échange est un moyen de dominance, de division, une incompréhension du véritable pouvoir de l’humain.
La connaissance de soi, des énergies et la prise en charge de nos émotions, constituent nos pouvoirs. 
Celui qui n’a pas conscience de ça, risque de reproduire les schémas de dualité, de prédation par le pouvoir attribué à l’argent.
Je ne pense pas qu’une société juste puisse se bâtir sur le même système de valeur que celui de la dualité.
La valorisation de l’humain, la reconnaissance de la légitimité de chacun, de l’utilité du moindre d’entre nous, me semble essentielle. 
Tant que l’argent reste la valeur dominante, nous restons dans un système duel, inégalitaire. Les fondations du nouveau monde me semblent être avant toute chose, l’amour inconditionnel pour toute vie et la libre circulation de cette énergie en chacun et entre tous.
Il est rare qu’une personne riche de biens matériels développe l’amour de l’autre, la compassion, la solidarité, la fraternité et l’égalité. C’est plus quand on a vécu humblement, modestement, que l’on peut comprendre les difficultés de l’humain.
Notre conception du bonheur doit être revisitée. 
Ce qui manque le plus cruellement sur cette planète, c’est l’amour de l’humain, l’amour et le respect de soi, la méconnaissance de ce qu’est l’humain, réellement.
Pour y remédier, la connaissance pure doit être diffusée de façon à ce que chacun puisse trouver l’autonome affective par la connexion à son être divin. 
Enfin, c’est mon humble point de vue.
Il n’empêche que moi aussi, je tente d’attirer cette richesse mais si je regarde de plus près, mes motivations ne sont pas toujours les bonnes. 
J’en ai marre de compter sur la solidarité nationale, l’aide de ma mère, celle de mon pote…Mais en même temps, cette situation m’amène à plus d’humilité, à accepter de recevoir, à donner l’occasion aux autres de cultiver le don. 
Pour beaucoup, le fait de donner de l’argent est un moyen de témoigner de l’amour. 
J’ai mis longtemps à comprendre et à accepter le fait que pour ma mère, faire des sacrifices sur ses dépenses pour pouvoir m’aider financièrement était sa façon de m’aimer. Je l’accepte plus facilement depuis que je considère que son aide me permet de continuer mon auto-guérison et qu’ainsi, elle accepte mes choix, mes différences. 
Elle cultive ainsi l’amour inconditionnel, la tolérance par l’acceptation de ce que je suis, à travers son soutien. Même si elle peut vouloir minimiser sa culpabilité de ne pas avoir pu me protéger de l’inceste, le fait qu’elle accepte que je veuille guérir de ce passé plutôt que de l’occulter, est une forme d’amour de sa part.
Il y a tant de gens qui vivent en étouffant les souffrances de leur enfant intérieur que leur comportement s’en trouve faussé. 
Ils retombent facilement dans le piège de la reproduction de ce qu’ils ont vécu. 
Sans aller jusqu’à faire subir exactement ce qu’ils ont vécu mais par le simple fait de ne pas s’aimer en totalité, de refuser de prendre en charge leur propre souffrance, ils sont dans le piège de l’amour dépendance, dans la recherche de reconnaissance extérieure, dans l’amour conditionnel. Ils ne peuvent aimer véritablement. Ils se créent des attaches affectives emprisonnantes, dans leur vie de couple, dans la relation avec leurs enfants. Ce n’est pas ça l’amour. Je généralise et donne mon de point de vue forcément influencé par mon vécu et pour cette raison, il est très subjectif.
Je vais essayer de ne pas rater la vidéo conférence de Joéliah, cet après midi. Le thème, c’est la gratitude à la vie, l’amplification d’abondance pour le monde et bénédiction des vœux pour 2013. Elle donne un protocole à suivre, inspiré par les maîtres et guidé par l’énergie féminine. Cette fois-ci, je vais le faire à la lettre.
En le relisant, je me rends compte que bien qu’il soit question d’abondance, la focalisation n’est pas sur l’argent, ce qui me confirme ce que je crois. Il me semble que la réconciliation avec l’énergie féminine, avec le cœur, permettra d’avancer considérablement dans la compréhension tant de l‘amour que de l’abondance.  
Le monde accès sur une vision mentale de la vie, est révolu et c’est tant mieux. Même si c'est plus au niveau énergétique et subtil que le changement a été effectué. Toute création, tout changement se réalise après avoir été imaginé, conçu au niveau de l'esprit, des corps subtils.
Quand on voit où en est rendu l’humanité, la voie du cœur demeure la solution par excellence. Reste à chaque être conscient de ce qu’il est en vérité, de vouloir l’emprunter. Les énergies envoyées sur terre, en cette période bénie, sont celles de la mère divine, de l’éternel féminin.
J’ai souvent râlé contre les hommes et leur façon de faire. Leur côté destructeur à l’opposé de la façon de faire des femmes qui ont en elles, l’énergie de la vie, de la construction par le fait de pouvoir être mère. Critiqué la distribution des rôles où l’homme détruit et la femme passe derrière pour nettoyer, réparer. 
Jusque dans l’éducation des enfants où le père fait figure d’autorité en punissant et où la mère console ! 
Mais critiquer, rejeter est loin d’être la solution d’autant que l’énergie masculine est aussi en moi. Connaître ce qu’est réellement cette énergie et l’accepter en soi, chercher à la fusionner à l’énergie féminine, apporte un équilibre et une vision différente. 
On en revient toujours à l’acceptation de ce que l’on est en totalité qui amène une vision à partir du cœur, neutre.
La lecture des messages de Jeshua qui parle de ces deux énergies m’a beaucoup éclairée. Je suis d’ailleurs en train de relire tous ses messages. Sa vision des choses est si pure, intelligente, aimante, que j’en suis toujours très émue et bouleversée.

Expérience de folie ! J’ai voulu rallumer le poêle et comme il n’avait pas chauffé depuis hier, j’ai eu droit à un enfumage de malade ! Plutôt que de me résigner, de pleurer sur mon sort de victime, de gueuler contre ma présence divine de continuer de me pourrir la vie, j’ai interprété ça comme un appel à progresser.
J’ai ouvert toutes les fenêtres en grand et persisté à faire un appel d’aire de façon à attiser la flamme au maximum pour qu’elle réchauffe la tuyauterie et ainsi, facilite la circulation de l’air. 
Pendant ce temps, j’ai appelé mon corps de souffrance, le rôle de victime, le saboteur intérieur, tout programme de restriction, ma peur du feu et celle de ma puissance divine, à se manifester à travers mes corps, directement plutôt que de s’en prendre au poêle.
J’ai ensuite entouré toutes ces « entités » de l’amour et la lumière de mon être divin en les remerciant d’avoir participé à mon éveil, à la recherche et la découverte de tout ce que je suis, pour ensuite leur rendre leur liberté en les autorisant à retourner à la source. Je n’ai pas oublié, comme plusieurs fois quand je fais cet exercice, de remplir d’amour et de lumière, tous les espaces libérés. 
J’ai parallèlement utilisé mes capacités humaines en me rappelant que je ne risquais pas de mettre le feu puisque j’avais décrassé tout le poêle et les conduits, hier. En me disant que j’avais droit au confort et que je ne lâcherais pas l’affaire quitte à devoir appeler les pompiers. J’ai pu constater l’efficacité des libérations des peurs effectuée avant, parce que je n’ai pas ressenti la boule au ventre signe d’un déversement d’adrénaline.
Pour le moment, ça va, les tuyaux étant suffisamment réchauffés, ça ne fume plus. Si je n’avais pas libéré des peurs, avec foi et persévérance, avant cet épisode, j’aurais carrément tout éteint. 
Je suis contente d’avoir persévéré, merci moi ! Je rigole à chaque fois que je me dis ça mais en même temps, c’est une façon de reconnaître l’efficacité de l’association personnalité humaine et être divin.
Encore une « victoire » sur moi-même par la prise en charge immédiate des peurs et des blocages qui amplifie tant ma confiance en ma personnalité humaine, qu’en l’être divin qui m’habite.
Je vais tout de même continuer de libérer tout ce qui doit l’être en étant attentive à ce que j’attire dans les situations du quotidien. 
Je viens de mettre du blanc à laver à 90° histoire de purifier en dehors. 
Symboliquement c’est fort d’autant que c’est censé nettoyer la machine à laver, en même temps.
Les petits bruits bizarres du poêle me poussent à réitérer l’exercice de libération de la peur du feu, fortement liée à celle de la puissance divine, de la montée de Kundalini. 
Je ne sais pas trop ce que c’est en détail mais il me semble que c’est l’illumination des corps par l’énergie de la terre, du feu. J’ai cherché des explications sur la toile mais il me semble que trop de mystère entoure la chose. 
Je pars du principe que le divin et ses « mystères » doivent être abordables, compréhensibles par un enfant et que par le fait d’être habité par le divin omniscient, omnipotent…je dois pouvoir comprendre. 
Je sais aussi que les peurs constituent un barrage immense à la connaissance et pour cette raison, je me dis qu’en les libérant, la lumière pourra éclairer ce qui m’est encore inconnu. 
Tiens la libération de la peur de l’inconnu semble appropriée aussi. Je m’y colle.
J’ai aussi remarqué que pour pouvoir recevoir quelque chose de nouveau, il est nécessaire de libérer quelque chose d’ancien, de faire de la place. 
Alors quand une « épreuve » se manifeste, il faut que j’arrive à me dire : 
un secret, un cadeau, une découverte est sur le point d’arriver
Puisque je le constate à chaque fois, avec un certain recul, pourquoi pas se le dire carrément au moment où le truc chiant est là.
Je vais essayer de changer la roue de vélo aujourd’hui pour pouvoir recommencer à faire de l’exercice. J’ai carrément un mollet plus petit que l’autre comme j’ai fait supporté tout le poids de mon corps d’un côté à cause de mon pied gonflé, pendant tout l’hiver dernier. A ce propos je suis bien contente d’avoir écouté mon instinct et de refuser de me faire opérer ou de prendre de la cortisone ! 
Ce même instinct, aidé du « hasard » qui a mis sur ma route, une kiné super efficace qui a su redonner sa mobilité et son intégrité à mon pied droit. 
Elle m’a fait mal mais j’ai senti que son travail me guérissait en profondeur. 
La douleur a été minimisée par la technique de méditation, et de focalisation du mental sur l’aspect le plus lumineux de mon être. 
C’est là que j’ai décidé de libérer l’idée qu’il faille en chier pour être éclairé. 
Comme si la souffrance donnait le « droit » de recevoir des bénédictions ! 
Comme s’il fallait mériter quoi que ce soit alors qu’il suffit d’être, simplement, authentiquement et amoureusement. 
Bien que je constate le processus d’élévation par l’épreuve, j’appelle ma présence divine à s’installer totalement en moi afin que ma personnalité humaine voit à travers ses yeux, comprenne par la liaison amoureuse avec cet aspect de moi si beau, puissant, éclairé…
Bref, je crois que je vais faire ma cérémonie de mariage, entre l’humain et le divin, ce soir. J’ai acheté la robe cet été et je sens qu’il est l’heure! 
Bien que je ne sois pas très rituel, protocole…Il en est certain qui ont une valeur symbolique importante et par l’affirmation de ma volonté de fusionner ces deux aspects de ce que je suis, j’utilise la puissance du verbe pour mon élévation. 
Je vais me faire ça à ma façon, invitant les élémentaux, les énergies masculines et féminines, un peu comme le protocole proposé par Joéliah.
 Bref, je ferais comme je le sens comme d’hab ! 

Photo du soleil à travers les lauriers roses du parking d'Amélie les bains